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Le calvaire des r?fugi?s de Libye

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  • Le calvaire des r?fugi?s de Libye

    Le calvaire des r?fugi?s de Libye

    Par dizaines de milliers, des fuyards de toutes nationalit?s qui travaillaient en Libye ont afflu? vers la fronti?re tunisienne, dans l?attente d?un rapatriement vers l?Egypte, le Bangladesh, la C?te d?Ivoire?


    Catherine TARDREW | Publi? le 05.03.2011, 07h00

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    <BTN_NOIMPR><SCRIPT type=text/javascript src="/commentaires/get_nb_com.js.php?m=201103051335&list=2011/03/05/1344000"></SCRIPT><SCRIPT>wa3('1344000','/reactions/crise-egypte.php?article=le-calvaire-des-refugies-de-libye-05-03-2011-1344000&page=0#reagir')</SCRIPT>

    </BTN_NOIMPR><!-- dur?e : 0.066002130508423 sec --><CORRESPONDANT></CORRESPONDANT>Couvertures dans un sac en plastique sur la t?te, baluchons ? la main, faces creus?es par la fatigue et la peur, ils marchent d?un pas lent dans la poussi?re, en une file interminable. Selon le HCR (Haut-Commissariat des Nations unies pour les r?fugi?s), depuis le 20 f?vrier, ils sont pr?s de 100000 ? avoir franchi la fronti?re entre la Libye et la Tunisie, fuyant les violences.
    <!-- Liens sinequas : Array -->
    <!-- complements --><!-- Fin Zone "sur le m?me sujet" --><!--pubComplementsArt --></BTN_NOIMPR><!-- dur?e : 0.44105219841003 sec -->Soixante mille seraient encore bloqu?s du c?t? libyen, o? des militaires les emp?chent de passer. Mansour, Egyptien de 35 ans, attend sagement de monter dans le car jaune qui va le conduire directement ? l?a?roport de Djerba, direction Le Caire, puis un petit village de la vall?e du Nil ? o? l?attendent ses trois enfants. ?

    Ils ?taient partis en Libye pour fuir la mis?re

    A perte de vue, sur une terre jaune presque sans arbres, un gigantesque amoncellement de d?tritus et d?ordures et des hommes hagards couch?s ? m?me le sol, les plus chanceux r?fugi?s sous les tentes blanches de l?ONU. Depuis une cahute, un barbu, au visage prot?g? par un masque de tissu, distribue des morceaux de pain et des plats de riz. Des mains calleuses s?en saisissent avec une avidit? craintive. Des bouteilles d?eau pour se laver, pas de toilettes ni de latrines : l?odeur, par endroits, est insoutenable. Ces ?tres apeur?s viennent des r?gions les plus d?sh?rit?es du monde, et ?taient venus en Libye pour fuir la mis?re. Chass?s par le chaos, ils se retrouvent dans ce no man?s land br?lant le jour, glac? la nuit. Sans le moindre espoir.

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