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VPH - Virus du papillome humain

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  • VPH - Virus du papillome humain

    .
    ADOLESCENTS

    Une proportion de 87 % des ?l?ves du secondaire ? Toronto n'a jamais entendu parler du virus du papillome humain (VPH) ... Et toi? Sais-tu ce qu'est le VPH? Sais-tu comment le VPH est transmis? Sais-tu comment pr?venir le VPH? Sais-tu que le VPH peut causer des verrues g?nitales ou anales? Sais-tu que certains types de VPH peuvent causer des cancers g?nital et anal?

    Renseigne-toi aupr?s de infoVPH.ca

    Qu'est-ce que le VPH?

    L'abr?viation VPH veut dire virus du papillome humain.

    La mauvaise nouvelle :
    Le VPH se manifeste en plusieurs formes et parce que le virus est tr?s r?pandu, il est probable que tu contractes une certaine forme de VPH au cours de ta vie.

    La bonne nouvelle :
    Chez la plupart des gens, le VPH dispara?t de lui-m?me avec le temps. Aucun signe ou sympt?me ne se manifeste et le virus est habituellement inoffensif.

    Ce que tu dois savoir :
    Tous les types de VPH peuvent persister. Certains types sont consid?r?s comme ?tant ? faible risque et d'autres comme ?tant ? risque ?lev? et peuvent causer respectivement :

    * des verrues g?nitales et anales - Chez les femmes, les verrues peuvent se manifester sur la vulve, l'ur?tre, le col ut?rin, le vagin, l'anus ou les cuisses; chez les hommes, les verrues peuvent appara?tre sur le p?nis, le scrotum, l'anus ou les cuisses.
    * des l?sions pr?canc?reuses et le cancer du col ut?rin, de l'anus et d'autres organes g?nitaux.

    Le VPH se transmet par contact peau-peau au cours d'un contact sexuel, m?me sans p?n?tration. La transmission se compare ? celle de bact?ries par les mains; la plupart des gens entrent en contact avec les bact?ries des autres, mais ne deviennent pas malades et ne manifestent aucun signe ou sympt?me de ce contact.


    ADULTES

    Selon une r?cente ?tude effectu?e par la American Cancer Society, moins du tiers des hommes et des femmes avaient entendu parler du virus du papillome humain (VPH). Dans ce groupe, peu de gens savaient comment ce virus est transmis. Un nombre encore plus restreint d'entre eux savaient que certains types de VPH peuvent causer des cancers du col ut?rin et de l'anus.

    La Soci?t? des obst?triciens et gyn?cologues du Canada vous donne tous les faits sur le VPH, la fa?on dont il est transmis et comment le pr?venir.

    Qu'est-ce que le VPH?

    Le virus du papillome humain, ou VPH, provient de la famille de virus la plus r?pandue. Il s'agit de l'infection transmissible sexuellement (ITS) la plus courante dans le monde contemporain. Il est fort possible que vous allez contracter une certaine forme de VPH au cours de votre vie et avoir aucun signe ou sympt?me. En fait, il est probable que le VPH n'entra?ne aucun trouble pour votre sant?.

    Vous devez savoir que certains types de VPH sont consid?r?s comme ?tant ? faible risque et peuvent causer des verrues g?nitales ou anales. D'autres types sont consid?r?s comme ?tant ? risqu? ?lev? et peuvent causer des l?sions pr?canc?reuses, le cancer du col, le cancer de l'anus et d'autres cancers g?nitaux.


    PARENTS

    Un r?cent forum canadien sur la pr?vention et le contr?le du cancer du col ut?rin a reconnu que le public est peu sensibilis? au VPH et que les connaissances des jeunes femmes sexuellement actives qui sont le plus ? risque de contracter l'infection sont particuli?rement limit?es ? ce sujet. On en conna?t peu ? propos de l'existence, de la pr?vention, de la transmission, des sympt?mes et des cons?quences du VPH.

    Pour discuter du VPH avec votre adolescent, vous avez besoin de renseignements. La Soci?t? des obst?triciens et gyn?cologues du Canada vous fournit les faits et des strat?gies pour parler de ce sujet ? votre adolescent.


    Qu'est-ce que le VPH?

    Le virus du papillome humain, ou VPH, provient de la famille de virus la plus r?pandue. Il s'agit de l'infection transmissible sexuellement (ITS) la plus courante dans le monde contemporain.

    Il est fort possible que votre enfant contracte une certaine forme du virus VPH au cours de sa vie et qu'il ne pr?sente aucun signe ou sympt?me. En fait, il est probable que le VPH n'entra?ne aucun trouble pour sa sant?.

