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EGYPTE: Une r?action disproportionn?e face au virus H1N1 ? Analyse

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    EGYPTE: Une r?action disproportionn?e face au virus H1N1 ? Analyse
    <TABLE style="BORDER-BOTTOM: #bbbbbb 1px solid; BORDER-LEFT: #cccccc 1px solid; PADDING-BOTTOM: 5px; BACKGROUND-COLOR: #eeeeee; MARGIN: 2px 5px 8px 0px; PADDING-LEFT: 5px; WIDTH: 120px; PADDING-RIGHT: 5px; BORDER-TOP: #cccccc 1px solid; BORDER-RIGHT: #bbbbbb 1px solid; PADDING-TOP: 5px" border=0 cellSpacing=0 cellPadding=0 align=left><TBODY><TR><TD style="PADDING-TOP: 3px" align=right>
    Photo: Amr Emam/IRIN
    </TD></TR><TR><TD style="FONT-FAMILY: Tahoma; FONT-SIZE: 7pt" class=ImgCreditCaption>Tas d'ordures br?l?s dans les rues du Caire</TD></TR></TBODY></TABLE>
    LE CAIRE, 20 juillet 2010 (IRIN) - Alors qu'une ?valuation est en cours sur la mani?re dont l'Organisation mondiale de la Sant? (OMS) et les autorit?s nationales ont fait face ? l'?pid?mie H1N1, des experts m?dicaux ?gyptiens ont critiqu? leur gouvernement pour avoir r?agi de fa?on disproportionn?e face ? la pand?mie, suscit? des craintes injustifi?es et d?pens? des millions de dollars de fonds publics dont le pays avait grandement besoin.

    ? L'?gypte est probablement le seul pays au monde ayant agi de fa?on aussi insens?e face au virus ?, a dit ? IRIN Saed Aun, ancien conseiller en m?decine pr?ventive du minist?re de la Sant? ?gyptien. ? Le gouvernement ?gyptien a appliqu? les mauvaises mesures pour affronter la crise ?.

    Lorsque le virus H1N1 a ?t? d?tect? pour la premi?re fois, dans le dortoir d'une universit?, en avril 2009, le Conseil des ministres ?gyptien a d?cid? d'abattre tous les porcs du pays, dont le nombre s'?levait ? plus de 350 000, afin d'?viter la propagation du virus. Pourtant, le lien entre le H1N1 et les porcs n'avait pas encore ?t? officiellement ?tabli.

    Mises ? part les pertes consid?rables pour les ?leveurs porcins, l'abattage a conduit ? une accumulation de d?chets dans les rues de la capitale, car une grande partie de ces d?chets servait ? nourrir les porcs.

    Au Caire, les sources de revenus des collecteurs d'ordures informels, connus en ?gypte sous le nom de Zabalins, et des ?leveurs porcins ?taient fortement li?es, car les premiers collectaient les d?chets organiques dans les rues de la capitale et les vendaient aux ?leveurs, qui les donnaient ? manger ? leurs porcs. Selon l'Association pour la protection de l'environnement, une organisation non gouvernementale (ONG) locale, l'abattage a eu des cons?quences n?gatives sur les moyens de subsistance de 70 000 anciens ?leveurs porcins, Zabalins et leurs familles, dans la r?gion du Caire.

    ? Les d?chets ?taient une bonne source de profit pour les collecteurs d'ordures ?, a dit Israel Ayad, ?leveur porcin et porte-parole informel des collecteurs de d?chets. ? Pourquoi devraient-ils ramasser les ordures alors qu'il n'y a plus de porcs ? ?

    En ce qui concerne les risques sanitaires pos?s par les tas d'ordures organiques en d?composition dans la capitale, le pr?sident de l'Association des m?decins, Hamdy al-Sayed, a qualifi? la situation de ? scandale national ?.


    <TABLE style="BORDER-BOTTOM: rgb(187,187,187) 1px solid; BORDER-LEFT: rgb(204,204,204) 1px solid; PADDING-BOTTOM: 5px; BACKGROUND-COLOR: rgb(238,238,238); MARGIN: 2px 5px 8px 0px; PADDING-LEFT: 5px; WIDTH: 180px; PADDING-RIGHT: 5px; BORDER-TOP: rgb(204,204,204) 1px solid; BORDER-RIGHT: rgb(187,187,187) 1px solid; PADDING-TOP: 5px" border=0 cellSpacing=0 cellPadding=0 align=right><TBODY><TR><TD style="PADDING-TOP: 3px" align=right>
    Photo: Emmanuel Dunseath/IRIN
    </TD></TR><TR><TD style="FONT-FAMILY: Tahoma; FONT-SIZE: 7pt" class=ImgCreditCaption>Karim Aweida, ancien ?leveur porcin, a perdu son gagne-pain en mai 2009</TD></TR></TBODY></TABLE>
    Le gouvernement a dit plus tard que l'abattage n'?tait pas li? au virus H1N1, mais repr?sentait simplement une mesure sanitaire d'ordre g?n?ral.

