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Les troubles se propagent dans plusieurs villes de La R?union

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    Re: Les troubles se propagent dans plusieurs villes de La R?union

    Violences aggravées à la Réunion avant un table ronde sur la vie chère

    LEMONDE.FR avec AFP | 24.02.12 | 06h46 • Mis à jour le 24.02.12 | 09h09

    Les violences se sont aggravées dans la nuit de jeudi 23 à vendredi 24 février à la Réunion, touchant la moitié des communes de l'île, où 9 policiers et un gendarme ont été blessés et 76 interpellations effectuées, a annoncé la préfecture.

    Revoyant son bilan de la nuit à la hausse, la préfecture a ajouté qu'une vingtaine de commerces et bâtiments publics avaient été dégradés, dont deux pharmacies pillées. Pour le directeur de cabinet du préfet, Benoît Huber, "il y a eu moins de casseurs, mais une radicalisation des violences". Vendredi, une réunion cruciale sur la vie chère doit se tenir dans l'île.

    Cantonnées au quartier du Chaudron et à la ville du Port mardi, avant de s'étendre à la commune de Saint-Benoît mercredi, les violences se sont propagées dans une dizaine de villes dans la nuit de jeudi à vendredi où elles se sont toutefois limitées à des heurts sporadiques avec les forces de l'ordre et des barrages routiers constitués de poubelles enflammées mais sans causer de dégradations majeures, selon la préfecture.

    Le service départemental d'incendie et de secours dans la nuit a enregistré 180 sorties dans la nuit. Le fait le plus marquant a été l'incendie au Port d'un salon de beauté situé au pied d'un immeuble de trois étages. Deux enfants incommodés par les fumées ont dû être hospitalisés. A Saint-Benoît, un gendarme a été "sérieusement blessé" par un cocktail Molotov qu'il a reçu au visage, a indiqué, Benoît Huber, directeur de cabinet du préfet.


    /.../

    Alors que les violences diminuent, le préfet Michel Lalande a annoncé une baisse des prix de l'essence et du gazole de 8 centimes/litre à compter du 1er mars ainsi que le gel ou la baisse de 40 produits de première nécessité.

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  • Diane Morin
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    Re: Les troubles se propagent dans plusieurs villes de La R?union

    Sc?nes de violences urbaines ? la R?union sur fond de mobilisation contre la vie ch?re

    LEMONDE.FR | 24.02.12 | 09h08 ? Mis ? jour le 24.02.12 | 10h04


    SAINT-DENIS, CORRESPONDANT - La R?union a connu, jeudi, sa troisi?me nuit de violences urbaines cons?cutive. Le ph?nom?ne, qui avait d?but? mardi soir au Port et dans le quartier du Chaudron ? Saint-Denis, avant de gagner Saint-Beno?t le lendemain, s'est ?tendu, jeudi soir, ? plusieurs communes de l'est et du sud du d?partement, malgr? l'appel solennel au calme du pr?fet, Michel Lalande. La veille plusieurs commerces et b?timents publics avaient ?t? saccag?s. Cette fois les jeunes ?meutiers ont surtout incendi? des poubelles et quelques voitures.

    A l'origine de cette flamb?e, la derni?re augmentation des prix des carburants, le 1er f?vrier. Alors que super et gazole ont atteint des records pour l'?le, une intersyndicale des professionnels de la route, avec ? sa t?te la f?d?ration nationale des transporteurs routiers (FNTR), a revendiqu? une baisse de 25 centimes du prix ? la pompe pour tous les usagers. Un chiffre totalement illusoire, n'ont pu que r?p?ter l'Etat et les collectivit?s lors d'une table ronde, le 14 f?vrier, sur fond de blocage des routes par les transporteurs. "Personne n'a le pouvoir de baisser de 25 centimes les carburants", a martel? Michel Lalande. Seule une baisse de 30 % du prix de la bouteille de gaz avait pu ?tre conclue la semaine pr?c?dente.

    En obtenant la lev?e des barrages, le pr?fet a propos? une s?rie de rencontres sur quatre mois pour "faire la v?rit?" sur les prix des carburants ? la R?union. Mais ? la premi?re r?union, le 17 f?vrier, le pr?sident de la FNTR, Jean-Bernard Caroupaye, ne s'est pas d?plac?. Les p?troliers, dont beaucoup sont convaincus qu'ils d?tiennent une cl? majeure du conflit, n'avaient pas ?t? invit?s.

    Lundi, les routiers entravaient les acc?s ? la Soci?t? r?unionnaise des produits p?troliers (SRPP), l'unique d?p?t de carburant de l'?le, au Port. M. Caroupaye appelait la population ? se joindre ? la mobilisation.

    De son c?t? l'Alliance des R?unionnais contre la pauvret? (ARCP) avait d?j? exhort? les "indign?s" de l'?le ? se faire entendre. Pour le pr?sident de l'association, Jean-Hugues Ratenon, proche du Parti communiste r?unionnais (PCR), la question des carburants est apparue comme "l'?l?ment d?clencheur" d'un mouvement plus large contre la "la vie ch?re". La situation a commenc? ? d?g?n?rer le lendemain. Au terme d'une journ?e houleuse, les quelque 200 personnes qui avaient afflu? aux abords de la SRPP ont d?savou? avec col?re Jean-Bernard Caroupaye quand celui-ci a annonc? la signature d'un accord pr?voyant la tenue, vendredi 24 f?vrier, d'une nouvelle table ronde sur les carburants.

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  • Les troubles se propagent dans plusieurs villes de La R?union

    SOCI?T? Aujourd'hui ? 7h55 (Mis ? jour ? 08:47)

    Les troubles se propagent dans plusieurs villes de La R?union

    Une r?union sur la vie ch?re doit se tenir vendredi. Le conseil g?n?ral propose de financer un ?tarif social? de l'eau, de l'?lectricit?, de la t?l?phonie et d'Internet et un gel de loyers par les bailleurs sociaux.

    Les violences se sont aggrav?es dans la nuit de jeudi ? vendredi ? La R?union, touchant la moiti? des communes de l'?le, o? 9 policiers et un gendarme ont ?t? bless?s et 76 interpellations effectu?es, a annonc? la pr?fecture ? l'AFP.


    Revoyant son bilan de la nuit ? la hausse, la pr?fecture a ajout? qu'une vingtaine de commerces ou b?timents publics avaient ?t? d?grad?s, dont deux pharmacies pill?es. Pour le directeur de cabinet du pr?fet, Beno?t Huber, ?il y a eu moins de casseurs, mais une radicalisation des violences? alors que doit se tenir vendredi une r?union cruciale sur la vie ch?re.

    Cantonn?es au quartier du Chaudron et ? la ville du Port mardi, avant de s'?tendre ? la commune de Saint-Beno?t mercredi, les violences se sont propag?es dans une dizaine de villes dans la nuit de jeudi ? vendredi o? elles se sont toutefois limit?es ? des heurts sporadiques avec les forces de l'ordre et des barrages routiers constitu?s de poubelles enflamm?es mais sans causer de d?gradations majeures, selon la pr?fecture.

    180 sorties de pompiers ont ?t? comptabilis?es par le Service d?partemental d'incendie et de secours dans la nuit.

    Le fait le plus marquant a ?t? l'incendie au Port (ouest de l'?le) d'un salon de beaut? situ? au pied d'un immeuble de trois ?tages. Deux enfants incommod?s par les fum?es ont d? ?tre hospitalis?s.

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