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Grippe H1N1: la Pologne parle de conditions d'achat des vaccins "douteuses"
PARIS - La ministre polonaise de la sant?, Ewa Kopacz, a justifi? lundi le refus de son pays de lancer l'an dernier une campagne de vaccination contre la grippe H1N1 en estimant les conditions d'achat des vaccins "douteuses".
Lors d'une audition ? Paris devant une commission de l'Assembl?e parlementaire du Conseil de l'Europe, Mme Kopacz a dit que son pays n'avait "pas pris la d?cision ? la l?g?re".
"Nous avions pr?vu d'acheter des vaccins pour les groupes ? haut risque", a indiqu? la ministre, qui est m?decin. Mais, a-t-elle ajout?, "les conditions d'achat ?taient douteuses, les vaccins ne pouvant ?tre achet?s que par les pouvoirs publics, responsables en cas d'effets ind?sirables".
"On a d?cid? en pleine conscience de ne pas acheter ces vaccins dans les conditions propos?es par les laboratoires pharmaceutiques", qui selon elle n'?taient "pas acceptables".
Elle a regrett? aussi qu'il n'y ait pas eu, comme elle l'avait demand? le 30 avril 2009 lors d'une r?union ? Luxembourg, "un achat coordonn? dans l'Union, s'appuyant sur une vraie solidarit? europ?enne".
La semaine derni?re, la ministre de la sant? Roselyne Bachelot s'en ?tait pris vigoureusement, devant une commission d'enqu?te du S?nat, aux d?clarations faites d?but novembre par Mme Kopacz devant le parlement polonais.
Mme Kopacz avait alors ?voqu? "des contrats qui sont dans le meilleur int?r?t des compagnies pharmaceutiques" qui refusent d'en "assumer la responsabilit?". Elle avait aussi dit d'un vaccin contenant "tr?s peu de substances actives" qu'il pourrait n'?tre "qu'une eau miraculeuse".
Mme Bachelot a tourn? cette d?claration en d?rision, y voyant peut-?tre "un hommage rendu ? l'influence de l'?glise catholique en Pologne". Elle a accus? aussi Mme Kopacz de "friser la d?sinformation", les vaccins ayant ?t? de fait utilis?s "en toute s?curit?".
"Ce n'est pas que la Pologne n'a pas voulu acheter des vaccins, c'est qu'elle n'a pas pu les acheter", a dit Mme Bachelot, pocitant "des difficult?s financi?res" et la mauvaise qualit? du syst?me de sant? polonais. Mme Bachelot a accus? les autorit?s polonaises de "double langage".
(?AFP / 29 mars 2010 18h05)
PARIS - La ministre polonaise de la sant?, Ewa Kopacz, a justifi? lundi le refus de son pays de lancer l'an dernier une campagne de vaccination contre la grippe H1N1 en estimant les conditions d'achat des vaccins "douteuses".
Lors d'une audition ? Paris devant une commission de l'Assembl?e parlementaire du Conseil de l'Europe, Mme Kopacz a dit que son pays n'avait "pas pris la d?cision ? la l?g?re".
"Nous avions pr?vu d'acheter des vaccins pour les groupes ? haut risque", a indiqu? la ministre, qui est m?decin. Mais, a-t-elle ajout?, "les conditions d'achat ?taient douteuses, les vaccins ne pouvant ?tre achet?s que par les pouvoirs publics, responsables en cas d'effets ind?sirables".
"On a d?cid? en pleine conscience de ne pas acheter ces vaccins dans les conditions propos?es par les laboratoires pharmaceutiques", qui selon elle n'?taient "pas acceptables".
Elle a regrett? aussi qu'il n'y ait pas eu, comme elle l'avait demand? le 30 avril 2009 lors d'une r?union ? Luxembourg, "un achat coordonn? dans l'Union, s'appuyant sur une vraie solidarit? europ?enne".
La semaine derni?re, la ministre de la sant? Roselyne Bachelot s'en ?tait pris vigoureusement, devant une commission d'enqu?te du S?nat, aux d?clarations faites d?but novembre par Mme Kopacz devant le parlement polonais.
Mme Kopacz avait alors ?voqu? "des contrats qui sont dans le meilleur int?r?t des compagnies pharmaceutiques" qui refusent d'en "assumer la responsabilit?". Elle avait aussi dit d'un vaccin contenant "tr?s peu de substances actives" qu'il pourrait n'?tre "qu'une eau miraculeuse".
Mme Bachelot a tourn? cette d?claration en d?rision, y voyant peut-?tre "un hommage rendu ? l'influence de l'?glise catholique en Pologne". Elle a accus? aussi Mme Kopacz de "friser la d?sinformation", les vaccins ayant ?t? de fait utilis?s "en toute s?curit?".
"Ce n'est pas que la Pologne n'a pas voulu acheter des vaccins, c'est qu'elle n'a pas pu les acheter", a dit Mme Bachelot, pocitant "des difficult?s financi?res" et la mauvaise qualit? du syst?me de sant? polonais. Mme Bachelot a accus? les autorit?s polonaises de "double langage".
(?AFP / 29 mars 2010 18h05)
