<table border="0" cellpadding="5" cellspacing="0" width="100%"><tbody><tr><td> Campagne pour la vaccination antigrippale
4 millions de personnes à convaincre
« La grippe, c'est mieux quand on l'évite » : le slogan est le même que l'an dernier, mais, pour la campagne qu'elle lance aujourd'hui, l'assurance-maladie réoriente et renforce son dispositif d'incitation à la vaccination. Avec un courrier personnalisé aux 9 millions de bénéficiaires potentiels de la prise en charge à 100 %, une démarche simplifiée pour les personnes vaccinées l'hiver dernier et, pour les autres, la mobilisation des médecins traitants. Objectif principal : augmenter la couverture vaccinale des 65-69 ans et des malades à risque particulier.
Une couverture vaccinale encore insuffisante
L'épidémie de grippe de la saison dernière a été modérée. Selon le réseau Sentinelles, elle a duré neuf semaines, de la deuxième semaine de janvier à la première de mars, période au cours de laquelle 2,1 millions de patients ont consulté leur généraliste pour un syndrome grippal. En moyenne, ce sont 2,5 millions de personnes qui sont touchées chaque année. Avec, faut-il le rappeler, un risque de complications sévères chez les sujets les plus fragiles. La grippe est même la première cause de mortalité par cause infectieuse chez les personnes âgées et, au total, serait à l'origine de 2 500 décès annuels.
C'est pourquoi l'assurance-maladie propose une prise en charge à 100 % du vaccin à 9 millions d'assurés : ceux qui ont 65 ans ou plus et ceux qui souffrent de certaines maladies chroniques (voir encadré. Or, malgré la gratuité, on est encore loin du taux de couverture de 75 % qui, selon la loi de santé publique, devrait être atteint en 2009. L'an dernier, les deux tiers (68 %) des 70 ans et plus étaient protégés, mais à peine la moitié (53 %) des « jeunes seniors » (les 65-69 ans) et 48 % seulement des malades à risque.
Un dispositif simplifié
Pour accroître le taux de vaccination, l'assurance-maladie a simplifié la démarche de ceux qui se sont fait vacciner l'an dernier en bénéficiant de la prise en charge à 100 %, à savoir 5 millions de personnes (400 000 de plus qu'en 2006). Ils vont recevoir un bon pour un vaccin gratuit, en échange duquel ils pourront retirer directement le vaccin chez leur pharmacien, sans nouvelle prescription médicale, et ils pourront ensuite se faire vacciner par une infirmière. Une facilité qui suscite la réticence de certains médecins et, en particulier, de MG-France. «La vaccination antigrippale n'est pas un simple acte technique, mais s'intègre dans la prise en charge globale du patient qui relève des missions du médecin traitant», estime le syndicat.
Les médecins mobilisés
Mais l'assurance-maladie n'oublie pas le médecin traitant et estime même qu'il «joue un rôle essentiel en matière de prescription de la vaccination antigrippale». D'ailleurs, les 65-69 ans qui ont déclaré un médecin traitant sont deux fois plus nombreux à s'être fait vacciner l'an passé. Aux généralistes, donc, de convaincre les patients qui ne se sont pas fait vacciner l'hiver dernier.
Pour les y aider, l'assurance-maladie a prévu des outils de ciblage : au début de la campagne, chaque médecin recevra la liste de ses patients à risque particulier ayant droit à la gratuité du vaccin ; à mi-campagne, il recevra la liste des patients à risque particulier et celle de ses patients de 65 à 69 ans qui n'auront pas encore été vaccinés à cette date. Les patients non vaccinés en 2007 recevront de leur côté un dépliant d'information faisant le point sur l'innocuité et l'efficacité du vaccin (selon un sondage IPSOS de 2007, 47 % des personnes non vaccinées pensent que le vaccin a des effets secondaires). Et un courrier de relance sera adressé à mi-campagne aux 65-69 ans.
Les médecins spécialistes concernés par les patients à risque (ophtalmologistes, endocrinologues, neurologues, pneumologues, néphrologues, cardiologues) recevront, quant à eux, des affiches spécifiques à chaque pathologie pour leur salle d'attente : «insuffisance cardiaque + grippe = risque d'aggravation brutale de votre insuffisance cardiaque», «diabète + grippe = risque d'aggravation brutale de votre diabète», etc.
Des outils pratiques seront de même envoyés aux pharmaciens et aux infirmières, précisant en particulier les nouvelles modalités d'accès au vaccin gratuit.
Le vaccin sera disponible en pharmacie à partir du 10 octobre, et la gratuité pour les personnes concernées, assurée jusqu'au 31 décembre. Il sera rappelé qu'il faut compter quelque 15 jours entre le moment de la vaccination et celui où l'on est protégé. Quatre millions d'assurés à convaincre : «Ce challenge ne pourra être remporté qu'avec la participation active de tous les acteurs de santé», conclut l'assurance-maladie.
