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<SCRIPT>if ("undefined"!=typeof detectDevice && detectDevice){ var mobile_base_url = 'http://mobile.lemonde.fr'; detectDevice(navigator.userAgent);}</SCRIPT>Après la fin de l'hiver austral, l'Afrique du Sud fait le bilan de la grippe A
LE MONDE | 06.10.09 | 16h40 • Mis à jour le 06.10.09 | 16h40
<!-- *********************************MAIN COLUMN*********************************--><SCRIPT language=javascript type=text/javascript> function expandBarrePartager() { if($("#barrePartager").css("display")=="none") { $("#barrePartager").fadeIn("slow"); } else { $("#barrePartager").fadeOut("slow"); } } </SCRIPT><SCRIPT type=text/javascript>if ( 'undefined' == typeof MIA) MIA = {};MIA.Partage = {toggled: false,toggleSharing:function(){if(!MIA.Partage.tog gled){document.getElementById('shareTools').style. display='block';MIA.Partage.toggled=true}else{docu ment.getElementById('shareTools').style.display='n one';MIA.Partage.toggled=false}},ouvrirPopup:funct ion(url,titre,parametres){var expression = /[^*]width=([0-9]*)[^*]/;expression.exec(parametres);var popup_width=RegExp.$1;expression=/[^*]height=([0-9]*)[^*]/;expression.exec(parametres);var popup_height=RegExp.$1;var left=(screen.width-popup_width)/2;var top=(screen.height-popup_height)/2;var params=parametres+',top='+top + ',left='+left;var win=window.open(url,titre,params)}}</SCRIPT><TABLE class=toolBox id=toolBox cellSpacing=0 cellPadding=0 border=0><TBODY><TR><TD class=articleEA vAlign=top></TD><TD class=tools></TD></TR></TBODY></TABLE>
Johannesburg Correspondance
Après coup, le docteur Frew Benson, directeur du département des maladies contagieuses du ministère de la santé sud-africain, reconnaît que les deux scanners thermiques, installés précipitamment en avril à l'aéroport international de Johannesburg, n'ont servi à rien. "Ils n'ont même pas repéré un cas...", explique-t-il. Mais, à l'époque, il fallait rassurer l'opinion publique face à la propagation mondiale de la grippe A.
Aujourd'hui, l'hiver austral est terminé de ce côté du globe. Le dernier bilan, daté du 22 septembre, faisait état de 59 morts sur 11 500 cas recensés. "Le nombre réel de personnes infectées est en réalité trois à quatre fois supérieur car tous les malades ne sont pas testés", précise le docteur Adrian Puren, de l'Institut national des maladies contagieuses (NICD). La nation australe, qui a eu connaissance de son premier cas le 18 juin, concentre la grande majorité des victimes de l'Afrique subsaharienne.
Pour faire face à l'épidémie, les autorités ont installé un fonds d'urgence doté de 150 à 200 millions de rands (13,5 à 18 millions d'euros). "Nous sommes actuellement en train de négocier avec les laboratoires pour acheter des vaccins et davantage de Tamiflu pour le prochain hiver" explique le docteur Benson. La somme débloquée suscite l'ire d'une partie des professionnels de santé. "Pourquoi y a-t-il autant d'hystérie autour de cette maladie ? Parce que ce virus touche pour une fois autant les riches que les pauvres ?" s'interroge David Sanders, pédiatre et professeur de santé publique à l'université du Western Cape. "Il vaudrait mieux mettre plus d'argent dans la lutte contre la tuberculose et le sida."
5,7 millions de Sud-Africains sont infectés par le virus du VIH. Chaque jour, près de 1 000 malades en meurent. "Notre engagement sur la grippe A n'a rien à voir avec la pression des médias ou des gens riches, répond le docteur Benson. En 2009, nous allons dépenser près de 2 milliards de rands (180 millions d'euros) pour le sida."
Carences du système
Depuis que l'ancien président Thabo Mbeki, qui a longtemps nié la réalité de l'épidémie, a quitté le pouvoir en 2008, le gouvernement sud-africain a renforcé sa politique contre le sida. Plus de 500 000 personnes contaminées n'ont toutefois pas encore accès aux antirétroviraux dont ils ont besoin.
L'épidémie de grippe A met aussi en lumière les carences du système de santé sud-africain. "Dans certains hôpitaux, on doit parfois retarder des opérations non urgentes faute de moyens, témoigne le professeur Wolfgang Preiser, responsable du département de virologie à l'université de Stellenbosch. Si le virus de la grippe A revient l'année prochaine sous une forme plus virulente, cela va être assez catastrophique."
Dans une série d'articles publiés récemment par le journal médical britannique The Lancet, des chercheurs mettaient en exergue les faibles résultats du pays en matière de santé malgré des dépenses publiques relativement élevées.