    Votre enfant doit savoir que tous les types de VPH sont persistants. Certains types sont consid?r?s comme ?tant ? faible risque et peuvent causer des verrues g?nitales ou anales. D'autres types sont consid?r?s comme ?tant ? risqu? ?lev? et peuvent causer des l?sions pr?canc?reuses et des cancers de la vulve, du vagin et du col et sont apparent?s aux cancers de l'anus et d'autres parties g?nitales.


    ENSEIGNANTS

    Bien que les classes d'?ducation en sant? sont une source importante de renseignements sur les ITS, les adolescents ont indiqu? que, par rapport aux autres infections transmissibles sexuellement (ITS), ils re?oivent tr?s peu d'information, sinon aucune, sur le virus du papillome humain. Les enseignants en sant? dans les ?coles et les fournisseurs de soins de sant? ont relev? le besoin d'obtenir davantage de renseignements pour transmettre efficacement toutes les donn?es sur le VPH.

    La Soci?t? des obst?triciens et gyn?cologues du Canada vous fournit les faits sur le VPH et des outils d'enseignement faciles ? utiliser pour vous permettre de partager vos connaissances sur le VPH avec vos ?l?ves.


    Qu'est-ce que le VPH?

    Le virus du papillome humain, ou VPH, provient de la famille de virus la plus r?pandue. Il s'agit de l'infection transmissible sexuellement (ITS) la plus courante dans le monde contemporain. Il est fort possible que vous contractiez une certaine forme du VPH au cours de votre vie et que vous ne pr?sentiez aucun signe ou sympt?me. En fait, il est probable que le VPH n'entra?ne aucun trouble pour votre sant?.

    Vous devez savoir que certains types de VPH sont consid?r?s comme ?tant ? faible risque et peuvent causer des verrues g?nitales ou anales. D'autres types sont consid?r?s comme ?tant ? risqu? ?lev? et peuvent causer des l?sions pr?canc?reuses, le cancer du col, le cancer de l'anus et d'autres cancers g?nitaux.


    PROFESSIONELS DE LA SANT?

    Il existe bon nombre de types du virus du papillome humain (VPH). Puisque les professionnels de la sant? ne proc?dent pas syst?matiquement ? tous les tests de d?pistage, la pr?valence de ce virus ne peut ?tre ?tablie que de mani?re approximative. On estime que 75 % des Canadiens seront affect?s une fois dans leur vie par un type de ce virus. Le site infoVPH.ca renferme les renseignements de base sur le virus du papillome humain que vous pouvez partager avec vos patients.

    La Soci?t? des obst?triciens et gyn?cologues du Canada travaille en collaboration avec six autres associations m?dicales pour ?laborer des directives cliniques exhaustives sur le d?pistage, le diagnostic et le traitement du VPH. Les directives cliniques comprendront ?galement des renseignements sur la pr?vention du VPH, dont l'administration de vaccins th?rapeutiques et prophylactiques. Ces renseignements factuels seront disponibles sous peu sur le site infoVPH.ca.

    La Soci?t? des obst?triciens et gyn?cologues du Canada travaille en ?troite collaboration avec six autres associations m?dicales pour ?laborer des directives cliniques exhaustives sur le d?pistage, le diagnostic et le traitement du VPH. Les directives cliniques comprendront ?galement des renseignements sur la pr?vention du VPH, dont l'administration du vaccin th?rapeutique et prophylactique qui est maintenant disponible. Ces renseignements factuels seront disponibles en mars 2007 sur le site infoVPH.ca.

    Par le biais de ce site web, la SOGC diffuse l'information et les mat?riaux qui vous aideront ? aborder les sujets relatifs au VPH avec vos patients et leur proche.



    Pour les informations suivantes, consultez: http://www.infovph.ca/infovph/professionnels/index.aspx

    * Vue d'ensemble du VPH (PDF)
    * Fiche d'info pour patients (PDF)
    * D?pliants sur le VPH (commander ici)
    * Directives provinciales pour le d?pistage du cancer du col ut?rin
    * D?clarations de principe de la SOGC
    * Directives cliniques de la SOGC sur le HPV (? venir en mars 2007)
    * Ressources suppl?mentaires


    Source:http://www.infovph.ca/infovph/home.aspx
    Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. (Miguel de Cervant?s)
    Pour moi, l'id?e de nation se dissout dans l'id?e d'humanit?. (Victor Hugo)

  • #2
    VPH - Virus du papillome humain

    .
    Les gyn?co-oncologues recommandent la vaccination contre le virus du papillome humain

    15 f?vrier 2007 - Pierre Lefran?ois ? PasseportSant?.net
    D?apr?s la Presse Canadienne (PC).

    La Soci?t? des gyn?cologues oncologues du Canada (GOC) presse les gouvernements provinciaux d?adopter rapidement un programme de vaccination contre le virus du papillome humain (VPH). Ces m?decins sp?cialistes recommandent que les jeunes filles et les femmes canadiennes ?g?es de 9 ans ? 26 ans re?oivent syst?matiquement le vaccin1.

