Announcement

Collapse
No announcement yet.

Interview with Dr. Sakoba Keita Chief of disease prevention division

Collapse
X
 
  • Filter
  • Time
  • Show
Clear All
new posts

  • Interview with Dr. Sakoba Keita Chief of disease prevention division

    Sciences et santé - Il n'ya pas de grippe aviaire en Guinée mais la grippe H1N1, selon Dr Sakoba Keïta.
    posté le 5 mai à 16h31 | mis à jour le 5 mai à 16h35 | affiché 126 fois
    Commenter Envoyer Imprimer

    Dr Sakoba Kéïta, chef de division prévention et lutte contre la maladie à la direction nationale de la santé publique affrirme dans une un einterview avec Guinéenews© qu’«Il n’a jamais été question de grippe aviaire mais de la grippe H1N1.»

    Pourtant, une folle rumeur sur la détection des cas de grippe aviaire H5N1 au lieu de grippe H1N1 a récemment fait le tour de la capitale Conakry. Pour donc couper court malgré la déclaration du ministre en charge de la Santé Publique, Guinéenews © est allé rencontrer le ‘’Monsieur Prévention et Lutte contre la maladie’’ à la direction nationale dudit département.

    Dans cet entretien, le Dr Sakoba Kéïta nous parle du type de grippe détectée en Guinée, sa symptomatologie, son niveau d’évolution dans le pays, les dispositions prises pour la prise en charge des personnes contaminées, pour la prévention…

    Guinéenews© : Il vient d’être détecté des cas de grippe sur le territoire guinéen. En tant que chef de division prévention et lutte contre la maladie, pouvez-vous nous dire de quel type de grippe s’agit-il ?

    Dr Sakoba Kéïta : Je commence d’abord par apporter des rectificatifs à certaines informations qui ont été répandues il n’y a pas longtemps par certains médias de la place. Mais cela au compte d’une erreur de compréhension de leur part. En Guinée ici, pour le moment, il n’a jamais été question de grippe aviaire. Au fait nous parlons toujours principalement de trois types de grippe. Il y a la grippe saisonnière qui est provoquée par un type de virus que nous appelons le virus H3N2. Il est très différent du virus de la grippe aviaire qui sévit mais la Guinée n’a jamais enregistré un seul cas de grippe aviaire. Le virus de cette grippe s’appelle H5N1. Présentement la grippe qui sévit en Guinée est AH1N1. Ce sont des grippes cousins. Il y a plusieurs types de virus dans le monde. Mais il y en a qui ne causent pas de maladie. Par contre, il y a d’autres qui peuvent provoquer des maladies. Les plus fréquemment rencontrées sont ces trois types de grippes. Nous avons comme je le disais tantôt la grippe H1N1 qui a fait les grandes pandémies. Elle a été détectée au Mexique en mars de l’année dernière et qui, très rapidement, a atteint les cinq continents et touché plus de deux cent pays. A l’heure où je vous parle, cette grippe a déjà causé la mort de plus de 17700 personnes. En plus en Afrique, il y a 30 pays y compris la Guinée sur 46 qui ont eu à notifier 18085 cas dont 167 décès. La grippe aviaire à ce que je sache, il n’y a jamais eu un seul cas détecté dans notre pays. Par contre, la grippe saisonnière pratiquement chaque année, on enregistre des cas que nous connaissons tous. Chaque année, pendant les périodes chaudes, il y a beaucoup de cas de grippe. C’est cette grippe là qui est causée par le virus H3N2 différente du virus de la grippe aviaire, H5N1 et la grippe pandémique H1N1.

    Guinéenews© : A ce jour, quel est le nombre de cas du virus H1N1 détectés et que pouvez-vous nous dresser en termes de bilan par rapport à l’évolution de ce type de grippe ?

    Dr Sakoba Kéïta : Parler du nombre de cas exacts détectés en Guinée… bon ! Nous n’allons pas vous donner un chiffre exact ; parce que la grippe H1N1 symptomatiquement ressemble aux deux autres grippes. Ce n’est qu’à des différences de symptomatologie près qui ne pourra même différencier les cas. Sinon toutes présentent les mêmes symptômes. A savoir : la fièvre, l’écoulement nasal, la toux, les courbatures, c'est-à-dire les douleurs musculaires et à quelques exceptions près, la grippe H1N1 peut provoquer des vomissements et des diarrhées. Très fréquemment, cela n’est pas le cas avec la grippe saisonnière et les autres cas de grippe. Donc toutes les trois peuvent se compliquer et provoquer des pneumonies, voire provoquer des problèmes au niveau du cerveau et l’individu peut trouver la mort. La mortalité, on nous dit qu’elle est très faible dans les pays où elle a sévit. Donc ce qui veut dire qu’elle cause très peu de cas de décès.

