Publi? le 26 d?cembre 2011 ? 09h48 | Mis ? jour ? 09h48
Les r?fugi?s somaliens de la faim survivent ? Dolo Ado
Jenny VAUGHAN
Agence France-Presse
CAMPS DE DOLO ADO
? Hilaweyn, l'un des camps de r?fugi?s de Dolo Ado, plus de la moiti? des enfants souffrent de malnutrition, a r?v?l? une r?cente ?tude des Nations unies. Dans celui de Kobe, le taux est aussi proche de 50%. Pour l'Organisation mondiale de la sant? (OMS), la situation est ?critique? au-del? de 15%.
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Les r?fugi?s revendent leurs rations alimentaires
L'ONU estime que la s?cheresse et la famine ont forc? 300 000 personnes ? fuir la Somalie cette ann?e. Beaucoup ont rejoint l'?thiopie voisine, qui continue de recevoir tous les jours des centaines de r?fugi?s, alors que les combats font rage entre les rebelles islamistes shebab, affili?s ? Al-Qa?da, et les troupes gouvernementales soutenues par plusieurs arm?es r?gionales.
Parce que les camps de Dolo Ado sont surpeupl?s, offrant de terribles conditions d'hygi?ne, les taux de malnutrition ne se sont pas am?lior?s depuis juillet, quand l'afflux de r?fugi?s ?tait ? son plus haut. Jusqu'? 2000 Somaliens arrivaient alors tous les jours.
Dans le camp de transit du complexe, o? les r?fugi?s restent souvent des mois pour cause d'engorgement, la situation est encore pire.
?Les conditions de vie sont ?pouvantables, il n'y a pas assez d'abris, pas assez de nourriture, pas assez d'eau,? r?sume M. Asztabski.
Certains r?fugi?s vendent une partie de leurs rations alimentaires pour acheter des habits ou d'autres aliments, rel?ve Ted Chaiban, responsable en ?thiopie du fonds de l'ONU pour l'enfance (Unicef).
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?Si je re?ois un sac de bl?, j'en vends la moiti?. J'ach?te des habits, des chaussures et du lait,? dit-elle. Son fils pr?f?re le lait au bl? et elle-m?me voudrait manger des spaghettis, du riz, du sucre et de l'huile.
Le directeur pour l'?thiopie du Programme alimentaire mondial de l'ONU (PAM), Abdou Dieng, estime cependant que, m?me si d'autres aliments ?taient distribu?s aux r?fugi?s, ils risqueraient de la m?me fa?on d'?tre revendus. ?Nous nous attendons ? retrouver du riz sur le march? si nous leur en donnons,? l?che-t-il.
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Les r?fugi?s somaliens de la faim survivent ? Dolo Ado
Jenny VAUGHAN
Agence France-Presse
CAMPS DE DOLO ADO
? Hilaweyn, l'un des camps de r?fugi?s de Dolo Ado, plus de la moiti? des enfants souffrent de malnutrition, a r?v?l? une r?cente ?tude des Nations unies. Dans celui de Kobe, le taux est aussi proche de 50%. Pour l'Organisation mondiale de la sant? (OMS), la situation est ?critique? au-del? de 15%.
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Les r?fugi?s revendent leurs rations alimentaires
L'ONU estime que la s?cheresse et la famine ont forc? 300 000 personnes ? fuir la Somalie cette ann?e. Beaucoup ont rejoint l'?thiopie voisine, qui continue de recevoir tous les jours des centaines de r?fugi?s, alors que les combats font rage entre les rebelles islamistes shebab, affili?s ? Al-Qa?da, et les troupes gouvernementales soutenues par plusieurs arm?es r?gionales.
Parce que les camps de Dolo Ado sont surpeupl?s, offrant de terribles conditions d'hygi?ne, les taux de malnutrition ne se sont pas am?lior?s depuis juillet, quand l'afflux de r?fugi?s ?tait ? son plus haut. Jusqu'? 2000 Somaliens arrivaient alors tous les jours.
Dans le camp de transit du complexe, o? les r?fugi?s restent souvent des mois pour cause d'engorgement, la situation est encore pire.
?Les conditions de vie sont ?pouvantables, il n'y a pas assez d'abris, pas assez de nourriture, pas assez d'eau,? r?sume M. Asztabski.
Certains r?fugi?s vendent une partie de leurs rations alimentaires pour acheter des habits ou d'autres aliments, rel?ve Ted Chaiban, responsable en ?thiopie du fonds de l'ONU pour l'enfance (Unicef).
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?Si je re?ois un sac de bl?, j'en vends la moiti?. J'ach?te des habits, des chaussures et du lait,? dit-elle. Son fils pr?f?re le lait au bl? et elle-m?me voudrait manger des spaghettis, du riz, du sucre et de l'huile.
Le directeur pour l'?thiopie du Programme alimentaire mondial de l'ONU (PAM), Abdou Dieng, estime cependant que, m?me si d'autres aliments ?taient distribu?s aux r?fugi?s, ils risqueraient de la m?me fa?on d'?tre revendus. ?Nous nous attendons ? retrouver du riz sur le march? si nous leur en donnons,? l?che-t-il.
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