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R?apparition du virus H7 et implications de son ?volution

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  • R?apparition du virus H7 et implications de son ?volution


    R?apparition du virus H7 et implications de son ?volution


    lundi 16 juin 2008.

    Un foyer de grippe aviaire ? virus influenza H7N7 hautement pathog?ne (HP) a ?t? notifi? ? l'OIE le 4 juin 2008. Il concerne un ?levage de poules pondeuses (25000 oiseaux) dans le comt? d?Oxfordshire (centre de l?Angleterre) en Grande Bretagne.

    L?apparition de ce foyer co?ncide avec la r?cente publication d?un article [1] qui analyse l??volution du virus H7 et ses cons?quences sur la transmissibilit? du virus afin de d?terminer le r?le qu?il pourrait jouer en cas de pand?mie.

    Depuis 2002, les virus influenza aviaires A/H7 ont ?t? responsables de nombreux foyers de grippe aviaire et de quelques cas d?infections humaines, essentiellement des conjonctivites. Un cas mortel a ?t? recens? aux Pays-Bas en 2003.
    Afin d??tudier le potentiel pand?mique de ces virus, des chercheurs am?ricains ont mesur? l?affinit? de diff?rentes souches de virus H7 pour les r?cepteurs sialiques [2] ? l?aide de micropuces pour la d?tection des glycanes. Deux lign?es distinctes en fonction de l?origine g?ographique des virus isol?s ont ?t? ?tudi?es : la lign?e eurasienne et la lign?e nord-am?ricaine. La transmissibilit? des virus chez le furet a ?galement ?t? ?tudi?e : cet animal est utilis? comme mod?le pour la grippe car il poss?de une distribution des r?cepteurs sialiques au niveau des voies respiratoires similaire ? l?homme : r?cepteurs sialyl?s α2,6 dans les voies a?riennes sup?rieures et r?cepteurs α2,3 dans les voies profondes.

    La souche influenza A/H7N7 HP de lign?e eurasienne, isol?e aux Pays-Bas en 2003, n?a pas montr? de changement de pr?f?rence de fixation aux r?cepteurs de type α2,3. Elle ne se transmet pas facilement chez le furet.
    Les souches influenza des lign?es nord-am?ricaines, isol?es au Canada en 2004 (H7N3) et au nord-est des Etats-Unis entre 2002 et 2003 (H7N2), ont pr?sent? une augmentation de leur affinit? pour les r?cepteurs α2,6. L??tude a ?galement montr? que la souche H7N2 faiblement pathog?ne, isol?e chez un patient en 2003 (A/NY/107/03), se r?pliquait dans les voies a?riennes sup?rieures du furet et pouvait alors se transmettre d?un animal ? l?autre par contact direct (par les gouttelettes).

    Cette ?tude a mis en ?vidence que la lign?e H7 nord-am?ricaine avait acquis plus d?affinit? pour les r?cepteurs sialiques α2,6 de type humain . Ceci la rapproche des virus grippaux humains et lui conf?re la capacit? de diffuser dans une population animale na?ve.
    Le potentiel pand?mique du virus H7 montre la n?cessit? de poursuivre son ?tude et d?en surveiller l??volution.

    [1] Belser, Jessica A. ? Contemporary North American influenza H7 viruses possess human receptor specificity : Implications for virus transmissibility ?. PNAS. 105, 7558-7563(2008)

    [2] Les virus influenza A se fixent et p?n?trent dans les cellules ?pith?liales par l?interm?diaire de l?h?magglutinine (HA), glycoprot?ine de l?enveloppe virale. Celle-ci se lie ? des r?cepteurs sp?cifiques pr?sents ? la surface des cellules et porteurs d?acide sialique ? leur extr?mit? terminale. L?HA des virus aviaires montre une plus grande affinit? pour les r?cepteurs porteurs d?acide sialique li? au galactose par une liaison de type α2,3 alors que l?HA des virus humains se lie pr?f?rentiellement aux r?cepteurs porteurs d?acide sialique de type α2,6, pr?pond?rants dans l?appareil respiratoire humain. L?acquisition d?une affinit? des virus aviaires pour les r?cepteurs sialyl?s α2,6 semble donc ?tre l??tape critique n?cessaire ? leur adaptation ? l?homme.