    Le VPH est une infection transmissible sexuellement, responsable de 70 % des cancers du col de l?ut?rus et de 90 % des verrues g?nitales. L?infection ? certaines souches du VPH est associ?e, un peu partout dans le monde, au cancer du col de l?ut?rus2 et, dans une moindre mesure, aux cancers de la vulve, du vagin, du p?nis et de l?anus3. ? lui seul, le cancer du col de l?ut?rus cause chaque ann?e la mort de 290 000 femmes ? travers le monde, incluant environ 400 Canadiennes.

    La Dre Dianne Miller, chef du Service de gyn?cologie oncologique au Vancouver Hospital and Health Sciences Centre, pr?cise que ? la majorit? des femmes ayant contract? le VPH r?ussiront ? combattre d?elles-m?mes l?infection, mais chez certaines, les cellules contamin?es auront subi des modifications qui entra?neront ? long terme un cancer du col de l?ut?rus ?.

    Les r?sultats d?essais cliniques men?s depuis environ cinq ans indiquent que les compagnies pharmaceutiques sont d?sormais en mesure de fabriquer des vaccins efficaces contre les souches de VPH qui risquent d?entra?ner un cancer. On a non seulement d?montr? que la vaccination pouvait pr?venir les infections au VPH, mais aussi qu?elle abaissait radicalement le risque de contracter le cancer du col de l?ut?rus4,5. Les vaccins seraient efficaces durant au moins trois ans et demi.

    Le Comit? consultatif national de l?immunisation (au Canada) a r?cemment conclu que la vaccination aurait une efficacit? maximale chez les jeunes filles de 9 ans ? 13 ans, soit avant le d?but de l?activit? sexuelle, mais qu?elle serait aussi b?n?fique chez les jeunes femmes de 14 ans ? 26 ans.

    Le U.S. Advisory Committee on Immunization Practices a ?mis ses propres directives en juin dernier. Le Comit? estime que toutes les filles de 11 ans et de 12 ans devraient ?tre vaccin?es contre le VPH, l'immunisation de celles de 9 ans et 10 ans ?tant laiss?e ? la discr?tion du m?decin.


    1. Soci?t? des gyn?cologues oncologues du Canada. Les gyn?cologues oncologues ent?rinent la position du CCNI en faveur de la vaccination contre le VPH. [Consult? le 7 f?vrier 2007]. www.newswire.ca
    2. Bosch FX, Qiao YL, Castellsague X. CHAPTER 2 The epidemiology of human papillomavirus infection and its association with cervical cancer. Int J Gynaecol Obstet. 2006 Nov;94 Suppl 1:S8-S21.
    3. Denny L, Ngan HY. Section B: Malignant manifestations of HPV infection Carcinoma of the cervix, vulva, vagina, anus, and penis. Int J Gynaecol Obstet. 2006 Nov;94 Suppl 1:S50-5.
    4. Villa LL, Costa RL, et al. High sustained efficacy of a prophylactic quadrivalent human papillomavirus types 6/11/16/18 L1 virus-like particle vaccine through 5 years of follow-up. Br J Cancer. 2006 Dec 4;95(11):1459-66. Epub 2006 Nov 21.
    5. Mao C, Koutsky LA, et al. Efficacy of human papillomavirus-16 vaccine to prevent cervical intraepithelial neoplasia: a randomized controlled trial. Obstet Gynecol. 2006 Jan;107(1):18-27.

    Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. (Miguel de Cervant?s)
    Pour moi, l'id?e de nation se dissout dans l'id?e d'humanit?. (Victor Hugo)

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    • #3
      VPH - Virus du papillome humain

      Puisque j'ai reçu des questions de membres au sujet du virus du papillome humain et que ce sujet vous intéresse, voici quelques compléments d'information.

      ***

      LE PAPILLOMAVIRUS (APPELÉ ÉGALEMENT VIRUS DU PAPILLOME HUMAIN): DE QUOI S'AGIT-IL?

      Le papillomavirus cause des verrues génitales chez les hommes et les femmes. Cette infection est très commune puisque près de 70% des gens en sont atteints. Les verrues peuvent apparaître sur la vulve, autour du rectum, dans le vagin ou sur le col de l'utérus, ou encore sur les cuisses. Chez l'homme, elles peuvent être présentes sur le pénis ou le scrotum, ou dans le rectum ou l'urètre. Le virus peut être transmis à une femme pendant tout contact intime avec un homme ou une femme.

      Le papillomavirus peut également entraîner des changements, affectant notamment les cellules du col de l'utérus. On estime que 97% des résultats anormaux du test de Pap sont dus à l'infection au papillomavirus. Il existe de nombreuses souches différentes du papillomavirus; certaines accroissent les risques de cancer du col de l'utérus. Les risques de cancers de la vulve, du pénis ou du rectum peuvent également être accrus si certaines souches du virus infectent ces régions du corps.

