Announcement

Collapse
No announcement yet.

Paludisme

Collapse
X
 
  • Filter
  • Time
  • Show
Clear All
new posts

  • Paludisme

    PALUDISME AU GHANA: PLUS DE 100 MORTS PAR JOUR
    15 octobre 2006 (TV5 Info, d'apr?s Agence France-Presse)

    Accra -- Tout allait bien pour Adwoa Mensah, une jeune ghan?enne de 25 ans mari?e depuis deux ans, jusqu'au jour o? sa petite fille a fait une crise de paludisme. Elle en est morte... comme plus de cent personnes tous les jours au Ghana.

    Au moins 100 morts par jour, c'est quatre morts toutes les heures, 3.000 par mois, 36.000 d?c?s en un an.

    L'histoire du jeune couple est tragiquement banale.

    Adwoa, une commer?ante et son mari chauffeur vivent heureux ? Kasoa, ? 15 km ? l'ouest d'Accra avec Akos leur petite fille de deux ans. Mais la fi?vre se d?clare et monte dangereusement. Des heures d'attente pour un m?decin qui ne viendra pas. Seule chance de survie pour Akos: lui donner n'importe quoi comme m?dicament pour faire tomber cette fi?vre.

    Et puis, la nuit, arrivent les vomissements. En catastrophe, le jeune couple emm?ne ? l'aube l'enfant au dispensaire local. Elle devait y mourir dans la soir?e.

    Akos vient d'entrer dans les effrayantes statistiques sur les ravages de l'anoph?le femelle, ce moustique vecteur du paludisme en Afrique de l'ouest. Selon le rapport 2005 de la direction nationale de la sant? du Ghana (GHS), le paludisme est la premi?re cause de mortalit? dans le pays avec un taux de 16,4% et repr?sente 24,5% des hospitalisations par an.

    Toujours selon le GHS, sur 8,3 millions de personnes parties consulter en 2005 dans les h?pitaux et dispensaires d'Etat, cela a ?t? pour du paludisme dans 3,8 millions des cas, un pourcentage astronomique de 43%. Quotidiennement, on arrive une moyenne de 10.400 consultations personnes.

    "Plus de 100 personnes en meurent tous les jours ? travers le pays", indique un document du Programme national de lutte contre le paludisme.

    Un chiffre qui pourrait ?tre encore plus ?lev? car "il ne prend m?me pas en compte les personnes atteintes et qui en meurent mais ne se sont pas pr?sent?es dans des centres hospitaliers", indique ? l'AFP un m?decin, le Dr Kwamina Mensah.

    "En tant que Ghan?en, je suis indign?: le Ghana va c?l?brer l'an prochain le 50?me anniversaire de son ind?pendance et regardez le nombre de personnes qui meurent dans ce pays ? cause de condition sanitaires d?plorables!", dit-il.

    Un tiers des victimes sont des enfants. Pour le Dr Mensah, des mesures "r?volutionnaires" sont d'autant plus urgentes pour arr?ter l'h?catombe qui d?cime la g?n?ration de demain.

    "L'utilisation des moustiquaires impr?gn?es de produits r?pulsifs peut aider, mais combien pouvons-nous en donner gratuitement? Combien de personnes ont-elles les moyens de se les payer?", tonne le m?decin avec une pointe d'?coeurement.

    Ecoeur? aussi Kweku Boateng, un dessinateur industriel d'Accra, par l'indiff?rence de la communaut? internationale. "Ah s'il y avait la guerre au Ghana, avec plus de 50 morts par jour, alors l? vous verriez l'ONU se bouger et d?clarer le pays zone sinistr?e!".

    Source

  • #2
    Paludisme

    CAMEROUN: UNE ARME EN FER
    Par Lionel Manga (All Africa.com, d'apr?s Le Messager)
    26 octobre 2006

    Douala -- Elle raye chaque ann?e du nombre des vivants en Afrique quelque trois millions et demi de personnes: ?a fait beaucoup de monde. En les piquant, elle leur inocule ce parasite qui "squatte "le sang: Plasmodium falciparum, l'agent du paludisme.

    Elle, c'est mademoiselle Anoph?le: une sacr?e emp?cheuse de vivre sa vie tranquille, de dormir sans souci. Anoph?le est l?, tapie dans des endroits humides, pas nets, genre flaques d'eau croupies, attendant son heure. Que vienne la nuit et Anoph?le passe ? l'attaque. Alors, des masures d?glingu?es aux demeures seigneuriales, la r?sistance contre Anoph?le s'organise: serpentins fumig?nes, a?rosols et autres dispositifs ?lectriques sont d?ploy?s pour faire barrage ? ses l?gions a?riennes, en vain, tandis que l'air s'alourdit d'?manations toxiques.

    Anoph?le nous cerne, Anoph?le nous assi?ge et Anoph?le se moque royalement de l'intelligence appliqu?e de chercheurs chevronn?s depuis des lustres. Mademoiselle d?veloppe syst?matiquement une chimior?sistance aux mol?cules concoct?es dans les laboratoires o? on daigne s'occuper d'?laborer contre elle des parades efficaces. Mademoiselle a de la ressource adaptative enfouie dans son g?nome: un acquis de l'Evolution. Daigner s'occuper?
    Parfaitement: Anoph?le n'est en effet pas la tasse de th? des mastodontes de la recherche qui sont tellement accapar?s par des pathologies plus sophistiqu?es, plus rentables aussi aux yeux de leurs actionnaires qu'une rustique maladie end?mique s?vissant aux lointaines latitudes tropicales de la d?munition. Pourquoi en effet se fatigueraient-ils les neurones, ces petits g?nies de l'?prouvette, avec les probl?mes colossaux de sant? publique des myriades du Sud sans pouvoir d'achat?

    Assainir
    Ce n'est pas ? Paris, ? Londres ou ? Milan que l'Anoph?le g?che effront?ment la vie des gens: elle ne jouit plus d'aucun habitat o? prosp?rer dans ces contr?es, depuis fort longtemps. Si Rome a eu maille ? partir avec la fi?vre des marais qui a d?cim? gravement les rangs de ses l?gions, l'Europe lui doit, n?cessit? strat?gique, d'?tre assainie ? cette vaste ?chelle: celle de l'Empire de Jules C?sar, le Dictateur. La chance d'Anoph?le, sous nos cieux, c'est que l'insalubrit? ambiante lui d?roule un tapis rouge h?moglobine.

    Arr?t sur image: consid?rons cinq secondes tous ces drains, ces foss?s d'?rosion et ces rivi?res qui n'en sont plus, assassin?es, devenues au fil des ans des d?charges d'ordures, inf?mes bouillons de culture et havres r?sidentiels de pr?dilection pour cette terrible Anoph?le et ses l?gions a?riennes, sans oublier tous les fourr?s, les buissons, et la broussaille, lieux humides, o? Anoph?le a le loisir de nicher et de prolif?rer. Le domaine sur lequel r?gnent Anoph?le et ses l?gions a?riennes est une articulation d'autant de bastions d'insalubrit? scandaleuse. Esp?rer en finir un jour avec Anoph?le passe par s'attaquer ? l'insalubrit? et vigoureusement. Comme Hercule s'est attaqu?, dixit la mythologie grecque, aux ?curies du roi Augias r?put?es immondes.

    Le compte ? rebours vers les collectivit?s locales d?centralis?es est lanc?. Ouf! La perspective qui se pointe est potentiellement positive pour une meilleure implication des citoyennes et des citoyens dans la gestion et l'am?nagement de leur cadre de vie. Consid?rant la nuisance nomm?e Anoph?le, les futurs ?diles et leurs administr?s ont du pain sur la planche avec l'envergure actuelle de l'insalubrit? urbaine: sus au Plasmodium falciparum.

    L'assainissement de l'habitat sera, est, la priorit? des priorit?s publiques ? cette ?chelle. Assainir l'espace vital: les maires n'auront gu?re le temps de s'endormir au premier banc. Il ne s'agira plus de se pavaner avec une belle ?charpe tricolore, mais de retrousser les manches et de transpirer avec les contribuables sur ce chantier d'int?r?t public: d?vaster le domaine d'Anoph?le et de ses bourdonnantes l?gions a?riennes.

