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Loire : en 1918, on fermait d?j? les ?coles ? cause de la grippe

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    Loire : en 1918, on fermait d?j? les ?coles ? cause de la grippe





    Trois vagues ont eu lieu dans la Loire : en octobre 1918, puis en d?cembre et encore fin f?vrier-mars 1919 (? gauche Pierre Thioli?re, passionn? par l'histoire locale; ? droite une coupure de presse de La Tribune datant de 1918)


    <script src="http://www.leprogres.fr/fr/javascript/appli/media/galerie.js" type="text/javascript"></script> La grippe H1N1 n'est pas sans rappeler la grippe espagnole de 1918. Les mesures pour la contrer ?taient sensiblement les m?mes qu'aujourd'hui. Explications

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    La pand?mie de grippe H1N1 est l'occasion de revenir sur la souche particuli?rement virulente de cette maladie qui a fait 30 millions de morts dans le monde en 1918 et 1919.
    Pierre Thioli?re habite Villars et est passionn? par l'histoire locale. Il a effectu? des recherches sur ce sujet au travers des transcriptions qu'en faisait la presse locale de l'?poque. ? La pand?mie grippale de 1918 ?tait de souche asiatique. Elle a ?t? appel?e espagnole car c'est d'Espagne que parvenaient les informations concernant sa propagation ?, explique Pierre Thioli?re.
    ?Ses m?faits dans l'Hexagone et plus particuli?rement dans la Loire sont reconnus dans la presse en trois vagues : d'abord en octobre 1918, puis un nouveau pic en d?cembre et encore un fin f?vrier et mars 1919. ?
    Au cours de ses recherches, Pierre Thioli?re s'est rendu compte que les mesures engag?es ? l'?poque pour enrayer la propagation de la grippe ?taient pratiquement les m?mes qu'aujourd'hui. ? La population a ?t? invit?e ? se laver les mains r?guli?rement. Les photos de l'?poque t?moignent que le port du masque, ou plut?t d'un petit drap de toile devant la bouche, ?tait pratiqu?.
    Devant l'affluence des cas, la rentr?e des classes a ?t? report?e plusieurs fois, jusqu'en d?cembre parfois. Certaines usines ont d? rester ferm?es, tout comme les salles de spectacle. Les rassemblements publics ont ?t? par endroits interdits. Pour ?viter la propagation, les messes de fun?railles ne se faisaient plus ? l'?glise, l'absoute ayant lieu au domicile du d?funt. ?
    En outre, dans le tram, les voyageurs ont ? interdiction de cracher ? et on conseille aux receveuses de ? d?tacher les billets sans les humecter ?. Et Pierre Thioli?re de noter :
    ? Suite aux nombreux d?c?s, s'en est suivi un manque de cercueils, les corps restant parfois plus d'une semaine sans ?tre inhum?s ?.
    Il s'est plus particuli?rement pench? sur les cons?quences de cette grippe ? l'?chelle de Villars. ? Les seuls t?moignages ?crits sont ceux laiss?s par Jean-Marie Somet, le conservateur du mus?e de Villars. Il fait ?tat de la premi?re victime, sans la nommer, une dame habitant rue de Breuil?. Le journal La Tribune indique alors que ? dans la commune, on ferme les ?coles, on d?sinfecte les lieux publics, on condamne les portes des maisons atteintes. Ces mesures ?nergiques produiront leurs effets ?.
    On sait aussi que les ?coles sont rest?es ferm?es plusieurs semaines ? Villars.
    Le journal, qui ?voquait chaque jour l'?volution de l'?pid?mie dans les communes du d?partement, signale sa propagation ? Villars, Saint-Priest-en-Jarez et L'Etrat dans son ?dition du 17 d?cembre 1918, avec plusieurs victimes ? d?plorer.
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