Etude des facteurs sociod?mographiques,
comportements et pratiques associ?s ? l?infection par le
SARS-CoV-2 (ComCor)
Simon Galmiche, Tiffany Charmet, Laura Schaeffer, Rebecca Grant, Arnaud
Fontanet, Juliette Paireau, Simon Cauchemez, Olivia Ch?ny, Cassandre
Platen, Alexandra Maurizot, et al.
To cite this version:
Simon Galmiche, Tiffany Charmet, Laura Schaeffer, Rebecca Grant, Arnaud Fontanet, et al.. Etude
des facteurs sociod?mographiques, comportements et pratiques associ?s ? l?infection par le SARSCoV-2 (ComCor).
[Rapport de recherche] Institut Pasteur; Caisse Nationale d?Assurance Maladie;
IPSOS; Institut Pierre Louis d?Epid?miologie et de Sant? Publique (IPLESP); Sant? Publique France.
2021. ffpasteur-03155847ff
Etude des facteurs sociod?mographiques, comportements
et pratiques associ?s ? l?infection par le SARS-CoV-2
(ComCor)
Institut Pasteur en partenariat avec la Caisse Nationale d?Assurance Maladie, l?institut Ipsos
et Sant? Publique France
Analyse interm?diaire, 1er mars 2021
...
RESUME
L??tude ComCor, qui couvre ? ce jour la p?riode du 1er octobre 2020 au 31 janvier 2021, inclut
77 208 participants avec infection aigu? par le SARS-CoV-2, hors personnels soignants (8,2%
des personnes contact?es par mail par la CNAM). L??tude permet de d?crire les lieux et les
circonstances de contamination. Elle compare ?galement les comportements de 8 702 de
ces cas avec ceux de 4 351 t?moins identifi?s par IPSOS et appari?s sur l??ge, le sexe, le lieu,
et la date.
L?analyse des quatre premiers mois de l??tude fait ressortir les points suivants :
a. Circonstances de contamination
45% des personnes infect?es connaissent la personne source qui les a infect?es, 18%
suspectent un ?v?nement particulier sans conna?tre la personne source de l?infection, et 37%
ne savent pas comment elles se sont infect?es.
Quand la personne source est connue, il s?agit avant tout d?une source intra-domiciliaire (42%),
puis d?une source extra-domiciliaire qui rel?ve de la famille ?largie (21%), d?une source
professionnelle (15%), d?amis (11%) ou autre (11%). Les r?unions priv?es, avec famille ?largie
et amis, et le travail en bureaux partag?s, constituent les circonstances de transmission du
virus les mieux identifi?es. Les repas, aussi bien en milieu priv? que professionnel, sont
les circonstances les plus fr?quemment rapport?es ? l?origine de ces transmissions.
On note que le sur-risque associ? aux r?unions priv?es diminue entre octobre et janvier,
t?moignant sans doute d?une meilleure gestion des risques par les participants lors de ces
r?unions.
Encore trop souvent (37% des cas pour les transmissions hors du domicile), la personne
source de l?infection ?tait symptomatique au moment du contact infectant. C?est
particuli?rement vrai en milieu professionnel (46% des cas).
L?analyse de plus de 10000 contacts uniques extra-domiciliaires ? l?origine d?une infection
montre que ce contact a eu lieu ? l?int?rieur fen?tres ferm?es dans 80% des cas, ? l?int?rieur
fen?tres ouvertes dans 15% des cas, et ? l?ext?rieur dans 5% des cas.
b. L?isolement
Les patients s?isolent vis-?-vis des personnes vivant hors de leur foyer, mais attendent de
plus en plus le retour du r?sultat du test pour s?isoler au d?triment d?un isolement d?s
le d?but des sympt?mes. Les patients s?isolent moins souvent vis-?-vis des personnes vivant
au sein de leur foyer (60%) qu?ils ne le font vis-?-vis des personnes qui vivent hors de leur
foyer (98%). Cependant, sans doute parce que l?acc?s au test est plus rapide en janvier
compar? ? octobre, le d?lai moyen entre d?but des sympt?mes et isolement est pass? de 1,7
jours en octobre ? 1,3 jours en janvier.
c. La scolarit?
