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HEPATITE E : LE PORC ? NOUVEAU ? RESERVOIR ?
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Actualit? publi?e hier <!-- RSPEAK_START --> S?curit? alimentaire
le Professeur Ren? Gerolami, responsable du service d?h?patogastro-ent?rologie de l?h?pital marseillais de la Conception et le docteur Philippe Colson du laboratoire de virologie de la Timone (Marseille) ont d?clar? d?but avril une vingtaine de cas humains d?h?patite E chaque ann?e ? l?Assistance publique de Marseille li?s ? l?ingestion de figatelli crus. L?Agence fran?aise de s?curit? sanitaire des aliments (Afssa) a donc ?t? saisie le jeudi 16 avril 2009 par la Direction G?n?rale de l'Alimentation d?une demande d'avis sur le risque de contamination humaine par le virus de l'h?patite E (VHE) apr?s ingestion de saucisses crues ? base de foie de porc.<o:p></o:p>
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Un groupe d?expertise collective d?urgence (GECU) d?nomm? ? Risque de contamination humaine par le virus de l'h?patite E via l?ingestion de figatelles ? a ?t? cr?? le 23 avril 2009.<o:p></o:p>
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Transmission du VHE : On a mis en cause l'eau ou des produits alimentaires contamin?s dans le cas de flamb?es majeures d?h?patite E. La consommation de l'eau de boisson ayant subi une contamination f?cale a provoqu? des ?pid?mies et la consommation de fruits de mer crus a ?t? ? l'origine de cas sporadiques dans les zones d'end?mie. Il est possible que le virus se propage ? partir d'animaux car plusieurs primates non humains, de m?me que le porc, la vache, le mouton, la ch?vre et les rongeurs sont sensibles ? l'infection. Les facteurs de risque de l'infection ? HEV sont li?s ? des conditions d'hygi?ne m?diocres dans une grande partie du monde.<o:p></o:p>
On estime que la transmission interhumaine n'est pas courante. Rien n'indique que la transmission puisse se faire par les voies sexuelle ou transfusionnelle.<o:p></o:p>
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L?h?patite E est une maladie rarement mortelle, en g?n?ral, c?est une infection virale limit?e dont on gu?rit spontan?ment. Une ?limination prolong?e du virus dans les selles est inhabituelle et on n'observe pas d'infection chronique. Dans l'ensemble, le taux de mortalit? s'?tablit entre 0,5 et 4,0 %. On observe parfois une forme soudaine et s?v?re d'h?patite entra?nant la mort des h?patocytes avec atrophie du foie qui peut ?tre suivie du d?c?s. Cette forme de la maladie connue sous le nom d'h?patite fulminante touche le plus souvent la femme enceinte avec un taux de mortalit? de 20 % au cours du troisi?me trimestre de grossesse.<o:p></o:p>
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Les signes et sympt?mes sont la ? jaunisse ?, l?anorexie, l?h?patom?galie (hypertrophie du foie), des douleurs abdominales, des naus?es et vomissements, et une fi?vre ?lev?e. L ?h?patite E se diagnostique par examens sanguins par un test appel? RT-PCR. <o:p></o:p>
Il n'existe actuellement aucun vaccin permettant d'?viter l'h?patite E et aucun traitement permettant d'infl?chir l'?volution de l'infection aigu?. <o:p></o:p>
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En France, l?h?patite E n?est pas une maladie ? d?claration obligatoire (DO). Depuis 2002, on observe une augmentation des cas autochtones d?h?patite E mais on ne sait si cette augmentation n?est pas tout simplement li?e ? un meilleur d?pistage.<o:p></o:p>
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? Des figatelles ? ont ?t? consomm?es par l?ensemble des ? cas ? d?j? investigu?s. En mars 2009, le patient d?c?d? d?une h?patite E fulminante en avait ?galement consomm?. Des cas document?s de transmission zoonotique ? l?homme par la consommation de viande contamin?e ont d?j? ?t? relev?s. <o:p></o:p>
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Le porc, encore une fois, est le principal r?servoir animal du VHE car il r?plique et excr?te largement le virus.<o:p></o:p>
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Apr?s de nombreuses ?tudes, l?AFSSA conclut :<o:p></o:p>
-La consommation de ce type de sp?cialit? crue repr?sente un risque pour la sant? du consommateur.<o:p></o:p>
-Le mode le s?chage ? froid actuellement pratiqu? pour ce type de produits ne peut pas constituer une technologie efficace de d?contamination en cas de pr?sence du VHE.<o:p></o:p>
-La cuisson, si elle ?tait effectu?e ? temp?rature suffisamment ?lev?e, pourrait ?tre un traitement efficace sur le virus de l?h?patite E mais l?Afssa consid?re que les donn?es sont insuffisantes pour proposer des modalit?s pratiques de cuisson efficace.<o:p></o:p>
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Auteur : Yann-Micka?l Dadot, Sant? log, mis en ligne le 21 mai <o:p></o:p>
