<TABLE border=0 cellSpacing=0 cellPadding=0 width="100%"><TBODY><TR><TD vAlign=top><TABLE border=0 cellSpacing=0 cellPadding=0 width="100%"><TBODY><TR><TD noWrap><TABLE border=0 cellSpacing=0 borderColor=#111111 cellPadding=0 width="100%"><TBODY><TR><TD background=/jahia/common/images/featurebox/featurebox_left_side.gif></TD><TD><TABLE border=0 cellSpacing=0 cellPadding=0 width="100%"><TBODY><TR><TD height=20>Organisation internationale pour les migrations</TD></TR></TBODY></TABLE></TD></TR></TBODY></TABLE>
Santé et mobilité
</TD><TD class=main-header-bg width=400></TD></TR></TBODY></TABLE></TD></TR><TR><TD vAlign=top> </TD></TR><TR><TD vAlign=top><TABLE border=0 cellSpacing=0 cellPadding=0 width="100%" align=center><TBODY><TR><TD>L' Organisation mondiale de la Santé (OMS) définit la santé comme un état de complet bien-être physique, mental et social, et pas seulement comme une absence de maladie ou d'infirmité. Dans le contexte de la migration, il s'agit du bien-être physique, mental et social des migrants et des populations mobiles.
Les mouvements migratoires structurés ont des effets sur la santé de l'individu et sur la santé publique. Ces effets sont d'autant plus apparents quand les notions de santé du migrant et de santé publique tiennent compte de facteurs psychologiques et sociaux, conformément à la définition de l'OMS. La capacité d'intégration d'un migrant dans la société hôte repose sur un ensemble de bien-être à la fois mental, physique, culturel et social. Ne pas être en mauvaise santé n'est pas en soi suffisant pour assurer une intégration réussie dans une société hôte.
Les rapports entre migration et santé sont régis par différents instruments juridiques internationaux et nationaux, qui définissent le cadre dans lequel opèrent les décideurs responsables de la gestion des aspects sanitaires de la migration. Certains de ces instruments s'appliquent à la population dans son ensemble et ne visent pas expressément la santé des populations mobiles ; toutefois, il est important de veiller à ce que leur application englobe ces populations.
Points importants
Santé et mobilité
</TD><TD class=main-header-bg width=400></TD></TR></TBODY></TABLE></TD></TR><TR><TD vAlign=top> </TD></TR><TR><TD vAlign=top><TABLE border=0 cellSpacing=0 cellPadding=0 width="100%" align=center><TBODY><TR><TD>L' Organisation mondiale de la Santé (OMS) définit la santé comme un état de complet bien-être physique, mental et social, et pas seulement comme une absence de maladie ou d'infirmité. Dans le contexte de la migration, il s'agit du bien-être physique, mental et social des migrants et des populations mobiles.
Les mouvements migratoires structurés ont des effets sur la santé de l'individu et sur la santé publique. Ces effets sont d'autant plus apparents quand les notions de santé du migrant et de santé publique tiennent compte de facteurs psychologiques et sociaux, conformément à la définition de l'OMS. La capacité d'intégration d'un migrant dans la société hôte repose sur un ensemble de bien-être à la fois mental, physique, culturel et social. Ne pas être en mauvaise santé n'est pas en soi suffisant pour assurer une intégration réussie dans une société hôte.
Les rapports entre migration et santé sont régis par différents instruments juridiques internationaux et nationaux, qui définissent le cadre dans lequel opèrent les décideurs responsables de la gestion des aspects sanitaires de la migration. Certains de ces instruments s'appliquent à la population dans son ensemble et ne visent pas expressément la santé des populations mobiles ; toutefois, il est important de veiller à ce que leur application englobe ces populations.
Points importants
- Un système de santé publique de qualité englobe tous les membres des communautés. Il protège les populations et les communautés contre les maladies ou les conditions d'hygiène malsaines et met en place des mesures et des programmes tendant à promouvoir des conditions de vie saines pour tous. Dans le contexte de la migration, favoriser l'existence de conditions de vie saine pour tous exige des mesures et des méthodes de santé publique qui visent tous les membres des communautés, indépendamment de leur citoyenneté ou de leur statut migratoire.
- Le profil de santé d'une personne inclut son historique sanitaire ainsi que ses attitudes culturelles, sociales, économiques et environnementales vis-à-vis de la santé. Les événements et les traumatismes vécus par les migrants, avant ou pendant leur voyage, tels que la perte d'un être aimé, la peur, la torture ou le viol peuvent les exposer, plus que d'autres, à des risques de mauvaise santé et nuire à leur capacité d'adaptation à leur nouvel environnement.