    Guinéenews© : Selon vos explications, on a l’impression que vos services ne disposent pas pour le moment de statistiques précises. Si la maladie est difficilement mortelle, dites comment se transmet-elle d’une personne à une autre ?

    Dr Sakoba Kéïta : Nous disposons des chiffres. Dès l’annonce des premiers cas au Mexique, l’OMS a é tous les pays dont la Guinée. A partir de cette e, nous avons renforcé notre système de surveillance. C’est grâce à ce renforcement que nous avons pu détecter les trois (3) cas confirmés par les laboratoires de l’Institut Pasteur de Dakar. Donc ce sont ces trois cas que nous considérerons comme vraiment des cas de grippe H1N1 en Guinée. Mais on avait en instance au niveau des mêmes structures de Dakar, 70 échantillons de cas de grippe. Il y a deux ou trois jours, on nous a informé que parmi ces 70 échantillons, il y a 50 qui sont négatifs de grippe H1N1. Donc c’était des cas de grippe saisonnière. Tant que le laboratoire ne fait pas la différence, il est difficile pour nous, face à un citoyen qui fait la grippe de dire qu’il souffre d’un cas de grippe H1N1 que ce n’est pas un cas de grippe H3N2 ou grippe saisonnière. Pour le moment, nous on prend tous les cas de grippe et on prélève les échantillons, on les envoie à Dakar. C’est là- bas qu’on nous fait la différenciation. Voilà le mode de transmission d’une grippe, je crois que la plus d’entre nous le connaissent. Ce virus qui est responsable de cette maladie se transmet d’une personne malade à une personne saine. Quand il tousse de façon très proche de la personne contaminée, le virus sort dans les sécrétions et en ce moment lorsque vous inhalez cette sécrétion, vous pouvez contracter ce virus ou à travers les mains sales. Quand quelqu’un tousse, il met la main à la bouche, c’est donc ces sécrétions qui adhèrent aux paumes de la main, s’il nettoie par la suite son nez avec, ou bien, met la main au niveau des yeux, le virus peut être contracté de cette façon. S’il salue, comme les guinéens aiment les embrassades etc, tu embrasses quelqu’un qui est grippé, automatiquement c’est plus facile encore de respirer l’air qui sort de son nez, ainsi tu peux attraper le virus. Nous disons que c’est par le contact avec quelqu’un qui est porteur de grippe et que vous pouvez être exposé à ce virus.

    Guinéenews ©: Pour faire la situation, quelles sont aujourd’hui les dispositions prises par vos services ?

    Dr Sakoba Kéïta : Il y a eu beaucoup de mesures. Peut-être que je ne vais pas vous citer toutes. Néanmoins, je m’en vais vous donner les grandes lignes. Premièrement, nous avons déjà élaboré un plan d’action pour prévenir et contrôler cette pandémie. Ces plans avaient une phase, c’est la phase où la Guinée n’avait pas encore détecté de cas où il fallait former les agents et sensibiliser la population, contrôler les voyageurs qui rentrent. On a donc pris ces mesures à l’aéroport et dans les différents points d’entrée. Maintenant que nous avons des cas enregistrés, nous allons renforcer ces mesures de surveillance et renforcer notre capacité de prise en charge des cas compliqués éventuels que nous pouvons avoir. C’est ainsi qu’on a fait un stock de 12360 plaquettes qui étaient prévues pour les cas compliqués. Actuellement, on demande de ramener ce stock jusqu’à 25 mille doses. En plus de cela, vous comprendrez qu’on a eu un retard dans la confirmation des échantillons qui ont été envoyés à Dakar. Le premier cas était détecté par nos services depuis le 2 décembre de l’année dernière, ce n’est que le 9 avril qu’on a eu le résultat. Donc imaginez-vous, si on avait un moyen de diagnostiquer sur place, je crois que cette période pourrait être relativement réduite, grâce à notre collaboration avec certains partenaires pour que, désormais, la Guinée ait un appareil qu’on appelle BCR. Cela va nous permettre d’avoir à temps réel les confirmations sur place. Ce qui nous permettra d’agir le plus rapidement que possible contre ce virus. En dernier lieu, nous avons pris des mesures de vaccination de la population. Surtout les populations les plus fragiles. C’est en général plus de 85 de ces cas de grippe, en trois jours avec les médicaments ordinaires, les anti-inflammatoires, genres de paracétamol ou d’aspirine, ils peuvent vraiment se remettre sans trop d’incapacité sur les porteurs de cette grippe. Mais chez quelques groupes de personnes, cette maladie peut se compliquer, même tuer l’intéressé. Nous voulons dire, premièrement, les femmes sont très vulnérables à ce genre de grippe. En plus, toute personne porteuse de maladies chroniques tels le diabète, l’hypertension, l’asthme et les gens qui ont déjà les infigèmes, des problèmes respiratoires, une fois que cette maladie va se gripper, compliquer leur situation davantage. Lorsque nous allons recevoir le vaccin en sous peu de temps, ces personnes- là seront vaccinées en priorité. Ajouté à cela, le personnel de santé qui reçoit les gens et souvent les gens qui arrivent, on ne sait pas quelle maladie ils portent. Il y a beaucoup de patients qui toussent dans la figure de nos agents de santé. Ceux-ci en contre partie peuvent attraper cette maladie sous cette forme. Voilà donc les grandes lignes de nos mesures de riposte. Toutes ces mesures seront soutenues par une information, une sensibilisation de la population. Parce que, quelles que soient les mesures de prise en charge, si on ne prévient pas la maladie, on risque tous d’être débordés. Il y’a des petits gestes qui nous permettent de limiter la propagation de cette maladie.

