Les Suédois guettent les livraisons de vaccins, avant de se ruer dans les centres
LE MONDE | 11.11.09 | 14h58
<!-- ********************************* MAIN COLUMN ********************************* --> <script type="text/javascript" language="javascript"> function expandBarrePartager() { if($("#barrePartager").css("display")=="none") { $("#barrePartager").fadeIn("slow"); } else { $("#barrePartager").fadeOut("slow"); } } </script><script type="text/javascript"> if ( 'undefined' == typeof MIA) MIA = {}; MIA.Partage = { toggled: false, toggleSharing:function(){if(!MIA.Partage.toggled){ document.getElementById('shareTools').style.displa y='block';MIA.Partage.toggled=true}else{document.g etElementById('shareTools').style.display='none';M IA.Partage.toggled=false}}, ouvrirPopup:function(url,titre,parametres){ var expression = /[^*]width=([0-9]*)[^*]/; expression.exec(parametres); var popup_width=RegExp.$1; expression=/[^*]height=([0-9]*)[^*]/; expression.exec(parametres); var popup_height=RegExp.$1; var left=(screen.width-popup_width)/2; var top=(screen.height-popup_height)/2; var params=parametres+',top='+top + ',left='+left; var win=window.open(url,titre,params)} } </script> <table class="toolBox" id="toolBox" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="tools"><table align="center" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td colspan="5">
</td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table> Stockholm Correspondance
A Stockholm, on fait la queue pour aller se faire vacciner contre la grippe A(H1N1). La campagne massive de vaccination gratuite au Pandemrix a commencé le 12 octobre, mais c'est seulement maintenant que les opérations se passent à grande échelle, dans des conditions très variables selon les villes et les quartiers.
<script type="text/javascript"> init_boite_meme_sujet = function() { if ( "undefined" != typeof MIA && "undefined" != typeof MIA.Ensemble && ("undefined" == typeof MIA.Ensemble.initEventLoaded || !MIA.Ensemble.initEventLoaded) ) { var ensemble_id_defaut = 1185166; var hash_url = window.location.hash; var re = /^#(.*)ens_id=(\d+)[^\d]*.*$/; var ensemble_id_url = hash_url.replace(re, "$2"); if ( ensemble_id_url && ensemble_id_url != hash_url ) MIA.Ensemble.ensembleId = ensemble_id_url else if ( ensemble_id_defaut ) MIA.Ensemble.ensembleId = ensemble_id_defaut if ( "" != "" ) { MIA.Ensemble.titreBoite = ""; } MIA.Ensemble.initEventLoaded = true; MIA.Ensemble.formaliseBoiteMemeSujet(); } } if ( (pave=document.getElementById('pave_meme_sujet_hid den')) ) pave.style.display = 'none'; if(window.addEventListener ) window.addEventListener('load', init_boite_meme_sujet, false); else window.attachEvent('onload', init_b</script>Peu de Suédois ignorent que cette campagne de vaccination est en cours, tant elle a été annoncée. A Gröndal, un quartier du sud-ouest de Stockholm, comme ailleurs, les gens appelaient depuis des semaines le centre de soin, consultant sa page Internet. D'abord, seuls les groupes à risque étaient concernés. Puis, enfin, l'information est tombée, avec un côté tombola bien peu suédois : "Ce soir, jeudi 5 novembre, le centre tiendra sa première campagne de vaccination. Venez à partir de 17 heures et jusqu'à 19 heures, ou aussi longtemps qu'il y aura des vaccins."
A peine 17 heures, et la queue comporte déjà plus de 300 personnes qui serpentent à travers les couloirs, en bon ordre. Une assistante remonte la file en distribuant des tickets numérotés. Un ticket, un vaccin. Tant pis pour les derniers. Le bouche à oreille a fonctionné
Confiance
Les vaccinations s'effectuent au gré des arrivages. Au téléphone, aucune restriction n'a été indiquée. Chaque centre de soins fait selon ses possibilités. "Nous avons reçu 1 000 doses vendredi", sourit l'infirmière en plantant sa piqûre, tandis que les suivants patientent sur le pas de la porte. Quelques jours plus tard, les stocks sont épuisés, et, ce mercredi 11 novembre, la page Internet du centre de soins de Gröndal indique : "Nous n'avons plus de vaccins. Les prochains horaires de vaccination seront indiqués lors de la prochaine livraison."
Un peu partout dans le pays, la presse décrit "le chaos de la grippe", surtout dans les grandes villes, avec des messages Internet qui ne collent pas à la réalité, des gens qui font la queue en vain...
En Suède, il n'y a pas de remise en cause de la nécessité de se vacciner. Les Suédois font plutôt confiance aux autorités. Seuls les jeunes, les plus touchés mais aussi les plus insouciants, semblent un peu rétifs. Aussi la direction des affaires sociales a-t-elle lancé, mardi 10 novembre, une campagne "Non à la grippe porcine, vaccine-toi" sur les médias sociaux afin de les encourager à aller se faire vacciner. Et d'autant, préviennent les autorités, qu'une deuxième vague plus agressive du virus ne peut être exclue.
