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RDC - Epid?mie d'Ebola dans les provinces du Nord Kivu, de l'Ituri et Sud-Kivu

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  • 17 d?cembre 2019

    Plan conjoint pour la reprise des activit?s de lutte contre Ebola ? Biakato


    Des attaques coordonn?es contre les ?quipes de riposte ont fait quatre morts le mois dernier
    Apr?s les attaques coordonn?es contre les ?quipes de la riposte ? Mangina et Biakato dans la nuit du 27 au 28 novembre, les agences des Nations Unies, la MONUSCO et le D?partement de la s?ret? et de la s?curit? (UNDSS) ont lanc? un plan conjoint incluant la mise en place d’un pont a?rien entre Beni et Biakato pour am?liorer le soutien s?curitaire et permettre la pleine reprise des activit?s de lutte contre Ebola dans la zone, en coordination avec les autorit?s congolaises.

    ? Avec ce plan de s?curit? renforc?e, nous rassemblons les expertises de chacun pour offrir une approche holistique qui permette de soutenir les ?quipes de la riposte directement cibl?es par les attaques ?, a soulign? Leila Zerrougui, Repr?sentante sp?ciale du Secr?taire g?n?ral en R?publique d?mocratique du Congo et Cheffe de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en R?publique d?mocratique du Congo (MONUSCO).

    La MONUSCO s’est engag?e ? renforcer les conditions s?curitaires n?cessaires au travail des ?quipes de la riposte sur le terrain par l’augmentation du nombre de Casques bleus sur place, la construction d’une base s?curis?e ? Biakato et la mise en place de structures op?rationnelles et de coordination ? m?me de fournir le soutien s?curitaire r?clam? par les ?quipes de la riposte.

    ? Personne ne peut gagner cette bataille seul. Nous devons travailler ensemble pour mettre fin ? l’ins?curit? et ? la maladie. Nous voulons agir le plus vite possible pour pr?venir une explosion de cas. Si nous agissons vite, nous pourrons mettre fin ? l’?pid?mie. Nous avons pris du retard mais nous n’avons pas perdu la bataille ?, a r?affirm? David Gressly, coordonnateur des Nations Unies pour la r?ponse d’urgence ? l’?pid?mie d’Ebola (UNEERO) lors d’une r?union de planification entre tous les partenaires.

    Avant les attaques qui ont co?t? la vie ? quatre agents de la riposte, Mangina et Biakato ?taient parmi les derniers points chauds de l’?pid?mie et le nombre de cas d’Ebola avait fortement chut?. Depuis, les activit?s ont ?t? r?duites au strict minimum et avaient d? ?tre suspendues pendant plusieurs jours.

    ? Nos ?quipes de premi?re ligne sont d?termin?es ? continuer ? intervenir pour arr?ter l'?pid?mie d’Ebola et sauver des vies. Nous continuons ? travailler aussi bien dans les zones o? la transmission est d?j? contr?l?e que dans les zones actives. Nous le faisons aussi ? la m?moire de ceux qui ont perdu leur vie. Des ?quipes sont d?j? retourn?es au travail ? Biakato pour la reprise des activit?s de la riposte, comme la vaccination, qui ont pour but de prot?ger la sant? de la population. Mais la bravoure ne suffit pas : nous devons pouvoir garantir leur s?curit? ?, a assur? Dr Ibrahima Soc? Fall, sous-directeur g?n?ral charg? des interventions dans les situations d’urgence pour l’Organisation Mondiale de la Sant?.

    La suspension des activit?s a perturb? la riposte mais le travail sans rel?che des ?quipes de la communaut? locale qui sont rest?es sur place a permis de mitiger l’impact. Ils sont rest?s prodiguer les soins essentiels et ont maintenu le centre de traitement Ebola ouvert comme le souligne Fran?ois*, en charge des Enterrements Dignes et S?curis?s ? Biakato : ? C’est notre responsabilit? de prot?ger nos communaut?s et malgr? les conditions difficiles, il fallait qu’on continue. Surtout qu’ici, on avait presque r?ussi ? vaincre la maladie donc on voulait tout faire pour ?viter une nouvelle flamb?e ?.

    Une des raisons derri?re le succ?s dans la lutte contre Ebola est le soutien de la population, un soutien auquel travaillent sans rel?che des ?quipes d’engagement communautaire d’UNICEF.

    ? Il avait ?t? tr?s difficile pour nous d’acc?der ? ces zones mais malgr? la situation on a pu assurer les activit?s essentielles avec nos ?quipes r?duites. Aujourd’hui, ils demandent le retour de l’ensemble de la riposte. La communaut? a conscience du danger que repr?sente la maladie ?, a rappel? Grant Leaity, Coordonnateur Ebola pour UNICEF en RDC.

    Etre ? l’?coute des communaut?s et les soutenir sont les priorit?s des agences engag?es dans la lutte contre Ebola. Le Programme Alimentaire Mondial soutiendra les efforts de la riposte en assurant l’approvisionnement en assistance alimentaire pour les communaut?s et les personnes affect?es par Ebola dans les centres de traitement.

    Entit?s des Nations Unies impliqu?es dans cette initiative
    MONUSCO
    Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en R?publique d?mocratique du Congo
    ONU
    Nations Unies
    UNDSS
    United Nations Department of Safety and Security
    UNICEF
    Fonds des Nations unies pour l'enfance
    PAM
    Programme alimentaire mondial
    OMS
    Organisation mondiale de la sant?