      Quels sont les symptômes?

      Dans bien des cas, l'infection au papillomavirus ne s'accompagne d'aucun symptôme. Si des verrues apparaissent, elles peuvent être roses, blanches, grises ou brunes. Elles peuvent apparaître isolément ou en groupes. Dans certains cas, elles sont indolores; dans d'autres, elles sont gênantes et s'accompagnent de démangeaisons. Les verrues peuvent apparaître rapidement ou bien plusieurs années après l’infection initiale. Il se pourrait aussi qu’aucune verrue ne se produise malgré la présence du virus.

      Comment est-il diagnostiqué?
      Le médecin peut diagnostiquer le papillomavirus en examinant les verrues, s'il y en a. Les changements au niveau du col de l'utérus sont décelés grâce au test de Pap. Si les résultats de ce test sont anormaux, votre médecin suggérera une colposcopie. D’habitude, il faut obtenir deux résultats anormaux au test Pap avant de procéder à la colposcopie.

      Doit-on redouter des complications?
      Certaines souches du papillomavirus entraînent un risque de cancer du col de l'utérus. Ce risque peut être prévenu en subissant régulièrement des tests de Pap et des examens, afin de déceler les cellules anormales et de les éliminer avant qu'elles ne se répandent ou ne deviennent cancéreuses.

      Pour aider votre organisme à lutter contre le virus:
      * utilisez des condoms;
      * arrêtez de fumer;
      * limitez votre nombre de partenaires sexuels;
      * passez un test Pap tous les ans.

      Comment est-il traité?
      Le traitement peut détruire les verrues et/ou les cellules anormales, mais il ne parvient pas nécessairement à débarrasser le corps du virus. Les médicaments comme la podophylline, l’acide tricholoacétique et l’Aldara (crème) peuvent être appliqués directement sur les verrues si celles-ci se trouvent à l’extérieur du corps. Ces médicaments réussissent habituellement à détruire 60 pour cent des verrues si on les utilise une ou deux fois par semaine. Vingt pour cent des verrues disparaissent sans traitement.

      Les femmes dont le col utérin est infecté par le VPH et celles dont les verrues ne répondent pas aux médicaments peuvent faire appel à une gynécologue pour obtenir d’autres traitements:
      * la cryothérapie, qui consiste à geler les verrues à l'aide d'azote liquide;
      * la thérapie au laser, qui peut servir à détruire les verrues ou les cellules anormales.

      Mon partenaire doit-il être testé ou traité?

      Les hommes ne sont pas testés pour le VPH, mais ils peuvent se faire traiter pour des verrues visibles. Le VPH se transmet facilement lors de la pénétration sexuelle et des autres contacts intimes entre les organes génitaux. Les hommes peuvent avoir des verrues à l’intérieur de l’urètre, et les femmes risquent d’ignorer l’existence de verrues et de changements à l’intérieur de leur vagin. Le VPH peut se transmettre d’une femme à une autre si elles insèrent successivement un doigt dans un vagin puis dans l’autre.

      Comment puis-je me protéger contre le papillomavirus?

      Le papillomavirus se transmet principalement par les liquides organiques, mais parfois aussi par les contacts cutanés. Un préservatif (ou condom) en latex peut contribuer à protéger le vagin et le col de l'utérus pendant les rapports, mais il existera toujours un risque que des verrues apparaissent dans d'autres régions.

      Source

      Comment


      • #4
        VPH - Virus du papillome humain

        LE VIRUS DU PAPILLOME HUMAIN: QUESTIONS ET R?PONSES
        (Affection.org)

        Qu'est-ce que le VPH?
        VPH est l'abr?viation du ?virus du papillome humain?, aussi connu sous le terme ?papillomavirus?. Dans la majorit? des cas, le VPH est transmis par contact sexuel. On estime que c'est la principale infection transmise sexuellement (ITS) aux ?tats-Unis.

        Le VPH n'est pas reli? au virus d'immunod?ficience humaine (VIH).

        Comment peut-on contracter le VPH?
        En clair, par contact sexuel. Il faut le contact direct de peau ? peau avec le p?nis, scrotum, vagin, vulve, anus, bouche ou une autre partie du corps d'une personne infect?e. C'est le mode le plus commun de transmission du virus. Il est possible de transmettre le VPH en embrassant ou en touchant les parties g?nitales d'un partenaire avec la bouche. Le VPH n'est pas transmis par le sang.

        Qui court le risque?
        Le VPH est une infection transmise sexuellement. Quiconque a ?t? actif sur le plan sexuel, ou l'est en ce moment, peut fort bien y avoir ?t? expos?.