    Voir en ligne: Contemporary North American influenza H7 viruses possess human receptor specificity : Implications for virus transmissibility.


  • #2
    Re: R?apparition du virus H7 et implications de son ?volution

    Le virus H7 de la grippe aviaire serait susceptible de causer une pand?mie


    La victime le plus r?cente de la grippe aviaire chez l'homme due au virus H5N1, un enfant de seize mois ? Dacca, qui est le premier cas confirm? au Bangladesh, fait passer le nombre total de ces cas depuis 2003 ? 383, dont 242 d?c?s.

    L'enfant a surv?cu, et la propagation de la grippe aviaire chez l'homme semble se ralentir dans la plupart des pays, mais le virus fait encore un grand nombre de victimes chez les oiseaux sauvages et chez les volailles. Selon un rapport de l'Organisation mondiale de la sant? animale, dont le si?ge est ? Paris, 61 pays ou territoires ont signal? des cas de grippe aviaire dus au virus H5N1 chez des volailles ou des oiseaux sauvages entre 2003 et mai 2008.
    ? la fin du mois de mai, indique le rapport, ? 12 pays ou territoires avaient signal? la r?apparition du virus H5N1 apr?s son ?radication ant?rieure, ce qui indique que le virus continue de se propager ?.

    Selon ce rapport, aucune autre ?pizootie n'a dur? aussi longtemps ni ne s'est propag?e autant et aussi rapidement. Toutefois, le H5N1 n'est pas le seul sous-type du virus de la grippe aviaire qui puisse faire peser une menace de longue dur?e sur les oiseaux sauvages et les volailles ainsi que sur l'homme.

    Un microbiologiste ?minent du Centre d'?pid?miologie des ?tats-Unis (Centers for Disease Control and Prevention ou CDC), M. Terrence Tumpey, a d?clar? ? America.gov que les sous-types H5 et H7 ?taient tr?s meurtriers chez les volailles.
    ? Dans ce groupe, a-t-il dit, il existe des formes peu pathog?nes, mais elles peuvent aussi muter pour devenir tr?s pathog?nes et par voie de cons?quence meurtri?res pour les volailles. Comme on le sait, ce sont des virus du sous-type H5N1 en Asie qui se transmettent de la volaille ? l'homme. ?

    Le sous-type H5N1, a-t-il indiqu?, a fait l'objet d'un grand nombre de travaux de recherche dans le monde entier, mais on conna?t beaucoup moins les possibilit?s de transmission du virus H7 chez l'homme et les possibilit?s de d?clenchement d'une pand?mie d? ? ce virus.

    Avant 2002, seuls quelques cas de grippe caus?e par le virus H7 chez l'homme avaient ?t? signal?s, mais depuis lors plusieurs foyers d'?pid?mie chez les volailles sont apparus aux ?tats-Unis (H7N2, un seul foyer), au Canada (H7N3), au Royaume-Uni (H7N2) et aux Pays-Bas (H7N7), ce qui a provoqu? 100 cas de grippe due au H7 chez l'homme et un d?c?s.

    Une ?tude r?alis?e par M. Terrence Tumpey, Mme Jessica Belser et d'autres chercheurs et publi?e le 27 mai par l'Acad?mie nationale des sciences d?crit comment certains virus H7 en Am?rique du Nord ont acquis des propri?t?s qui ressemblent ?troitement ? celles des virus de la grippe humaine et qui pourraient se transmettre ? des animaux qui n'ont pas d'immunit? contre ces virus.
    Les trois types du virus de la grippe
    Il existe trois types de virus de la grippe : A, B, C. Ces virus peuvent se transmettre ? l'homme, aux oiseaux, au porc, au phoque, ? la baleine et ? d'autres animaux, mais ce sont les oiseaux sauvages qui sont leur h?te naturel. Les virus de type A mutent beaucoup plus rapidement que ceux des types B et C. Ils se r?partissent en sous-types en fonction des deux prot?ines qui se trouvent sur leur surface : l'h?magglutinine (HA) et la neuraminidase (NA).

