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Alors que le virus H5N1 se propage en Afrique de l?Ouest et centrale, la FAO appelle ? une vigilance accrue (FAO, 13 juillet 2016)

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  • Alors que le virus H5N1 se propage en Afrique de l?Ouest et centrale, la FAO appelle ? une vigilance accrue (FAO, 13 juillet 2016)

    Alors que le virus H5N1 se propage en Afrique de l?Ouest et centrale, la FAO appelle ? une vigilance accrue

    Le Cameroun devient le dernier pays en date touch? par cette grippe aviaire particuli?rement virulente


    Pour la premi?re fois depuis 2006, le virus H5N1 a ?t? d?tect? au Cameroun. Au total, six pays dans la r?gion ont lutt? contre le virus.

    13 juillet 2016, Rome - Les pays d'Afrique de l'Ouest et centrale sont en alerte alors que le virus H5N1, une grippe aviaire hautement pathog?ne, continue de se propager dans la r?gion, avec le Cameroun qui devient le dernier pays africain en date ? d?tecter la maladie. La souche peut contaminer les humains et les volailles et s'av?rer fatale pour les deux esp?ces.
    Les derniers foyers du virus H5N1 sont apparus dans des exploitations avicoles au Cameroun, mena?ant ainsi la production nationale de volailles ainsi que celle des pays voisins. Pour la premi?re fois depuis 2006, la maladie a ?t? d?tect?e en Afrique centrale.
    Au total, six pays d'Afrique de l'Ouest et centrale ont lutt? contre la grippe aviaire, dont le Burkina Faso, la C?te d'ivoire, le Ghana, le Niger et le Nig?ria.
    Le Nig?ria continue d'?tre le pays le plus affect? avec plus de 750 foyers au total et presque 3, 5 millions d'oiseaux morts ou abattus. Les nouveaux foyers enregistr?s au Cameroun suscitent de grandes inqui?tudes sur le fait que la maladie puisse se propager vers le sud et d?clencher ainsi des interventions d'urgence ? l'?chelle nationale et mondiale afin de la contenir. Dans ce cas de figure, des d?pistages des ?leveurs de volailles seraient ?galement n?cessaires.
    Parall?lement, la FAO met en garde les gouvernements voisins en les appelant ? se montrer vigilants et ? poursuivre leur surveillance accrue, ainsi que leurs efforts de pr?vention. Il s'agit notamment de transmettre des messages communs au public et d'assurer le partage des donn?es entre le secteur de la sant? publique et celui de l'agriculture.
    ?Nous sommes confront?s ? une maladie qui se propage rapidement et qui a des effets d?vastateurs sur les moyens d'existence des communaut?s?, a d?clar? Abebe Haile Gabriel, Repr?sentant r?gional adjoint de la FAO pour l'Afrique. ?Le virus H5N1 entra?ne des pertes importantes d'aliments nutritifs et menace les moyens d'existence des agriculteurs, en particulier dans les milieux pauvres en ressources o? les gouvernements rencontrent des difficult?s pour offrir des compensations financi?res en cas de pertes?, a-t-il d?clar?, ajoutant que ?les restrictions commerciales repr?sentaient souvent un obstacle suppl?mentaire pour les ?conomies d?j? en difficult?s?.
    Depuis la premi?re propagation internationale du virus en 2013, la souche H5N1 de la grippe aviaire a caus? la mort de dizaines de millions de volailles et des dizaines de milliards de dollars de pertes dans le monde entier (20 millions de dollars de pertes pour le Cameroun, selon les m?dias locaux).
    La r?ponse de la FAO
    La FAO travaille en ?troite collaboration avec l'Organisation mondiale de la sant? (OMS) et l'Organisation mondiale de la sant? animale (OIE) pour venir en aide aux pays membres, avec notamment des ?valuations des risques, des planifications de contingence, des conseils techniques et du mat?riel de laboratoire. Ils ont ?galement apport? leur aide en enqu?tant sur des cas potentiels de grippe aviaire chez les animaux et les humains et en localisant la source d'infection.
    Au Cameroun, la FAO renforce les capacit?s des services v?t?rinaires locaux en intervenant rapidement apr?s l'apparition de nouveaux foyers et travaille avec le gouvernement afin de finaliser un plan d'action semblable ? ceux appliqu?s dans d'autres pays touch?s par le virus.
    Les interventions d'urgence comprennent la neutralisation des volailles infect?es ou expos?es ? la maladie, la d?sinfection des installations et march?s et la gestion s?curis?e des oiseaux morts.
    Parall?lement, les v?t?rinaires sont encourag?s ? utiliser des techniques de base comme le ?retra?age en aval?, qui consiste ? d?terminer l'endroit o? les animaux infect?s ont ?t? vendus ou d?plac?s, et le ?retra?age en amont?, qui consiste ? d?terminer l'endroit o? les animaux infect?s ont ?t? achet?s ou leur lieu de provenance. L'objectif est de trouver les sources et, a fortiori, d'emp?cher l'apparition du virus ou encore d'en freiner la propagation.
    L'une des pr?occupations majeures est que la maladie devienne end?mique dans toute la r?gion, en particulier au Nigeria o? la grippe aviaire s'est tellement enracin?e dans la production de volailles et dans les syst?mes de commercialisation qu'elle en est devenue difficile ? ?liminer.
    Pour cette raison, les producteurs et les commer?ants ont besoin de conna?tre les signes cliniques et les sympt?mes de la maladie. Ils doivent ?galement savoir comment et ? qui en faire part et mettre en ?uvre de bonnes mesures d'hygi?ne pour freiner sa propagation.
    La FAO continue d'aider les gouvernements ? mobiliser des fonds pour lutter contre le virus H5N1, en plus des efforts de l'Organisation pour renforcer les syst?mes v?t?rinaires locaux et les laboratoires et pour d?ployer des sp?cialistes de la FAO dans les pays affect?s et expos?s aux risques.
    La premi?re mission d'?valuation et de distribution d'?quipement au Cameroun a ?t? rendue possible gr?ce ? un financement de l'USAID. La FAO tente d'obtenir 20 millions de dollars pour soutenir son intervention r?gionale face au virus H5N1.



    "Safety and security don't just happen, they are the result of collective consensus and public investment. We owe our children, the most vulnerable citizens in our society, a life free of violence and fear."
    -Nelson Mandela
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