    ...
    https://drcongo.un.org/fr/28669-plan...-ebola-biakato
    "Safety and security don't just happen, they are the result of collective consensus and public investment. We owe our children, the most vulnerable citizens in our society, a life free of violence and fear."
    -Nelson Mandela

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    • Ebola/RDC: MSF arr?te ses activit?s ? Biakato ? cause de la pr?sence de forces arm?es dans les structures m?dicales


      R?publique d?mocratique du Congo (RDC)

      24.12.20193 min

      MSF a pris la difficile d?cision d’arr?ter ses activit?s m?dicales ? Biakato, dans la province de l’Ituri en R?publique d?mocratique du Congo.

      ? Nous ne pouvons plus travailler en accord avec nos principes de neutralit? et d’impartialit?, affirme Ewenn Chenard, coordinateur d’urgence pour MSF ?

      Nous regrettons cette d?cision, mais nous constatons la pr?sence de forces arm?es autour et au sein m?me des structures de sant? de Biakato. Ceci va ? l’encontre de nos principes.

      Ewenn Chenard, coordinateur d’urgence pour MSF

      ...
      "Safety and security don't just happen, they are the result of collective consensus and public investment. We owe our children, the most vulnerable citizens in our society, a life free of violence and fear."
      -Nelson Mandela

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      • Ebola en RDC : plus de 3.200 cas confirm?s, 2.232 morts, selon un nouveau bilan


        Photo ONU/Martine Perret
        Une patiente dans un centre de sant? ? Butembo, dans l'est de la RDC, se fait prendre la temp?rature dans le cadre des efforts pour ?viter la propagation d'Ebola.

        3 janvier 2020
        Sant?

        Plus de 3.200 cas de maladie ? virus Ebola ont ?t? enregistr?s en R?publique d?mocratique du Congo (RDC) o? l’?pid?mie de fi?vre h?morragique a d?j? tu? plus de 2.200 personnes depuis ao?t 2018, a indiqu? vendredi l’Organisation mondiale de la sant? (OMS).

        Depuis le d?but de l’?pid?mie, le cumul est de 3.262 cas confirm?s et 118 cas probables, selon le dernier bulletin de l’OMS sur la riposte ? l’?pid?mie dat? du jeudi 2 janvier. Parmi ces cas d’Ebola, 2.232 sont d?c?d?s, soit un taux de l?talit? global de 66%.

        L’agence onusienne pr?cise toutefois que ces donn?es excluent les 173 cas pour lesquels les dates d’apparition n’ont pas ?t? d?clar?es. Celles des derni?res semaines sont sujettes ? des retards dans la confirmation et la d?claration des cas, ainsi qu’? un nettoyage continu des donn?es.
        ? UNICEF/Martine Perret
        Une survivante d'Ebola est f?t?e devant l'unit? de traitement Ebola ? Mangina, en R?publique d?mocratique Congo. (ao?t 2019)

        Les femmes repr?sentent plus de la moiti? des cas


        Sur le total des cas confirm?s et probables, plus de la moiti? (1.900 cas) ?tait des femmes et les enfants de moins de 18 ans repr?sentent le tiers, avec 953 cas. Environ 5% de tous les cas d?clar?s sont des travailleurs de la sant?.

        De fa?on g?n?rale, 40 cas confirm?s ont ?t? signal?s au cours des trois derni?res semaines (11 d?cembre au 31 d?cembre), dans 10 secteurs de cinq zones sanitaires actives voisines dans la province du Nord-Kivu. Il s’agit notamment de Mabalako, avec plus de la moiti? (27 cas), Butembo (5), Kalunguta (5), Katwa (2) et un cas ? Biena. La majorit? des cas (75% soit 30 cas) sont li?s ? des cha?nes de transmission connues.

        Les actions de lutte contre Ebola sont r?guli?rement perturb?es en raison de l’ins?curit? caus?e par la pr?sence de nombreux groupes arm?s dans les zones touch?es. Des membres des ?quipes anti-Ebola ont ?t? tu?s ou bless?s dans des violences dans le Nord-Kivu et en Ituri.

        OMS/J.D. Kannah
        Muhindo, un jeune survivant d'Ebola, se fait v?rifier les yeux pour s'assurer qu'il n'a pas de complications li?es ? la maladie.

        Pr?s d’une trentaine de cas dans la 2e quinzaine de d?cembre


        Depuis le dernier bulletin d’information sur la maladie publi? le 19 d?cembre 2019, 29 nouveaux cas confirm?s ont ?t? signal?s du 18 au 31 d?cembre dans le foyer de maladie ? virus d’Ebola (MEV) en cours dans la province du Nord-Kivu. Un individu class? comme un cas de rechute de la maladie a infect? plusieurs autres individus au sein de la famille et par transmission nosocomiale.

        Selon l’OMS, les cas confirm?s de cette semaine ont ?t? signal?s dans huit secteurs de quatre zones sanitaires. Il s’agit de Mabalako qui recens? plus de la moiti? avec 18 cas. Le virus a ?t? ?galement signal? ? Kalunguta (5 cas), Butembo (4 cas) et Katwa (2 cas).

        Trois des quatre cas signal?s ? Butembo au cours des quatorze derniers jours sont li?s ? une cha?ne de transmission de plus de 50 personnes provenant de l’aire de sant? d’Aloya, dans la zone de sant? de Mabalako. Dans la zone de sant? de Kalunguta, les cinq cas signal?s entre le 24 et le 28 d?cembre 2019, constituent une cha?ne de transmission ?pid?miologique distincte, bien que la source d’exposition fasse actuellement l’objet d’une enqu?te.

        Plus de 3.200 cas de maladie à virus Ebola ont été enregistrés en République démocratique du Congo (RDC) où l’épidémie de fièvre hémorragique a déjà tué plus de 2.200 personnes depuis août 2018, a indiqué vendredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
        "Safety and security don't just happen, they are the result of collective consensus and public investment. We owe our children, the most vulnerable citizens in our society, a life free of violence and fear."
        -Nelson Mandela

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