    L'espoir qui vient de l'Hexagone
    Un Cameroun d?barrass? d'Anoph?le du Sud au Nord, de l'Est ? l'Ouest, ce serait formidable, non?: Pouvoir dormir les fen?tres ouvertes ? Douala quand il fait trop chaud, sans devoir endurer le bruit d'un ventilateur toute la nuit. Avoir une qualit? de sommeil impensable aujourd'hui. En finir avec Anoph?le devrait devenir un combat national qui engage toutes les forces vives: l'?tat, la soci?t? civile, les entreprises. Tout le monde est concern? par les m?faits d'Anoph?le qui d?fraye impun?ment la chronique: entre ce qu'elle co?te ? une ?conomie Ppte, aux familles, et la douleur de perdre un ?tre cher, son palmar?s est dramatique. Mais il se pourrait que cette impunit? soit mise ? mal sous peu.

    Il y a quand m?me en ce bas monde mesquin des ?quipes de recherche qui sont m?ticuleusement pench?es sur le casse-t?te Anoph?le. Et qui sont bien d?cid?es ? en d?coudre avec ce satan? Plasmodium falciparum. On sait que le parasite du paludisme a besoin de fer pour se d?velopper. Des chimistes et des biologistes fran?ais ont donc imagin? de m?langer ce m?tal ? un antipalud?en classique: la chloroquine. Baptis?e ferroquine, la mol?cule ainsi obtenue, empoisonn?e ensuite, est trente fois plus efficace que la chloroquine utilis?e toute seule. Sur pr?s de 30 milliards de parasites soumis durant deux mois ? une pression de ferroquine, seuls quelques-uns ont surv?cu, mais ils ont ?t? incapables de se d?velopper et ont fini par mourir. Des tests sont en cours sur des sujets humains. M?dicament possible d'ici trois ou quatre ans. Espoir en vue donc.

    L'Hexagone a un rapport historique direct avec Anoph?le: les colons ont trinqu? de Plasmodium, en sont morts; et ses ressortissants vivant en Afrique aujourd'hui ne sont pas ?pargn?s, m?me en munissant les fen?tres d'un grillage aux mailles fines, m?me en couvrant l'?piderme des parties expos?es d'un film chimique r?pulsif: Anoph?le leur fait ?a dur de dur et ils voient ? l'occasion des ?toiles en plein jour. La transe paludique? Un certain Louis Ferdinand C?line a connu ?a, sur fond de tam-tam, du c?t? de Campo, et c'est peut-?tre bien de cette conjonction que lui est venu le tempo ?chevel? de Voyage au bout de la nuit, son c?l?bre roman, livre culte le si?cle dernier sur l'horreur de la Premi?re Guerre mondiale, qui a inaugur? la litt?rature moderne.

    Cette ?ventuelle contribution indirecte n'est pas une raison suffisante cependant pour faire la r?v?rence ? l'Anoph?le : elle est d'abord une "mass killer disease" qui fauche ? tous les ?ges. Avec des formes neurologiques s?v?res qui ?voluent vers le tr?pas en quelques heures. Il n'y a aucun compromis possible avec Anoph?le et ses bourdonnantes l?gions a?riennes. On ne peut pas vivre entre fumig?nes et a?rosols toute une vie. Mademoiselle Anoph?le ne devrait trouver aucun sanctuaire possible pour elle et le Plasmodium falciparum, vecteur de frissons de fi?vre et de courbatures. Il s'agit d'une croisade et la coalition mondiale contre cette grande end?mie en est l'illustration. Localement, en attendant la ferroquine, l'arme bleu blanc rouge en fer contre le parasite du paludisme, une vraie d?termination civile et politique doit se faire jour et impulser au Cameroun le mouvement vers l'assainissement, pour une guerre ? outrance contre Anoph?le et ses l?gions a?riennes. Une guerre totale, sans merci.

    Source

    Comment


    • #3
      Paludisme

      S?N?GAL: MBOUR - LUTTE CONTRE LE PALUDISME,
      LE DR SARR INVITE LES COLLECTIVIT?S ? MIEUX S'IMPLIQUER

      Par Amath Sigui Ndiaye (Le Soleil)
      2 novembre 2006

      Dakar -- En cette fin d'hivernage, qui parle sant? pense forc?ment au paludisme. Fortement touch? par cette maladie, le d?partement de Mbour en g?n?ral, le District sanitaire en particulier, a connu moins de d?g?t que par le pass? gr?ce ? l'utilisation de nouvelle m?thode de traitement.

      Selon Dr Marie Sarr, m?decin-chef du district sanitaire de Mbour, la lutte contre le paludisme, cette ann?e, est marqu?e par deux ?v?nements majeurs : l'introduction des Act au mois de mars dernier, et l'int?gration du programme ABCD dans le district sanitaire. Pour ce qui est des Act, Dr Sarr affirme que dans tous les postes de sant?, leur utilisation est effective et m?me dans les cases de sant?. Cette combinaison th?rapeutique, dira-t-elle, est utilis?e par le traitement de tous les cas de paludisme simple. Les ?chos re?us des populations par rapport ? l'utilisation de cette mol?cule, affirment que les r?sultats sont assez probants. Il y a aussi l'int?gration du programme ABCD qui est communautaire qui permet aux populations de mieux s'impliquer dans la lutte.

      C'est ainsi que les activit?s de lutte contre le palu sont men?es ? travers un r?seau communautaire de 30 organisations communautaires de base (Ocb) mises en place depuis le mois d'ao?t et qui a fait des causeries et des visites ? domicile pour une meilleure sensibilisation des populations. Il y a aussi des activit?s d'hygi?ne et d'assainissement ? dit Dr Marie Sarr, ajoutant que le plus important pour elle, c'est la distribution des moustiquaires impr?gn?es. La conclusion tir?e de tout cela, c'est que la lutte contre le palu est l'affaire des populations. Elles ont compris que le meilleur moyen de protection, c'est l'utilisation de la moustiquaire dont le co?t a fortement baiss?. De 3.750 F.Cfa, la moustiquaire est aujourd'hui r?troc?d?e ? 1.000 F.Cfa seulement.

      Toutefois, Mme Marie Sarr d?plore l'attitude de Collectivit?s locales qui devraient, ? son avis, mieux s'impliquer dans la lutte, surtout ? travers les activit?s d'hygi?ne et d'assainissement. Elle a demand? que les Collectivit?s locales aident le District ? disposer d'assez de produits pour le b?n?fice des populations.

      Source

      Comment


      • #4
        N?PAL - Paludisme c?r?bral

        N?pal : la maladie myst?rieuse se r?v?le ?tre le paludisme c?r?bral

        2 novembre 2006

        Katmandou (XINHUA) - La maladie myst?rieuse qui a s?vi ces deux derni?res semaines dans certains villages du district de Banke (centre-ouest du N?pal) a ?t? diagnostiqu?e comme ?tant le paludisme c?r?bral, a rapport? jeudi le Himalayan Times.

        Selon le quotidien, une ?quipe de m?decins a ?tabli un diagnostic de la maladie.

        Mahesh Maskey, un conseiller du minist?re de la Sant?, a affirm? au quotidien que l'?quipe ?tait arriv?e aux villages infect?s avec les ?quipements et les m?dicaments vitaux mercredi.

        "La maladie a ?t? diagnostiqu?e comme le paludisme c?r?bral apr?s examen des ?chantillons sanguins de certains malades", a dit M. Maskey.

        Parmi les patients, 15 cas se sont r?v?l?s ?tre atteints de paludisme.


        Au total, 36 personnes sont mortes d'une maladie "inconnue" qui a s?vi dans six villages du district de Banke, selon le journal.




        LE PALUDISME



        Dabord quelques chiffres :

        * 2 milliards de personnes ? risque, soit 40% de la population mondiale, r?partie dans une centaine de pays, tous en zones intertropicales.
        * Estimation annuelle de 250 ? 400 millions de cas de paludisme et 1 ? 2,5 millions de d?c?s par an.
        * L'afrique sud-saharienne (r?gion afrotropicale) est la zone la plus touch?e avec 85% du nombre total des cas de paludisme.
        * Sur plus de 400 esp?ces d'anoph?les identifi?es, moins de 50 sont des vecteurs du paludisme.

        LA MALADIE

        Le paludisme est une affection due ? la pr?sence dans le sang d'un parasite unicellulaire (un protozoaire) du genre Plasmodium ? cycle diphasique : cycle ? deux h?tes indispensables, l'homme et l'anoph?le, son vecteur biologique. Le paludisme humain n'a pas d'h?te r?servoir.