        Selon les ?tudes, les individus aux partenaires nombreux, ainsi que ceux ayant eu des rapports sexuels complets en bas ?ge, sont les plus vuln?rables par rapport au VPH.

        Quels sont les signes et les sympt?mes?

        Les verrues g?nitales sont un signe d'infection au VPH. Cependant, dans la plupart des cas, le VPH s'av?re une infection ?discr?te?. En d'autres termes, nombreux sont les individus infect?s du VPH qui n'exhibent pas de signe ?vident d'infection.

        Comment le VPH affecte-t-il les hommes et les femmes?
        Ill. Homme et femmeLe VPH affecte la r?gion anog?nitale tant de l'homme que de la femme. Chez les femmes, ceci comprend la vulve, le col de l'ut?rus (le passage vers l'ut?rus) et l'anus. Chez l'homme, cette r?gion inclut le p?nis, le scrotum et l'anus. ? cause de ces diff?rences physiques dues au genre, le VPH affectera les hommes et les femmes de mani?re diff?rente.

        Chez les femmes, l'infection au VPH peut affecter les cellules du col de l'ut?rus de la mani?re suivante:
        *l'infection inactive ou latente, o? les cellules affect?es demeurent normales. Il n'y a pas de signe ou de sympt?me d'infection de telle sorte que vous pouvez bien ne jamais savoir que vous ?tes infect?e. Votre corps combat le virus d'une mani?re que l'on ne comprend pas clairement.

        *l'infection active o? les cellules cervicales infect?es montrent des changements microscopiques. Ces changements anormaux peuvent ?tre d?cel?s ? l'aide de frottis cervicaux soit un test (Pap) qui examine au moyen d'un frottis un ?chantillon des cellules du col de l'ut?rus.

        D?pendant du type de VPH, l'infection peut ?voluer vers l'un ou l'autre des deux extr?mes suivants:
        *Les cellules anormales ?se dissipent spontan?ment?, c'est-?-dire que l'infection devient inactive et ne pose plus de probl?mes significatifs pour la sant?. Une infection inactive peut devenir de nouveau active sans qu'on sache clairement pourquoi.
        *Les cellules cervicales anormales peuvent ?voluer lentement vers le cancer du col de l'ut?rus. Selon les tests, plus de 90% des femmes afflig?es du cancer du col de l'ut?rus ont aussi le VPH.

        Tant pour l'homme que pour la femme, le VPH peut affecter la peau de la r?gion g?nitale en y d?veloppant des verrues appel?es condylomes. Ces verrues g?nitales ont l'air d'un petit choufleur, ou bien elles sont plates. Ce sont ces verrues g?nitales qui ont le moins de chances de conduire au cancer anog?nital.

        Chez la femme, la verrue g?nitale peut appara?tre autour de l'anus, la vulve ou la cuisse. On la trouve le plus souvent chez l'homme sur le bout et le manche du p?nis, sur le scrotum, ou dans la r?gion de l'anus et de la cuisse. Il faudra des recherches additionnelles pour en savoir plus sur l'effet du VPH sur la population m?le.

        La plupart des types de VPH sont b?nins, c'est-?-dire qu'ils ne causent pas le cancer. On a identifi? environ 13 types de VPH qui ont un lien avec diff?rents types de cancers de l'anus, du p?nis, de la vulve et du col de l'ut?rus. De nouvelles recherches r?v?lent que le VPH pourrait avoir un lien avec certaines formes de cancer du syst?me respiratoire/de l'oesophage ou avec le m?lanome.

        Comme il y a peu de signes ou de sympt?mes, comment savoir si on a le VPH?
        Pour beaucoup de femmes, le premier signe d'une infection au VPH proviendra des r?sultats d'un frottis cervical. Des frottis cervicaux fr?quents demeurent essentiels en vue d'assurer une bonne sant? ainsi que la d?tection rapide de cellules anormales.

        Les hommes n'?tant pas soumis de fa?on habituelle aux tests du VPH, l'examen de la r?gion g?nitale devient alors important dans le but de d?tecter des verrues g?nitales.

        Qu'arrive-t-il en cas de frottis cervical au r?sultat anormal?
        Dans le cas o? des cellules anormales sont r?v?l?es ? l'aide du frottis cervical, votre m?decin vous suivra de pr?s et il pourrait demander une investigation plus pouss?e, par example un autre frottis.

        Il pourrait aussi vous r?f?rer ? un sp?cialiste appel? ?colposcopiste? qui examinera les cellules du col de votre ut?rus ? l'aide d'un microscope sp?cial. On pourrait pr?lever de petites biopsies dans le col afin d'?valuer le taux d'anormalit? cellulaire. Des traitements suppl?mentaires comme la cryoth?rapie, l'?lectrochirurgie ou la chirurgie au laser pourraient s'av?rer n?cessaires pour ?liminer les cellules anormales. Les soins vont d?pendre de plusieurs facteurs dont le degr? d'anormalit? des cellules r?v?l?e par le frottis.