    Guinéenews ©: Vos services ont-ils la capacité requise et des vaccins à dose suffisante pour contenir la pandémie ?

    Dr Sakoba Kéïta : A l’heure où je vous parle, parler de capacité réelle de nos services, est un peu trop exagéré. Pour le moment, nous n’avons pas une seule dose de vaccin. Mais nous avons déjà de forte promesse de la part de l’OMS pour donner une certaine quantité de vaccins à la Guinée. Pour le moment, nous sommes en train de négocier 209 mille doses de vaccins en commun accord avec l’OMS pour fournir à la Guinée. C’est là que nous attirons l’attention de la population que ce vaccin est payé à un prix peu cher. C’est à 9 euros que coûte une dose de vaccin. Donc si vous multipliez ces 9 euros, vous vous rendrez compte que c’est une forte somme que nous devons mobiliser. Non seulement, il faut payer la dose de vaccin mais il faut aussi payer le matériel de vaccination, les frais de déplacement des agents. Tous ces coûts sont déjà calculés. Le plus important c’était le prix du vaccin pour lequel l’Etat a mis à notre disposition des seringues pour l’administration de ces vaccins. Nous pensons que d’ici à fin mai, ces vaccins seront disponibles dans notre pays. En outre, l’OMS nous avait donné un premier stock de Tamiflu. Le Tamiflu est un médicament très cher. C’est dix capsules que nous donnons contre cette grippe. C’est un produit très efficace contre cette grippe. Mais le petit paquet de 2 capsules coûte 61, 35 euros. Vous vous imaginez si on convertit en francs guinéens, combien ça aurait coûté ! Mais déjà, nous avons la garantie des partenaires qui vont mettre cette quantité sollicitée à notre disposition. Pour l’instant, nous avons ce médicament dans tous les hôpitaux régionaux. Dans les 2 CHU de Conakry et à l’hôpital Ambroise Paré et au dispensaire du port, nous avons pré-positionné les premiers stocks reçus pour parer à toute éventualité. Tous les cas graves qui seront dans ces différents services dont je viens de citer les noms, recevront ce traitement gratuitement. Ils en ont encore un grand stock et nous aussi, nous avons un stock au niveau de notre service.

    Guinéenews© : Vous dîtes avoir fait estimation du coût global. Peut-on savoir à combien s’élève les frais ?

    Dr Sakoba Kéïta : Le coût global du plan d’action estimé est autour de 5 millions de dollars US. Mais sur ces 5 millions déjà, si vous retirez le coût du vaccin, le coût des médicaments, cela nous ramène autour de 4 millions 700 mille dollars et qui va être fourni par l’OMS. Le GAP est donc en train d’être négocié avec d’autres partenaires, l’Etat même, pour que nous puissions exécuter ce plan d’action.