        Sur plus d'une centaine d'esp?ces de Plasmodium parasitant des mammif?res, des rongeurs, des oiseaux ou m?me des batraciens, seul quatre sont sp?cifiques de l'homme et peuvent d?clencher la maladie sous des formes plus ou moins grave. Ce sont :

        1. Plasmodium falciparum ? l'origine de la fi?vre tierce maligne (esp?ce pr?dominante et responsable de 90% de la mortalit? due au paludisme) ;
        2. Plasmodium vivax ? l'origine de la fi?vre tierce b?nigne avec des rechutes ? long terme ;
        3. Plasmodium ovale ? l'origine de la fi?vre tierce b?nigne avec des rechutes ? long terme ;
        4. Plasmodium malariae ? l'origine des fi?vres quarte.

        CYCLE BIOLOGIQUE

        1) Chez l'homme :
        Le moustique introduit le parasite ? l'homme sain lors de la prise d'un repas sanguin. Le parasite est sous la forme d'un sporozo?te. Il circule dans le sang pour p?n?trer dans le foie 1 heure apr?s. Dans le foie le parasite se multiplie par division cellulaire pendant 10 ? 15 jours. Cette phase va aussi permettre au parasite de survivre longtemps dans l'organisme, alors qu'il aura disparu du sang. C'est ce qui explique les rechutes ? longue ?ch?ance pour deux Plasmodium : vivax et malariae.

        Quand ils se lib?rent du foie, ils ont chang? de forme et deviennent des m?rozo?tes. Ceux-ci circulent dans le sang et vont infecter les globules rouges. Ils se nourrissent de l'h?moglobine et se multiplient. Puis ils se lib?rent en faisant ?clater les h?maties. Ce sont ces ?clatements brutaux et synchrones qui sont ? l'origine des acc?s de fi?vre.

        Le temps qui s'est ?coul? entre la p?n?tration d'un parasite dans un globule rouge et l'?clatement de celui-ci lors de la sortie des parasites est de 72 heures pour Plasmodium vivax et P. falciparum et de 96 heures pour P. malariae. La destruction de ces cellules provoquent une an?mie et dans le cas du paludisme c?r?bral, la mort intervient ? la suite d'une obstruction des vaisseaux sanguins au cerveau par les globules rouges infect?es.

        Les m?rozo?tes lib?r?s vont parasiter d'autres globules rouges et le cycle asexu? continu.

        Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. (Miguel de Cervant?s)
        Pour moi, l'id?e de nation se dissout dans l'id?e d'humanit?. (Victor Hugo)

        Comment


        • #5
          Paludisme chez les enfants

          Le paludisme chez les enfants

          2001 ? 2010 D?cennie des Nations Unies pour Faire reculer le paludisme

          Un d?c?s d?enfant sur cinq en Afrique est imputable au paludisme. L?an?mie, l?insuffisance pond?rale ? la naissance, l??pilepsie et les probl?mes neurologiques, cons?quences fr?quentes du paludisme, compromettent la sant? et le d?veloppement de plusieurs millions d?enfants dans les pays tropicaux. Pourtant, l?impact du paludisme sur les enfants pourrait ?tre tr?s att?nu? au niveau mondial en intervenant avec des moyens dont nous disposons d?j?.


          En Afrique, d'apr?s les estimations, les enfants ont entre 1,6 et 5,4 acc?s de paludisme chaque ann?e.

          La mortalit? provoqu?e par le paludisme : des chiffres inacceptables

          Plus de 40 % des enfants de la plan?te vivent dans des pays o? le paludisme est end?mique. Chaque ann?e, pr?s de 300 ? 500 millions d?infections palustres entra?nent plus d?un million de d?c?s; plus de 75 % des victimes sont des enfants africains de moins de 5 ans infect?s par Plasmodium falciparum1. Une r?sistance aux m?dicaments antipaludiques de plus en plus fr?quente, aggrav?e par une pauvret? tr?s r?pandue, l?insuffisance des infrastructures m?dicales et, dans certains pays, des troubles civils, expliquent que la mortalit? provoqu?e par le paludisme continue ? progresser en Afrique. Le plus tragique, c?est que la grande majorit? de ces d?c?s pourrait ?tre ?vit?e.

          Les cons?quences sous-estim?es du paludisme

          Les graves cons?quences du paludisme sur le d?veloppement et sur la sant? de l?enfant sont souvent sous-estim?es et ne sont pas correctement prises en charge.

          Insuffisance pond?rale ? la naissance

          Le paludisme pendant la grossesse se solde par une insuffisance pond?rale ? la naissance et des accouchements avant terme, deux probl?mes associ?s ? un risque accru de d?c?s n?onatal et de retard du d?veloppement cognitif. Dans de nombreux pays en d?veloppement, les soins sp?ciaux administr?s aux b?b?s n?s avec un petit poids de naissance sont insuffisants, et l?hypoglyc?mie (faible taux de glucose dans le sang, un probl?me courant chez les b?b?s n?s avec un poids insuffisant), si elle n?est pas trait?e, peut provoquer des l?sions c?r?brales.

          Cons?quences du paludisme c?r?bral


          Regard asym?trique d�un enfant comateux atteint de paludisme c?r?bral en Gambie. Dans 60 % des cas, la maladie s'accompagne de complications souvent prolong?es et multiples, comme les convulsions.

          Pr?s de 7 % des enfants qui survivent ? un paludisme c?r?bral (la forme la plus grave de la maladie, qui se caract?rise par le coma et des convulsions) souffrent de probl?mes neurologiques pendant le reste de leur vie : faiblesse, c?cit?, troubles de l??locution et ?pilepsie. Leurs chances de s?instruire et de mener plus tard une vie ind?pendante sont d?autant plus compromises que l??ducation et les soins sp?cialis?s dont ces enfants ont besoin sont insuffisants.

          Il arrive que l??pilepsie ne soit pas prise en charge correctement ou ne soit pas trait?e ? cause d?une p?nurie de m?dicaments ou par manque de comp?tences; les convulsions peuvent alors provoquer des blessures, voire entra?ner la mort. Des ?tudes r?centes indiquent que certains enfants qui semblent s??tre totalement remis sur le plan neurologique du paludisme c?r?bral souffrent de probl?mes cognitifs graves (troubles d?ficitaires de l?attention, difficult? ? planifier et entreprendre des t?ches, troubles de l??locution et du langage) qui peuvent se traduire par des r?sultats scolaires m?diocres2.

          An?mie


          Diff?rence frappante entre la paume de la main de cet enfant k?nyan an?mique et celle de sa m?re. L'an?mie pernicieuse est la c ause principale de d?c?s des enfants atteints de paludisme.

          Bien que les carences nutritionnelles, l?ankylostomiase et le VIH pr?disposent les enfants ? l?an?mie, les recherches indiquent que, dans les pays o? le paludisme est end?mique, il est l?un des facteurs les plus importants. La r?sistance aux m?dicaments antipaludiques aggrave la situation en augmentant la proportion d?enfants qui n??liminent pas totalement la parasit?mie apr?s le traitement et qui continuent donc ? ?tre an?miques. Selon les estimations, l?an?mie pernicieuse due au paludisme provoque entre 190,000 et 974,000 d?c?s d?enfants de moins de 5 ans par an3. Bien que la transfusion sanguine permette de sauver des vies dans un tel contexte, elle expose aussi les enfants au risque de VIH et de d?autres maladies transmissibles par le sang.

          Fi?vre r?currente


          Enfant en Gambie souffrant de paludisme c?r?bral, pr�sentant une posture opisthotonique (en extension). Entre 10 et 20 % des enfants atteints de paludisme c?r?bral meurent et 7 % souffrent de s?quelles neurologiques.

          En Afrique, d?apr?s les estimations, les enfants ont entre 1,6 et 5,4 acc?s de paludisme chaque ann?e, chiffre qui varie selon les conditions g?ographiques et ?pid?miologiques.3 Les enfants sont vuln?rables au paludisme d?s l??ge de 4 mois et, dans les zones fortement end?miques, pendant la p?riode o? la transmission atteint son paroxysme, pr?s de 70 % des enfants d?un an ont les parasites du paludisme dans leur sang. La fi?vre coupe l?app?tit, ce qui exacerbe la malnutrition. Les ?pisodes r?currents de paludisme chez l?enfant ou chez un membre de la famille (ce qui oblige parfois l?enfant ? rester ? la maison pour s?occuper des t?ches m?nag?res) sont souvent synonymes d?absences prolong?es de l??cole.