        Ai-je besoin d'un frottis si je ne suis pas active sexuellement ou que j'ai une relation monogame?

        Les femmes qui ne sont pas en ce moment actives sexuellements ou ayant d?pass? l'?ge d'avoir des enfants pourraient penser que les frottis r?guliers ne sont pas n?cessaires. Ceci est faux. Des frottis r?guliers doivent continuer parce que le VPH peut s'activer des ann?es apr?s l'acte qui a provoqu? l'infection.

        Les femmes ayant une relation monogame peuvent penser que le risque de contracter le VPH est bas. Comme le VPH peut demeurer inactif pendant des mois ou m?me des ann?es pour ensuite s'activer soudainement sans qu'on sache pourquoi, vous courrez toujours le risque de changement cervical. Il faut continuer les frottis cervicaux pour d?tecter les changements cellulaires.

        Comment les verrues g?nitales sont-elles trait?es?

        Les verrues g?nitales visibles qui causent des sympt?mes d?rangeants ou des pr?occupations d'ordre cosm?tique peuvent ?tre trait?es. Des produits pharmaceutiques peuvent ?tre appliqu?s soit au cabinet de m?decin, soit ? la maison. Typiquement, l'?radication de ces verrues requiert plusieurs traitements. Dans les cas d'infection par un nombre ?lev? de verrues, d'autres m?thodes de traitement comme la cryoth?rapie, l'?lectrochirurgie, la chirurgie au laser ou la chirurgie pourraient s'av?rer n?cessaires pour ?liminer compl?tement l'infection au VPH. Enlever les verrues visibles n'?limine pas n?cessairement le VPH. Les verrues peuvent r?appara?tre.

        Comment pouvez-vous vous prot?ger contre le VPH?
        Si vous ?tes actif sexuellement, le fait d'?viter le contact avec une personne infect?e et de limiter le nombre de vos partenaires sexuels peut r?duire les risques d'infection.

        Le condom peut r?duire les chances d'infection au VPH et devrait ?tre utilis? pour pr?venir la transmission d'autres ITS comme la chlamydiose g?nitale et la gonorrh?e. Toutefois, dans certains cas (condom canadien), le condom ne peut fournir une protection absolue vu que le VPH se transmet par le contact de peau ? peau et que le virus est tellement petit qu'il peut passer ? travers le condom.

        Le fait de conna?tre votre partenaire et de discuter ensemble de possibilit?s d'ITS est important.

        Les femmes peuvent se prot?ger encore plus du VPH au moyen de la d?tection rapide ? l'aide du frottis cervical. Des frottis cervicaux r?guliers qui servent ? identifier tout changement au niveau des cellules cervicales permet aux m?decins de prendre les mesures n?cessaires pour la protection de votre sant?.

        D'autres fa?ons de r?duire le risque d'infection au VPH incluent:
        * retarder les rapports sexuels jusqu'? ce que le col de l'ut?rus soit bien form? (18-19 ans), et
        * s'abstenir de fumer.

        Enfin souvenez-vous des principes de base d'une bonne sant? personnelle comme l'alimentation saine et la r?duction du stress afin de maximiser le syst?me immunitaire et l'?tat g?n?ral de bonne sant?.

        Comment prot?ger mon partenaire du VPH si je l'ai?
        Toute relation intime et confiante repose sur la communication claire et ouverte entre les partenaires. Le fait d'informer votre partenaire que vous ?tes infect?e au VPH lui montre que vous avez sa sant? ? coeur et que vous respectez ses sentiments. Le fait de r?v?ler peut accro?tre le lien ?motif entre vous deux tout en ?liminant les fausses croyances ou la fausse information.

        Le condom peut r?duire le risque de transmission tout en prot?geant contre d'autres MTS, telles la chlamydiose g?nitale et la gonorrh?e.

        Est-ce que l'apparition du VPH est un signe d'infid?lit??
        Il est important de savoir que des changements g?n?raux dans l'?tat de sant? peuvent faire en sorte qu'une infection latente peut passer ? l'?tat actif. Un diagnostic r?cent de VPH ou de verrues g?nitales ne signifie pas qu'il y a eu infid?lit? - l'infection a pu se faire des ann?es auparavant et n'est devenue active et d?celable que plus tard. Les verrues g?nitales peuvent appara?tre dans une p?riode variant de quelques semaines ? plusieurs ann?es apr?s le contact avec une personne infect?e.

        Combien de personnes au Canada ont le VPH? Quelle est l'ampleur du probl?me?
        Pendant longtemps il n'y a pas eu d'?tude sur l'?tendue du VPH au Canada. Toutefois, des ?tudes de pr?valence du VPH ont ?t? men?es r?cemment. Elles ont estim? la pr?valence, toutes souches de VPH confondues (causant et ne causant pas le cancer), ? 20% ? 33% de la population f?minine.