    Guinéenews© : Vous venez de dire que d’importants stocks ont été pré-positionnés au niveau de certains hôpitaux, CHU et dispensaires de la capitale. Est-ce à dire que c’est Conakry qui constitue le principal foyer de cette grippe ?

    Dr Sakoba Kéïta : Conakry, je l’ai dit à cause premièrement, du fait qu’un grand nombre de personnes y résident. La ville de Conakry a plus de 2 millions d’habitants. C’est aussi parce qu’elle a les points d’entrée les plus importants du pays. Je veux parler du port et de l’aéroport. Dites-vous qu’on a plus de 5 mille passagers par semaine qui rentrent à Conakry. C’est vraiment une entrée importante qu’il faut contrôler. Mais cela ne fait pas qu’on peut oublier les préfectures de l’intérieur du pays. L’hôpital de Kamsar par exemple, a reçu les mêmes dotations que l’hôpital Ignace Deen. Les hôpitaux régionaux de Boké, de Kindia, Mamou, Labé, Kankan, Faranah et Nzérékoré, ont tous reçu chacun sa dotation de ce médicament. Nous sommes en contact avec eux de façon régulière.

    Guineenews© : Quels conseils pour prévenir ou éviter d’attraper cette grippe ?

    Dr Sakoba Kéïta : Les mesures préventives sont nombreuses. D’abord, nous invitons la population d’être très vigilante face au cas de grippe. Qu’elle soit une grippe saisonnière ou H1N1, la prévention est pratiquement la même chose. Il faut éviter de tousser en public. Utiliser des mouchoirs pour couvrir la bouche en toussant. Eviter de fréquenter les lieux publics. Laver régulièrement les mains. Chaque fois que vous toussez, avant de saluer un autre confrère, il faut vous laver les mains ou vous l’avisez pourquoi vous ne lui avez pas donné votre main. Chaque fois que vous devez parler avec quelqu’un, vous devez être séparés au moins d’un mètre pour éviter la contagion. Donc si chacun de nous se présentait dans nos services de santé chaque fois qu’il a la grippe, il recevrait les conseils nécessaires et cela nous aiderait aussi à savoir quelle est la nature de grippe. Nous invitons donc tout un chacun, tous ceux qui ont des grippes de se présenter dans nos services, ils seront pris en charge sur plan consultation et ils recevront les conseils nécessaires pour éviter non seulement de contaminer sa famille, des voisins et des proches. Avec ces mesures préventives et le lavage des mains très fréquemment et éviter aussi des embrassades quand on se rencontre, se donner des bises. Voilà tout ça peut amener à contaminer vos conjoints ou votre interlocuteur. Je pense qu’avec tous ces gestes, on peut considérablement réduire le risque de propagation de ces maladies grippales.

    Propos recueillis par Camara Moro Amara pour Guinéenews©



    Amara Moro Camara
    Conakry, Guinée
    224.60.45.00.22
    Dernières Nouvelles de la Guinée par les Guinéens


    French to English translationShow romanization
    Science & Health - There is no bird flu in Guinea but H1N1, according to Dr. Sakoba Keita.
    posted May 5 at 4:31 p.m. | updated May 5 at 16:35 | posted 126 times
    Comment Send Print

    Dr. Sakoba Keita, Division Chief Prevention and fight against disease to the National Health Service in a affrirme Guineenews © einterview with that "There was never any question of avian influenza, but influenza H1N1."

    However, a crazy rumor about the detection of H5N1 avian influenza H1N1 in place recently around the capital Conakry. To cut short so despite the declaration of the Minister for Public Health, Guineenews ©''went to meet Mr Prevention and Fight against disease''in the national leadership of that department.

    In this interview, Dr. Sakoba Keita talks about the type of flu detected in Guinea, its symptoms, level of development in the country, arrangements for the care of infected people, prevention for ...

    © Guineenews: It has been detected cases of influenza on the territory of Guinea. As division chief prevention and fight against the disease, can you tell us what type of flu is it?

