GRIPPE A/H1N1 : L’INSTITUT PASTEUR DIFFUSE SON TEST DANS LE MONDE ENTIER
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Le 5 mai dernier, on s’en souvient, l'Institut Pasteur (Centre de référence de la grippe France-Nord) annonçait le développement d’un test de détection rapide (moins de 12 h) du nouveau virus de la grippe A/H1N1. Après standardisation, en collaboration avec le Centre de référence France-Sud (Lyon), à la demande de la Direction générale de la Santé, l’Institut, en partenariat avec l’Etablissement de Préparation et de Réponse aux Urgences Sanitaires, adresse les réactifs pour la mise en œuvre du test par les laboratoires agréés pour le diagnostic du nouveau virus.<o:p></o:p>
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Actuellement, 27 laboratoires sont agréés, soit 22 laboratoires hospitaliers en métropole et 5 laboratoires en outre-mer, notamment les Instituts Pasteur de Guyane et de Nouvelle-Calédonie.La méthodologie et le protocole d’emploi du test Pasteur ont par ailleurs été adressés à l’OMS. Enfin, l’Institut a proposé d’envoyer ses réactifs et le protocole aux laboratoires du Réseau International des Instituts Pasteur (RIIP), soit une quinzaine d’instituts dans le monde, dont certains sont des centres de référence grippe dans le pays où ils exercent leur activité : Algérie, Maroc, Tunisie, Cameroun, Côte d’Ivoire, Sénégal, Madagascar, Niger, RCA, Roumanie, Cambodge, Chine (Shanghai, Hong Kong), Vietnam.<o:p></o:p>
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Comment détecte-t-on le virus A/H1N1 (un variant A) ? Explication de l’Institut Pasteur… Les réactifs du test sont de petites séquences génétiques spécifiques du virus, sélectionnées par les biologistes à partir de la première séquence intégrale du génome du virus. Celle-ci a été mise dans le domaine public le lundi 27 avril dernier par les CDC d’Atlanta aux Etats-Unis (Centres of Diseases Control and Prevention).<o:p></o:p>
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Les mini-séquences servent d’amorces pour l’amplification moléculaire du matériel génétique du virus : ce sont en quelque sorte des hameçons moléculaires qui s’accrochent à l’ARN du virus, et servent de point de départ à sa copie en multiples exemplaires, ce qui permet de repérer très spécifiquement le matériel génétique du virus dans un échantillon contenant un mélange de matériaux génétiques (dont l’ADN et des ARN du sujet suspect). Bref : de trouver l’aiguille dans une meule de foin en transformant l’aiguille en une… meule d’aiguilles, comme disait l’inventeur de la technique (PCR), l’Américain Kary Mullis. Ainsi multiplié le matériel génétique viral peut être détecté de façon optimale.<o:p></o:p>
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Dès le 1er mai dernier, l’Institut Pasteur a pu mettre en application les amorces qu’il avait définies, et effectuer en 24 h la détection du nouveau virus chez un patient français <o:p></o:p>
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3 structures de l’Institut Pasteur font partie du Plan national de prévention et de lutte anti-pandémie grippale.et ont été mobilisées dès les premières alertes.<o:p></o:p>
-Le Centre national de référence (CNR) pour la France-Nord à l’Institut Pasteur est habituellement chargé de la surveillance des cas de grippe du nord de la France. Il s’appuie sur les activités de recherche de l’unité de Génétique moléculaire des virus ARN. L’équipe mobilisée analyse certains cas suspects français, et a travaillé en priorité à la mise au point d’un test de diagnostic, afin de pouvoir le mettre à disposition d’autres laboratoires dans les meilleurs délais.<o:p></o:p>
-La Cellule d’intervention biologique d’urgence de l’Institut Pasteur (CIBU), créée fin 2002 à l’initiative de la Direction générale de la Santé et de l’Institut Pasteur, est conçue pour réagir en temps réel, en cas d’épidémie, pour détecter et identifier le plus vite possible le ou les agents pathogènes en cause. Actuellement, la CIBU vient en renfort pour analyser en étroite collaboration avec le CNR les suspicions de grippe A/H1N1).<o:p></o:p>
-La plate-forme Génotypage des Pathogènes et Santé Publique, l’une des 10 plates-formes de la Génopole de l’Institut Pasteur, est mobilisée pour le séquençage des souches virales faisant partie du processus de diagnostic. Sa principale mission est de fournir un appui scientifique et technique aux laboratoires de surveillance ou d’expertise microbiologique dans les domaines des maladies infectieuses, et notamment dans l’aide à l’identification moléculaire et au typage moléculaire des agents pathogènes en cause, et ceci particulièrement en cas d’urgence microbiologique mettant en péril la santé publique au niveau national.<o:p></o:p>
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Détail : la présidence du Comité de Lutte contre la Grippe est assurée par le virologue de l’Institut Pasteur responsable de la CIBU. Ses responsables conseillent au ministère de la Santé les mesures à mettre en œuvre pour réduire l'impact d'une épidémie ou d'une pandémie grippale.<o:p></o:p>
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Mis en ligne par Louis-Marie Sibuée, Santé log, le 20 mai 2009 (Visuel et vignette Roche Applied Science https://www.roche-applied-science.com/ )<o:p></o:p>
Source : Direction de la Communication, Institut Pasteur
http://www.santelog.com/modules/conn...ntier_1159.htm