        Pour les seules souches pouvant causer le cancer, le taux est de 11% ? 25% de la population f?minine. Un des groupes ? risque ?l?ve infect? par le VPH avait un taux de pr?velance de 49% du VPH qui cause le cancer

        Il est important de rappeler que seulement une partie de ces femmes vont d?velopper les signes avant-coureurs du cancer du col de l'ut?rus. On dispose de peu d'?tudes sur la pr?valence du VPH chez les hommes. Il faudra plus de recherche sur l'?tendue du VPH au sein de la population canadienne, ainsi que des ?tudes sur la fa?on dont le virus affecte les hommes.

        Y a-t-il lieu de s'inqui?ter?
        Bien que le VPH apparaisse comme un nouveau virus, ce n'est pas le cas. De la centaine de souches de VPH identifi?es, seules quelques-unes ont un lien avec le cancer du col de l'ut?rus. Bien se renseigner sur le VPH, limiter ses partenaires sexuels et avoir recours r?guli?rement au frottis cervical constituent les meilleures d?fenses contre le VPH.

        Le fait d'avoir le VPH r?duit-il mes chances d'avoir des enfants dans l'avenir?

        Le VPH n'affecte pas la capacit? d'une femme d'avoir des enfants. Pour une femme qui a le type de VPH qui donne des verrues g?nitales, il est possible que ces verrues grossissent durant la grossesse en raison d'une hausse des niveaux d'hormones.

        On a vu des cas o? des femmes ont transmis le VPH au nouveau-n? sous forme de papillome du larynx, ou bien des verrues dans la gorge, mais c'est tr?s rare.

        Que fait Sant? Canada au sujet du VPH?
        Sant? Canada participe activement aux initiatives suivantes pour arriver ? mieux comprendre le VPH et assurer des soins de sant? efficaces et efficients.
        * L'?tablissement d'un groupe de travail sur le VPH qui a pour mandat de produire et ?changer de l'information sur le VPH au Canada et de coordonner les efforts de surveillance et de recherche sur le VPH.
        * La r?alisation de recherches sur la pr?valence du VPH au Canada et la mise au point des lignes directrices concernant sa pr?vention.
        * Des campagnes de sensibilisation du public afin d'augmenter le recours au frottis cervical dans le but d'augmenter la d?tection chez les femmes.

        Que fait-on pour r?duire le VPH?

        En ce moment, la recherche pharmaceutique tente de mettre au point un vaccin contre le VPH. Bien qu'on note un certain progr?s, on ne dispose pas ? ce jour de vaccin pour la population en g?n?ral.

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        • #5
          Re: VPH - Virus du papillome humain

          Pr?vention du cancer du col de l'ut?rus

          La vaccination papillomavirus en pratique


          Gardasil est le premier vaccin destin? ? la pr?vention des infections ? papillomavirus humains de types 6,11, 16 et 18 et des l?sions pr?canc?reuses du col de l'ut?rus qu'elles induisent. Son efficacit? vaccinale sur les dysplasies cervicales de haut grade a ?t? d?montr?e chez les jeunes femmes non infect?es par les types d'HPV du vaccin. Il pourrait pr?venir 70 % des cancers du col li?s ? ces virus.

          L'INFECTION ? papillomavirus humains (HPV) est la plus fr?quente des infections sexuellement transmissibles. Dans la plupart des cas, elle est spontan?ment r?gressive, c'est sa persistance qui constitue le facteur de risque majeur d'?volution vers un cancer invasif du col de l'ut?rus, deuxi?me cancer f?minin apr?s le cancer du sein.

          Les papillomavirus humains (HPV) sont des virus ? ADN qui infectent sp?cifiquement la peau et les muqueuses ; certains ? non oncog?nes ? induisent des l?sions b?nignes (verrues, condylomes), alors que d'autres sont associ?s ? des n?oplasies cervicales pr?curseurs du cancer du col de l'ut?rus. Les plus fr?quemment en cause sont les virus HPV16 et HPV18.

          Les HPV sont transmis d?s le d?but de la vie sexuelle, ils sont d?tect?s chez 20 ? 30 % des femmes entre l'?ge de 15 ans et le d?but de la vingtaine.

          La majorit? des femmes expos?es ? un HPV oncog?ne d?veloppent une immunit? suffisante pour ?liminer le virus dans un d?lai de 6 ? 13 mois apr?s la contamination. Cependant, chez 8-10 % d'entre elles, l'infection persiste pendant des mois, voire des ann?es. C'est la persistance de l'infection ? HPV16 et/ou 18 qui constitue le facteur de risque majeur de d?velopper une l?sion intra-?pith?liale pr?canc?reuse de haut grade qui, en l'absence de traitement, peut ?voluer vers un cancer du col de cinq ? vingt ans plus tard.