    Il existe 6 sous-types HA et 9 sous-types NA, et ces sous-types sont nomm?s suivant leur prot?ine de surface HA ou NA. Les lettres H et N figurant dans le nom des sous-types tels que H5N1 et H7N2 repr?sentent ces prot?ines.

    Dans l'organisme, les virus de la grippe se fixent sur des cellules h?tes de l'appareil respiratoire lorsque la prot?ine HA du virus se lie aux acides sialiques de la cellule h?te qui peuvent ?tre de type alpha 2-3 ou de type alpha 2-6.

    Selon cette ?tude, les virus de la grippe aviaire ont une grande affinit? pour les acides sialiques de type alpha 2-3, tandis que les virus de la grippe humaine se lient de pr?f?rence aux cellules porteuses d'acides sialiques de type alpha 2-6. Les 3 virus de la grippe qui ont caus? une pand?mie en 1918 (H1N1), 1957 (H2N2) et 1968 (H3N2) avaient chacun d'eux une prot?ine HA qui se liait de pr?f?rence aux acides sialiques de type alpha 2-6. Il en est de m?me pour les virus de la grippe saisonni?re.
    Le virus H7
    Sur le plan de l'?volution, a indiqu? M. Tumpey, ? le virus de la grippe aviaire est heureux de vivre dans l'appareil digestif des oiseaux migrateurs et de se lier aux cellules porteuses d'acides sialiques alpha 2-3. On peut penser de sa transmission ? l'homme comme une erreur. Nous sommes consid?r?s comme des h?tes aberrants parce que le virus coexiste dans l'appareil digestif des oiseaux migrateurs et que les probl?mes commencent lorsqu'il en sort. ?

    Quand le virus de la grippe aviaire commence ? contaminer de nouveaux h?tes comme des volailles, il peut muter. Quand il se transmet ? l'homme, il peut muter de nouveau.

    ? Le virus fait des erreurs lorsqu'il se reproduit ?, a expliqu? M. Tumpey, et si sa mutation est importante, il peut se transformer en virus qui se lie aux cellules porteuses des acides sialiques du type alpha 2-6 pr?sents surtout dans la partie sup?rieure de notre appareil respiratoire. L'homme a tr?s peu d'acides sialiques du type alpha 2-3. Si donc un virus d?cide de changer de r?cepteur et qu'il reconna?t les acides sialiques de type 2-6, nous pensons qu'il est susceptible de se propager plus facilement. ?

    Dans leur ?tude, M. Tempey, Mme Belser et leurs coll?gues ont examin? les propri?t?s des virus en ce qui concerne les acides sialiques de type 2-3 et 2-6 et ont utilis? des furets pour voir comment le virus H7N2 pouvait se propager d'un animal contamin? ? un animal non contamin?. Ils ont d?couvert que le virus pouvait se transmettre lors de contacts directs, ce qui laisse penser que les acides sialiques de type alpha 2-6 sont un ?l?ment essentiel de la transmissibilit? des virus de la grippe chez l'homme.

    Cette d?couverte est importante parce que les sous-types de la grippe aviaire, dont le H5N1, se transmettent uniquement lors de contacts directs et non dans l'air ambiant.

    La plupart des chercheurs, a dit M. Tempey, estiment que cette caract?ristique doit changer et que le virus doit pouvoir se transmettre facilement dans l'air ambiant d'une personne ? une autre pour causer une pand?mie.