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Le 5 mai dernier, on s’en souvient, l'Institut Pasteur (Centre de référence de la grippe France-Nord) annonçait le développement d’un test de détection rapide (moins de 12 h) du nouveau virus de la grippe A/H1N1. Après standardisation, en collaboration avec le Centre de référence France-Sud (Lyon), à la demande de la Direction générale de la Santé, l’Institut, en partenariat avec l’Etablissement de Préparation et de Réponse aux Urgences Sanitaires, adresse les réactifs pour la mise en œuvre du test par les laboratoires agréés pour le diagnostic du nouveau virus.<o:p></o:p>
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Actuellement, 27 laboratoires sont agréés, soit 22 laboratoires hospitaliers en métropole et 5 laboratoires en outre-mer, notamment les Instituts Pasteur de Guyane et de Nouvelle-Calédonie.La méthodologie et le protocole d’emploi du test Pasteur ont par ailleurs été adressés à l’OMS. Enfin, l’Institut a proposé d’envoyer ses réactifs et le protocole aux laboratoires du Réseau International des Instituts Pasteur (RIIP), soit une quinzaine d’instituts dans le monde, dont certains sont des centres de référence grippe dans le pays où ils exercent leur activité : Algérie, Maroc, Tunisie, Cameroun, Côte d’Ivoire, Sénégal, Madagascar, Niger, RCA, Roumanie, Cambodge, Chine (Shanghai, Hong Kong), Vietnam.<o:p></o:p>
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Comment détecte-t-on le virus A/H1N1 (un variant A) ? Explication de l’Institut Pasteur… Les réactifs du test sont de petites séquences génétiques spécifiques du virus, sélectionnées par les biologistes à partir de la première séquence intégrale du génome du virus. Celle-ci a été mise dans le domaine public le lundi 27 avril dernier par les CDC d’Atlanta aux Etats-Unis (Centres of Diseases Control and Prevention).<o:p></o:p>
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Les mini-séquences servent d’amorces pour l’amplification moléculaire du matériel génétique du virus : ce sont en quelque sorte des hameçons moléculaires qui s’accrochent à l’ARN du virus, et servent de point de départ à sa copie en multiples exemplaires, ce qui permet de repérer très spécifiquement le matériel génétique du virus dans un échantillon contenant un mélange de matériaux génétiques (dont l’ADN et des ARN du sujet suspect). Bref : de trouver l’aiguille dans une meule de foin en transformant l’aiguille en une… meule d’aiguilles, comme disait l’inventeur de la technique (PCR), l’Américain Kary Mullis. Ainsi multiplié le matériel génétique viral peut être détecté de façon optimale.<o:p></o:p>
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Dès le 1er mai dernier, l’Institut Pasteur a pu mettre en application les amorces qu’il avait définies, et effectuer en 24 h la détection du nouveau virus chez un patient français <o:p></o:p>
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3 structures de l’Institut Pasteur font partie du Plan national de prévention et de lutte anti-pandémie grippale.et ont été mobilisées dès les premières alertes.<o:p></o:p>
-Le Centre national de référence (CNR) pour la France-Nord à l’Institut Pasteur est habituellement chargé de la surveillance des cas de grippe du nord de la France. Il s’appuie sur les activités de recherche de l’unité de Génétique moléculaire des virus ARN. L’équipe mobilisée analyse certains cas suspects français, et a travaillé en priorité à la mise au point d’un test de diagnostic, afin de pouvoir le mettre à disposition d’autres laboratoires dans les meilleurs délais.<o:p></o:p>
-La Cellule d’intervention biologique d’urgence de l’Institut Pasteur (CIBU), créée fin 2002 à l’initiative de la Direction générale de la Santé et de l’Institut Pasteur, est conçue pour réagir en temps réel, en cas d’épidémie, pour détecter et identifier le plus vite possible le ou les agents pathogènes en cause. Actuellement, la CIBU vient en renfort pour analyser en étroite collaboration avec le CNR les suspicions de grippe A/H1N1).<o:p></o:p>
-La plate-forme Génotypage des Pathogènes et Santé Publique, l’une des 10 plates-formes de la Génopole de l’Institut Pasteur, est mobilisée pour le séquençage des souches virales faisant partie du processus de diagnostic. Sa principale mission est de fournir un appui scientifique et technique aux laboratoires de surveillance ou d’expertise microbiologique dans les domaines des maladies infectieuses, et notamment dans l’aide à l’identification moléculaire et au typage moléculaire des agents pathogènes en cause, et ceci particulièrement en cas d’urgence microbiologique mettant en péril la santé publique au niveau national.<o:p></o:p>
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Détail : la présidence du Comité de Lutte contre la Grippe est assurée par le virologue de l’Institut Pasteur responsable de la CIBU. Ses responsables conseillent au ministère de la Santé les mesures à mettre en œuvre pour réduire l'impact d'une épidémie ou d'une pandémie grippale.<o:p></o:p>
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Mis en ligne par Louis-Marie Sibuée, Santé log, le 20 mai 2009 (Visuel et vignette Roche Applied Science https://www.roche-applied-science.com/ )<o:p></o:p>
Source : Direction de la Communication, Institut Pasteur
http://www.santelog.com/modules/conn...ntier_1159.htm
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