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L’OMS est alarm?e par l’utilisation de produits chimiques hautement toxiques comme armes de guerre en Syrie (D?claration, 5 avril 2017)

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  • L’OMS est alarm?e par l’utilisation de produits chimiques hautement toxiques comme armes de guerre en Syrie (D?claration, 5 avril 2017)

    L’OMS est alarm?e par l’utilisation de produits chimiques hautement toxiques comme armes de guerre en Syrie

    D?claration

    5 AVRIL 2017 | GEN?VE - L’Organisation mondiale de la Sant? est alarm?e par les rapports graves faisant ?tat de l’utilisation de produits chimiques hautement toxiques lors d’une attaque perp?tr?e ? Khan Shaykhun, en zone rurale au sud d’Idlib (Syrie).

    Selon les partenaires du Groupe sectoriel pour la sant? sur le terrain traitant les patients, au moins 70 personnes sont mortes et des centaines d’autres ont ?t? affect?es. Les m?decins ? Idlib indiquent que des dizaines de patients souffrant de difficult?s respiratoires et de suffocation, dont nombre de femmes et d’enfants, ont ?t? admis dans les h?pitaux du gouvernorat pour des soins m?dicaux d’urgence.

    ?Les images et les rapports provenant d’Idlib aujourd’hui m’ont choqu?, attrist? et indign?. Le droit international interdit les armes de ce type, car elles repr?sentent une barbarie intol?rable?, a d?clar? le Dr Peter Salama, Directeur ex?cutif du Programme OMS de gestion des situations d’urgence sanitaire.

    Les premiers rapports sur l’usage d’armes chimiques en Syrie sont apparus en 2012 et sont revenus depuis lors ? une fr?quence pr?occupante, notamment avec les all?gations r?p?t?es d’utilisation du chlore autour d’Alep l’an dernier, en particulier de septembre ? d?cembre 2016. Ce dernier incident signal? est le plus horrible depuis Ghouta en ao?t 2013.

    Les moyens des h?pitaux dans la zone voisine sont limit?s, d’autant plus qu’un certain nombre d’?tablissements ont subi des d?g?ts du fait du conflit en cours. Peu apr?s l’utilisation rapport?e de produits chimiques hautement toxiques dans la zone rurale d’Idlib mardi matin, et apr?s avoir re?u les premiers patients, l’h?pital Al Rahma est devenu temporairement non op?rationnel lorsqu’il a ?t? endommag?. L’h?pital Ma’ara, l’un des principaux ?tablissements du secteur, est hors service depuis dimanche dernier en raison des d?g?ts importants aux infrastructures.

    Les services d’urgence et les unit?s de soins intensifs ? Idlib sont submerg?s et signalent des p?nuries de m?dicaments n?cessaires pour traiter les bless?s. De nombreux patients ont ?t? transf?r?s dans des h?pitaux au sud de la Turquie.

    La probabilit? d’exposition ? une attaque chimique est confort?e par l’absence apparente de l?sions externes signal?es pour les cas pr?sentant une brusque apparition de sympt?mes similaires, dont une d?tresse respiratoire aigu? comme principale cause de d?c?s. Certains cas semblent montrer des signes suppl?mentaires correspondant ? une exposition ? des produits organophosphor?s, une cat?gorie de produits chimiques comportant des agents neurotoxiques.

    Des m?dicaments, dont l’atropine, un antidote contre certains types de produits chimiques, et les st?ro?des pour le traitement symptomatique, ont ?t? imm?diatement envoy?s par un entrep?t partenaire de l’OMS ? Idlib. L’OMS exp?die des m?dicaments suppl?mentaires ? partir de la Turquie et se tient pr?te ? fournir autant que de besoin des fournitures indispensables et des ambulances. Les experts de l’Organisation en Turquie communiquent avec les agents de sant? ? Idlib pour fournir 24 heures sur 24 des conseils sur le diagnostic et le traitement adapt? des patients.

    Formation ? la prise en charge des victimes d’armes chimiques

    Depuis 2012, lors des premiers rapports sur l’usage d’armes chimiques en Syrie, l’OMS s’est engag?e dans la pr?paration de la sant? publique pour la prise en charge des patients expos?s ? des produits chimiques ou ? des gaz toxiques. Les mesures qu’elle a prises ont comport? la publication de nouveaux protocoles de prise en charge clinique, la pr?paration des h?pitaux ? recevoir et ? traiter les patients, la distribution d’?quipement de protection aux h?pitaux et des informations aux Syriens pour qu’ils sachent comment se prot?ger des expositions et quand aller se faire soigner.

    En 2016, l’OMS a form? 200 cliniciens ? la prise en charge initiale des victimes d’armes chimiques: d?contamination pr?hospitali?re, orientation recours, triage et traitement. Dans le nord de la Syrie, 65 m?decins de plus ont ?t? form?s dans le bureau de l’OMS sur le terrain ? Gaziantep, au sud de la Turquie.
    La majorit? d’entre eux venait d’Idlib, le gouvernorat o? a eu lieu l’attaque d’aujourd’hui. Compte tenu du nombre des patients ? traiter, le personnel disponible reste cependant insuffisant.


    L’OMS est en contact permanent avec les partenaires de la sant? ? Idlib pour surveiller les retomb?es sanitaires et les besoins, et elle œuvre avec les partenaires transfrontaliers pour r?duire la morbidit? et sauver des vies.

    L’usage d’armes chimiques constitue un crime de guerre et il est interdit par une s?rie de trait?s internationaux, comme la D?claration de la Haye concernant les gaz asphyxiants, le Protocole de Gen?ve de 1925, la Convention sur l’interdiction des armes chimiques et le statut de la Cour p?nale internationale.

    Pour plus d'informations, veuillez prendre contact avec:

    Tarik Jasarević
    D?partement de Communication, OMS
    Portable: +41 79 367 6214
    T?l?phone : +41 22 791 5009
    Courriel: jasarevict@who.int


    http://www.who.int/mediacentre/news/...cals-syria/fr/
    "Safety and security don't just happen, they are the result of collective consensus and public investment. We owe our children, the most vulnerable citizens in our society, a life free of violence and fear."
    -Nelson Mandela
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