    Sakoba Dr. Keita: I begin first by make corrections to certain information that has been spread not long ago by some media space. But this account of a misunderstanding on their part. In Guinea here, yet it has never been about avian flu. In fact we always talk about three main types of influenza. There's the seasonal flu is caused by a type of virus that we call the H3N2 virus. It is very different from the avian flu virus that exists but Guinea has never recorded a single case of avian flu. The virus called H5N1 influenza this. Currently the flu H1N1 is rampant in Guinea. They are cousins flu. There are several types of viruses in the world. But there are some who do not cause disease. By cons, there are other diseases that can cause. The most frequently encountered are the three types of flu. We as I said earlier that H1N1 has been the major pandemics. It has been detected in Mexico in March of last year and very quickly reached five continents and affected more than two hundred countries. At a time when I speak, this flu has already killed over 17,700 people. In addition to Africa, there are 30 countries including Guinea on 46 who have had to notify 18,085 cases including 167 deaths. The avian flu that I know, there has never been a single case detected in our country. By cons, seasonal flu almost every year there are cases that we all know. Each year, during hot weather, there are many cases of influenza. It is there that this flu is caused by different H3N2 virus of avian flu, H5N1 and H1N1 influenza pandemic.

    © Guineenews: To date, how many cases of H1N1 detected and what can you give us in terms of balance in relation to the evolution of this type of flu?

    Sakoba Dr. Keita: Speaking of the number of cases detected in Guinea accurate ... good! We will not give you an exact figure, because influenza H1N1 symptomatically resembles two other flu. Only differences in symptoms that can not even close to differentiate cases. Otherwise all the same symptoms. These are: fever, runny nose, cough, body aches, that is to say, muscle aches and a few exceptions, H1N1 can cause vomiting and diarrhea. Very often, this is not the case with seasonal flu and other influenza cases. So all three can be complicated and cause pneumonia and even cause problems in the brain and the individual may be killed. Mortality, we are told it is very low in countries where it occurs. So that means it causes very few cases of death.

    © Guineenews: According to your explanation, it seems that your services do not currently have accurate statistics. If the disease is hardly fatal, say how it spread from one person to another?

    Sakoba Dr. Keita: We have the numbers. Since the first cases in Mexico, WHO e all countries including Guinea. From this e, we have strengthened our surveillance system. It is this capacity that we could detect the three (3) cases confirmed by laboratories at the Pasteur Institute in Dakar. So what are these three cases we consider as really H1N1 cases in Guinea. But it was pending at the same structures of Dakar, 70 samples of influenza. There are two or three days, we were informed that among these 70 samples, there are 50 that are negative for H1N1. So that was the case of seasonal influenza. While the lab does not differentiate, it is difficult for us against a citizen who is the flu that he is suffering from a case of H1N1 that is not a case of avian influenza H3N2 or seasonal. For now, we just take all cases of influenza and samples are collected, they are sent to Dakar. It was there that we made the differentiation. This mode of transmission of the flu, I think most of us know. This virus is responsible for this disease is spread from an ill person a healthy person. When he coughs very close to the person infected, the virus comes in secretions and in that time when you breathe in this secretion, you can contract this virus or through dirty hands. When someone coughs, he puts his hand to his mouth, so it is the secretions that adhere to the palms of the hand, then he cleans his nose, or, put hand at eye level, the virus can be contracted this way. While welcoming, as Guineans love hugs so, you kiss someone who has the flu, it automatically even easier to breathe the air coming out of his nose, so you can catch the virus. We say that it is through contact with someone who is a carrier of flu and you may be exposed to this virus.

    © Guineenews: To make the situation today, what are the steps taken by your services?

    Sakoba Dr. Keita: There were many measures. Maybe I will not give you all. Nevertheless, I am going to outline. First, we have already developed an action plan to prevent and control this pandemic. These plans had a phase is the phase that Guinea had not detected when he had to train staff and raise awareness, monitor the returning travelers. So we took these measures to the airport and various points of entry. Now that we have registered cases, we will strengthen these measures to monitor and strengthen our ability to care for complicated cases possible that we have. Thus it has a stock of 12,360 wafers that were planned for complicated cases. Currently, demand for this stock back up to 25,000 doses. On top of that, you understand that we had a delay in the confirmation of samples that were sent to Dakar. The first case was detected by us since December 2 last year, only 9 April we got the result. So imagine, if there was a way to diagnose on the spot, I think that this period could be relatively low, thanks to our collaboration with partners for now, Guinea has a machine called BCR. This will allow us to have real-time confirmations on site. This will allow us to move as quickly as possible against this virus. Finally, we have taken measures to vaccination of the population. Especially the most vulnerable populations. It is usually more than 85 of these cases of influenza in three days with standard therapy, anti-inflammatory types of paracetamol or aspirin, they can really get back without too much disability on the carriers of this influenza. But in some groups of people, this disease can be complicated, even kill the person. We mean, first, women are very vulnerable to this kind of flu. In addition, any person with a chronic disease such as diabetes, hypertension, asthma and people who already infigèmes, respiratory problems, once this disease will bind, complicate their situation further. When we receive the vaccine in a short time, these people will be vaccinated first. Added to this, the health workforce that receives people and often people arrive, they do not know what disease they carry. There are many patients who cough in the face of our health workers. These cons in part can catch this disease in this form. So the outlines of our response measures. All these measures will be supported by information, awareness of the population. Because, whatever the measures taken over, if it does not prevent illness, we all risk being swamped. There're little things that allow us to limit the spread of this disease.

