?tude BIVIR dans la grippe
Encore 5 semaines pour inclure
Planifi?e sur 7 semaines, la phase d?inclusion de BIVIR, cet essai institutionnel ?valuant l?association de deux antineuraminidases dans la grippe, a commenc? il y a 15 jours avec le d?but de l??pid?mie. Pr?s d?une centaine d?inclusions ont d?j? ?t? r?alis?es ? ce jour, ce qui est satisfaisant ? ce stade d?avancement du projet. Il reste encore 5 semaines aux m?decins recruteurs pour enr?ler les 800 sujets manquants.
?labor?e dans l??ventualit? d?une pand?mie ? influenza A, cette ?tude vise ? mieux d?finir les protocoles de prescription et d?utilisation des antineuraminidases, ainsi qu?? r?duire les risques d??mergence de souches r?sistantes. Administr?e en traitement curatif, l?association d?oseltamivir et de zanamivir pourrait ?tre en effet plus efficace que l?une ou l?autre des mol?cules en monoth?rapie sur trois param?tres : dur?e de contagiosit? (en r?duisant l?excr?tion virale), dur?e des sympt?mes et fr?quence des r?sistances crois?es.
Un recrutement valorisant.
Les retours des m?decins participants sont positifs et laissent bon espoir que l?objectif de recrutement soit atteint. ? Une fois le premier patient inclus, tout est plus simple ?, d?clare le Dr C., un des premiers m?decins g?n?ralistes ? avoir recrut?. ? La quantit? de documents ? remplir ne fait plus peur et les ?tapes s?encha?nent naturellement ?. Le temps n?cessaire au m?decin pour inclure un patient est estim? ? 30 minutes avec une indemnisation ? hauteur d?une centaine d?euros par patient. Une fois le processus enclench?, les m?decins se prennent vite au jeu. ? C?est tr?s valorisant de participer ? une ?tude publique, ce qui est assez rare en m?decine g?n?rale. Et avec le test de diagnostic rapide, on sait tout de suite s?il s?agit effectivement d?une grippe ?. Les patients se plient volontiers aux contraintes de l?essai car ils ont acc?s ? un traitement curatif, difficilement accessible en temps normal. Sans compter que, quel que soit le bras de l??tude auquel ils sont affect?s, le traitement administr? contient au moins une mol?cule antivirale.
? Dr IR?NE DROGOU
Le Quotidien du M?decin du : 22/01/2009
Encore 5 semaines pour inclure
Planifi?e sur 7 semaines, la phase d?inclusion de BIVIR, cet essai institutionnel ?valuant l?association de deux antineuraminidases dans la grippe, a commenc? il y a 15 jours avec le d?but de l??pid?mie. Pr?s d?une centaine d?inclusions ont d?j? ?t? r?alis?es ? ce jour, ce qui est satisfaisant ? ce stade d?avancement du projet. Il reste encore 5 semaines aux m?decins recruteurs pour enr?ler les 800 sujets manquants.
?labor?e dans l??ventualit? d?une pand?mie ? influenza A, cette ?tude vise ? mieux d?finir les protocoles de prescription et d?utilisation des antineuraminidases, ainsi qu?? r?duire les risques d??mergence de souches r?sistantes. Administr?e en traitement curatif, l?association d?oseltamivir et de zanamivir pourrait ?tre en effet plus efficace que l?une ou l?autre des mol?cules en monoth?rapie sur trois param?tres : dur?e de contagiosit? (en r?duisant l?excr?tion virale), dur?e des sympt?mes et fr?quence des r?sistances crois?es.
Un recrutement valorisant.
Les retours des m?decins participants sont positifs et laissent bon espoir que l?objectif de recrutement soit atteint. ? Une fois le premier patient inclus, tout est plus simple ?, d?clare le Dr C., un des premiers m?decins g?n?ralistes ? avoir recrut?. ? La quantit? de documents ? remplir ne fait plus peur et les ?tapes s?encha?nent naturellement ?. Le temps n?cessaire au m?decin pour inclure un patient est estim? ? 30 minutes avec une indemnisation ? hauteur d?une centaine d?euros par patient. Une fois le processus enclench?, les m?decins se prennent vite au jeu. ? C?est tr?s valorisant de participer ? une ?tude publique, ce qui est assez rare en m?decine g?n?rale. Et avec le test de diagnostic rapide, on sait tout de suite s?il s?agit effectivement d?une grippe ?. Les patients se plient volontiers aux contraintes de l?essai car ils ont acc?s ? un traitement curatif, difficilement accessible en temps normal. Sans compter que, quel que soit le bras de l??tude auquel ils sont affect?s, le traitement administr? contient au moins une mol?cule antivirale.
? Dr IR?NE DROGOU
Le Quotidien du M?decin du : 22/01/2009
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