La carte du monde des dettes d'État
Mots clés : Dette, Infographie, Crise, MONDE, EUROPE
Par Guillaume Guichard, Laure Kermanac h
Mis à jour le 09/11/2011 à 16:11 | publié le 09/11/2011 à 13:27 Réactions (162)
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INFOGRAPHIE - Les pays émergents ont retrouvé en vingt ans les premiers rangs, alors que les États occidentaux sont relégués en fond de classe. Pour ces derniers, le redressement pourrait durer dix ans.
1991-2011. En l'espace de vingt ans, les mauvais élèves sont devenus les modèles d'aujourd'hui. En 1991, les pays «en voie de développement» (on ne les appelait pas encore les «émergents» sont endettés. Les pays occidentaux leur font la leçon et leur impose la bonne gestion de leurs comptes via la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.
Aujourd'hui, les rôles sont inversés: Européens et Américains se font tancer par les puissances émergentes, Brésil et Chine en tête. Deux chiffres pour saisir l'écart actuel entre les finances publiques de ces deux grands groupes de pays : en 2010, la dette des États occidentaux était plus élevée de deux tiers de celle des émergents (70% contre 45%), d'après une étude Moody's.
Les émergents reviennent de loin
«L'essentiel des pays qui se trouvaient à l'épicentre des crises précédentes (Mexique en 1994, pays asiatiques et Russie en 1998, Brésil et Argentine début 2000, NDLR), sont désormais sortis hors de la zone dangereuse en matière de finances publiques», expliquent les économistes Daniel Cohen et Cécile Valadier dans une étude récente. Un exemple : l'Indonésie, frappée par la crise asiatique à la fin des années 1990, traînait une dette publique représentant 95% de son produit intérieur brut (PIB) en 2000. Aujourd'hui, elle se limite à 27%.
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Par Guillaume Guichard, Laure Kermanac h
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INFOGRAPHIE - Les pays émergents ont retrouvé en vingt ans les premiers rangs, alors que les États occidentaux sont relégués en fond de classe. Pour ces derniers, le redressement pourrait durer dix ans.
1991-2011. En l'espace de vingt ans, les mauvais élèves sont devenus les modèles d'aujourd'hui. En 1991, les pays «en voie de développement» (on ne les appelait pas encore les «émergents» sont endettés. Les pays occidentaux leur font la leçon et leur impose la bonne gestion de leurs comptes via la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.
Aujourd'hui, les rôles sont inversés: Européens et Américains se font tancer par les puissances émergentes, Brésil et Chine en tête. Deux chiffres pour saisir l'écart actuel entre les finances publiques de ces deux grands groupes de pays : en 2010, la dette des États occidentaux était plus élevée de deux tiers de celle des émergents (70% contre 45%), d'après une étude Moody's.
Les émergents reviennent de loin
«L'essentiel des pays qui se trouvaient à l'épicentre des crises précédentes (Mexique en 1994, pays asiatiques et Russie en 1998, Brésil et Argentine début 2000, NDLR), sont désormais sortis hors de la zone dangereuse en matière de finances publiques», expliquent les économistes Daniel Cohen et Cécile Valadier dans une étude récente. Un exemple : l'Indonésie, frappée par la crise asiatique à la fin des années 1990, traînait une dette publique représentant 95% de son produit intérieur brut (PIB) en 2000. Aujourd'hui, elle se limite à 27%.
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