Manifestation Le pont Champlain pris en otage
Agence QMI
20/03/2012 07h52 - Mise à jour 20/03/2012 10h10
© TVA Nouvelles
MONTRÉAL – Les manifestants appartenant visiblement au mouvement étudiant, qui ont bloqué mardi matin tous les accès au pont Champlain sur la Rive-Sud de Montréal, ne seront pas arrêtés et recevront des constats d'infraction en guise de réprimande.
«À Longueuil, la police a procédé à l'interpellation d'environ 80 étudiants à bord d'autobus scolaires. Les policiers les ont encerclés. Il faut s'assurer que ce sont les mêmes étudiants que ceux qui étaient sur le pont, et s'ils sont formellement identifiés, il pourrait y avoir des accusations», a expliqué le lieutenant Michel Brunet à la Sûreté du Québec.
Les manifestants ont été transportés dans un poste de police de la Montérégie, où ils seront rencontrés par les policiers.
L'action, qui a posé d'immenses problèmes de circulation, est légalement considérée comme une entrave à la circulation, selon le lieutenant Brunet. Ce méfait est punissable d'un constat d'infraction de 350 $, plus des frais de 144 $, pour un total de 494 $.
Frustation des automobilistes
Vers 7 h 30, 150 étudiants sont arrivés par autobus et ont bloqué le pont Champlain, la sortie 132 et l'autoroute 10 en direction est. Des blocs de béton ont été installés. La plupart des manifestants étaient cagoulés.
M. Brunet a dit comprendre la frustration des automobilistes qui voulaient emprunter le pont Champlain, mardi matin, mais assure que l'intervention de la SQ a été rapide.
« Quand on a su qu'il y avait des étudiants qui bloquaient le pont, on s'est rendu immédiatement sur place et on a demandé de l'aide à nos partenaires, notamment la police de Longueuil », a assuré M. Brunet.
Le lieutenant avance que la sécurité autant des automobilistes que des étudiants « qui sont à pied sur des voies rapides » est cruciale dans ce genre d'intervention.
« Il y a toujours une question de sécurité là-dedans, et on voulait éviter qu'ils [les étudiants] grimpent sur le tablier du pont et qu'ils bloquent l'autre voie », a ajouté Michel Brunet.
Unité d'urgence
Des membres de l'unité d'urgence de la SQ étaient sur place mardi matin, mais ne sont pas intervenus.
Peu avant 8h30, lorsque les autorités semblaient sur le point d'intervenir, les manifestants ont cessé leur action en quittant par un quartier résidentiel.
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Agence QMI
20/03/2012 07h52 - Mise à jour 20/03/2012 10h10
© TVA Nouvelles
MONTRÉAL – Les manifestants appartenant visiblement au mouvement étudiant, qui ont bloqué mardi matin tous les accès au pont Champlain sur la Rive-Sud de Montréal, ne seront pas arrêtés et recevront des constats d'infraction en guise de réprimande.
«À Longueuil, la police a procédé à l'interpellation d'environ 80 étudiants à bord d'autobus scolaires. Les policiers les ont encerclés. Il faut s'assurer que ce sont les mêmes étudiants que ceux qui étaient sur le pont, et s'ils sont formellement identifiés, il pourrait y avoir des accusations», a expliqué le lieutenant Michel Brunet à la Sûreté du Québec.
Les manifestants ont été transportés dans un poste de police de la Montérégie, où ils seront rencontrés par les policiers.
L'action, qui a posé d'immenses problèmes de circulation, est légalement considérée comme une entrave à la circulation, selon le lieutenant Brunet. Ce méfait est punissable d'un constat d'infraction de 350 $, plus des frais de 144 $, pour un total de 494 $.
Frustation des automobilistes
Vers 7 h 30, 150 étudiants sont arrivés par autobus et ont bloqué le pont Champlain, la sortie 132 et l'autoroute 10 en direction est. Des blocs de béton ont été installés. La plupart des manifestants étaient cagoulés.
M. Brunet a dit comprendre la frustration des automobilistes qui voulaient emprunter le pont Champlain, mardi matin, mais assure que l'intervention de la SQ a été rapide.
« Quand on a su qu'il y avait des étudiants qui bloquaient le pont, on s'est rendu immédiatement sur place et on a demandé de l'aide à nos partenaires, notamment la police de Longueuil », a assuré M. Brunet.
Le lieutenant avance que la sécurité autant des automobilistes que des étudiants « qui sont à pied sur des voies rapides » est cruciale dans ce genre d'intervention.
« Il y a toujours une question de sécurité là-dedans, et on voulait éviter qu'ils [les étudiants] grimpent sur le tablier du pont et qu'ils bloquent l'autre voie », a ajouté Michel Brunet.
Unité d'urgence
Des membres de l'unité d'urgence de la SQ étaient sur place mardi matin, mais ne sont pas intervenus.
Peu avant 8h30, lorsque les autorités semblaient sur le point d'intervenir, les manifestants ont cessé leur action en quittant par un quartier résidentiel.
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