- Les systèmes de soins de santé dans les pays hôtes, santé publique comprise, ne permettent pas nécessairement d'intégrer l'historique sanitaire personnel ou les convictions des migrants en matière de santé. Les migrants amènent avec eux leur condition sociale, leurs pratiques rituelles, certains facteurs de risques épidémiologiques et un contexte médical propre à leur pays d'origine, qui peuvent différer de celui de la communauté hôte, voire y être inconnu. La langue, la religion et les rituels peuvent influer sur le recours, ou le non recours, aux services sanitaires disponibles et sur le respect des recommandations sanitaires préventives de la société hôte.
- Les risques de maladies infectieuses peuvent être plus élevés pour les migrants - c'est le cas par exemple pour la tuberculose – lorsqu'ils traversent une région ou un pays où cette maladie a une forte prévalence.
- Les migrants peuvent vivre un « choc culturel » dans des communautés mixtes qui s'opposent au respect des normes d'hygiène publique.
- S'agissant des politiques sanitaires appliquées à la migration, les questions de droits de l'homme revêtent une importance particulière lorsque des migrants ont subi un traumatisme, un viol, la torture ou d'autres expériences inhumaines ou avilissantes. L' intégration dans la société hôte peut se révéler difficile lorsqu'ils ont souffert de violations relevant des droits de l'homme. Faute de mesures tendant à traiter les problèmes sanitaires dûs à ces violations, leur intégration sera difficile.
- L' intégration dans la société hôte est un préalable important à une migration réussie. Cette notion a amené à une interprétation élargie de la « santé du migrant », conforme à la définition de la santé faite par l'OMS.
- Les sociétés hôtes ont avantage à s'occuper des questions de santé des migrants. Des services de santé bien gérés viseront tous les individus qui vivent dans la communauté. L' inclusion des migrants dans les programmes sanitaires facilitera leur intégration au sein de la communauté. Des migrants en mauvaise santé peuvent être à l'origine d'une discrimination et d'une xénophobie accrues, la société hôte voyant dans les migrants des vecteurs de maladies infectieuses et des membres improductifs de la communauté.
- Un diagnostic et un traitement précoces, ainsi que des activités de prévention et de formation aux questions de santé, peuvent permettre de réaliser dans un second temps des économies aux plans financier, social et politique.
- Des migrants en bonne santé sont plus réceptifs aux possibilités d'éducation et d'emploi, aux activités sociales et à l'intégration.
- L'apport de migrants à la société hôte est plus grand lorsqu'ils sont en bonne santé.
- Les schémas de mobilité réguliers ou irréguliers, et le statut juridique qui en dérive, définissent fréquemment le niveau de vulnérabilité des migrants dans une société. Les schémas de mobilité décrivent les conditions du voyage et leurs effets sur la santé du migrant. Un mouvement organisé, convenu et réglé par un pays hôte, présentera vraisemblablement moins de risques sanitaires que le voyage d'une personne introduite de façon illicite dans un pays. Il faut avoir compris les schémas de mobilité avant d'élaborer des mesures de santé publique et de gestion migratoire. Le statut juridique d'un migrant dans la société réceptrice définit son droit à accéder aux services sanitaires et sociaux. Les personnes dépourvues de statut juridique dans un pays – par exemple, les migrants irréguliers – peuvent hésiter à demander à bénéficier de services sanitaires et sociaux ou d'une formation par crainte de se voir éloigner du territoire. Un migrant en possession d'un permis de résidence permanente jouit des mêmes avantages que les citoyens de l'Etat hôte pour ce qui est de l'accès aux services.
- Certains schémas de mobilité (surtout ceux de nature irrégulière) ont des conséquences nuisibles pour la santé des migrants. Le trafic illicite, le travail effectué sans aucun document, l'exploitation sexuelle et le risque de ne plus pouvoir sortir des réseaux de traite des personnes exposent toujours plus les migrants à l'insécurité.
- La mobilité est plus qu'un simple déplacement physique d'une personne ou de populations. Elle est également synonyme d'un franchissement de frontières géographiques, qui expose à des risques biologiques et environnementaux spécifiques. Les gens qui se déplacent emportent avec eux leur culture, leur religion, leurs traditions et leurs convictions dans le domaine de la santé. Même les migrants réguliers ne recourent pas toujours aux services de santé disponibles, soit parce qu'ils ne les connaissent pas, soit parce qu'ils ne les comprennent pas, soit encore parce que les services offerts sont « étrangers » à leur culture ou à leurs croyances religieuses.