Announcement

Collapse
No announcement yet.

A Metz, un centre de vaccination au bord de la crise nerfs

Collapse
X
 
  • Filter
  • Time
  • Show
Clear All
new posts

  • A Metz, un centre de vaccination au bord de la crise nerfs

    A Metz, un centre de vaccination au bord de la crise nerfs

    LE MONDE | 23.11.09 | 09h13
    <!-- ********************************* MAIN COLUMN ********************************* --> <script type="text/javascript" language="javascript"> function expandBarrePartager() { if($("#barrePartager").css("display")=="none") { $("#barrePartager").fadeIn("slow"); } else { $("#barrePartager").fadeOut("slow"); } } </script><script type="text/javascript"> if ( 'undefined' == typeof MIA) MIA = {}; MIA.Partage = { toggled: false, toggleSharing:function(){if(!MIA.Partage.toggled){ document.getElementById('shareTools').style.displa y='block';MIA.Partage.toggled=true}else{document.g etElementById('shareTools').style.display='none';M IA.Partage.toggled=false}}, ouvrirPopup:function(url,titre,parametres){ var expression = /[^*]width=([0-9]*)[^*]/; expression.exec(parametres); var popup_width=RegExp.$1; expression=/[^*]height=([0-9]*)[^*]/; expression.exec(parametres); var popup_height=RegExp.$1; var left=(screen.width-popup_width)/2; var top=(screen.height-popup_height)/2; var params=parametres+',top='+top + ',left='+left; var win=window.open(url,titre,params)} } </script> <table class="toolBox" id="toolBox" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="tools"><table align="center" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td colspan="5">
    </td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table> Candidats au vaccin au bord de la crise de nerfs?

    Am?nag? dans un palais des sports, le centre de vaccination contre le virus A (H1N1) de la ville de Metz (Moselle) s'est laiss? surprendre par l'affluence du public au point de fr?ler la saturation, samedi 21 novembre.
    Devant la longueur des files d'attente, des dizaines de familles ont pr?f?r? rebrousser chemin. D'autres, femmes enceintes, handicap?s, insuffisants respiratoires, parents et nourrissons, ont d? attendre plus de quatre heures dans une chaleur ?touffante avant de recevoir leur injection. Au total, 698 personnes ont finalement pu se faire "piquer" ce jour-l?; elles ?taient 111 la semaine pr?c?dente ? le centre messin n'est ouvert que les mercredi et samedi de 12 heures ? 20 heures.

    "C'est honteux !", peste Odile, venue faire vacciner sa fille atteinte d'une pathologie pulmonaire. "Mon m?decin me conseille d'?viter les lieux publics et nous sommes l?, depuis des heures, agglutin?s comme du b?tail. C'est s?r, elle sortira d'ici malade", s'indigne-t-elle.

    Son voisin est d'autant plus m?content que la veille, d?j?, il s'?tait pr?sent? au centre et avait trouv? porte close. Les horaires d'ouverture ne sont pas pr?cis?s sur les bons de vaccination, qui mentionnent par ailleurs l'adresse de deux centres alors que le second, pr?vu en r?serve, n'est pas en service pour l'instant. Ce que ne pr?cise pas l'administration.

    "BATTRE LE RAPPEL DU SERVICE PUBLIC ET PRIV?"

    Dans la file d'attente, l'ambiance est ?lectrique. "C'est catastrophique, je n'en peux plus, se lamente Andr?, 72 ans. Je suis venu car je suis asthmatique. Je suis l? depuis quatre heures et avec cette chaleur, je vais finir par crever !" Les secouristes font ce qu'ils peuvent mais il y a longtemps que leurs stocks de chaises et de packs d'eau min?rale sont ?puis?s.

    "C'est une honte ! A la t?l?, on nous incite ? nous faire vacciner. On s'ex?cute et regardez le travail !", temp?te Peggy, maman d'une petite fille de trois mois. Elle aussi attendra plusieurs heures avant d'acc?der aux infirmi?res.

    Philippe est arriv? en fin de journ?e avec sa femme et ses deux enfants. Apr?s vingt minutes d'attente, et constatant qu'il n'a pas "avanc? d'un pouce dans la queue monstrueuse" qui serpente encore le long des barri?res anti-?meute, ce jeune p?re de famille d?cide de s'en aller: "Les gamins hurlent, il fait une chaleur ? mourir. On rentre", sugg?re-t-il ? son ?pouse.

    Il reviendra en d?but de soir?e, mais seul. "Ils m'ont pris car j'?tais d?j? enregistr?. Tous n'ont pas eu cette chance", t?moigne-t-il. A 18 h 30, en effet, il ?tait trop tard: deux agents de s?curit? s'?taient post?s ? l'entr?e du Palais des sports pour ?conduire les nouveaux arrivants, une heure trente avant l'heure de fermeture officielle.

    "C'est vrai que nous avons ?t? d?bord?s, admettait dimanche le pr?fet de Lorraine et de Moselle, Bernard Niquet. Quatre m?decins pour 700 personnes, ce n'est pas assez. Il va falloir battre le rappel du service public et priv? et, surtout, communiquer davantage sur l'ordre des priorit?s car ce week-end, de nombreuses personnes qui n'y avaient pas ?t? invit?es par l'assurance-maladie ont demand? ? se faire vacciner."

    "Evidemment, on a pris tout le monde. Pas question de refuser qui que ce soit pour l'instant", pr?cise M. Niquet, qui envisage de mettre en place des cr?neaux d'ouverture suppl?mentaires "? condition d'en avoir les moyens". "La bonne nouvelle, c'est que le message de la ministre de la sant? a port? : les Fran?ais ont compris qu'il fallait se faire vacciner", philosophe-t-il. Avant d'ajouter, dans un soupir: "Il y a quinze jours, on nous reprochait de trop en faire. Aujourd'hui, c'est le contraire?"

    Nicolas Bastuck

    Article paru dans l'?dition du 24.11.09.
Working...
X