          Des donn?es pr?liminaires provenant d??tudes r?alis?es au Sri Lanka indiquent ?galement que les crises multiples de paludisme sans complications ont par elles m?mes des cons?quences n?gatives sur les r?sultats scolaires, ind?pendamment de l?absent?isme et du niveau socio-?conomique.

          Faire reculer le paludisme : une urgence qu?on ne doit pas ignorer


          Pour que le temps et les d?penses consid?rables que repr?sentent les visites au dispensaire ou ? l'h?pital dans les zones rurales d'Afrique se justifient, les parents doivent �tre convaincus que le traitement administr?� leurs enfants est meilleur que celui qu�ils peuvent obtenir plus pr�s de chez eux.

          L?initiative ?Faire reculer le paludisme? est n?e en 1998 de la prise de conscience du fait que la morbidit? et la mortalit? provoqu?es par le paludisme en Afrique sont d?autant plus inacceptables qu?on dispose d?un certain nombre d?outils de lutte efficaces et d?un co?t abordable. Dans la D?claration d?Abuja faite en avril 2000, des chefs d??tats africains ont d?cid? de renforcer les interventions, qui sont la pierre angulaire de la strat?gie pour ?Faire reculer le paludisme?. L?objectif est de diminuer de moiti? la mortalit? provoqu?e par le paludisme d?ici ? 2010.

          Les outils pour faire reculer le paludisme

          Plusieurs interventions efficaces et abordables ont fait leur preuve; si on les mettait en oeuvre tout en les adaptant aux situations locales dans les pays o?i le paludisme est end?mique, elles pourraient r?duire consid?rablement la morbidit? et la mortalit? dues au paludisme.

          Moustiquaires impr?gn?es d?insecticide

          Il a ?t? prouv? que l?usage de moustiquaires impr?gn?es avec un insecticide r?duisait de 20 % la mortalit? chez les enfants de moins de 5 ans, quelle qu?en soit la cause4. Cela ?quivaut ? la pr?vention de pr?s de 0,5 million de d?c?s par an en Afrique subsaharienne. Ces moustiquaires prot?gent aussi contre l?an?mie tant chez les femmes enceintes que chez les jeunes enfants, qui sont les groupes les plus expos?s au paludisme et ? l?an?mie secondaire. Les moustiquaires ne co?tent souvent pas plus de US$ 1,7 et l?insecticide pour les traiter co?te entre US $0,30 et US$ 0,60 par an.

          Gr?ce ? la mise au point r?cente de moustiquaires impr?gn?es dont le traitement r?siste au lavage et dont l?efficacit? dure 4 ans, il ne sera plus n?cessaire de r?impr?gner les moustiquaires tous les 6 ? 12 mois - op?ration qui s?est r?v?l?e extr?mement difficile ? mettre en oeuvre et ? poursuivre.

          Traitement pr?ventif intermittent



          Il a ?t? prouv? que le traitement intermittent des femmes enceintes par la sulphadoxine-pyrim?thamine (SP) r?duisait le risque d?an?mie chez la m?re, de parasit?mie placentaire et d?insuffisance pond?rale ? la naissance; c?est pourquoi il est int?gr? aujourd?hui dans les programmes de lutte contre le paludisme d?un certain nombre de pays africains. Des ?tudes r?alis?es r?cemment en R?publique-Unie de Tanzanie ont ?galement r?v?l? que le traitement syst?matique des nourrissons par la SP aux ?ges de 2, 3 et 9 mois, lors de la vaccination, r?duisait de 60 % les ?pisodes de paludisme clinique et de 50 % les ?pisodes d?an?mie pernicieuse5.

          Bien que des recherches suppl?mentaires soient n?cessaires pour d?terminer si des r?sultats similaires peuvent ?tre obtenus dans d?autres contextes ?pid?miologiques, cette ?tude met ? jour le potentiel prometteur de l?utilisation du Programme ?largi de Vaccination pour mener ? bien un certain nombre d?interventions (m?dicaments antipaludiques, vitamine A, suppl?ments de fer, moustiquaires trait?es par un insecticide) contre le paludisme et l?an?mie.

          Traitement ? base de m?dicaments antipaludiques combin?s

          Les essais de terrain men?s dans plusieurs r?gions d?Afrique ont montr? que l?administration combin?e de m?dicaments antipaludiques comme la SP, auxquels le parasite devient de plus en plus r?sistant, avec l?art?sunate, un d?riv? de la plante chinoise Artemisia annua, am?liorait sensiblement les taux de r?ussite du traitement antipaludique.

          Dans le cadre d?une initiative conjointe visant ? fournir des m?dicaments essentiels ? des prix abordables, l?OMS a n?goci? un accord avec un grand laboratoire pharmaceutique afin de mettre un traitement combin? contenant de l?art?misinine ? la disposition du secteur public dans les pays o? le paludisme est end?mique, au prix co?tant (environ 0,1 dollar par comprim?, ce qui ?quivaut ? une d?pense de 1 dollar environ par jeune enfant pour un traitement complet). Des accords similaires sont ? l??tude avec d?autres laboratoires qui fabriquent des m?dicaments antipaludiques en association.
          Pour les pays africains, une des grandes difficult?s consistera ? trouver les ressources suffisantes pour financer les traitements combin?s dont le co?t est beaucoup plus ?lev?; le prix des m?dicaments occupera sans doute une place importante dans les demandes de subventions adress?es par les pays au Fonds mondial pour le VIH, la tuberculose et le paludisme.

          Am?lioration de l?acc?s ? un traitement antipaludique efficace

          La majorit? des d?c?s dus au paludisme pendant l?enfance s?expliquent par l?administration trop tardive d?un traitement antipaludique efficace. L??tat clinique d?un jeune enfant atteint de paludisme se d?t?riore inexorablement et peut entra?ner la mort en quelques jours voire quelques heures si un traitement efficace ne lui est pas administr? rapidement. Pour ?tre couronn?e de succ?s, toute tentative visant ? r?duire la mortalit? provoqu?e par le paludisme devra explorer les possibilit?s de minimiser ces pertes de temps.

          En Afrique, la majorit? des enfants sont d?abord trait?s avec des m?dicaments achet?s localement dans les boutiques ou ? un vendeur local. Il faut donc former en priorit? les commer?ants pour qu?ils choisissent les m?dicaments antipaludiques appropri?s pour traiter les acc?s de fi?vre chez les enfants et qu?ils prescrivent la dose correcte. Des conditionnements de m?dicaments antipaludiques faciles ? utiliser (comme les emballages num?rot?s sous blister) sont un moyen bon march? d?accro?tre la proportion de patients qui ach?vent leur traitement.

          Les suppositoires d?art?sunate pourraient ?tre un moyen utile d?administrer en urgence un traitement efficace aux patients qui ne tol?rent pas les m?dicaments par voie orale, y compris � domicile ou dans les centres de sant? p?riph?riques. En effet, dans tous ces cas, le transport ? l?h?pital peut prendre plusieurs heures; il est donc essentiel de commencer le traitement antipaludique avant le transfert.

          Renforcement de l?infrastructure sanitaire

          Pour que le temps et les d?penses consid?rables que repr?sentent les visites au dispensaire ou ? l?h?pital dans les zones rurales d?Afrique se justifient, les parents doivent ?tre convaincus que le traitement administr? ? leurs enfants est meilleur que celui qu?ils peuvent obtenir plus pr?s de chez eux.

          Malheureusement, ce n?est souvent pas le cas. Il est indispensable de mettre en place des m?canismes qui permettront de faire en sorte que les ?tablissements de sant? disposent de stocks suffisants de m?dicaments et de fournitures cliniques et que le personnel soit comp?tent et bien supervis? dans les domaines suivants : diagnostic rapide, r?animation et soins cliniques ? administrer aux enfants souffrant d?une forme grave de paludisme.
          R?sum?