Au sein du foyer, avoir un enfant scolaris? repr?sente un sur-risque d?infection pour les
adultes, notamment ceux gard?s par une assistante maternelle (+39%), et ceux qui vont au
coll?ge (+27%) et au lyc?e (+29%). Avec une exception toutefois : avoir un enfant scolaris?
en primaire n?a pas ?t? jusqu?? maintenant associ? ? un sur-risque d?infection pour les adultes
vivant dans le m?me foyer. On note cependant depuis janvier une augmentation des infections
intra-domiciliaires vers les adultes dues ? des enfants de moins de 11 ans.
d. Le travail
La relation entre dipl?mes et risque d?infection suit une courbe en U : les bacheliers jusqu??
Bac+4 sont moins ? risque d?infection, compar?s aux non-bacheliers et aux Bac+5.
Les cat?gories professionnelles les plus ? risque sont, par ordre croissant de sur-risque,
les cadres de la fonction publique, les ing?nieurs et les cadres techniques d?entreprise, les
cadres administratifs et commerciaux d?entreprise, les chefs d?entreprise de 10 salari?s ou
plus, les professions interm?diaires de la sant? et du travail social, et les chauffeurs.
Les cat?gories professionnelles les moins ? risque sont, par ordre d?croissant de risque,
les employ?s civils et agents de service de la fonction publique, les employ?s administratifs
de l?entreprise, les retrait?s, les professions interm?diaires administratives de la fonction
publique, les personnels des services directs aux particuliers, les policiers et militaires, les
professeurs des ?coles et instituteurs, les professions interm?diaires administratives et
commerciales de l?entreprise, les professeurs et professions scientifiques, et les agriculteurs.
Les autres cat?gories professionnelles sont consid?r?es comme ayant un risque
? moyen ? d?infection : artisans et ouvriers artisans, commer?ants et assimil?s, professions
lib?rales, professions de l?information, des arts et des spectacles, techniciens, contrema?tres
et agents de ma?trise, employ?s de commerce, ouvriers qualifi?s de type industriel, ?tudiants,
ch?meurs et inactifs.
Les transports en commun n?ont pas ?t? associ?s ? un sur-risque d?infection. Le covoiturage l?a ?t? (+58%).
Le t?l?travail prot?ge (-24% pour le t?l?travail partiel, -30% pour le t?l?travail total par rapport
? des personnes effectuant le m?me travail en bureau).
e. Les lieux fr?quent?s
Les cours en amphith??tre ou en salle pour la formation continue, le sport en ext?rieur,
et la fr?quentation des lieux de culte, des commerces, et des salons de coiffure, n?ont
pas ?t? associ?s ? un sur-risque d?infection.
La fr?quentation des lieux culturels n?a pas ?t? associ?e ? un sur-risque d?infection pendant la
p?riode o? ils ?taient ouverts (octobre). Le risque n?a pas pu ?tre r?-?valu? depuis leur
fermeture en novembre.
La fr?quentation des salles de sport en int?rieur a ?t? associ?e ? un sur-risque ? la limite de
la significativit? statistique pendant la p?riode o? elles ?taient ouvertes (octobre). Le risque n?a
pas pu ?tre r?-?valu? depuis leur fermeture en novembre.
La fr?quentation des bars et des restaurants a ?t? associ?e ? un sur-risque d?infection pendant
la p?riode o? ils ?taient ouverts (octobre). Le risque n?a pas pu ?tre r?-?valu? depuis leur
fermeture en novembre.
Les d?placements ? l??tranger ont ?t? associ?s ? un sur-risque d?infection (+53%).
Ces r?sultats sont conformes aux donn?es de la litt?rature internationale, et notamment
les ?tudes de Fisher (MMWR, 2020), Chang (Nature, 2021), et la tr?s r?cente ?tude de cohorte
am?ricaine de Nash (medRxiv, 2021)1
. Il apparait ?galement que les clusters et ?pisodes
de transmission bien caract?ris?s sont tr?s majoritairement identifi?s en espaces
int?rieur compar? ? ext?rieur (Weed & Foad, medRxiv, 2020 ; Cevik M, CID, 2020 ; Bulfone,
JID, 2021)2
.
Les recommandations qui peuvent ?tre faites ? la lecture de ces r?sultats sont les
suivantes :
? Continuer de bien communiquer sur les risques associ?s aux rencontres, notamment en
milieu ferm? sans a?ration, et sans respect des gestes barri?res. Ce sont
vraisemblablement les principales sources de transmission du virus.
