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MONTR?AL, le 23 f?vr. 2015 /CNW Telbec/ - Fin janvier une ?quipe belgo-cubaine publiait des r?sultats de recherche faisant ?tat de l'?mergence d'une souche agressive du VIH observ?e chez des patients ? Cuba. Chez ces patients, la charge virale (quantit? de virus dans le sang) est mod?r?ment ?lev?e (50,000 copies de virus par millilitre de sang). N?anmoins la maladie progresse vite et les patients d?veloppent le sida plus rapidement que ce qui est observ? habituellement chez les personnes vivant avec le VIH.
?C'est parce que cette souche virale n'utilise pas le CD4 comme r?cepteur d'entr?e dans la cellule mais le CCR5 puis le CXCR4, ce qui rend le virus plus agressif et entra?ne le d?veloppement plus rapide de la maladie sur une p?riode de deux ? trois ans plut?t que de sept ? dix, explique Docteur R?jean Thomas, pr?sident fondateur de la Clinique m?dicale l'Actuel. Or un de nos patients semblait pr?senter les m?mes caract?ristiques (r?cepteur CXCR4) et une possibilit? d'?volution rapide semblable aux patients cubains. Mais apr?s avoir effectu? des tests compl?mentaires au laboratoire de microbiologie du CHUM, il s'est av?r? que ce patient n'?tait pas porteur de la souche identifi?e ? Cuba?.
?Malgr? tout, ajoute Dr Thomas, ce qui nous pr?occupe c'est que ce patient est r?sistant ? plusieurs antir?troviraux, ce qui limite le choix des traitements contre le VIH. Par ailleurs, cette recherche publi?e r?cemment nous a conduits ? r?fl?chir ? quelques patients r?cemment diagnostiqu?s ? l'Actuel et pr?sentant des caract?ristiques cliniques inhabituelles. Un autre patient diagnostiqu? et infect? r?cemment s'est pr?sent? avec une charge virale de 109 millions de copies par millilitre de sang, du jamais vu ? l'Actuel et, ? mon avis, au Qu?bec.?.
Plus la charge virale est ?lev?e, plus le patient risque d'?voluer rapidement vers le sida et plus le risque de transmission est important. Ainsi, certains patients peuvent transmettre un virus agressif et multir?sistant aux traitements. Cette situation est tr?s inqui?tante selon Docteur Thomas.
Au Qu?bec, 25% des personnes porteuses du VIH l'ignorent et peuvent donc transmettre le virus sans le savoir. Pourtant, lorsque les personnes sont sous traitement et ont une charge virale ind?tectable (moins de 40 copies par millilitre de sang), le risque de transmission est r?duit de 96%. Mais la lutte contre le sida n'est plus ? l'ordre du jour et nombreux sont ceux qui croient aujourd'hui que le VIH se gu?rit.
?Dans ce contexte, il faut que les personnes en situation de risque se fassent tester sur une base r?guli?re, tous les trois mois, insiste Docteur Thomas. Se faire tester une fois par an n'est pas suffisant. Il faut d?velopper une culture du d?pistage, afin de traiter les personnes le plus rapidement possible et les soutenir dans l'observance de leur traitement. C'est la seule fa?on d'?viter que de nouvelles souches r?sistantes aux traitements actuels s'installent au Qu?bec. La sant? publique doit jouer son r?le en informant et en faisant la promotion du d?pistage. Ce qui se fait aujourd'hui au Qu?bec n'est pas suffisant.?
www.cliniquelactuel.com
http://www.lelezard.com/communique-6269602.html
?C'est parce que cette souche virale n'utilise pas le CD4 comme r?cepteur d'entr?e dans la cellule mais le CCR5 puis le CXCR4, ce qui rend le virus plus agressif et entra?ne le d?veloppement plus rapide de la maladie sur une p?riode de deux ? trois ans plut?t que de sept ? dix, explique Docteur R?jean Thomas, pr?sident fondateur de la Clinique m?dicale l'Actuel. Or un de nos patients semblait pr?senter les m?mes caract?ristiques (r?cepteur CXCR4) et une possibilit? d'?volution rapide semblable aux patients cubains. Mais apr?s avoir effectu? des tests compl?mentaires au laboratoire de microbiologie du CHUM, il s'est av?r? que ce patient n'?tait pas porteur de la souche identifi?e ? Cuba?.
?Malgr? tout, ajoute Dr Thomas, ce qui nous pr?occupe c'est que ce patient est r?sistant ? plusieurs antir?troviraux, ce qui limite le choix des traitements contre le VIH. Par ailleurs, cette recherche publi?e r?cemment nous a conduits ? r?fl?chir ? quelques patients r?cemment diagnostiqu?s ? l'Actuel et pr?sentant des caract?ristiques cliniques inhabituelles. Un autre patient diagnostiqu? et infect? r?cemment s'est pr?sent? avec une charge virale de 109 millions de copies par millilitre de sang, du jamais vu ? l'Actuel et, ? mon avis, au Qu?bec.?.
Plus la charge virale est ?lev?e, plus le patient risque d'?voluer rapidement vers le sida et plus le risque de transmission est important. Ainsi, certains patients peuvent transmettre un virus agressif et multir?sistant aux traitements. Cette situation est tr?s inqui?tante selon Docteur Thomas.
Au Qu?bec, 25% des personnes porteuses du VIH l'ignorent et peuvent donc transmettre le virus sans le savoir. Pourtant, lorsque les personnes sont sous traitement et ont une charge virale ind?tectable (moins de 40 copies par millilitre de sang), le risque de transmission est r?duit de 96%. Mais la lutte contre le sida n'est plus ? l'ordre du jour et nombreux sont ceux qui croient aujourd'hui que le VIH se gu?rit.
?Dans ce contexte, il faut que les personnes en situation de risque se fassent tester sur une base r?guli?re, tous les trois mois, insiste Docteur Thomas. Se faire tester une fois par an n'est pas suffisant. Il faut d?velopper une culture du d?pistage, afin de traiter les personnes le plus rapidement possible et les soutenir dans l'observance de leur traitement. C'est la seule fa?on d'?viter que de nouvelles souches r?sistantes aux traitements actuels s'installent au Qu?bec. La sant? publique doit jouer son r?le en informant et en faisant la promotion du d?pistage. Ce qui se fait aujourd'hui au Qu?bec n'est pas suffisant.?
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