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PERPIGNAN <balise_article_titre>8 000 personnes vaccin?es contre la grippe A</balise_article_titre>
Dans le d?partement, pas d'interminables files d'attente dans les centres de vaccination o? l'on note cependant, depuis une semaine, "une nette acc?l?ration". La pr?fecture, anticipant la demande gouvernementale, ?largit les horaires d'ouverture et recrute des adjoints aux chefs de centres.
<balise_article_texte>Il y a 15 jours, je suis venu me faire vacciner. Je n'avais pas de bon mais ils m'ont pris quand m?me. On a une arme pour se prot?ger, autant l'utiliser" , raconte Guy, 67 ans. Hier apr?s-midi, il accompagnait sa femme Mich?le au centre de vaccination de Perpignan, avenue du Palais-des-Expositions. "Moi je ne suis pas trop convaincue. Je pense qu'il faut ?couler les vaccins alors on nous met la pression. On sert de cobayes" . Guy, pas d'accord, la houspille. Mich?le, bien qu'ayant oubli? sa carte Vitale, ressortira une demi-heure plus tard, vaccin?e.
Pascale, elle aussi, s'interrogeait<script language="JavaScript">OAS_AD('Position1');</script>
<script language="javascript">cachePubVide('pubCarreEdit') ;</script> encore sur l'opportunit? du vaccin. Mais sa fille Charline, 11 ans, est asthmatique. "Avec mon mari, nous avons longtemps h?sit? mais nous avons d?cid? de la faire vacciner pour ?viter toute complication" . Du coup, la grande soeur, Axelle, 14 ans, doit y passer aussi. A contre coeur : "Il y en a plein qui ont eu la grippe dans ma classe ; ils sont tous revenus. Je trouve le vaccin inutile" . Quelques minutes, plus tard, l'infirmi?re aura toutes les peines ? la convaincre de lui montrer son ?paule. Pascale s'est fait piquer aussi : "Je n'avais pas l'intention de le faire mais ? l'accueil, on me l'a propos? et le regard de mes filles m'a fait plier". Estime-t-elle ?tre correctement inform?e sur le vaccin et la pand?mie ? "On essaie de s'informer du mieux possible, ? plusieurs sources. On lit des choses pour, des choses contre. On ne peut donc ?tre influenc? mais du coup, on se retrouve seul ? prendre la d?cision, en se posant beaucoup de questions" . Sandra, elle, ne s'en est pas trop pos? de questions. Sa petite Eva a 10 mois et un grand fr?re qui va ? l'?cole. Sandra et ses deux enfants vont ?tre vaccin?s. "Pour prot?ger la petite. Vu l'aggravation de l'?pid?mie, ?a fait un peu peur". Quant ? Virginie, 25 ans, elle anticipe : "Je pars cette semaine faire la saison d'hiver dans un h?tel o? je vais ?tre en contact avec beaucoup de gens. Je pr?f?re ne pas attendre" . Sans bon, elle a cependant ?t? vaccin?e derechef.
Jean-Pierre Carri?re, le chef du centre, note une "nette acc?l?ration depuis une semaine. Je pense que le nombre de cas de grippe dans le d?partement, toutes ces classes ferm?es, cela a achev? de convaincre les gens" . Samedi dernier, premier samedi d'ouverture du centre, 319 personnes ont d?fil? pour se faire vacciner. Hier ? 14 h, le centre en ?tait ? pr?s de 200 vaccinations. Le passage ? une seule injection, et non deux comme impos? au d?part par la ministre Roselyne Bachelot, tombe ? pic maintenant que la population afflue dans les centres.<!-- 605 --></balise_article_texte>
Dans le d?partement, pas d'interminables files d'attente dans les centres de vaccination o? l'on note cependant, depuis une semaine, "une nette acc?l?ration". La pr?fecture, anticipant la demande gouvernementale, ?largit les horaires d'ouverture et recrute des adjoints aux chefs de centres.
<balise_article_texte>Il y a 15 jours, je suis venu me faire vacciner. Je n'avais pas de bon mais ils m'ont pris quand m?me. On a une arme pour se prot?ger, autant l'utiliser" , raconte Guy, 67 ans. Hier apr?s-midi, il accompagnait sa femme Mich?le au centre de vaccination de Perpignan, avenue du Palais-des-Expositions. "Moi je ne suis pas trop convaincue. Je pense qu'il faut ?couler les vaccins alors on nous met la pression. On sert de cobayes" . Guy, pas d'accord, la houspille. Mich?le, bien qu'ayant oubli? sa carte Vitale, ressortira une demi-heure plus tard, vaccin?e.
Pascale, elle aussi, s'interrogeait<script language="JavaScript">OAS_AD('Position1');</script>
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Jean-Pierre Carri?re, le chef du centre, note une "nette acc?l?ration depuis une semaine. Je pense que le nombre de cas de grippe dans le d?partement, toutes ces classes ferm?es, cela a achev? de convaincre les gens" . Samedi dernier, premier samedi d'ouverture du centre, 319 personnes ont d?fil? pour se faire vacciner. Hier ? 14 h, le centre en ?tait ? pr?s de 200 vaccinations. Le passage ? une seule injection, et non deux comme impos? au d?part par la ministre Roselyne Bachelot, tombe ? pic maintenant que la population afflue dans les centres.<!-- 605 --></balise_article_texte>