> RENÉE CARTON
Pour qui la gratuité
Les personnes de 65 ans et plus.
Les personnes atteintes de l'une des affections de longue durée suivantes, quel que soit l'âge : diabète de type 1 ou 2 ; AVC invalidant ; néphropathies chroniques graves et syndromes néphrotiques primitifs ; forme grave des affections neurologiques et musculaires (dont myopathie), épilepsie grave ; mucoviscidose ; insuffisance cardiaque grave, troubles du rythme graves, cardiopathies valvulaires graves, cardiopathies congénitales graves ; insuffisance respiratoire chronique grave ; déficit immunitaire primitif grave nécessitant un traitement prolongé, infection par le VIH ; drépanocytose ; les personnes atteintes de tous types d'asthme ou de broncho-pneumopathie chronique obstructive, quel que soit leur âge ; les enfants et adolescents de 6 mois à 18 ans dont l'état de santé nécessite un traitement prolongé par l'acide acétylsalicylique (syndrome de Kawasaki compliqué et arthrite chronique juvénile).
Un vaccin 100 % nouveau
Le vaccin antigrippal recommandé pour l'hémisphère Nord pour la saison 2008-2009 est composé de trois nouvelles souches, dont deux du groupe A, les plus dangereuses :
une souche analogue à A/Brisbane/59/2007 (H1N1) ;
une souche analogue à A/Brisbane/10/2007 (H3N2) ;
une souche analogue à B/Florida/4/2006 ou B/Brisbane/3/2007.
Plusieurs vaccins seront disponibles : Agrippal, Fluvirine, GripGuard, Influvac, Fluarix, Immugrip, Mutagrip, Prévigrip, Vaxigrip et Tetagrip (ce dernier ne peut être délivré sans prescription médicale).
</td> </tr> <tr> <td>Le Quotidien du Médecin du : 23/09/2008
</td> </tr> </tbody></table> <table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr> <td style="background-image: url(/img/HP_BX3_TL.png); background-repeat: no-repeat;" width="7" height="7">
</td> <td style="background-image: url(/img/HP_BX3_CT.png); background-repeat: repeat-x;" height="7">
</td> <td style="background-image: url(/img/HP_BX3_TR.png); background-repeat: no-repeat;" width="7" height="7">
</td> </tr> <tr> <td style="background-image: url(/img/HP_BX3_CL.png); background-repeat: repeat-y;">
</td> <td> <table border="0" cellpadding="5" cellspacing="0" width="100%"> <tbody><tr> <td align="center">
</td></tr></tbody></table>
</td></tr></tbody></table>
4 millions de personnes à convaincre
« La grippe, c'est mieux quand on l'évite » : le slogan est le même que l'an dernier, mais, pour la campagne qu'elle lance aujourd'hui, l'assurance-maladie réoriente et renforce son dispositif d'incitation à la vaccination. Avec un courrier personnalisé aux 9 millions de bénéficiaires potentiels de la prise en charge à 100 %, une démarche simplifiée pour les personnes vaccinées l'hiver dernier et, pour les autres, la mobilisation des médecins traitants. Objectif principal : augmenter la couverture vaccinale des 65-69 ans et des malades à risque particulier.
Une couverture vaccinale encore insuffisante
L'épidémie de grippe de la saison dernière a été modérée. Selon le réseau Sentinelles, elle a duré neuf semaines, de la deuxième semaine de janvier à la première de mars, période au cours de laquelle 2,1 millions de patients ont consulté leur généraliste pour un syndrome grippal. En moyenne, ce sont 2,5 millions de personnes qui sont touchées chaque année. Avec, faut-il le rappeler, un risque de complications sévères chez les sujets les plus fragiles. La grippe est même la première cause de mortalité par cause infectieuse chez les personnes âgées et, au total, serait à l'origine de 2 500 décès annuels.
C'est pourquoi l'assurance-maladie propose une prise en charge à 100 % du vaccin à 9 millions d'assurés : ceux qui ont 65 ans ou plus et ceux qui souffrent de certaines maladies chroniques (voir encadré. Or, malgré la gratuité, on est encore loin du taux de couverture de 75 % qui, selon la loi de santé publique, devrait être atteint en 2009. L'an dernier, les deux tiers (68 %) des 70 ans et plus étaient protégés, mais à peine la moitié (53 %) des « jeunes seniors » (les 65-69 ans) et 48 % seulement des malades à risque.
