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Avion bolivien : rappel des ambassadeurs des pays membres de Mercosur en poste ? Paris, Rome, Madrid et Lisbonne

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    MONDE - le 14 Juillet 2013

    Avion bolivien : rappel des ambassadeurs des pays membres de Mercosur en poste ? Paris

    C'est un monde, la chronique de Jos? Fort. Les pr?sidentes de l?Argentine, du Br?sil et leurs coll?gues d?Uruguay et du Venezuela ont d?cid? de rappeler ? pour consultation ? leurs ambassadeurs en France, en Italie, en Espagne et au Portugal ? l?issue du sommet du March? commun du Sud (Mercosur) tenu ? Montevideo. Il s?agit ainsi, affirment-ils, de protester contre la fermeture de l?espace a?rien, la semaine derni?re, ? l?avion pr?sidentiel bolivien. Les quatre pays demandent ? des explications et des excuses ? aux quatre pays de l'Union europ?enne.

    Concernant le cas d?Edward Snowden qui vient d?obtenir l?asile politique temporaire de la Russie, les quatre pr?sidents soulignent ? le droit de tout Etat ? accorder l?asile sans restriction ni limites ?. ? Il est fondamental d?assurer que soit garanti le droit des r?fugi?s ? circuler en s?curit? jusqu?au pays d?accueil ?, indique la d?claration, rejetant ? toute tentative de pression, de harc?lement ou de criminalisation par un Etat ou des tiers ?.
    La pr?sidente br?silienne, Dilma Rousseff, a critiqu? l'espionnage am?ricain dont son pays a ?t? victime, selon des articles de presse reposant sur des documents fournis par Edward Snowden. Elle a estim? que ces ?v?nements ?taient "l'occasion pour le Mercosur de marquer une limite".

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    C'est un monde, la chronique de José Fort. Les présidentes de l’Argentine, du Brésil et leurs collègues d’Uruguay et du Venezuela ont décidé de rappeler «  pour consultation » leurs ambassadeurs en France, en Italie, en Espagne et au Portugal à l’issue du sommet du Marché commun du Sud (Mercosur) tenu à Montevideo. Il s’agit ainsi, affirment-ils, de protester contre la fermeture de l’espace aérien, la semaine dernière, à l’avion présidentiel bolivien. Les quatre pays demandent « des explications et des excuses » aux quatre pays de l'Union européenne. Concernant le cas d’Edward Snowden qui vient d’obtenir l’asile politique temporaire de la Russie, les quatre présidents soulignent «  le droit de tout Etat à accorder l’asile sans restriction ni limites ». « Il est fondamental d’assurer que soit  garanti le droit des réfugiés à circuler en sécurité jusqu’au pays d’accueil », indique la déclaration, rejetant « toute tentative de pression, de harcèlement ou de criminalisation par un Etat ou des tiers ».La présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a critiqué l'espionnage américain dont son pays a été victime, selon des articles de presse reposant sur des documents fournis par Edward Snowden. Elle a estimé que ces événements étaient "l'occasion pour le Mercosur de marquer une limite". Les présidents ont annoncé par ailleurs qu'ils saisiraient "les instances internationales compétentes pour l'adoption de normes relatives à la régulation d'internet, en relation avec la sécurité cybernétique" afin de préserver la sécurité des communications et la souveraineté des Etats. Le rappel pour « consultation » des ambassadeurs en poste à Paris et dans trois autres capitales constitue un sérieux avertissement pour l’Union européenne, particulièrement pour la France. Après la honteuse décision de Paris de refuser le survol de notre territoire par l’avion présidentiel bolivien, la côte de popularité de la France est au plus bas en Amérique du Sud et dans les Caraïbes. Plusieurs commentateurs latinos la comparent à la descente vertigineuse de MM Hollande et Ayrault dans les sondages. Dans cette affaire où Paris a joué le rôle de « caniche » des Etats-Unis, la France a tout à perdre en termes politiques, diplomatiques et économiques. Selon plusieurs sources concordantes en provenance des capitales latino-américaines des plans de coopération et des contrats notamment dans les domaines des transports pourraient être mis en cause. Les temps changent, le monde change : les pays émergents peuvent aussi taper où ça fait mal : la caisse. Lire aussi : France-Bolivie: dégâts collatéraux en perspective "Président, nous ne pouvons pas survoler la France et nous n’avons plus de carburant" Lettre à nos amis Boliviens et d’Amérique du sud. À consulter : Toutes les chroniques de José Fort
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