          Le paludisme tue chaque ann?e un nombre inacceptable d?enfants africains et g?che la vie de plusieurs millions d?autres. Les progr?s scientifiques r?cents permettraient d?all?ger consid?rablement ce bilan, mais il faudra un engagement financier, technique et politique colossal pour r?duire le nombre d?enfants victimes du paludisme en Afrique, qui s??tablit actuellement ? un d?c?s toutes les 30 secondes.


          R?f?rences
          1. Snow RW et al. Estimating mortality, morbidity and disability due to malaria among Africa's non-pregnant population. Bulletin of the World Health Organization, 1999, 77(8):624-40.
          2. Holding PA et al. Cognitive sequelae of severe malaria with impaired consciousness. Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene, 1999, 93(5):529-34.
          3. Murphy SC, Breman JG. Gaps in the childhood malaria burden in Africa: cerebral malaria, neurological sequelae, anemia, respiratory distress, hypoglycemia, and complications of pregnancy. American Journal of Tropical Medicine and Hygiene, 2001, 64(1-2 Suppl):57-67.
          4. Lengeler C. Insecticide-treated bednets and curtains for preventing malaria (Cochrane Review). In: The Cochrane Library, 2002. Oxford, Update Software.
          5. Schellenberg D et al. Intermittent treatment for malaria and anaemia control at time of routine vaccinations in Tanzanian infants: a randomised, placebocontrolled trial. Lancet, 2001, 357(9267):1471-7.

          Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. (Miguel de Cervant?s)
          Pour moi, l'id?e de nation se dissout dans l'id?e d'humanit?. (Victor Hugo)

          Comment


          • #6
            S?n?gal: Rem?de contre le paludisme, le Coartem ? 6 doses, un produit essentiel

            S?n?gal: Rem?de contre le paludisme, le Coartem ? 6 doses, un produit essentiel
            Le Soleil (Dakar)
            13 Novembre 2006
            Publi? sur le web le 13 Novembre 2006
            Babacar Bachir San?

            Dans la recherche d'une meilleure formulation adapt?e ? notre pays en vue de combattre le paludisme, les laboratoires Novartis ont pr?sent? vendredi dernier ? Dakar, un nouveau produit le Coartem ? 6 doses, unique et essentiel ? en croire d'?minents professeurs de l'Ucad qui ont anim? le symposium organis? ? cet effet.

            Les laboratoires Novartis qui ont organis? deux rencontres d'une part avec les m?decins et d'autre part les pharmaciens ont vis? ? travers cette initiative de parler des recommandations de l'OMS dans la prise en charge du paludisme. Ils ont aussi saisi cette occasion pour annoncer la baisse du prix du Coartem (Association Art?mether/Lum?frantrine) dans le but de favoriser une meilleure accessibilit? aux populations de cet antipaludique qui demeure un m?dicament essentiel.

            S'il est reconnu aujourd'hui que le paludisme est devenu une menace pour 2,4 milliards de personnes, 300 ? 500 millions de cas cliniques sont enregistr?s chaque ann?e dans le monde dont plus de 90 % en Afrique Subsaharienne dont une grande majorit? chez les femmes enceintes et les enfants de 0 ? 5ans. Le Docteur Mountaga Dia qui a ?voqu? les enjeux et les d?fis face aux nouvelles recommandations de l'OMS dans la prise en charge du paludisme n'a pas manqu? d'expliquer les diff?rentes ?tapes au S?n?gal qui ont conduit ? l'abandon en 2002 de la Chloroquine comme rem?de curatif et prophylaxique du fait des r?sistances qui d?passaient la barre des 25 % indiqu?e par l'OMS.

            Un choix qui a men? au recours aux combinaisons th?rapeutiques ? base d'Art?misinine, la seule mol?cule utilis?e dans le traitement des cas simples de paludisme dans les pays end?miques.

            Pour ce qui est du Coartem qui a ?t? introduit au S?n?gal en septembre 1999, il poss?de dans sa nouvelle formulation ? 6 doses, ? en croire les Professeurs Mamadou Badiane et Oumar Gaye, des caract?ristiques essentielles. ? Le nouveau produit est une ACT fixe. Il est un produit qui permet d'?liminer les gam?tocytes qui sont responsables de la transmission du paludisme. Il permet la simplification posologique avec des effets ind?sirables rares et b?nins ?, soulignent-ils.

            Les Professeurs Badiane et Oumar Gaye expliquent le changement de formulation du Coartem ? 4 doses vers le Coartem ? 6 doses dans un souci d'am?lioration de l'efficacit? th?rapeutique qui est de 100 % pour le nouveau produit ; d'am?lioration de l'observance ? travers une posologie simplifi?e ; l'interruption du cycle du parasite.

            Pour les repr?sentants des laboratoires Novartis, la baisse des prix du produit Coartem ob?it ? un souci de se conformer aux recommandations de l'OMS ; de renforcer l'efficacit? du produit ; mais aussi de rendre accessible le produit ? travers une baisse av?r?e de son prix de vente.

            Rappelons que les nouveaux prix de ce produit sont de
            3260 F CFA avec une baisse de 40 % pour la bo?te de 16 comprim?s ; 1462 F CFA avec une baisse de 55 % pour la bo?te de 8 comprim?s et de 4372 F CFA avec une baisse de 45 % pour la bo?te de 24 comprim?s.

            Comment


            • #7
              Burkina Faso: Lutte contre le paludisme, une nouvelle th?rapie avec le Coartem

              Burkina Faso:
              Lutte contre le paludisme, une nouvelle th?rapie avec le Coartem
              Le Pays (Ouagadougou)
              13 Novembre 2006
              Publi? sur le web le 13 Novembre 2006
              Philippe Bama

              La nouvelle politique nationale de lutte contre le paludisme accorde une place de choix ? la recherche. Dr Sodiomon Bienvenu Sirima, responsable du Programme de recherche sur la prise en charge ? domicile des malades du paludisme gr?ce aux d?riv?s de l'arth?misimine et des partenaires, ont effectu? dans la matin?e du jeudi 9 novembre 2006, une visite au centre de sant? de Kossily dans le Baz?ga.

              Pour la visite du centre de sant? de Kossily dans la province du Baz?ga le jeudi 9 novembre 2006, Dr Sodiomon Bienvenu Sirima, responsable du Programme de recherche sur la prise en charge ? domicile du paludisme avec les d?riv?s de l'arth?misimine notamment le Coartem, ?tait accompagn? d'une d?l?gation de l'Unit? de recherche op?rationnelle sur le paludisme ? l'OMS/TDR (Tropical deseases research) avec ? sa t?te Franco Pagnoni. Cette tourn?e visait ? appr?cier l'acceptabilit? du Coartem par les populations dans le traitement des enfants et chez la femme enceinte. Pour la nouvelle th?rapie avec ce rem?de, objet d'une recherche de trois ann?es dont la premi?re ann?e a ?t? consacr?e ? la collecte des donn?es de base, une strat?gie communautaire avec l'implication de personnes ressources des terroirs, a ?t? ?labor?e.

              Aussi dans les 39 sites du district sanitaire de Sapon? retenus pour les deux ann?es, il s'agira de mesurer l'acceptabilit? du Coartem et de recueillir toutes les critiques ?mises par les populations. Le chef de Kossily, Naaba Koom, a salu? la disponibilit? du Coartem et son co?t abordable. Des ressortissants de Kossily comme ceux des 38 autres villages du district sanitaire de Sapon? sont form?s pour une bonne utilisation de ce nouveau rem?de contre le paludisme qui devrait se substituer ? la chloroquine qui, depuis f?vrier 2005, n'est plus recommand?e dans le traitement du palu; la chloroquine ne pouvant plus tuer le plasmodium Falciparum microbe ? l'origine du palu, selon des sp?cialistes en sant?.

              Apr?s Kossily, les h?tes du jour ont mis le cap sur Koulapaka un quartier dudit village, confront? ? un manque crucial d'infrastructures sanitaires. Les personnes souffrant du paludisme ou de toute autre maladie sont transport?es ? Kossily situ? ? 7 kilom?tes. C'est dire le grand soulagement de ses habitants qui peuvent se soigner ? domicile, ? toutes les heures de la journ?e, avec les comprim?s du Coartem tr?s accessible et d'un co?t ?tudi? ? la bourse de toutes les couches sociales, selon ses promoteurs.