Un dispositif simplifié
Pour accroître le taux de vaccination, l'assurance-maladie a simplifié la démarche de ceux qui se sont fait vacciner l'an dernier en bénéficiant de la prise en charge à 100 %, à savoir 5 millions de personnes (400 000 de plus qu'en 2006). Ils vont recevoir un bon pour un vaccin gratuit, en échange duquel ils pourront retirer directement le vaccin chez leur pharmacien, sans nouvelle prescription médicale, et ils pourront ensuite se faire vacciner par une infirmière. Une facilité qui suscite la réticence de certains médecins et, en particulier, de MG-France. «La vaccination antigrippale n'est pas un simple acte technique, mais s'intègre dans la prise en charge globale du patient qui relève des missions du médecin traitant», estime le syndicat.
Les médecins mobilisés
Mais l'assurance-maladie n'oublie pas le médecin traitant et estime même qu'il «joue un rôle essentiel en matière de prescription de la vaccination antigrippale». D'ailleurs, les 65-69 ans qui ont déclaré un médecin traitant sont deux fois plus nombreux à s'être fait vacciner l'an passé. Aux généralistes, donc, de convaincre les patients qui ne se sont pas fait vacciner l'hiver dernier.
Pour les y aider, l'assurance-maladie a prévu des outils de ciblage : au début de la campagne, chaque médecin recevra la liste de ses patients à risque particulier ayant droit à la gratuité du vaccin ; à mi-campagne, il recevra la liste des patients à risque particulier et celle de ses patients de 65 à 69 ans qui n'auront pas encore été vaccinés à cette date. Les patients non vaccinés en 2007 recevront de leur côté un dépliant d'information faisant le point sur l'innocuité et l'efficacité du vaccin (selon un sondage IPSOS de 2007, 47 % des personnes non vaccinées pensent que le vaccin a des effets secondaires). Et un courrier de relance sera adressé à mi-campagne aux 65-69 ans.
Les médecins spécialistes concernés par les patients à risque (ophtalmologistes, endocrinologues, neurologues, pneumologues, néphrologues, cardiologues) recevront, quant à eux, des affiches spécifiques à chaque pathologie pour leur salle d'attente : «insuffisance cardiaque + grippe = risque d'aggravation brutale de votre insuffisance cardiaque», «diabète + grippe = risque d'aggravation brutale de votre diabète», etc.
Des outils pratiques seront de même envoyés aux pharmaciens et aux infirmières, précisant en particulier les nouvelles modalités d'accès au vaccin gratuit.
Le vaccin sera disponible en pharmacie à partir du 10 octobre, et la gratuité pour les personnes concernées, assurée jusqu'au 31 décembre. Il sera rappelé qu'il faut compter quelque 15 jours entre le moment de la vaccination et celui où l'on est protégé. Quatre millions d'assurés à convaincre : «Ce challenge ne pourra être remporté qu'avec la participation active de tous les acteurs de santé», conclut l'assurance-maladie.
> RENÉE CARTON
Pour qui la gratuité
Les personnes de 65 ans et plus.
Les personnes atteintes de l'une des affections de longue durée suivantes, quel que soit l'âge : diabète de type 1 ou 2 ; AVC invalidant ; néphropathies chroniques graves et syndromes néphrotiques primitifs ; forme grave des affections neurologiques et musculaires (dont myopathie), épilepsie grave ; mucoviscidose ; insuffisance cardiaque grave, troubles du rythme graves, cardiopathies valvulaires graves, cardiopathies congénitales graves ; insuffisance respiratoire chronique grave ; déficit immunitaire primitif grave nécessitant un traitement prolongé, infection par le VIH ; drépanocytose ; les personnes atteintes de tous types d'asthme ou de broncho-pneumopathie chronique obstructive, quel que soit leur âge ; les enfants et adolescents de 6 mois à 18 ans dont l'état de santé nécessite un traitement prolongé par l'acide acétylsalicylique (syndrome de Kawasaki compliqué et arthrite chronique juvénile).
Un vaccin 100 % nouveau
Le vaccin antigrippal recommandé pour l'hémisphère Nord pour la saison 2008-2009 est composé de trois nouvelles souches, dont deux du groupe A, les plus dangereuses :
une souche analogue à A/Brisbane/59/2007 (H1N1) ;
une souche analogue à A/Brisbane/10/2007 (H3N2) ;
une souche analogue à B/Florida/4/2006 ou B/Brisbane/3/2007.
Plusieurs vaccins seront disponibles : Agrippal, Fluvirine, GripGuard, Influvac, Fluarix, Immugrip, Mutagrip, Prévigrip, Vaxigrip et Tetagrip (ce dernier ne peut être délivré sans prescription médicale).
</td> </tr> <tr> <td>Le Quotidien du Médecin du : 23/09/2008
</td> </tr> </tbody></table> <table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr> <td style="background-image: url(/img/HP_BX3_TL.png); background-repeat: no-repeat;" width="7" height="7">
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