    Il est n?cessaire, selon lui, de poursuivre les travaux de recherche avant de pouvoir ?valuer dans quelle mesure le virus H7 pourrait d?clencher une pand?mie.
    En savoir plus
    R?dactrice
    Cheryl Pellerin
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    02/10/2005 La grippe aviaire progresse en Indon?sie
    Auteur
    USINFO, D?partement d'?tat des ?tats-Unis

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    • #3
      Ajoutons aussi les H7

      Grippe aviaire : le virus H7 peut causer une pand?mie

      vendredi 15 ao?t 2008

      La victime le plus r?cente de la grippe aviaire chez l?homme due au virus H5N1, un enfant de seize mois ? Dacca, qui est le premier cas confirm? au Bangladesh, fait passer le nombre total de ces cas depuis 2003 ? 383, dont 242 d?c?s.

      L?enfant a surv?cu, et la propagation de la grippe aviaire chez l?homme semble se ralentir dans la plupart des pays, mais le virus fait encore un grand nombre de victimes chez les oiseaux sauvages et chez les volailles. Selon un rapport de l?Organisation mondiale de la sant? animale, dont le si?ge est ? Paris, 61 pays ou territoires ont signal? des cas de grippe aviaire dus au virus H5N1 chez des volailles ou des oiseaux sauvages entre 2003 et mai 2008.

      ? la fin du mois de mai, indique le rapport, ? 12 pays ou territoires avaient signal? la r?apparition du virus H5N1 apr?s son ?radication ant?rieure, ce qui indique que le virus continue de se propager ?.

      Selon ce rapport, aucune autre ?pizootie n?a dur? aussi longtemps ni ne s?est propag?e autant et aussi rapidement. Toutefois, le H5N1 n?est pas le seul sous-type du virus de la grippe aviaire qui puisse faire peser une menace de longue dur?e sur les oiseaux sauvages et les volailles ainsi que sur l?homme.

      Un microbiologiste ?minent du Centre d??pid?miologie des ?tats-Unis (Centers for Disease Control and Prevention ou CDC), M. Terrence Tumpey, a d?clar? ? America.gov que les sous-types H5 et H7 ?taient tr?s meurtriers chez les volailles.

      ? Dans ce groupe, a-t-il dit, il existe des formes peu pathog?nes, mais elles peuvent aussi muter pour devenir tr?s pathog?nes et par voie de cons?quence meurtri?res pour les volailles. Comme on le sait, ce sont des virus du sous-type H5N1 en Asie qui se transmettent de la volaille ? l?homme. ?

      Le sous-type H5N1, a-t-il indiqu?, a fait l?objet d?un grand nombre de travaux de recherche dans le monde entier, mais on conna?t beaucoup moins les possibilit?s de transmission du virus H7 chez l?homme et les possibilit?s de d?clenchement d?une pand?mie d? ? ce virus.

      Avant 2002, seuls quelques cas de grippe caus?e par le virus H7 chez l?homme avaient ?t? signal?s, mais depuis lors plusieurs foyers d??pid?mie chez les volailles sont apparus aux ?tats-Unis (H7N2, un seul foyer), au Canada (H7N3), au Royaume-Uni (H7N2) et aux Pays-Bas (H7N7), ce qui a provoqu? 100 cas de grippe due au H7 chez l?homme et un d?c?s.

      Une ?tude r?alis?e par M. Terrence Tumpey, Mme Jessica Belser et d?autres chercheurs et publi?e le 27 mai par l?Acad?mie nationale des sciences d?crit comment certains virus H7 en Am?rique du Nord ont acquis des propri?t?s qui ressemblent ?troitement ? celles des virus de la grippe humaine et qui pourraient se transmettre ? des animaux qui n?ont pas d?immunit? contre ces virus.