? Bien insister sur l?importance de mettre un masque, de respecter les autres gestes
barri?res, et de s?isoler imm?diatement d?s le d?but des sympt?mes, et non pas au retour
des r?sultats du test. La contagiosit? est maximale dans les cinq jours qui suivent le d?but
des sympt?mes. L?isolement doit se faire ?galement vis-?-vis des personnes du m?me
foyer, et il est important d?avoir recours aux services offerts par la Cnam pour organiser
l?isolement quand il est difficile. Il est essentiel de ne pas se rendre sur son lieu de travail
si l?on est symptomatique.
? En ce qui concerne les ?coles, avoir un enfant qui va au coll?ge ou au lyc?e repr?sente le
sur-risque le plus important pour les adultes. Vis-?-vis des plus petits, le sur-risque pour
les adultes semble plus important si les enfants sont gard?s par une assistante maternelle
compar?s aux enfants qui vont en cr?che.
? Les cat?gories professionnelles exer?ant en milieu clos (chauffeurs), et celles associ?s
avec de fr?quents contacts avec d?autres personnes, semblent plus expos?es. Il est
important en milieu professionnel d?a?rer le lieu de travail, de s?assurer que les contacts
inter-individuels sont prot?g?s, notamment lors des r?unions physiques, en bureau
partag?, et lors de la restauration. Privil?gier le t?l?travail quand il est possible.
? Il n?y a pas de sur-risque document? dans les transports en commun, probablement parce
que les gestes barri?res peuvent y ?tre respect?s. Attention au co-voiturage qui reste une
circonstance importante et stable de transmission au cours de la p?riode d??tude.
? La fr?quentation des lieux publics o? les gestes barri?res peuvent ?tre respect?s
(commerces, salles de cours, amphith??tres, lieux de culte, et salons de coiffure), n?a pas
?t? associ?e ? un sur-risque d?infection dans l??tude.
? Le sport en ext?rieur peut ?tre recommand? tant que la distance physique est respect?e.
...
https://hal-pasteur.archives-ouverte...55847/document
comportements et pratiques associ?s ? l?infection par le
SARS-CoV-2 (ComCor)
Simon Galmiche, Tiffany Charmet, Laura Schaeffer, Rebecca Grant, Arnaud
Fontanet, Juliette Paireau, Simon Cauchemez, Olivia Ch?ny, Cassandre
Platen, Alexandra Maurizot, et al.
To cite this version:
Simon Galmiche, Tiffany Charmet, Laura Schaeffer, Rebecca Grant, Arnaud Fontanet, et al.. Etude
des facteurs sociod?mographiques, comportements et pratiques associ?s ? l?infection par le SARSCoV-2 (ComCor).
[Rapport de recherche] Institut Pasteur; Caisse Nationale d?Assurance Maladie;
IPSOS; Institut Pierre Louis d?Epid?miologie et de Sant? Publique (IPLESP); Sant? Publique France.
2021. ffpasteur-03155847ff
Etude des facteurs sociod?mographiques, comportements
et pratiques associ?s ? l?infection par le SARS-CoV-2
(ComCor)
Institut Pasteur en partenariat avec la Caisse Nationale d?Assurance Maladie, l?institut Ipsos
et Sant? Publique France
Analyse interm?diaire, 1er mars 2021
...
RESUME
L??tude ComCor, qui couvre ? ce jour la p?riode du 1er octobre 2020 au 31 janvier 2021, inclut
77 208 participants avec infection aigu? par le SARS-CoV-2, hors personnels soignants (8,2%
des personnes contact?es par mail par la CNAM). L??tude permet de d?crire les lieux et les
circonstances de contamination. Elle compare ?galement les comportements de 8 702 de
ces cas avec ceux de 4 351 t?moins identifi?s par IPSOS et appari?s sur l??ge, le sexe, le lieu,
et la date.
L?analyse des quatre premiers mois de l??tude fait ressortir les points suivants :
a. Circonstances de contamination
45% des personnes infect?es connaissent la personne source qui les a infect?es, 18%
suspectent un ?v?nement particulier sans conna?tre la personne source de l?infection, et 37%
ne savent pas comment elles se sont infect?es.