          Un d?pistage r?gulier du cancer du col, fond? sur la r?alisation d'un frottis cervico-vaginal, permet la d?tection pr?coce de l?sions cervicales dysplasiques dont le traitement ?vite le d?veloppement d'un cancer invasif.

          Outre le frottis cervico-vaginal de routine qui reste recommand? tous les trois ans, la pr?vention du cancer du col passe aujourd'hui par la vaccination des adolescentes avant le d?but de l'activit? sexuelle.

          Les r?sultats des ?tudes uniques. Gardasil est un vaccin recombinant constitu? de pseudo-particules virales. Ces pseudo-particules sont des prot?ines L1 de papillomavirus humains de types 6, 11, 16 et 18 qui induisent une r?ponse immunitaire.

          Il prot?ge contre les pathologies dues ? ces 4 types de virus : dysplasies de haut grade du col de l'ut?rus (CNI2/3), dysplasies de haut grade de la vulve (VIN2/3) et verrues g?nitales externes (condylomes acumin?s).

          Son efficacit? vaccinale a ?t? ?valu?e au cours d'?tudes cliniques randomis?es contre placebo chez plus de 21 000 jeunes femmes ?g?es de 16 ? 26 ans suivies pendant trois ? quatre ans.

          Des ?tudes r?centes montrent que chez les femmes na?ves (non infect?es par un ou plusieurs des types d'HPV cibl?s par le vaccin) la pr?vention des condylomes acumin?s est de 99 % ? trois ans et se maintient ? 99 % ? quatre ans, la pr?vention des dysplasies de la vulve est de 100 % ? trois ans et reste ? 100 % ? quatre ans, t?moignant d'une stabilit? dans le temps de l'efficacit? vaccinale. En ce qui concerne les dysplasies cervicales de haut grade et les cancers du col dues aux HPV16 ou 18, la pr?vention des CIN2 et des CIN3 est respectivement de 100 % et de 98 % et la pr?vention de l'ad?nocarcinome insitu (cancer glandulaire de l'endocol) de 100 %, cet effet restant stable ? trois ? quatre ans.

          L'immunit? conf?r?e par la vaccination dure au mois cinq ans et, dans une ?tude r?cente (1), un sous-groupe de patients a re?u un challenge antig?nique ? 60 mois et a d?velopp? une r?ponse anamnestique rapide et ?lev?e, avec des taux d'anticorps anti-HPV sup?rieurs ? ceux observ?s un mois apr?s la troisi?me dose.

          Chez les femmes qui ont ?t? en contact avec le virus rapidement apr?s le d?but de la vaccination, la pr?vention des condylomes est de 95 %, et la pr?vention des l?sions cervicales de 100 %, ? condition que le vaccin ait ?t? administr? chez des femmes indemnes d'infection par le HPV16 et/ou 18.

          ?En revanche, chez les femmes d?j? infect?es, le vaccin n'est globalement efficace qu'une fois sur deux ? trois ans, il n'est donc pas logique de le proposer ? des femmes non na?ves, m?me s'il est significativement sup?rieur ? un placebo?, pr?cise le Dr Jean-Luc Merguy (Paris).

          La cible de la vaccination est donc les adolescentes avant les premi?res relations sexuelles, soit ? l'?ge de 14 ans, ce que recommande le Conseil sup?rieur d'hygi?ne publique en France qui pr?conise une vaccination syst?matique ? cet ?ge et en rattrapage chez les jeunes filles et femmes de 15 ? 23 ans n'ayant pas eu de rapports sexuels, ou au plus tard dans l'ann?e suivant leur premier rapport.

          Sachant que l'?ge moyen des premiers rapports sexuels est de 17 ans en France, le Pr Serge Gilberg (Paris) propose de profiter des consultations et rendez-vous vaccinaux autour de 14-15 ans pour ?voquer la sexualit? et sensibiliser les adolescentes au risque d'une contamination par les HPV.

          > Dr MICHELINE FOURCADE

          (1) Olsson SE, Villa LL, Costa RL et coll. Vaccine 2007 Jun 21 ; 25 (26) : 4931-9 Epub 2007 Apr 20.
          Session ? Pr?vention du cancer du col de l'ut?rus en m?decine g?n?rale : la vaccination papillomavirus en pratique ?parrain?e par le Laboratoire Sanofi Pasteur MSD, et pr?sid?e par le Pr Serge Gilberg (Paris) avec la participation du Dr Jean-Luc Mergui (Paris).

          Num. Sp?cial du : 23/04/2008
          Le Quotidien du M?decin
          Revue M?dicale fran?aise sur abonnement



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