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En cas de nouvelle ?pid?mie ? A(H1N1)v Les antigrippaux tr?s pr?cocement chez les transplant?s

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  • En cas de nouvelle ?pid?mie ? A(H1N1)v Les antigrippaux tr?s pr?cocement chez les transplant?s

    En cas de nouvelle ?pid?mie ? A(H1N1)v

    Les antigrippaux tr?s pr?cocement chez les transplant?s

    POUR MIEUX d?finir la prise en charge des patients transplant?s en cas de nouvelle ?pid?mie ? virus A(H1N1)v, un groupe d??tude collaboratif a ?t? cr?? aux ?tats-Unis. Il a r?alis? une ?tude r?trospective sur la p?riode allant d?avril ? d?cembre 2009. Comme ils s?y attendaient, les chercheurs ont constat? une forte morbidit? dans cette population tr?s fragile. Ils ont, aussi et surtout, mis en ?vidence le r?le de l?instauration tr?s pr?coce des antiviraux.
    ? Commencer le traitement antiviral pr?cocement est important dans la r?duction de la morbidit? et de la mortalit? au sein de cette population particuli?rement fragile. Par exemple, au cours de la p?riode de transmission, les patients transplant?s pr?sentant des signes ou des sympt?mes compatibles avec une grippe devraient probablement commencer empiriquement un traitement antiviral avant m?me confirmation. En outre, au moins un tiers des patients de notre cohorte ont rapport? un contact avec un membre du foyer atteint avant de d?clarer leur affection. Dans ce cas, une chimioprophylaxie post-exposition semble un bon choix ? ?crivent Deepali Kumar et coll.
    Dans 26 centres de transplantations am?ricains, ils ont enr?l? 237 patients atteints par le nouveau virus grippal. Il s?agissait de 154 adultes, de 47 ans en moyenne, et de 83 enfants, de 9 ans en moyenne. Sur cette population, 167 patients (71 %) ont ?t? hospitalis?s, mais 230 ont eu des complications de l?infection virale. Ainsi, 73 (32 %) ont d?clar? une pneumonie justifiant une hospitalisation pour 37 (16 %) d?entre eux et 10 (4 %) en sont d?c?d?s.
    Un traitement antiviral (essentiellement de l?oseltamivir) a ?t? prescrit dans 223 cas (94 %). L?analyse chronologique prend ici tout son sens. En effet, 7 patients (8 %) qui avaient re?u le traitement dans les 48 premi?res heures ont ?t? admis en unit? de soins intensifs, alors que 28 (22,4 %) qui avaient ?t? trait?s plus tard ont ?t? hospitalis?s en USI. Quant aux enfants, s?ils ont d?clar? moins de pneumonies, leur taux d?hospitalisation a ?t? similaire.
    Les auteurs concluent que ? la vaccination ? la fois du patient transplant? de ses contacts ? la maison est probablement une mesure pr?ventive importante, puisque la r?ponse vaccinale semble ?tre suboptimale apr?s transplantation ?.

    ? Dr GUY BENZADON

    Lancet Infectious Disease, doi:10.1016/S1473-3099(10)70133-X.
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