Mais, dans l'ensemble, la campagne progresse. Plus de deux millions de doses - pour neuf millions d'habitants - ont déjà été distribuées, tandis que la grippe H1N1 continue de progresser : 2 771 cas ont été rapportés, dont 647 durant la dernière semaine d'octobre, surtout des écoliers, 241 personnes sont hospitalisées et, à ce jour, cinq décès ont été constatés.
Olivier Truc
LE MONDE | 11.11.09 | 14h58
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</td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table> Stockholm Correspondance
A Stockholm, on fait la queue pour aller se faire vacciner contre la grippe A(H1N1). La campagne massive de vaccination gratuite au Pandemrix a commencé le 12 octobre, mais c'est seulement maintenant que les opérations se passent à grande échelle, dans des conditions très variables selon les villes et les quartiers.
<script type="text/javascript"> init_boite_meme_sujet = function() { if ( "undefined" != typeof MIA && "undefined" != typeof MIA.Ensemble && ("undefined" == typeof MIA.Ensemble.initEventLoaded || !MIA.Ensemble.initEventLoaded) ) { var ensemble_id_defaut = 1185166; var hash_url = window.location.hash; var re = /^#(.*)ens_id=(\d+)[^\d]*.*$/; var ensemble_id_url = hash_url.replace(re, "$2"); if ( ensemble_id_url && ensemble_id_url != hash_url ) MIA.Ensemble.ensembleId = ensemble_id_url else if ( ensemble_id_defaut ) MIA.Ensemble.ensembleId = ensemble_id_defaut if ( "" != "" ) { MIA.Ensemble.titreBoite = ""; } MIA.Ensemble.initEventLoaded = true; MIA.Ensemble.formaliseBoiteMemeSujet(); } } if ( (pave=document.getElementById('pave_meme_sujet_hid den')) ) pave.style.display = 'none'; if(window.addEventListener ) window.addEventListener('load', init_boite_meme_sujet, false); else window.attachEvent('onload', init_b</script>Peu de Suédois ignorent que cette campagne de vaccination est en cours, tant elle a été annoncée. A Gröndal, un quartier du sud-ouest de Stockholm, comme ailleurs, les gens appelaient depuis des semaines le centre de soin, consultant sa page Internet. D'abord, seuls les groupes à risque étaient concernés. Puis, enfin, l'information est tombée, avec un côté tombola bien peu suédois : "Ce soir, jeudi 5 novembre, le centre tiendra sa première campagne de vaccination. Venez à partir de 17 heures et jusqu'à 19 heures, ou aussi longtemps qu'il y aura des vaccins."
A peine 17 heures, et la queue comporte déjà plus de 300 personnes qui serpentent à travers les couloirs, en bon ordre. Une assistante remonte la file en distribuant des tickets numérotés. Un ticket, un vaccin. Tant pis pour les derniers. Le bouche à oreille a fonctionné
Confiance
Les vaccinations s'effectuent au gré des arrivages. Au téléphone, aucune restriction n'a été indiquée. Chaque centre de soins fait selon ses possibilités. "Nous avons reçu 1 000 doses vendredi", sourit l'infirmière en plantant sa piqûre, tandis que les suivants patientent sur le pas de la porte. Quelques jours plus tard, les stocks sont épuisés, et, ce mercredi 11 novembre, la page Internet du centre de soins de Gröndal indique : "Nous n'avons plus de vaccins. Les prochains horaires de vaccination seront indiqués lors de la prochaine livraison."
Un peu partout dans le pays, la presse décrit "le chaos de la grippe", surtout dans les grandes villes, avec des messages Internet qui ne collent pas à la réalité, des gens qui font la queue en vain...
En Suède, il n'y a pas de remise en cause de la nécessité de se vacciner. Les Suédois font plutôt confiance aux autorités. Seuls les jeunes, les plus touchés mais aussi les plus insouciants, semblent un peu rétifs. Aussi la direction des affaires sociales a-t-elle lancé, mardi 10 novembre, une campagne "Non à la grippe porcine, vaccine-toi" sur les médias sociaux afin de les encourager à aller se faire vacciner. Et d'autant, préviennent les autorités, qu'une deuxième vague plus agressive du virus ne peut être exclue.
Mais, dans l'ensemble, la campagne progresse. Plus de deux millions de doses - pour neuf millions d'habitants - ont déjà été distribuées, tandis que la grippe H1N1 continue de progresser : 2 771 cas ont été rapportés, dont 647 durant la dernière semaine d'octobre, surtout des écoliers, 241 personnes sont hospitalisées et, à ce jour, cinq décès ont été constatés.
Olivier Truc