      Les trois types du virus de la grippe

      Il existe trois types de virus de la grippe : A, B, C. Ces virus peuvent se transmettre ? l?homme, aux oiseaux, au porc, au phoque, ? la baleine et ? d?autres animaux, mais ce sont les oiseaux sauvages qui sont leur h?te naturel. Les virus de type A mutent beaucoup plus rapidement que ceux des types B et C. Ils se r?partissent en sous-types en fonction des deux prot?ines qui se trouvent sur leur surface : l?h?magglutinine (HA) et la neuraminidase (NA).

      Il existe 6 sous-types HA et 9 sous-types NA, et ces sous-types sont nomm?s suivant leur prot?ine de surface HA ou NA. Les lettres H et N figurant dans le nom des sous-types tels que H5N1 et H7N2 repr?sentent ces prot?ines.

      Dans l?organisme, les virus de la grippe se fixent sur des cellules h?tes de l?appareil respiratoire lorsque la prot?ine HA du virus se lie aux acides sialiques de la cellule h?te qui peuvent ?tre de type alpha 2-3 ou de type alpha 2-6.

      Selon cette ?tude, les virus de la grippe aviaire ont une grande affinit? pour les acides sialiques de type alpha 2-3, tandis que les virus de la grippe humaine se lient de pr?f?rence aux cellules porteuses d?acides sialiques de type alpha 2-6. Les 3 virus de la grippe qui ont caus? une pand?mie en 1918 (H1N1), 1957 (H2N2) et 1968 (H3N2) avaient chacun d?eux une prot?ine HA qui se liait de pr?f?rence aux acides sialiques de type alpha 2-6. Il en est de m?me pour les virus de la grippe saisonni?re.

      Le virus H7

      Sur le plan de l??volution, a indiqu? M. Tumpey, ? le virus de la grippe aviaire est heureux de vivre dans l?appareil digestif des oiseaux migrateurs et de se lier aux cellules porteuses d?acides sialiques alpha 2-3. On peut penser de sa transmission ? l?homme comme une erreur. Nous sommes consid?r?s comme des h?tes aberrants parce que le virus coexiste dans l?appareil digestif des oiseaux migrateurs et que les probl?mes commencent lorsqu?il en sort. ?

      Quand le virus de la grippe aviaire commence ? contaminer de nouveaux h?tes comme des volailles, il peut muter. Quand il se transmet ? l?homme, il peut muter de nouveau.

      ? Le virus fait des erreurs lorsqu?il se reproduit ?, a expliqu? M. Tumpey, et si sa mutation est importante, il peut se transformer en virus qui se lie aux cellules porteuses des acides sialiques du type alpha 2-6 pr?sents surtout dans la partie sup?rieure de notre appareil respiratoire. L?homme a tr?s peu d?acides sialiques du type alpha 2-3. Si donc un virus d?cide de changer de r?cepteur et qu?il reconna?t les acides sialiques de type 2-6, nous pensons qu?il est susceptible de se propager plus facilement. ?

      Dans leur ?tude, M. Tempey, Mme Belser et leurs coll?gues ont examin? les propri?t?s des virus en ce qui concerne les acides sialiques de type 2-3 et 2-6 et ont utilis? des furets pour voir comment le virus H7N2 pouvait se propager d?un animal contamin? ? un animal non contamin?. Ils ont d?couvert que le virus pouvait se transmettre lors de contacts directs, ce qui laisse penser que les acides sialiques de type alpha 2-6 sont un ?l?ment essentiel de la transmissibilit? des virus de la grippe chez l?homme.

      Cette d?couverte est importante parce que les sous-types de la grippe aviaire, dont le H5N1, se transmettent uniquement lors de contacts directs et non dans l?air ambiant.

      La plupart des chercheurs, a dit M. Tempey, estiment que cette caract?ristique doit changer et que le virus doit pouvoir se transmettre facilement dans l?air ambiant d?une personne ? une autre pour causer une pand?mie.

      Il est n?cessaire, selon lui, de poursuivre les travaux de recherche avant de pouvoir ?valuer dans quelle mesure le virus H7 pourrait d?clencher une pand?mie.

      Cheryl Pellerin/ USA.gov

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