              Comment


              • #8
                Paludisme

                AFRIQUE: PALUDISME, UNE STRAT?GIE MONDIALE
                POUR UN VACCIN EFFICACE D'ICI 2025

                Par Ouattara Lacinan (Fraternit? Matin, Abidjan)
                5 d?cembre 2006

                Entre 300 et 500 millions de cas de paludisme surviennent chaque ann?e.

                ?La Feuille de route pour la technologie du vaccin antipaludique?, c'est la nouvelle strat?gie mondiale lanc?e par les principales organisations sanitaires internationales au Forum mondial de recherche sur les vaccins, qui se tient ? Bangkok en Tha?lande du 3 au 6 d?cembre. C'est, du moins, ce que mentionne un rapport rendu public hier, 4 d?cembre.

                Selon le Dr Marie-Paule Kieny, dirigeant l'Initiative pour la recherche sur les vaccins ? l'OMS, ?disposer d'un tel vaccin hautement protecteur et en g?n?raliser l'usage dans les zones affect?es constituerait un r?el progr?s en mati?re de sant? publique. Cela permettrait de r?pondre ? un besoin urgent?.

                La mise au point de ce vaccin consistera, dans un premier temps, ? faire enregistrer d'ici 2015 un vaccin de premi?re g?n?ration assurant un effet protecteur de 50% contre le paludisme grave et qui durerait plus d'un an. Ensuite, la seconde phase aboutira ? mettre au point d'ici 2025 un vaccin efficace ? au moins 80% contre la maladie clinique et assurant une protection sup?rieure ? quatre ans.

                C'est plus de 230 experts repr?sentant une centaine d'organisations de 35 pays qui ont particip?, pendant deux ans, ? l'?laboration et ? la publication de cette Feuille de route. Elle d?finit 11 priorit?s dans quatre domaines de travail principaux qui sont la recherche, la mise au point du vaccin, les capacit?s essentielles, ainsi que la politique de commercialisation.

                Cette initiative a ?t? financ?e par la Fondation Bill & Melinda Gates et le Wellcome Trust. Ces deux fondations, ainsi que d'autres membres du groupe des bailleurs de fonds du vaccin antipaludique investissent des ressources dans des activit?s prioritaires de la Feuille de route. Elles ont r?cemment ?t? rejointes par la Fondazione Monte dei Pachi di Siena qui jamais auparavant n'avait financ? de projets en mati?re de vaccin antipaludique.

                Selon le Dr Melinda Moree, Directeur de la PATH Malaria Vaccine Initiative, qui a coordonn? l'?laboration de la Feuille de route ?il faut davantage d'?change d'informations et de collaboration pour mieux exploiter les diff?rentes ?tudes et ?liminer le travail inutile.?

                ? cet effet, plus de 30 vaccins candidats potentiels sont actuellement en pr?paration bien plus que ce que les capacit?s de financement permettent d'investiguer lors d'essais cliniques, surtout dans les pays end?miques.Des ressources suppl?mentaires seront donc n?cessaires pour soutenir la recherche de vaccins candidats et pour assurer un d?veloppement clinique ? ceux qui sont prometteurs.

                Entre 300 et 500 millions de cas de paludisme surviennent chaque ann?e et cette maladie fait plus d'un million de morts, essentiellement des enfants africains. Selon l'OMS, l'Asie du Sud-est incluant la Tha?lande, a connu pr?s de 19 millions de cas de paludisme et quelque 99 000 d?c?s en 2005.

                Source

                Comment


                • #9
                  Paludisme

                  S?N?GAL: R?UTILISATION DE LA DDT DANS LE TRAITEMENT
                  DU PALUDISME, DES DIFF?RENTES CONVENTIONS

                  Par Babacar Bachir San? (Le Soleil, Dakar)
                  5 d?cembre 2006

                  En suscitant hier le d?bat sur la probl?matique de la r?utilisation du Ddt dans la lutte contre le paludisme lors de ?la journ?e sans pesticide?, il est ressorti la n?cessit? d'envisager une lutte int?gr?e contre le paludisme ? travers une recherche d'une meilleure connaissance de l'impact des pesticides et un renforcement des capacit?s des acteurs impliqu?s dans la lutte.

                  Le probl?me de la r?utilisation du Ddt (substance organique) dans la lutte contre le paludisme a ?t? le th?me de la journ?e internationale sans pesticides. Cette journ?e a ?t? marqu?e hier ? Dakar par une conf?rence de presse organis?e par Pesticides action network (Pan) Africa.

                  Cette journ?e du 03 d?cembre rappelle la plus grande catastrophe chimique de toute l'histoire. Elle s'est d?roul?e ? Bhopal en Inde lors d'une fuite de gaz toxiques dans une usine de produits chimiques ayant occasionn?e plus de 7000 morts. Depuis lors, explique le Dr Abou Thiam, coordonnateur r?gional de Pan Africa (R?seau International pour le contr?le des pesticides), la d?cision a ?t? arr?t?e de c?l?brer le 3 d?cembre de chaque ann?e comme la ?journ?e sans pesticide?.

                  Le th?me de cette ann?e va permettre de discuter de l'opportunit? du choix op?r? par l'Oms en mati?re de sant? et d'attirer l'attention de la n?cessit? d'envisager la lutte dans un cadre int?gr?. Dans le cadre des interventions ? entreprendre pour juguler le mal, le Dr Abou Thiam a pos? la probl?matique de l'opportunit? de revenir ? l'utilisation du Ddt tout en sachant que cette mol?cule pose plusieurs probl?mes environnementaux majeurs. Et qu'elle fait partie des Polluants organiques persistants (Pop) qui doivent ?tre ?limin?s ? terme de notre environnement.

                  ?La recherche d'alternatives, de m?dicaments plus appropri?s, de vaccins ne devraient-elle pas mobiliser plus d'attention, plus de ressources?, interrogera-t-il. Ces interrogations sont revenues dans l'expos? d'Henri Ren? Diouf, charg? de programme ? Pan Africa qui s'est appesanti sur les impacts du Ddt sur la sant? notamment avec les cas de cancer, les risques d'accouchements pr?matur?s, (...), avant de parler des larges r?sistances constat?es dans des pays comme l'Inde, l'Ethiopie, le Madagascar, l'Ouganda, (...), pour ne citer que ces pays, et de se poser des questions sur l'efficacit? de la Ddt. Il a cit? des pays comme le Mexique et le Vietnam qui ont r?ussi ? r?duire jusqu'? 97% des cas de paludisme sans avoir ? recourir au Ddt.

                  Collaboration n?cessaire entre les minist?res concern?s

                  Pour le Pr Ousmane Faye, repr?sentant de l'Oms, ?il n'a jamais ?t? question pour l'Oms de bannir le Ddt?. Selon lui, c'est l'approche de la lutte qui faisait intervenir le Ddt. D'ailleurs, explique-t-il, cette approche avait ?t? revue, d'autant que l'Oms n'encourageait pas l'utilisation du Ddt. Pour le Pr Ousmane Faye, les doses recommand?es par l'Oms ne constituent pas un danger.

                  Le Dr Abdoulaye Diop du Programme national de lutte contre le paludisme note que l'utilisation du Ddt est r?serv?e exclusivement pour l'intervention intra-domiciliaire. ?Nous laissons aux autres (environnementalistes) de voir l'effet de la Ddt dans la nature?, laisse-t-il, entendre.

                  Mme Rokhaya Diop du minist?re de l'Environnement a pour sa part fait un expos? sur les conventions de Rotterdam et de Stockholm et leur impact sur la gestion de l'utilisation des pesticides.

                  Pour Mme Fatima Tour?, directrice de l'environnement et des ?tablissements class?s, la r?utilisation est possible ? la seule condition de se conformer aux conventions de Rotterdam et de Stockholm. Au S?n?gal r?v?lera Mme Tour?, il existe une commission nationale de gestion de l'utilisation des pesticides. N?anmoins, elle a soulign? la n?cessit? d'une collaboration entre les minist?res de l'environnement, de la sant?, de l'?conomie et des finances, et des institutions de recherche.

                  Source

                  Comment


                  • #10
                    PALUDISME Les anoph?les se "vaccinent" en piquant

                    Les anoph?les se ? vaccinent ? en piquant

                    Un pas dans le blocage de la transmission du paludisme


                    Des chercheurs travaillent sur un projet de vaccin contre le paludisme qui enrayerait le cycle du parasite dans l?anoph?le et emp?cherait donc sa transmission. Ils sont parvenus ? induire des anticorps contre une prot?ine conserv?e de Plasmodium falciparum.