Acc?der ? l?avis de l?AFSSA : http://www.afssa.fr/Documents/MIC2009sa0101.pdf (Vignette et tableau)
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le Professeur Ren? Gerolami, responsable du service d?h?patogastro-ent?rologie de l?h?pital marseillais de la Conception et le docteur Philippe Colson du laboratoire de virologie de la Timone (Marseille) ont d?clar? d?but avril une vingtaine de cas humains d?h?patite E chaque ann?e ? l?Assistance publique de Marseille li?s ? l?ingestion de figatelli crus. L?Agence fran?aise de s?curit? sanitaire des aliments (Afssa) a donc ?t? saisie le jeudi 16 avril 2009 par la Direction G?n?rale de l'Alimentation d?une demande d'avis sur le risque de contamination humaine par le virus de l'h?patite E (VHE) apr?s ingestion de saucisses crues ? base de foie de porc.<o:p></o:p><o:p></o:p>
Un groupe d?expertise collective d?urgence (GECU) d?nomm? ? Risque de contamination humaine par le virus de l'h?patite E via l?ingestion de figatelles ? a ?t? cr?? le 23 avril 2009.<o:p></o:p>
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Transmission du VHE : On a mis en cause l'eau ou des produits alimentaires contamin?s dans le cas de flamb?es majeures d?h?patite E. La consommation de l'eau de boisson ayant subi une contamination f?cale a provoqu? des ?pid?mies et la consommation de fruits de mer crus a ?t? ? l'origine de cas sporadiques dans les zones d'end?mie. Il est possible que le virus se propage ? partir d'animaux car plusieurs primates non humains, de m?me que le porc, la vache, le mouton, la ch?vre et les rongeurs sont sensibles ? l'infection. Les facteurs de risque de l'infection ? HEV sont li?s ? des conditions d'hygi?ne m?diocres dans une grande partie du monde.<o:p></o:p>On estime que la transmission interhumaine n'est pas courante. Rien n'indique que la transmission puisse se faire par les voies sexuelle ou transfusionnelle.<o:p></o:p>
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L?h?patite E est une maladie rarement mortelle, en g?n?ral, c?est une infection virale limit?e dont on gu?rit spontan?ment. Une ?limination prolong?e du virus dans les selles est inhabituelle et on n'observe pas d'infection chronique. Dans l'ensemble, le taux de mortalit? s'?tablit entre 0,5 et 4,0 %. On observe parfois une forme soudaine et s?v?re d'h?patite entra?nant la mort des h?patocytes avec atrophie du foie qui peut ?tre suivie du d?c?s. Cette forme de la maladie connue sous le nom d'h?patite fulminante touche le plus souvent la femme enceinte avec un taux de mortalit? de 20 % au cours du troisi?me trimestre de grossesse.<o:p></o:p>
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Les signes et sympt?mes sont la ? jaunisse ?, l?anorexie, l?h?patom?galie (hypertrophie du foie), des douleurs abdominales, des naus?es et vomissements, et une fi?vre ?lev?e. L ?h?patite E se diagnostique par examens sanguins par un test appel? RT-PCR. <o:p></o:p>
Il n'existe actuellement aucun vaccin permettant d'?viter l'h?patite E et aucun traitement permettant d'infl?chir l'?volution de l'infection aigu?. <o:p></o:p>
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En France, l?h?patite E n?est pas une maladie ? d?claration obligatoire (DO). Depuis 2002, on observe une augmentation des cas autochtones d?h?patite E mais on ne sait si cette augmentation n?est pas tout simplement li?e ? un meilleur d?pistage.<o:p></o:p>
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? Des figatelles ? ont ?t? consomm?es par l?ensemble des ? cas ? d?j? investigu?s. En mars 2009, le patient d?c?d? d?une h?patite E fulminante en avait ?galement consomm?. Des cas document?s de transmission zoonotique ? l?homme par la consommation de viande contamin?e ont d?j? ?t? relev?s. <o:p></o:p>
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Le porc, encore une fois, est le principal r?servoir animal du VHE car il r?plique et excr?te largement le virus.<o:p></o:p>
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Apr?s de nombreuses ?tudes, l?AFSSA conclut :<o:p></o:p>
-La consommation de ce type de sp?cialit? crue repr?sente un risque pour la sant? du consommateur.<o:p></o:p>
-Le mode le s?chage ? froid actuellement pratiqu? pour ce type de produits ne peut pas constituer une technologie efficace de d?contamination en cas de pr?sence du VHE.<o:p></o:p>
-La cuisson, si elle ?tait effectu?e ? temp?rature suffisamment ?lev?e, pourrait ?tre un traitement efficace sur le virus de l?h?patite E mais l?Afssa consid?re que les donn?es sont insuffisantes pour proposer des modalit?s pratiques de cuisson efficace.<o:p></o:p>
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Auteur : Yann-Micka?l Dadot, Sant? log, mis en ligne le 21 mai <o:p></o:p>
Acc?der ? l?avis de l?AFSSA : http://www.afssa.fr/Documents/MIC2009sa0101.pdf (Vignette et tableau)
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