Extrait:
Monde arabe : qui bouge ? qui reste calme ?
Par Fabrice Aubert , le 14 février 2011 à 16h12, mis à jour le 14 février 2011 à 18:36
Décodage - La Tunisie en janvier, l'Egypte en février. A qui le tour ou pas ? C'est la question qui se pose maintenant pour les autres pays arabes au régime autoritaire, qu'ils s'agissent de monarchies ou de "républiques". Le point avec TF1 News.
Les pays où le régime attend la suite
MAROC
Type de régime : monarchie constitutionnelle
Roi : Mohammed VI, au pouvoir depuis 1999, après avoir succédé à son père
Contestation : plusieurs immolations, dont au moins un mort, appel à manifester
Position géo-stratégique : pays allié aux Occidentaux
Plusieurs immolations ont eu lieu depuis mi-janvier. Mais aucune manifestation notable n'a été signalée, à l'exception de défilés de soutien, finalement interdits, aux protestataires tunisiens puis égyptiens. De jeunes Marocains ont cependant lancé sur Facebook un appel à des manifestations pacifiques le 20 février pour une "large réforme politique". Et un débat s'amplifie sur le web sur l'opportunité ou non de changements. Le mouvement islamiste Justice et bienfaisance, considéré comme l'un des plus importants du Maroc, demande également un "changement démocratique urgent" et à "l'établissement de mécanismes mettant fin à l'autocratie".
Malgré l'attachement des Marocains à la royauté et à Mohammed VI, apprécié, les observateurs estiment que le pays est pour l'instant l'un des plus sujets à une révolte en raison des difficultés sociales et des disparités économiques. Les médias espagnols affirment même que des troupes affectées dans le Sahara occidental ont été redéployées pour parer à d'éventuelles manifestations dans des villes marocaines. Information vivement démentie.
Seule indice notable que le gouvernement prend néanmoins la situation au sérieux : il a annoncé le maintien de subventions sur les produits de base comme la farine, le sucre, l'huile et le gaz butane afin d'éviter que leurs prix ne flambent.
Monde arabe : qui bouge ? qui reste calme ?
Par Fabrice Aubert , le 14 février 2011 à 16h12, mis à jour le 14 février 2011 à 18:36
Décodage - La Tunisie en janvier, l'Egypte en février. A qui le tour ou pas ? C'est la question qui se pose maintenant pour les autres pays arabes au régime autoritaire, qu'ils s'agissent de monarchies ou de "républiques". Le point avec TF1 News.
Les pays où le régime attend la suite
MAROC
Type de régime : monarchie constitutionnelle
Roi : Mohammed VI, au pouvoir depuis 1999, après avoir succédé à son père
Contestation : plusieurs immolations, dont au moins un mort, appel à manifester
Position géo-stratégique : pays allié aux Occidentaux
Plusieurs immolations ont eu lieu depuis mi-janvier. Mais aucune manifestation notable n'a été signalée, à l'exception de défilés de soutien, finalement interdits, aux protestataires tunisiens puis égyptiens. De jeunes Marocains ont cependant lancé sur Facebook un appel à des manifestations pacifiques le 20 février pour une "large réforme politique". Et un débat s'amplifie sur le web sur l'opportunité ou non de changements. Le mouvement islamiste Justice et bienfaisance, considéré comme l'un des plus importants du Maroc, demande également un "changement démocratique urgent" et à "l'établissement de mécanismes mettant fin à l'autocratie".
Malgré l'attachement des Marocains à la royauté et à Mohammed VI, apprécié, les observateurs estiment que le pays est pour l'instant l'un des plus sujets à une révolte en raison des difficultés sociales et des disparités économiques. Les médias espagnols affirment même que des troupes affectées dans le Sahara occidental ont été redéployées pour parer à d'éventuelles manifestations dans des villes marocaines. Information vivement démentie.
Seule indice notable que le gouvernement prend néanmoins la situation au sérieux : il a annoncé le maintien de subventions sur les produits de base comme la farine, le sucre, l'huile et le gaz butane afin d'éviter que leurs prix ne flambent.