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Un renforcement des mesures de bios?curit? est recommand? par l?OIE dans les ?levages afin d?enrayer la diffusion de la grippe aviaire dans le monde (OIE, communiqu? de presse, 19 mai 2015)

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  • Un renforcement des mesures de bios?curit? est recommand? par l?OIE dans les ?levages afin d?enrayer la diffusion de la grippe aviaire dans le monde (OIE, communiqu? de presse, 19 mai 2015)

    Un renforcement des mesures de bios?curit? est recommand? par l?OIE dans les ?levages afin d?enrayer la diffusion de la grippe aviaire dans le monde

    Depuis d?but 2014, des foyers de grippe dite aviaire impliquant diff?rentes souches du virus ont ?t? d?clar?es dans plus de 35 de pays, touchant toutes les r?gions du globe. Ces diff?rents ?v?nements ont entrain? la mort, naturelle ou du fait des abattages sanitaires, de plusieurs dizaines de millions de volailles. Si une circulation r?guli?re du virus, notamment parmi les oiseaux sauvages , n?est pas une situation exceptionnelle, la recrudescence r?cente de foyers de maladie d?tect?s dans le monde r?affirme la n?cessit? d?une meilleure application des normes intergouvernementales adopt?es par les 180 pays membres de l?OIE en mati?re de surveillance, de d?tection pr?coce, de r?ponse rapide aux foyers et de pr?vention et contr?le de la maladie, en particulier la bios?curit? des ?levages et parfois la vaccination des volailles.

    ?OIE K. Hamilton
    Paris, 19 Mai 2015 ? Il y a une dizaine d?ann?es, l??pizootie mondiale de crise de grippe aviaire H5N1 apparue d?but 2004 a entrain? la mort de dizaines de millions de volailles. Plusieurs centaines de cas humains* ont ?galement ?t? d?tect?s, pour plus de la moiti? fatals. Cette ?pid?mie essentiellement animale fut ? l??poque tr?s largement m?diatis?e de par la crainte d?une ?volution de la souche vers une forme ? forte capacit? de contamination interhumaine, qui aurait pu mener ? une diffusion mondiale de la maladie chez l?homme.

    Heureusement, la souche virale est rest?e stable, et la pand?mie crainte ?vit?e. Forts de cette exp?rience, et de la mise en place de normes intergouvernementales d?di?es adopt?es par les d?l?gu?s des pays membres de l?OIE, les services de sant? animale de nombreux pays ont appris ? g?rer les foyers de grippe aviaire et ? les circonscrire rapidement.

    Mais cette apparente accalmie pendant quelques ann?es avant 2014 ne doit pas faire oublier les autres ?pisodes survenus ces derni?res ann?es.

    Apparue d?but 2013 en Chine, la souche H7N9, a pr?sent? de nouvelles caract?ristiques surprenantes. Pour la premi?re fois, une souche dite ? faiblement pathog?ne ?, c?est-?-dire entrainant peu de mortalit? chez la volaille, se r?v?lait capable d?infecter l?homme, entrainant plus de cent cas en quelques mois. Suite ? l?identification des march?s de volailles vivantes comme des aires de multiplication et d?amplification du virus favorisant sa transmission ? l?homme, les mesures provisoires de fermeture de ces espaces a permis une rapide am?lioration de la situation sans pour autant en finir avec le probl?me.

    L?ann?e suivante, une nouvelle souche aviaire virale ? hautement pathog?ne ?, H5N8, ?tait mise en ?vidence en Cor?e et en Chine, atteignant rapidement le Japon. La souche s?est ensuite propag?e probablement par le biais de la migration des oiseaux sauvages vers l?Inde, l?Europe, le Canada et aujourd?hui les Etats Unis. Ces derniers font ?galement face aujourd?hui ? une ?pid?mie de grippe aviaire H5N2, responsable en quelques mois de la mort de plus de 30 millions de volailles sur le territoire am?ricain. Aucun cas chez l?homme li? ? ces deux derni?res souches n?a ? ce jour ?t? signal?.

    Ces derniers mois, de nombreux foyers de H5N1 ont ?galement ?t? d?tect?s dans de nombreux pays d?Afrique de l?Ouest. Le H5N1 continue ? affecter l?Egypte de mani?re end?mique, tandis que de nouveaux cas sont apparus en Israel et en Palestine.

    Pour ?viter la diffusion de la maladie, les mesures de bios?curit? pr?conis?es par l?OIE au niveau des ?levages et des ?changes commerciaux, de la surveillance et de la d?tection pr?coces des maladies, sont de la plus grande importance. Certes, le r?le des oiseaux sauvages comme r?servoirs et vecteurs du virus a ?t? soulign? dans ces diff?rentes ?pid?mies. Cependant, d?autres facteurs de transmission notamment entre les ?levages de volailles peuvent prendre le relais en l?absence de pr?cautions appropri?es.

    Du fait du l?augmentation r?cente de foyers d?influenza aviaire en Am?rique en Afrique en Europe et de leur persistance en Asie, il appartient aux Services V?t?rinaires des pays membres de l?OIE de mettre en ?uvre toutes les mesures pr?vues au niveau des ?levages en pr?vention de chaque situation sp?cifique local.
    *Source : Organisation mondiale de la Sant?, OMS

    Pour plus d?informations :


    "Safety and security don't just happen, they are the result of collective consensus and public investment. We owe our children, the most vulnerable citizens in our society, a life free of violence and fear."
    -Nelson Mandela
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