MADAGASCAR: ?PID?MIE DE GRIPPE, ASPERGER
LES BAS QUARTIERS DE PRODUITS D?SINFECTANTS
Midi Madagasikara (Antananarivo)
19 octobre 2006
Le premier ministre s'?tait rendu dans quatre ?tablissements scolaires de la capitale, hier.
C'est une ?pid?mie. Jusqu'? 50% des salles de classe sont vides dans la plupart des ?tablissements scolaires, notamment primaires. C'est ?valuer l'?tendue de la propagation de l'?pid?mie chez les plus jeunes, au point de conseiller aux parents de garder leurs enfants ? la maison d?s les premi?res manifestations pour limiter autant que possible la contagion ? l'?cole.
De m?me, l'absent?isme au travail li? ? la grippe est en hausse. Partout, dans les cabinets de m?decins ou dans les centres de sant?, les consultations, dans 80% des cas, se terminent par un diagnostic de grippe. Les enfants sont les plus touch?s. Hier, le Premier ministre s'?tait rendu dans plusieurs ?tablissements scolaires de la capitale, ? savoir l'?cole d'Isotry, l'EPP d'Anatihazo, l'EPP d'Anosibe et le Coll?ge Rasalama o? le chef du gouvernement a incit? les enseignants ? continuer de sensibiliser leurs ?l?ves sur les comportements ? moindre risque, ? commencer par la propret?.
Sensibiliser
Les habitants des zones les plus peupl?es et ceux des bas quartiers, sont ?galement tr?s vuln?rables. Afin de contenir cette propagation qui inqui?te la population, des op?rations d'aspersion de produits d?sinfectants dans les habitations et alentours sont pr?vues dans quelques-uns de ces ? fokontany ?. Dans ces quartiers, en effet, les logements trop rapproch?s les uns des autres - dont beaucoup sont insalubres - ? peine un m?tre les s?pare dans certains cas, ce qui facilite ?norm?ment la propagation de l'?pid?mie. Aussi, la d?sinfection de ces lieux s'av?re-t-elle plus que n?cessaire et ? faire dans l'ensemble du voisinage. Les op?rations d'aspersion s'accompagneront d'actions de sensibilisation des habitants des quartiers concern?s, sur les attitudes ? adopter pour limiter les contagions et pour maintenir la propret? dans leurs habitations.
Quant aux habitants des autres quartiers, des souhaits se manifestent quant ? la mise en place d'un service qui pourrait leur faire b?n?ficier, eux aussi, de ces op?rations d'aspersion, m?me si leur lieu d'habitation n'est pas inclus dans les quartiers cibl?s par l'op?ration officielle.
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LES BAS QUARTIERS DE PRODUITS D?SINFECTANTS
Midi Madagasikara (Antananarivo)
19 octobre 2006
Le premier ministre s'?tait rendu dans quatre ?tablissements scolaires de la capitale, hier.
C'est une ?pid?mie. Jusqu'? 50% des salles de classe sont vides dans la plupart des ?tablissements scolaires, notamment primaires. C'est ?valuer l'?tendue de la propagation de l'?pid?mie chez les plus jeunes, au point de conseiller aux parents de garder leurs enfants ? la maison d?s les premi?res manifestations pour limiter autant que possible la contagion ? l'?cole.
De m?me, l'absent?isme au travail li? ? la grippe est en hausse. Partout, dans les cabinets de m?decins ou dans les centres de sant?, les consultations, dans 80% des cas, se terminent par un diagnostic de grippe. Les enfants sont les plus touch?s. Hier, le Premier ministre s'?tait rendu dans plusieurs ?tablissements scolaires de la capitale, ? savoir l'?cole d'Isotry, l'EPP d'Anatihazo, l'EPP d'Anosibe et le Coll?ge Rasalama o? le chef du gouvernement a incit? les enseignants ? continuer de sensibiliser leurs ?l?ves sur les comportements ? moindre risque, ? commencer par la propret?.
Sensibiliser
Les habitants des zones les plus peupl?es et ceux des bas quartiers, sont ?galement tr?s vuln?rables. Afin de contenir cette propagation qui inqui?te la population, des op?rations d'aspersion de produits d?sinfectants dans les habitations et alentours sont pr?vues dans quelques-uns de ces ? fokontany ?. Dans ces quartiers, en effet, les logements trop rapproch?s les uns des autres - dont beaucoup sont insalubres - ? peine un m?tre les s?pare dans certains cas, ce qui facilite ?norm?ment la propagation de l'?pid?mie. Aussi, la d?sinfection de ces lieux s'av?re-t-elle plus que n?cessaire et ? faire dans l'ensemble du voisinage. Les op?rations d'aspersion s'accompagneront d'actions de sensibilisation des habitants des quartiers concern?s, sur les attitudes ? adopter pour limiter les contagions et pour maintenir la propret? dans leurs habitations.
Quant aux habitants des autres quartiers, des souhaits se manifestent quant ? la mise en place d'un service qui pourrait leur faire b?n?ficier, eux aussi, de ces op?rations d'aspersion, m?me si leur lieu d'habitation n'est pas inclus dans les quartiers cibl?s par l'op?ration officielle.
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