Quand la personne source est connue, il s?agit avant tout d?une source intra-domiciliaire (42%),
puis d?une source extra-domiciliaire qui rel?ve de la famille ?largie (21%), d?une source
professionnelle (15%), d?amis (11%) ou autre (11%). Les r?unions priv?es, avec famille ?largie
et amis, et le travail en bureaux partag?s, constituent les circonstances de transmission du
virus les mieux identifi?es. Les repas, aussi bien en milieu priv? que professionnel, sont
les circonstances les plus fr?quemment rapport?es ? l?origine de ces transmissions.
On note que le sur-risque associ? aux r?unions priv?es diminue entre octobre et janvier,
t?moignant sans doute d?une meilleure gestion des risques par les participants lors de ces
r?unions.
Encore trop souvent (37% des cas pour les transmissions hors du domicile), la personne
source de l?infection ?tait symptomatique au moment du contact infectant. C?est
particuli?rement vrai en milieu professionnel (46% des cas).
L?analyse de plus de 10000 contacts uniques extra-domiciliaires ? l?origine d?une infection
montre que ce contact a eu lieu ? l?int?rieur fen?tres ferm?es dans 80% des cas, ? l?int?rieur
fen?tres ouvertes dans 15% des cas, et ? l?ext?rieur dans 5% des cas.
b. L?isolement
Les patients s?isolent vis-?-vis des personnes vivant hors de leur foyer, mais attendent de
plus en plus le retour du r?sultat du test pour s?isoler au d?triment d?un isolement d?s
le d?but des sympt?mes. Les patients s?isolent moins souvent vis-?-vis des personnes vivant
au sein de leur foyer (60%) qu?ils ne le font vis-?-vis des personnes qui vivent hors de leur
foyer (98%). Cependant, sans doute parce que l?acc?s au test est plus rapide en janvier
compar? ? octobre, le d?lai moyen entre d?but des sympt?mes et isolement est pass? de 1,7
jours en octobre ? 1,3 jours en janvier.
c. La scolarit?
Au sein du foyer, avoir un enfant scolaris? repr?sente un sur-risque d?infection pour les
adultes, notamment ceux gard?s par une assistante maternelle (+39%), et ceux qui vont au
coll?ge (+27%) et au lyc?e (+29%). Avec une exception toutefois : avoir un enfant scolaris?
en primaire n?a pas ?t? jusqu?? maintenant associ? ? un sur-risque d?infection pour les adultes
vivant dans le m?me foyer. On note cependant depuis janvier une augmentation des infections
intra-domiciliaires vers les adultes dues ? des enfants de moins de 11 ans.
d. Le travail
La relation entre dipl?mes et risque d?infection suit une courbe en U : les bacheliers jusqu??
Bac+4 sont moins ? risque d?infection, compar?s aux non-bacheliers et aux Bac+5.
Les cat?gories professionnelles les plus ? risque sont, par ordre croissant de sur-risque,
les cadres de la fonction publique, les ing?nieurs et les cadres techniques d?entreprise, les
cadres administratifs et commerciaux d?entreprise, les chefs d?entreprise de 10 salari?s ou
plus, les professions interm?diaires de la sant? et du travail social, et les chauffeurs.
Les cat?gories professionnelles les moins ? risque sont, par ordre d?croissant de risque,
les employ?s civils et agents de service de la fonction publique, les employ?s administratifs
de l?entreprise, les retrait?s, les professions interm?diaires administratives de la fonction
publique, les personnels des services directs aux particuliers, les policiers et militaires, les
professeurs des ?coles et instituteurs, les professions interm?diaires administratives et
commerciales de l?entreprise, les professeurs et professions scientifiques, et les agriculteurs.
Les autres cat?gories professionnelles sont consid?r?es comme ayant un risque
? moyen ? d?infection : artisans et ouvriers artisans, commer?ants et assimil?s, professions
lib?rales, professions de l?information, des arts et des spectacles, techniciens, contrema?tres
et agents de ma?trise, employ?s de commerce, ouvriers qualifi?s de type industriel, ?tudiants,
ch?meurs et inactifs.
Les transports en commun n?ont pas ?t? associ?s ? un sur-risque d?infection. Le covoiturage l?a ?t? (+58%).
