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OMS - H1N1: le monde est entr? dans la p?riode postpand?mique

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  • OMS - H1N1: le monde est entr? dans la p?riode postpand?mique

    Allocution d?ouverture du Directeur g?n?ral ? la conf?rence de presse virtuelle
    10 ao?t 2010
    H1N1: le monde est entr? dans la p?riode postpand?mique


    <table width="197" align="right" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"> <tbody><tr> <td class="insetbg"> Liens

    Grippe pand?mique H1N1 2009



    </td></tr> </tbody></table> Le monde n?est plus en phase 6 d?alerte ? la pand?mie de grippe. Nous entrons maintenant dans la p?riode postpand?mique. Le nouveau virus H1N1 a pratiquement cess? de s?vir.
    C?est l?avis des membres du Comit? d?urgence, r?unis ce matin par t?l?conf?rence.
    Le Comit? a fond? son appr?ciation sur l?examen de la situation mondiale et de rapports de plusieurs pays actuellement confront?s ? la grippe. Je souscris pleinement ? l?avis du Comit?.
    Nous entrons dans la p?riode postpand?mique mais cela ne signifie pas que le virus H1N1 a compl?tement disparu. Sur la base de l?exp?rience des pand?mies pass?es, nous pouvons nous attendre ? ce que le virus H1N1 adopte le comportement d?un virus grippal saisonnier et continue de circuler quelques ann?es encore.
    Pendant la p?riode postpand?mique, il se peut que l?on observe encore des niveaux ?lev?s de transmission du virus H1N1 lors de flamb?es localis?es plus ou moins importantes. C?est ce que nous observons d?j? en Nouvelle-Z?lande, et que nous constaterons peut-?tre ailleurs.
    En fait, l?action des autorit?s sanitaires en Inde et en Nouvelle-Z?lande ? vigilance, d?pistage rapide et traitement, et vaccination recommand?e ? repr?sente un mod?le dont d?autres pays pourront avoir ? s?inspirer dans la p?riode postpand?mique imm?diate.
    Au niveau mondial, les niveaux et les sch?mas de transmission du virus H1N1 que l?on observe ? pr?sent diff?rent sensiblement de ceux que l?on observait pendant la pand?mie. On ne signale plus de flamb?es hors saison ni dans l?h?misph?re nord ni dans l?h?misph?re sud. Les flamb?es de grippe, y compris celles principalement provoqu?es par le virus H1N1, sont d?une intensit? comparable ? celles que l?on observe pendant les ?pid?mies saisonni?res.
    Pendant la pand?mie, le virus H1N1 a supplant? les autres virus grippaux et est devenu le virus dominant. Ce n?est plus le cas. De nombreux pays font ?tat d?une association de virus grippaux, ce qui, l? aussi, est caract?ristique des ?pid?mies saisonni?res.
    Des ?tudes publi?es r?cemment indiquent que 20 ? 40 % des populations de certaines r?gions ont ?t? infect?es par le virus H1N1 et ont donc acquis un certain degr? d?immunit? protectrice. De nombreux pays font ?tat d?une bonne couverture vaccinale, surtout dans les groupes ? haut risque, et cette couverture accro?t encore l?immunit? ? l??chelle de la communaut?.
    Les pand?mies, comme les virus qui les provoquent, sont de nature impr?visible. Il en va de m?me pour la p?riode postpand?mique imm?diate. De nombreuses questions se poseront et il ne pourra ?tre r?pondu clairement qu?? certaines. Il est extr?mement important de maintenir la vigilance, et l?OMS a publi? des conseils et des recommandations concernant la surveillance, la vaccination et la prise en charge clinique pendant la p?riode postpand?mique.
    Sur la base des faits et des donn?es d?exp?rience disponibles concernant les pand?mies pass?es, il est probable que le virus continuera ? provoquer des maladies graves dans les tranches d??ge plus jeunes, au moins pendant la p?riode postpand?mique imm?diate. Les groupes d?finis pendant la pand?mie comme ?tant expos?s ? un risque plus ?lev? de pathologie grave ou mortelle continueront sans doute de pr?senter un risque accru, m?me si l?on esp?re que le nombre de ces cas ira en diminuant.
    De plus, une petite proportion de personnes infect?es pendant la pand?mie, y compris des personnes jeunes et en bonne sant?, ont contract? une forme grave de pneumonie virale primaire que l?on n?observe pas g?n?ralement pendant les ?pid?mies saisonni?res et qui est particuli?rement difficile ? traiter. On ne sait pas si les caract?ristiques seront les m?mes pendant la p?riode postpand?mique, ce qui accro?t encore le besoin de vigilance.
    Comme je l?ai dit, les pand?mies sont de nature impr?visible et peuvent nous surprendre. Il n?y a pas deux pand?mies semblables. Celle-ci s?est av?r?e beaucoup moins grave que nous avions pu le craindre il y a un peu plus d?un an.
    Cette fois-ci, nous avons eu beaucoup de chance. Le virus n?a pas mut? pendant la pand?mie vers une forme plus mortelle. Il n?est pas apparu de r?sistance g?n?ralis?e ? l?oseltamivir. Le vaccin s?est av?r? bien adapt? aux virus en circulation et son innocuit? s?est r?v?l?e excellente.
    Gr?ce ? une bonne pr?paration et ? un appui de la communaut? internationale, m?me les pays dont les syst?mes de sant? laissaient ? d?sirer ont pu d?pister les cas et les notifier rapidement.
    S?il en ?tait all? autrement dans l?un quelconque de ces domaines, nous serions dans une situation tr?s diff?rente aujourd?hui.
    Je r?pondrai volontiers ? vos questions.

  • #2
    Re: OMS - H1N1: le monde est entr? dans la p?riode postpand?mique

    L'OMS d&#233;clare la pand&#233;mie de grippe H1N1 termin&#233;e

    LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 10.08.10 | 15h28 • Mis &#224; jour le 10.08.10 | 15h47

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    Margaret Chan, directrice g&#233;n&#233;ral de l'Organisation mondiale de la sant&#233;, a d&#233;clar&#233; termin&#233;e, mardi 10 ao&#251;t, la pand&#233;mie due au virus H1N1. "Nous entrons maintenant dans une p&#233;riode post-pand&#233;mie", a-t-elle affirm&#233; lors d'une vid&#233;oconf&#233;rence.

    La d&#233;cision de ramener la pand&#233;mie au rang de grippe a &#233;t&#233; prise sur recommandation d'experts. La r&#233;union du comit&#233;, report&#233;e &#224; plusieurs reprises, est la troisi&#232;me depuis f&#233;vrier. Lors des deux pr&#233;c&#233;dentes, les experts avaient jug&#233; inopportun de d&#233;clarer la fin de la pand&#233;mie, /.../

    Ils estimaient n&#233;cessaire d'avoir une vue plus large sur la situation dans l'h&#233;misph&#232;re sud, qui traverse actuellement l'hiver austral, notamment en Australie et en Nouvelle-Z&#233;lande, o&#249; le pic de la maladie se situe habituellement en ao&#251;t.

    Cette d&#233;claration a pour cons&#233;quence un changement des recommandations en vigueur pour les cent quatre-vingt-treize membres de l'OMS, alors que le virus s'est finalement av&#233;r&#233; nettement moins d&#233;vastateur que la grippe saisonni&#232;re, qui tue chaque ann&#233;e entre 250 000 et 500 000 personnes.

    /.../

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