Sidi Bouzid
Des manifestations contre le chômage secouent la Tunisie
Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 28/12/2010 à 11:57
De violents heurts se sont produits ce week-end à Sidi Bouzid. Les manifestants, qui protestaient contre la vie chère et le chômage, se sont confrontés à la police.
Le chômage, la cherté de la vie et le sentiment d'être laissés pour compte sont à l'origine d'une récente flambée de mécontentement dans le centre-ouest de la Tunisie, selon des sources syndicales. Des affrontements ont eu lieu notamment dans la nuit du 26 au 27 décembre dans la région de Sidi Bouzid, faisant un blessé par balle et des dégâts matériels importants.
Des centaines de Tunisiens ont participé à une manifestation à Souk Jedid, une ville de plus de 19 000 habitants en proie à des troubles sociaux depuis plus d'une semaine, avec pour toile de fond la question du chômage. La garde nationale a procédé à des tirs de sommation pour disperser les manifestants qui ont encerclé le poste de la garde et mis le feu à la sous-préfecture. Un des gardes nationaux a été touché par erreur à la cuisse par balles.
Dans le même temps, d'autres affrontements ont opposé environ 2000 manifestants à la police dans la ville de Regueb. Des jeunes qui réclamaient le droit au travail ont mis le feu à une banque et ont aussi détruit un café appartenant à un membre du parti au pouvoir, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD).
Desespéré, un jeune tente de se suicider
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Des manifestations contre le chômage secouent la Tunisie
Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 28/12/2010 à 11:57
De violents heurts se sont produits ce week-end à Sidi Bouzid. Les manifestants, qui protestaient contre la vie chère et le chômage, se sont confrontés à la police.
Le chômage, la cherté de la vie et le sentiment d'être laissés pour compte sont à l'origine d'une récente flambée de mécontentement dans le centre-ouest de la Tunisie, selon des sources syndicales. Des affrontements ont eu lieu notamment dans la nuit du 26 au 27 décembre dans la région de Sidi Bouzid, faisant un blessé par balle et des dégâts matériels importants.
Des centaines de Tunisiens ont participé à une manifestation à Souk Jedid, une ville de plus de 19 000 habitants en proie à des troubles sociaux depuis plus d'une semaine, avec pour toile de fond la question du chômage. La garde nationale a procédé à des tirs de sommation pour disperser les manifestants qui ont encerclé le poste de la garde et mis le feu à la sous-préfecture. Un des gardes nationaux a été touché par erreur à la cuisse par balles.
Dans le même temps, d'autres affrontements ont opposé environ 2000 manifestants à la police dans la ville de Regueb. Des jeunes qui réclamaient le droit au travail ont mis le feu à une banque et ont aussi détruit un café appartenant à un membre du parti au pouvoir, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD).
Desespéré, un jeune tente de se suicider
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