Le t?l?travail prot?ge (-24% pour le t?l?travail partiel, -30% pour le t?l?travail total par rapport
? des personnes effectuant le m?me travail en bureau).
e. Les lieux fr?quent?s
Les cours en amphith??tre ou en salle pour la formation continue, le sport en ext?rieur,
et la fr?quentation des lieux de culte, des commerces, et des salons de coiffure, n?ont
pas ?t? associ?s ? un sur-risque d?infection.
La fr?quentation des lieux culturels n?a pas ?t? associ?e ? un sur-risque d?infection pendant la
p?riode o? ils ?taient ouverts (octobre). Le risque n?a pas pu ?tre r?-?valu? depuis leur
fermeture en novembre.
La fr?quentation des salles de sport en int?rieur a ?t? associ?e ? un sur-risque ? la limite de
la significativit? statistique pendant la p?riode o? elles ?taient ouvertes (octobre). Le risque n?a
pas pu ?tre r?-?valu? depuis leur fermeture en novembre.
La fr?quentation des bars et des restaurants a ?t? associ?e ? un sur-risque d?infection pendant
la p?riode o? ils ?taient ouverts (octobre). Le risque n?a pas pu ?tre r?-?valu? depuis leur
fermeture en novembre.
Les d?placements ? l??tranger ont ?t? associ?s ? un sur-risque d?infection (+53%).
Ces r?sultats sont conformes aux donn?es de la litt?rature internationale, et notamment
les ?tudes de Fisher (MMWR, 2020), Chang (Nature, 2021), et la tr?s r?cente ?tude de cohorte
am?ricaine de Nash (medRxiv, 2021)1
. Il apparait ?galement que les clusters et ?pisodes
de transmission bien caract?ris?s sont tr?s majoritairement identifi?s en espaces
int?rieur compar? ? ext?rieur (Weed & Foad, medRxiv, 2020 ; Cevik M, CID, 2020 ; Bulfone,
JID, 2021)2
.
Les recommandations qui peuvent ?tre faites ? la lecture de ces r?sultats sont les
suivantes :
? Continuer de bien communiquer sur les risques associ?s aux rencontres, notamment en
milieu ferm? sans a?ration, et sans respect des gestes barri?res. Ce sont
vraisemblablement les principales sources de transmission du virus.
? Bien insister sur l?importance de mettre un masque, de respecter les autres gestes
barri?res, et de s?isoler imm?diatement d?s le d?but des sympt?mes, et non pas au retour
des r?sultats du test. La contagiosit? est maximale dans les cinq jours qui suivent le d?but
des sympt?mes. L?isolement doit se faire ?galement vis-?-vis des personnes du m?me
foyer, et il est important d?avoir recours aux services offerts par la Cnam pour organiser
l?isolement quand il est difficile. Il est essentiel de ne pas se rendre sur son lieu de travail
si l?on est symptomatique.
? En ce qui concerne les ?coles, avoir un enfant qui va au coll?ge ou au lyc?e repr?sente le
sur-risque le plus important pour les adultes. Vis-?-vis des plus petits, le sur-risque pour
les adultes semble plus important si les enfants sont gard?s par une assistante maternelle
compar?s aux enfants qui vont en cr?che.
? Les cat?gories professionnelles exer?ant en milieu clos (chauffeurs), et celles associ?s
avec de fr?quents contacts avec d?autres personnes, semblent plus expos?es. Il est
important en milieu professionnel d?a?rer le lieu de travail, de s?assurer que les contacts
inter-individuels sont prot?g?s, notamment lors des r?unions physiques, en bureau
partag?, et lors de la restauration. Privil?gier le t?l?travail quand il est possible.
? Il n?y a pas de sur-risque document? dans les transports en commun, probablement parce
que les gestes barri?res peuvent y ?tre respect?s. Attention au co-voiturage qui reste une
circonstance importante et stable de transmission au cours de la p?riode d??tude.
? La fr?quentation des lieux publics o? les gestes barri?res peuvent ?tre respect?s
(commerces, salles de cours, amphith??tres, lieux de culte, et salons de coiffure), n?a pas
?t? associ?e ? un sur-risque d?infection dans l??tude.
? Le sport en ext?rieur peut ?tre recommand? tant que la distance physique est respect?e.
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