                    VOILA PR?S d?un demi-si?cle que l?on recherche un vaccin contre la paludisme, avec des r?sultats peu probants, et il n?existe toujours pas de produit commercialis? ? ce jour.

                    Une ?quipe du NIH de Bethesda (Joanna Kubler-Kielb et coll.) explore le principe d?un blocage de la transmission du parasite de l?anoph?le, le moustique transmetteur, vers l?humain. Ils ont men? leurs recherches sur Plasmodium falciparum, l?agent responsable de la forme la plus grave du paludisme. Ils pr?sentent dans les ? Pnas ? leurs r?sultats sur la souris.

                    Kubler-Kielb et coll. ont identifi? des prot?ines de surface de la forme du Plasmodium pr?sentes dans l?anoph?le. Ce sont le Pfs25 et le Pfs28, deux prot?ines de bas poids mol?culaire (25 kDa et 28 kDa). Elles s?expriment exclusivement sur le zygote et l?ookin?te du Plasmodium lors du stade moustiquaire de l?infection. Il n?existe pas de r?ponse anticorps dirig?e contre ces prot?ines chez les humains. C?est ce que montrent les observations dans les pays o? l?infection est end?mique comme dans les cas d?infection aigu?.

                    Des deux prot?ines, Pfs25 est la plus conserv?e, avec des variations minimes des s?quences d?acides amin?s entre les diff?rentes r?gions mondiales. Et elle n?est pas sujette ? une pression immunitaire. Deux raisons qui en font un bon candidat pour la mise au point d?un vaccin visant ? bloquer la transmission.

                    Pfs25 est peu immunog?ne chez les animaux comme chez les humains. ?Pour accro?tre son immunog?nicit?, nous avons explor? diff?rentes m?thodes de conjugaison de Pfs25 ? d?autres prot?ines: elle-m?me, d?abord, et, ensuite, de l?exotoxineA recombinante de Pseudomonas aeruginosa et de l?ovalbumine, en utilisant des produits liants ? base d?amide, d?hydrazone ou de thio?ther.?

                    Chez les souris, ces compos?s se sont r?v?l?s immunog?nes, et ils ont entra?n? une r?ponse sous la forme d?anticorps pr?sents en quantit?s ?lev?es.

                    L?un des compos?s, celui o? des ponts amides entre les prot?ines ont ?t? form?s, est le plus immunog?ne. L?adsorption des conjugu?s sur de l?hydroxyde d?alumine a davantage accru la r?ponse anticorps. Des anticorps tr?s r?sistants ont ?t? form?s une fois le candidat vaccin inject? ? des souris.

                    ?Nous avons observ? que les taux d?anticorps, trois mois, puis sept mois apr?s la derni?re injection, sont plus ?lev?s qu?une semaine apr?s.?

                    Lorsque des anticorps contre Pfs25 sont ing?r?s par l?anoph?le quand il pique un humain, ils peuvent bloquer le d?veloppement du parasite dans le tube digestif du moustique et emp?cher la transmission ? d?autres individus. Des ?tudes ant?rieures avaient montr? que ces anticorps entravent le cycle de d?veloppement du P.falciparum au niveau du foie.

                    Ce candidat vaccin d?crit par Owen Rennert (directeur du Centre national de la sant? p?diatrique aux Etats-Unis) comme ?un vaccin antitransmission qui tente de supprimer le r?servoir du parasite dans le moustique? n?emp?che pas la maladie, qui peut ?tre transmise lors de la piq?re du moustique, avant qu?il n?ing?re les anticorps anti-Pfs25.

                    Mais les chercheurs esp?rent que ce traitement finira par r?duire la pr?valence du paludisme, ? mesure que la multiplication du parasite sera emp?ch?e, et, donc, sa transmission.

                    Les chercheurs du NIH ont indiqu? qu?ils esp?rent combiner ce vaccin avec un autre de nature plus traditionnelle, pour compl?ter par une protection directe contre la maladie.

                    > Dr B?ATRICE VUAILLE

                    ? Proc Natl Acad Sci ?, ?dition avanc?e en ligne.

                    Le Quotidien du M?decin du : 21/12/2006
                    revue m?dicale fran?aise

                    Comment


                    • #11
                      UN ANTIPALUDEEN VEGETAL EN TEST

                      Isol? apr?s une ?pid?mie ? Madagascar

                      Un antipalud?en v?g?tal en test


                      Une ?quipe de chercheurs fran?ais a cr?? un d?riv? semi-synth?tique issu d?un composant extrait d?une plante utilis?e en d?coction ? Madagascar pour lutter contre le paludisme : la NCP-tazopsine issue de la Strychnopsis thouarsii. Cette mol?cule agit sur le stade h?patique de multiplication du Plasmodium dans des mod?les in vitro et in vivo de la maladie.

                      AU MILIEU des ann?es 1980, une ?pid?mie de paludisme est survenue dans les hauts plateaux de l??le de Madagascar. Le taux de morbi-mortalit? ?tait particuli?rement important dans les populations non immunis?es. En l?absence pd?acc?s aux m?dicaments habituels, tels que la chloroquine, la population s?est tourn?e vers la m?decine traditionnelle ? base de plantes. On conna?t actuellement 229 plantes dot?es d?une action antipalustre et 30 % de ces v?g?taux poussent sur l??le.

                      Le criblage des plantes utilis?es en m?decine traditionnelle malgache pour combattre le paludisme a conduit une ?quipe de chercheurs fran?ais ? s?int?resser ? l?un de ses repr?sentants end?miques, Strychnopsis thouarsii(Menispermaceae).

                      Le fractionnement bioguid? des extraits de cette plante a permis d?isoler trois composants actifs : la tazopsine, un alcalo?de morphinane de structure originale ; ainsi que deux analogues, la sinococuline et l??pitazopsine.

                      La tazopsine contre la multiplication h?patique. L??quipe du Dr Dominique Mazier (h?pital de la Piti?-Salp?tri?re, Paris) a choisi de s?int?resser plus sp?cifiquement ? la tazopsine, composant majoritaire dans la d?coction de Strychnopsis thouarsii. Des ?tudes pr?liminaires ont montr? que la tazopsine pouvait ?tre active contre la multiplication h?patique du Plasmodium, phase indispensable de la multiplication parasitaire avant l?infection ?ryhtrocytaire.

                      Actuellement, la plupart des m?dicaments utilis?s dans la lutte contre le paludisme ? quinine, chloroquine, m?floquine et art?misine ? agissent de fa?on presque exclusive sur la multiplication parasitaire au sein des globules rouges. Le seul traitement reconnu du stade h?patique de la maladie reste la primaquine. Or cette mol?cule est particuli?rement toxique et expose les sujets porteurs d?un d?ficit en G6PD ? une h?molyse massive. Ce risque de lyse des globules rouges pourrait aussi ?tre major? avec deux composants synth?tiques actuellement ? l??tude : les 8-aminoquinolines et la bulaquine. Parmi les nouveaux m?dicaments actuellement utilis?s pour lutter contre le paludisme ? un stade ?rythrocytaire, les antifolates et l?atovaquone sont dot?s d?une activit? contre la multiplication h?patique du parasite. Mais l??mergence rapide de r?sistances, en particulier ? l?atovaquone, ne permet pas d?imaginer une utilisation prophylactique de cette mol?cule. ?La tazopsine a d?abord ?t? test?e sur une culture d?h?patocytes murins infect?s par Plasmodium yoelii. Elle a permis d?inhiber totalement le d?veloppement du parasite. Un effet similaire a ?t? obtenu avec une culture d?h?patocytes humains infect?s par Plasmodium falciparum. Dans ces deux mod?les, les capacit?s inhibitrices de la tazopsine ?taient les plus importantes aux stades pr?coces de d?veloppement de l?infection?, analyse le Dr Maelle Carraz.

                      Optimisation pharmacochimique de la tazopsine. Invivo, chez la souris infect?e exp?rimentalement par des sporozo?tes de Plasmodium yoelii, cette mol?cule s?est r?v?l?e efficace de fa?on pr?ventive chez 70 % des animaux.

