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EPIZOOTIE - Cons?quences du virus H5n1 en Afrique de l?Ouest : La Fao ?value les pertes ?conomiques ? plusieurs milliards de F Cfa
Pape Nouha SOUANE Actualit?s 16 December 2015
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Lors de la c?r?monie d?ouverture officielle de leurs travaux de trois jours, le repr?sentant de l?Organisation des Nations unies pour l?alimentation et l?agriculture (Fao) au S?n?gal a fait ?tat des cons?quences ?n?fastes? de cette maladie.
Lourdes, elles plombent le d?veloppement de cette partie du continent africain. Vincent Martin, ?impr?gn?? de cette question, informe : ?A ce jour, la maladie a entra?n? la mort de plusieurs millions de volailles et des pertes ?conomiques ?valu?es ? plusieurs milliards de francs Cfa avec des risques certains sur la s?curit? alimentaire et nutritionnelle ainsi que la sant? des populations. Donc, il est de notre responsabilit? collective de contenir durablement les flamb?es actuellement en cours en Afrique de l?Ouest.? Selon lui, la r?introduction du virus H5n1 de l?Iahp au Nigeria, ? la fin de l?ann?e 2014 et sa propagation au Burkina Faso en avril 2015, au Niger, en C?te d?ivoire et au Ghana, repr?sente une grande pr?occupation pour les pays de la r?gion et la communaut? internationale.
Contraintes dans la lutte
La croisade de la Fao contre cette maladie n?est pas du tout facile, car l?institution internationale, qui a re?u de l?Usaid dans cette lutte un appui de 87 millions de dollars, se heurte ? des obstacles. D?s la notification des premiers foyers infect?s, rappelle M. Martin, la Fao, en concertation avec l?Organisation internationale de l??levage (Oie), a d?p?ch? des experts dans les pays mentionn?s plus haut. A l?issue de leur mission, avance-t-il, les experts ont permis d??valuer le niveau de pr?paration des pays ? risques. Par ailleurs, ils ont aussi identifi? des contraintes qui, selon le repr?sentant de la Fao, m?ritent d??tre r?solues pour une lutte efficace contre l?Iahp. Il s?agit du paiement des indemnisations suite aux abattages, de la mise en ?uvre d?une surveillance bas?e sur une ?valuation solide des risques, de la faible implication du secteur priv?, de la faiblesse voire de l?absence des mesures de bios?curit? dans les ?levages, etc.
pnsouane@lequotidien
Pape Nouha SOUANE Actualit?s 16 December 2015
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Lors de la c?r?monie d?ouverture officielle de leurs travaux de trois jours, le repr?sentant de l?Organisation des Nations unies pour l?alimentation et l?agriculture (Fao) au S?n?gal a fait ?tat des cons?quences ?n?fastes? de cette maladie.
Lourdes, elles plombent le d?veloppement de cette partie du continent africain. Vincent Martin, ?impr?gn?? de cette question, informe : ?A ce jour, la maladie a entra?n? la mort de plusieurs millions de volailles et des pertes ?conomiques ?valu?es ? plusieurs milliards de francs Cfa avec des risques certains sur la s?curit? alimentaire et nutritionnelle ainsi que la sant? des populations. Donc, il est de notre responsabilit? collective de contenir durablement les flamb?es actuellement en cours en Afrique de l?Ouest.? Selon lui, la r?introduction du virus H5n1 de l?Iahp au Nigeria, ? la fin de l?ann?e 2014 et sa propagation au Burkina Faso en avril 2015, au Niger, en C?te d?ivoire et au Ghana, repr?sente une grande pr?occupation pour les pays de la r?gion et la communaut? internationale.
Contraintes dans la lutte
La croisade de la Fao contre cette maladie n?est pas du tout facile, car l?institution internationale, qui a re?u de l?Usaid dans cette lutte un appui de 87 millions de dollars, se heurte ? des obstacles. D?s la notification des premiers foyers infect?s, rappelle M. Martin, la Fao, en concertation avec l?Organisation internationale de l??levage (Oie), a d?p?ch? des experts dans les pays mentionn?s plus haut. A l?issue de leur mission, avance-t-il, les experts ont permis d??valuer le niveau de pr?paration des pays ? risques. Par ailleurs, ils ont aussi identifi? des contraintes qui, selon le repr?sentant de la Fao, m?ritent d??tre r?solues pour une lutte efficace contre l?Iahp. Il s?agit du paiement des indemnisations suite aux abattages, de la mise en ?uvre d?une surveillance bas?e sur une ?valuation solide des risques, de la faible implication du secteur priv?, de la faiblesse voire de l?absence des mesures de bios?curit? dans les ?levages, etc.
pnsouane@lequotidien