Des problèmes de gestion des ressources financières et humaines, ainsi qu'un manque de coordination entre les niveaux hiérarchiques, ont été dénoncés. Sur le papier, il existe un plan de lutte contre les pandémies rédigé en 2006 après l'apparition de la grippe aviaire H5N1. "Il vient bien d'être adapté à la grippe H1N1, mais sur le terrain, personne ne sait vraiment ce qu'il va falloir faire en cas d'épidémie généralisée", s'inquiète un haut fonctionnaire de la santé. Lors du prochain hiver austral, l'Afrique du Sud accueillera la Coupe du monde de football.
Sébastien Hervieu
<SCRIPT>if ("undefined"!=typeof detectDevice && detectDevice){ var mobile_base_url = 'http://mobile.lemonde.fr'; detectDevice(navigator.userAgent);}</SCRIPT>Après la fin de l'hiver austral, l'Afrique du Sud fait le bilan de la grippe A
LE MONDE | 06.10.09 | 16h40 • Mis à jour le 06.10.09 | 16h40
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Johannesburg Correspondance
Après coup, le docteur Frew Benson, directeur du département des maladies contagieuses du ministère de la santé sud-africain, reconnaît que les deux scanners thermiques, installés précipitamment en avril à l'aéroport international de Johannesburg, n'ont servi à rien. "Ils n'ont même pas repéré un cas...", explique-t-il. Mais, à l'époque, il fallait rassurer l'opinion publique face à la propagation mondiale de la grippe A.
Aujourd'hui, l'hiver austral est terminé de ce côté du globe. Le dernier bilan, daté du 22 septembre, faisait état de 59 morts sur 11 500 cas recensés. "Le nombre réel de personnes infectées est en réalité trois à quatre fois supérieur car tous les malades ne sont pas testés", précise le docteur Adrian Puren, de l'Institut national des maladies contagieuses (NICD). La nation australe, qui a eu connaissance de son premier cas le 18 juin, concentre la grande majorité des victimes de l'Afrique subsaharienne.
Pour faire face à l'épidémie, les autorités ont installé un fonds d'urgence doté de 150 à 200 millions de rands (13,5 à 18 millions d'euros). "Nous sommes actuellement en train de négocier avec les laboratoires pour acheter des vaccins et davantage de Tamiflu pour le prochain hiver" explique le docteur Benson. La somme débloquée suscite l'ire d'une partie des professionnels de santé. "Pourquoi y a-t-il autant d'hystérie autour de cette maladie ? Parce que ce virus touche pour une fois autant les riches que les pauvres ?" s'interroge David Sanders, pédiatre et professeur de santé publique à l'université du Western Cape. "Il vaudrait mieux mettre plus d'argent dans la lutte contre la tuberculose et le sida."
5,7 millions de Sud-Africains sont infectés par le virus du VIH. Chaque jour, près de 1 000 malades en meurent. "Notre engagement sur la grippe A n'a rien à voir avec la pression des médias ou des gens riches, répond le docteur Benson. En 2009, nous allons dépenser près de 2 milliards de rands (180 millions d'euros) pour le sida."
Carences du système
Depuis que l'ancien président Thabo Mbeki, qui a longtemps nié la réalité de l'épidémie, a quitté le pouvoir en 2008, le gouvernement sud-africain a renforcé sa politique contre le sida. Plus de 500 000 personnes contaminées n'ont toutefois pas encore accès aux antirétroviraux dont ils ont besoin.
L'épidémie de grippe A met aussi en lumière les carences du système de santé sud-africain. "Dans certains hôpitaux, on doit parfois retarder des opérations non urgentes faute de moyens, témoigne le professeur Wolfgang Preiser, responsable du département de virologie à l'université de Stellenbosch. Si le virus de la grippe A revient l'année prochaine sous une forme plus virulente, cela va être assez catastrophique."
Dans une série d'articles publiés récemment par le journal médical britannique The Lancet, des chercheurs mettaient en exergue les faibles résultats du pays en matière de santé malgré des dépenses publiques relativement élevées.
Des problèmes de gestion des ressources financières et humaines, ainsi qu'un manque de coordination entre les niveaux hiérarchiques, ont été dénoncés. Sur le papier, il existe un plan de lutte contre les pandémies rédigé en 2006 après l'apparition de la grippe aviaire H5N1. "Il vient bien d'être adapté à la grippe H1N1, mais sur le terrain, personne ne sait vraiment ce qu'il va falloir faire en cas d'épidémie généralisée", s'inquiète un haut fonctionnaire de la santé. Lors du prochain hiver austral, l'Afrique du Sud accueillera la Coupe du monde de football.
Sébastien Hervieu