Announcement

Collapse
No announcement yet.

La pression sur les fabricants de gels antibact?riens s'accentue face au risque de grippe A

Collapse
X
 
  • Filter
  • Time
  • Show
Clear All
new posts

  • La pression sur les fabricants de gels antibact?riens s'accentue face au risque de grippe A

    La pression sur les fabricants de gels antibactériens s'accentue face au risque de grippe A

    LE MONDE | 01.09.09 | 14h47 • Mis à jour le 01.09.09 | 16h47

    Recommandés par le ministère de la santé dans le cadre du plan de prévention contre la grippe A, les gels antibactériens ne quittent plus les comptoirs des pharmacies et les têtes de gondole des magasins de la grande distribution.

    Les fabricants de gel hydroalcoolique essaient, tant bien que mal, de répondre à la demande. " Je pense que tous les acteurs vont être à cours de production dans les semaines qui viennent", prédit Hugues Lecat, directeur général de Cooper, qui commercialise les gels Baccide. Le laboratoire a pourtant multiplié ses capacités de production par trois depuis mai dernier.
    </U>
    <!--/tpl:contenu/element/ensemble/tpl-esi_sur_le_meme_sujet.html.php--><!--/lyt:lyt-vide--><!--/inc:/element/ensemble/afficher_esi/1185166__.html--><!-- Fin Appel du composant: /element/ensemble/afficher_esi/1185166__.html -->

    <SCRIPT type=text/javascript>init_boite_meme_sujet = function(){if ( "undefined" != typeof MIA && "undefined" != typeof MIA.Ensemble && ("undefined" == typeof MIA.Ensemble.initEventLoaded || !MIA.Ensemble.initEventLoaded) ){ var ensemble_id_defaut = 1185166; var hash_url = window.location.hash; var re = /^#(.*)ens_id=(\d+)[^\d]*.*$/; var ensemble_id_url = hash_url.replace(re, "$2"); if ( ensemble_id_url && ensemble_id_url != hash_url ) MIA.Ensemble.ensembleId = ensemble_id_url else if ( ensemble_id_defaut ) MIA.Ensemble.ensembleId = ensemble_id_defaut if ( "" != "" ) { MIA.Ensemble.titreBoite = ""; } MIA.Ensemble.initEventLoaded = true; MIA.Ensemble.formaliseBoiteMemeSujet();}}if ( (pave=document.getElementById('pave_meme_sujet_hid den')) ) pave.style.display = 'none';if(window.addEventListener ) window.addEventListener('load', init_boite_meme_sujet, false);else window.attachEvent('onload', init_boite_meme_sujet);</SCRIPT>Utilis&#233;s de longue date en milieu hospitalier, les produits hydroalcooliques sont pr&#233;sent&#233;s comme antibact&#233;riens, antifongiques et actifs contre les virus. "Ils peuvent &#233;liminer les germes de la grippe A si on en utilise 3 millilitres et que l'on se frotte correctement les doigts. Le gel est un bon compl&#233;ment, mais la grippe A peut se transmettre autrement", pr&#233;vient Hugues Lecat.

    Tr&#232;s demand&#233;s, eux aussi, les masques de protection FFP2 (mod&#232;le certifi&#233;, dit "bec de canard" en raison de sa forme) risquent, comme les gels antibact&#233;riens, de manquer d'ici &#224; cet hiver. Les usines de confection de masques tournent 24 heures sur 24 pour r&#233;pondre &#224; la demande.

    Produire vite et &#233;norm&#233;ment

    "Quand la pand&#233;mie est arriv&#233;e, le niveau de production &#233;tait faible. Du jour au lendemain, il a fallu produire vite et &#233;norm&#233;ment", relate Vianney Brillat, pr&#233;sident du groupe Deltalyo et Valmy, fabricant de masques FFP2. Depuis, l'entreprise a mobilis&#233; ses &#233;quipes et a investi dans deux machines capables de produire 80 000 &#224; 100 000 masques par jour chacune.

    Mais M. Brillat reste sceptique quant &#224; la capacit&#233; des industriels &#224; suivre la demande. "Avant la grippe aviaire, le march&#233; &#233;tait de 800 millions de masques par an. Si demain la moiti&#233; de la population mondiale a besoin d'un masque par jour, ce n'est pas possible", explique-t-il.

    En 2006, ann&#233;e de pand&#233;mie de grippe aviaire, le groupe Sperian avait agrandi son usine bretonne de v&#234;tements de travail afin de r&#233;pondre aux contrats avec l'Etat. Cette ann&#233;e, le gouvernement lui a command&#233; pour 25 millions d'euros de masques FFP2 en compl&#233;ment des commandes habituelles, &#224; livrer fin 2010 au plus tard. "Pour faire face &#224; la demande, nous avons investi 5 millions d'euros dans notre usine", confie Christophe Mathy, directeur de la communication du groupe.

    Les autorit&#233;s sanitaires ont d&#233;j&#224; stock&#233; l'&#233;quivalent de douze jours de masques (sachant qu'un masque doit &#234;tre chang&#233; toutes les quatre heures &#224; huit heures) et les h&#244;pitaux disposent de r&#233;serves de masques et de gel hydroalcoolique. "Nous disposons d'un stock auquel on ne touche pas et qui viendrait compl&#233;ter notre commande au cas o&#249; les fabricants ne pourraient plus nous fournir", confie Annick Macrez, directrice technique du groupe hospitalier Bichat-Claude-Bernard, &#224; Paris.

    Lorsque la demande devient trop forte, les risques de voir des produits de mauvaise qualit&#233; arriver sur le march&#233; s'accentuent. "On a remarqu&#233; la pr&#233;sence sur le march&#233; de masques qui n'avaient aucun num&#233;ro de certification. Sur chaque bo&#238;te, il faut que le num&#233;ro de lot soit indiqu&#233; ainsi que les dates de fabrication et de p&#233;remption", alerte Renaud Pomart, directeur g&#233;n&#233;ral de Distri Club M&#233;dical.

    Les fabricants esp&#232;rent que cette situation d'alerte sanitaire permettra, &#224; terme, d'instaurer un r&#233;flexe de pr&#233;vention g&#233;n&#233;ralis&#233;e. "Si les gens portaient des masques en cas d'infection, on r&#233;duirait peut-&#234;tre le nombre de morts", avance Vianney Brillat.

    Lorraine Gublin

    http://www.lemonde.fr/aujourd-hui/ar...4349_3238.html
Working...
X