    Les ?coles ont ?t? les plus touch?es

    Selon les sp?cialistes, ce sont les ?coles ?gyptiennes qui ont le plus p?ti de la r?action du gouvernement face ? la pand?mie. Outre la fermeture par intermittence de certaines ?coles, les minist?res de la Sant? et de l'?ducation ont ordonn? ? tous les ?tablissements scolaires de diviser par deux la taille de leurs classes. Ainsi, de nombreux enfants n'ont pu aller ? l'?cole que trois jours par semaine.

    ? L'?tat de confusion entourant l'apparition du virus a fortement nui ? l'?ducation ?, a dit Nadia Youssef, sp?cialiste en ?ducation ? l'universit? du Caire. ? Le probl?me c'est que le virus est apparu dans les premiers mois de l'ann?e acad?mique. Des ?coles ont ferm? et des parties de programmes ont ?t? supprim?es, ce qui a eu un impact tr?s n?gatif sur le dossier p?dagogique des ?l?ves ?.

    Les responsables des services de sant? ?gyptiens sont divis?s au sujet de la possibilit? de nouvelles vagues d'infection au virus H1N1.

    Les 55 h?pitaux et centres de sant? du pays capables de prendre en charge les cas de H1N1 disent ?tre pr?ts ? recevoir tout nouveau patient et disposent d'importants stocks de vaccins.

    Fathi Shabana, responsable de l'Imbaba Fever Hospital, a dit que son h?pital disposait de 60 000 doses de vaccins contre le H1N1 en pr?vision de l'hiver, qui est cens? commencer en novembre.

    Cependant, Mustafa Orkhan, responsable du Centre de la grippe porcine, une ONG locale qui donne des conseils concernant le virus H1N1, a dit qu'il ne s'attendait pas ? une nouvelle ?pid?mie de H1N1 en ?gypte.

    ? L'?gypte n'est plus ? risque en ce qui concerne ce virus ?, a-t-il dit.


    <TABLE style="BORDER-BOTTOM: rgb(187,187,187) 1px solid; BORDER-LEFT: rgb(204,204,204) 1px solid; PADDING-BOTTOM: 5px; BACKGROUND-COLOR: rgb(238,238,238); MARGIN: 2px 5px 8px 0px; PADDING-LEFT: 5px; WIDTH: 180px; PADDING-RIGHT: 5px; BORDER-TOP: rgb(204,204,204) 1px solid; BORDER-RIGHT: rgb(187,187,187) 1px solid; PADDING-TOP: 5px" border=0 cellSpacing=0 cellPadding=0 align=left><TBODY><TR><TD style="PADDING-TOP: 3px" align=right>
    Photo: Amr Emam/IRIN
    </TD></TR><TR><TD style="FONT-FAMILY: Tahoma; FONT-SIZE: 7pt" class=ImgCreditCaption>Des ?coliers ?gyptiens se font vacciner contre le virus H1N1</TD></TR></TBODY></TABLE></B>
    Des vaccinations controvers?es

    La question de la vaccination contre le virus H1N1 est au c?ur des d?bats publics et entre experts sur la pand?mie et la fa?on dont elle a ?t? g?r?e.

    Le gouvernement a d?pens? 30 millions de livres ?gyptiennes (5,4 millions de dollars) pour acheter 1,9 million de doses de vaccins. Il n'a pas r?ussi ? se procurer les cinq millions de doses qu'il voulait d?abord acheter.

    Plus tard, un plan de vaccination de 1,2 million d'?coliers a mal tourn? quand des milliers de parents ont refus? d'envoyer leurs enfants ? l'?cole pour se faire vacciner ? la suite de rumeurs selon lesquelles les vaccins pourraient causer des malformations.

    Le minist?re de la Sant? dispose actuellement de quelque 500 000 doses. Une partie sera utilis?e pour les quelque 70 000 personnes qui se rendront en Arabie Saoudite en novembre pour accomplir le p?lerinage annuel ? La Mecque. Mais le vaccin est facultatif.

    Les vaccins restants p?rimeront en mai 2011.

    ? Ces vaccins seront bien s?r jet?s apr?s leur date de p?remption ?, a dit M. Aun. ? C'est un indice suppl?mentaire de l'?chec du gouvernement ? g?rer la crise de mani?re sens?e ?.

    Les responsables des services de sant? ont dit que 16 356 ?gyptiens avaient contract? le virus H1N1 et que 280 personnes ? dont la plupart souffraient d'autres probl?mes de sant? ? ?taient d?c?d?es.

    Dans le monde, plus de 15 000 personnes sont mortes ? cause du virus depuis avril 2009, mais l'OMS avait pr?vu entre deux et quatre millions de morts.

    ae/ed/gd/ail

    "Safety and security don't just happen, they are the result of collective consensus and public investment. We owe our children, the most vulnerable citizens in our society, a life free of violence and fear."
    -Nelson Mandela
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