Soudan du Sud : ? Un jour, une ville est prise par les uns, le lendemain par les autres ?
Le Monde.fr | 10.01.2014 ? 15h25 ? Mis ? jour le 10.01.2014 ? 17h08 | Propos recueillis par Charlotte Bozonnet
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Trois semaines apr?s le d?but des combats au Soudan du Sud, quelle est la situation humanitaire sur place ?
Rapha?l Gorgeu. La capitale Juba, l'Etat du Jonglei (est), celui de l'Unit? (nord) et celui du Haut-Nil (nord-est) sont les zones les plus affect?es, mais des tensions apparaissent aussi dans d'autres endroits. On estime qu'il y a aujourd'hui 200 000 d?plac?s dans le pays, et on s'attend ? de nouvelles vagues de d?placement. Les besoins sont consid?rables en terme de sant? primaire, mais aussi en nourriture, en eau, en terme d'hygi?ne et d'abris. Il y a des risques d'?pid?mie, de m?me que de chol?ra dans les camps.
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Comment jugez-vous le degr? de gravit? de cette crise ?
Pour MSF, on est dans une situation d'urgence que l'on consid?re comme une crise humanitaire majeure. Les populations continuent toujours ? fuir les lieux touch?s par les combats. C'est l'une des difficult?s actuelles. Un jour, une ville est prise par l'une des forces en pr?sence, le jour suivant, elle va ?tre reprise par l'autre. Il faut pouvoir s'adapter ? cela.
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On parle d'un millier de morts depuis le d?but des combats mi-d?cembre. Ce bilan vous para?t-il juste ?
C'est tr?s difficile ? dire. Sur les trois premi?res semaines, il y a eu 2 500 bless?s de guerre. La semaine derni?re, MSF a soign? 426 bless?s de guerre, combattants et civils. Mais il y a des zones auxquelles nous n'avons pas acc?s.
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Le Monde.fr | 10.01.2014 ? 15h25 ? Mis ? jour le 10.01.2014 ? 17h08 | Propos recueillis par Charlotte Bozonnet
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Trois semaines apr?s le d?but des combats au Soudan du Sud, quelle est la situation humanitaire sur place ?
Rapha?l Gorgeu. La capitale Juba, l'Etat du Jonglei (est), celui de l'Unit? (nord) et celui du Haut-Nil (nord-est) sont les zones les plus affect?es, mais des tensions apparaissent aussi dans d'autres endroits. On estime qu'il y a aujourd'hui 200 000 d?plac?s dans le pays, et on s'attend ? de nouvelles vagues de d?placement. Les besoins sont consid?rables en terme de sant? primaire, mais aussi en nourriture, en eau, en terme d'hygi?ne et d'abris. Il y a des risques d'?pid?mie, de m?me que de chol?ra dans les camps.
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Comment jugez-vous le degr? de gravit? de cette crise ?
Pour MSF, on est dans une situation d'urgence que l'on consid?re comme une crise humanitaire majeure. Les populations continuent toujours ? fuir les lieux touch?s par les combats. C'est l'une des difficult?s actuelles. Un jour, une ville est prise par l'une des forces en pr?sence, le jour suivant, elle va ?tre reprise par l'autre. Il faut pouvoir s'adapter ? cela.
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On parle d'un millier de morts depuis le d?but des combats mi-d?cembre. Ce bilan vous para?t-il juste ?
C'est tr?s difficile ? dire. Sur les trois premi?res semaines, il y a eu 2 500 bless?s de guerre. La semaine derni?re, MSF a soign? 426 bless?s de guerre, combattants et civils. Mais il y a des zones auxquelles nous n'avons pas acc?s.
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