    © Guineenews: Your services do they have the required capacity and sufficient doses of vaccines to contain the pandemic?

    Sakoba Dr. Keita: At a time when I speak about real capacity of our services is a bit too exaggerated. For now, we do not have a single dose of vaccine. But we already have strong commitment on the part of WHO to give a certain amount of vaccine in Guinea. For the moment we are negotiating 209,000 doses of vaccine in agreement with WHO to provide support to Guinea. This is where we draw the attention of the public that this vaccine is paid at a cheap price. It costs 9 euros that a dose of vaccine. So if you multiply 9 euros, you will realize that it is a large sum that we should mobilize. Not only must pay for a dose of vaccine, but must also pay the vaccination equipment, travel agents. All these costs are already calculated. The most important was the price of vaccine for which the State has placed at our disposal syringes for the administration of these vaccines. We believe that by late May, these vaccines will be available in our country. In addition, the WHO gave us a first stock of Tamiflu. Tamiflu is a drug very expensive. It is ten capsules cons we give the flu. The product is very effective against the flu. But the little bundle of 2 capsules cost 61, 35 euros. Can you imagine if it converts GNF, how much it would cost! But already, we guarantee that partners will put that much sought at our disposal. For now, we have this drug in all regional hospitals. In two of Conakry University Hospital and Hôpital Ambroise Paré and the clinic of the port, we have pre-positioned stocks received the first to meet any eventuality. All serious cases are in these different services I have mentioned the names, receive this treatment free. They still have a large stock and we also have a stock level of our service.

    © Guineenews: You say having estimated the overall cost. Can we know how much it cost?

    Sakoba Dr. Keita: The overall cost of the action plan is estimated around five million U.S. dollars. But these 5 million already, if you remove the cost of the vaccine, drug costs, it comes back around 4 million and $ 700,000 will be provided by WHO. GAP is being negotiated with other partners, the state itself, so that we can perform this action plan.

    © Guineenews: You just said that large stocks have been pre-positioned at some hospitals, university hospitals and clinics in the capital. Does this mean that it Conakry is the main focus of this flu?

    Sakoba Dr. Keita: Conakry, I said because firstly, the fact that many people live there. The city of Conakry has over 2 million inhabitants. It is also because it points to the most important entry in the country. I mean the port and airport. Are you saying that more than 5,000 passengers each week returning to Conakry. It really is a major entry must be controlled. But it does not you can forget the prefectures of the country's interior. Hospital Kamsar example, received the same charge that the hospital Ignace Deen. Regional hospitals in Boke, Kindia, Mamou, Labe, Kankan, Faranah and Nzerekore, have all received their grant for each drug. We are in touch with them regularly.

    © Guineanews: What advice to prevent or avoid getting the flu?

    Sakoba Dr. Keita: The preventive measures are numerous. First, we invite the people to be very vigilant in case of influenza. Whether seasonal influenza or H1N1, prevention is almost the same thing. Avoid coughing in public. Use tissues to cover mouth when coughing. Avoid frequent public places. Wash hands regularly. Whenever you cough, before greeting another colleague, he must wash your hands or you advise why you have not given him your hand. Whenever you talk with someone, you must be separated by at least one meter to avoid contagion. So if each of us stood in our health services whenever he has the flu, he would receive the necessary advice and this would help us know what type of flu. We invite everyone, all those who have the flu to appear in our services, they will be supported on consultation plan and will receive the guidance necessary to avoid not only contaminate his family, neighbors and relatives. With these preventive measures and washing hands frequently and avoid also hugs when we meet, to give kisses. That is all that can lead to contaminate your spouse or your partner. I think that with all these gestures, we can significantly reduce the risk of spreading disease from influenza.

    Interview by Amara Camara Moro for Guineenews ©



    Amara Camara Moro
    Conakry, Guinea
    224.60.45.00.22
    Twitter: @RonanKelly13
    The views expressed are mine alone and do not represent the views of my employer or any other person or organization.
Working...
X