                      L??quipe s?est ensuite int?ress?e ? l?optimisation pharmacochimique de la tazopsine. Une s?rie de d?riv?s chimiques a conduit ? l?identification d?un nouveau d?riv? h?misynth?tique, la N-cyclopen- tyl-tazopsine (NCP-tazopsine) qui permet, in vitro, une inhibition du d?veloppement h?patique de P.yoelii aux m?mes concentrations que la tazopsine, tout en ?tant cinq fois moins toxique sur les cultures primaires d?h?patocytes de souris. Invivo, la NCP-tazopsine pr?vient ? 100 % l?infection par des sporozo?tes de P.yoelii et agit de fa?on pr?f?rentielle sur les formes intrah?patiques du parasite.

                      Utilisable de fa?on pr?ventive. L??mergence de r?sistances du Plasmodium aux m?dicaments classiques inhibant le d?veloppement ?rythrocytaire doit inciter les chercheurs ? identifier de nouvelles mol?cules pr?sentant des structures et des cibles cellulaires originales. Le travail de l??quipe du Dr Mazier pourrait contribuer au d?veloppement d?une mol?cule utilisable de fa?on pr?ventive, en particulier chez les touristes ou les militaires, dans les populations d?plac?es ou dans les r?gions d?end?mie saisonni?re. Une telle mol?cule exercerait une pression de s?lection marginale puisqu?une piq?re infectieuse conduit g?n?ralement au d?veloppement de quelques douzaines de parasites intra-h?patiques qui ne persistent dans le corps que pendant deux semaines et ne peuvent se multiplier qu?une fois dans le foie.

                      > Dr ISABELLE CATALA

                      ? PLoS Medicine ?, vol. 3 ; 12 ; pp. 2392-3401, 26 d?cembre 2006

                      paru dans Le Quotidien du M?decin du 11/01/2006
                      revue m?dicale fran?aise

                      Comment


                      • #12
                        Le paludisme continue ? faire des victimes

                        .
                        Congo-Kinshasa: Bas-Congo, le paludisme continue ? faire des victimes

                        Le Potentiel (Kinshasa)
                        13 Janvier 2007

                        Pour la seule ann?e 2006, plus de 619. 732 cas ont ?t? identifi?s dans l'ensemble des zones de sant? de la province. La ville de Matadi vient en t?te, rapporte radiookapi.net. Le constat a ?t? fait mercredi au chef-lieu m?me du Bas-Congo par les cadres de sant? de cette province au cours d'une r?union d'?valuation.

                        Au total 1542 d?c?s du paludisme ont ?t? enregistr?s, selon M. Mayema Masevo, membre du bureau de surveillance des maladies ? l'inspection provinciale de la sant?. La ville portuaire a ? elle seule identifi? 55. 606 malades de la malaria. La non utilisation des moustiquaires impr?gn?es est l'une des causes de la propension du paludisme dans le Bas-Congo, a expliqu? le m?me cadre sanitaire. Plusieurs personnes, surtout dans les campagnes utilisent leurs moustiquaires re?ues lors des campagnes pr?c?dentes dans la p?che et non pour combattre le moustique.

                        Il faut donc une vaste campagne de sensibilisation, pour d'une part pousser les gens ? utiliser la moustiquaire contre le moustique, et d'autre part combattre l'insalubrit?.

                        Pour la seule année 2006, plus de 619. 732 cas ont été identifiés dans l'ensemble des zones de santé de la province. La ville de Matadi vient en tête, rapporte radiookapi.net. Le constat a été fait mercredi au chef-lieu même du Bas-Congo par les cadres de santé de cette province au cours d'une réunion d'évaluation.
                        Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. (Miguel de Cervant?s)
                        Pour moi, l'id?e de nation se dissout dans l'id?e d'humanit?. (Victor Hugo)

                        Comment


                        • #13
                          Paludisme - R?publique dominicaine

                          .
                          Paludisme : R?publique dominicaine (mise ? jour)

                          2 f?vrier 2007

                          L'Agence de sant? publique du Canada a r?cemment ?t? inform?e d'un troisi?me cas de paludisme chez un voyageur canadien de retour de la R?publique dominicaine.

                          Un seul cas a ?t? d?clar? aux ?tats-Unis chez un voyageur am?ricain. Les voyageurs canadiens ont contract? le paludisme (Plasmodium falciparum) entre le 15 d?cembre et le 26 d?cembre 2006, lors de vacances ? Punta Cana, un complexe touristique situ? dans la province de La Altagracia. Les voyageurs n'avaient pas pris de m?dication antipalud?enne et ne s'?taient pas prot?g?s contre les piq?res de moustiques.

                          L'Agence collabore avec les Centres for Disease Control and Prevention des ?tats-Unis et l'Organisation panam?ricaine de la sant? pour surveiller et signaler tout nouveau cas de paludisme chez des voyageurs revenant de R?publique dominicaine.

                          Source : Conseils de sant? aux voyageurs, Agence de sant? publique du Canada, 29 janvier 2007

                          Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. (Miguel de Cervant?s)
                          Pour moi, l'id?e de nation se dissout dans l'id?e d'humanit?. (Victor Hugo)

                          Comment


                          • #14
                            Paludisme - Jama?que

                            .
                            Paludisme : Jama?que (mise ? jour)

                            2 f?vrier 2007

                            L'Agence de sant? publique du Canada continue de surveiller une ?closion de paludisme en Jama?que. Le 28 janvier 2007, le minist?re de la Sant? de la Jama?que d?clarait 273 cas confirm?s, en majorit? ? Kingston.

                            Onze de ces cas ont ?t? signal?s dans la paroisse adjacente de St. Catherine, trois ont ?t? signal?s dans la paroisse de St. Thomas, et un seul cas a ?t? rapport? dans la paroisse de Clarendon. Bien qu'un cas ait ?t? d?clar? chez un r?sidant des ?tats-Unis ayant voyag? ? Kingston en novembre 2006, aucun cas n'a ?t? signal? chez des voyageurs canadiens ? ce jour.

                            Tous les cas confirm?s ont ?t? caus?s par Plasmodium falciparum.

                            Il n'y a eu aucun d?c?s et aucune preuve de r?sistance ? la chloroquine chez les personnes trait?es.

                            Source : Conseils de sant? aux voyageurs, Agence de sant? publique du Canada, 29 janvier 2007

                            Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. (Miguel de Cervant?s)
                            Pour moi, l'id?e de nation se dissout dans l'id?e d'humanit?. (Victor Hugo)

                            Comment


                            • #15
                              Paludisme

                              .
                              Gabon: Des moustiquaires impr?gn?es pour les populations du d?partement de la Zadi? (Est)

                              9 f?vrier 2007 - Gabonews (Libreville)

                              Le chef du centre m?dical de M?kambo, a r?cemment boucl? une op?ration de distribution gratuite des moustiquaires impr?gn?es destin?es aux enfants de 0 ? 5ans et aux femmes enceintes ? travers l'ensemble du d?partement de la Zadi?, a appris GABONEWS.

                              Le chef du centre m?dical, M. Raymond Popa, a parcouru les cantons Mb?ngo, S?tambongo, Lou? et Djoua du d?partement de la Zadi?. L'op?ration concernait essentiellement les enfants et femmes ayants un statut vaccinal.

                              Une autre op?ration de recensement, a ?t? men?e aupr?s des populations cibles et les femmes enceintes en pr?vision d'une campagne de vaccination.

                              Le lancement officiel de cette op?ration, a ?t? faite ? Makokou (capitale provinciale de l'Ogoou? - Ivindo), il y a quelques semaines par le directeur r?gional de sant? - Est. Quelques semaines apr?s les centres de sant? de la province, ont embo?t? le pas..

                              Cette op?ration rentre dans le cadre de la m?decine pr?ventive du programme national de lutte contre le paludisme. L'initiative du minist?re de la sant?, a ?t? salu?e ? juste titre par les populations du d?partement de la Zadi?.

                              Le chef du centre médical de Mékambo, a récemment bouclé une opération de distribution gratuite des moustiquaires imprégnées destinées aux enfants de 0 à 5ans et aux femmes enceintes à travers l'ensemble du département de la Zadié, a appris GABONEWS.
                              Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. (Miguel de Cervant?s)
                              Pour moi, l'id?e de nation se dissout dans l'id?e d'humanit?. (Victor Hugo)

                              Comment

                              Working...
                              X