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RDC - Epid?mie d'Ebola dans les provinces du Nord Kivu, de l'Ituri et Sud-Kivu

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  • Ituri : 17 cas positifs d’Ebola enregistr?s en une semaine dans la zone de sant? de Mangina

    Publi? le mer, 23/10/2019 - 14:17 | Modifi? le mer, 23/10/2019 - 14:17

    Dix-sept cas positifs d’Ebola ont ?t? enregistr?s depuis plus d’une semaine dans la zone de sant? de Mandima en territoire de Mambasa (Ituri). Ces chiffres sont publi?s ce mercredi par la coordination de riposte.

    Cependant, l’?quipe de riposte d?plore la persistance de la r?sistance dans certaines localit?s en territoire de Mambasa o? les activit?s tournent au ralenti.
    ...
    Selon L’administrateur du territoire, certains jeunes ont saccag? mardi la maison d’un imam accus? de soutenir l’?quipe de lutte contre Ebola. La police a tir? des coups de feu de sommations pour disperser la foule qui voulait s’attaquer aux agents de riposte. Cette manifestation ?tait organis?e apr?s la mort, le m?me mardi, d’une femme au centre de traitement d’Ebola de Mambasa-centre.

    Dix-sept cas positifs d’Ebola ont été enregistrés depuis plus d’une semaine dans la zone de santé de Mandima en territoire de Mambasa (Ituri). Ces chiffres sont publiés ce mercredi par la coordination de riposte. Cependant, l’équipe de riposte déplore la persistance de la résistance dans certaines localités en territoire de Mambasa où les activités tournent au ralenti. L’équipe de surveillance de l’épidémie d’Ebola rapporte que trois cas positifs sont enregistrés depuis lundi dans la zone de santé de Mandima.
    "Safety and security don't just happen, they are the result of collective consensus and public investment. We owe our children, the most vulnerable citizens in our society, a life free of violence and fear."
    -Nelson Mandela

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    • SITUATION ?PID?MIOLOGIQUE
      EVOLUTION DE L’?PID?MIE DANS LES PROVINCES DU NORD-KIVU ET DE L’ITURI AU 23 OCTOBRE 2019

      Jeudi, le 24 octobre 2019
      • Depuis le d?but de l’?pid?mie, le cumul des cas est de 3.256, dont 3.139 confirm?s et 117 probables. Au total, il y a eu 2.177 d?c?s (2060 confirm?s et 117 probables) et 1045 personnes gu?ries.
      • 486 cas suspects en cours d’investigation ;
      • 6 nouveaux cas confirm?s, dont :
      • 2 cas au Nord-Kivu 1 ? butembo et 1 ? Kalunguta ;
      • 4 cas en Ituri ? Mandima ;
      • 3 nouveaux d?c?s confirm?s, dont :
      • 1 d?c?s communautaire en Ituri ? Mandima ;
      • 2 d?c?s des cas confirm?s dans les CTE au Nord-Kivu, dont 1 ? Butembo et 1 ? Mabalako ;
      • Aucune personne gu?rie n’est sortie de CTE ;
      • Aucun agent de sant? ne figure parmi les nouveaux cas confirm?s. Le cumul des cas confirm?s/probables parmi les agents de santé est de 161 (5 % de l’ensemble des cas confirm?s/probables), dont 41 d?c?s.



      ...
      ACTUALIT?S
      Organisation des obs?ques ? la coordination g?n?rale de la riposte ? l’?pid?mie ? la MVE ? Goma
      • - La coordination g?n?rale de la riposte ? l’?pid?mie ? la Maladie ? virus #Ebola a organis? ce jeudi 24 octobre 2019 ? Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu les obs?ques de l’une des agents de la commission Vaccination, le Dr Munze Manke Julienne Judith, d?c?d?e mardi 22 octobre ? 7h15 aux cliniques universitaires de Graben de Butembo suite ? une courte maladie ;
      • - Une messe d’action de gr?ce a ?t? organis?e en m?moire de l’illustre disparue. Dans la suite des activit?s, il y a eu un t?moignage ;
      • - Sa biographie a ?t? lue par le coordonnateur g?n?ral de la riposte ? l’?pid?mie ? la Maldie ? virus #Ebola, le Prof. Steve Ahuka : N?e ? Kinshasa, le 10 octobre 1983, dipl?m?e en m?decine chirurgie et accouchement ? l’Universit? Gamal Abdel Nasser de Conakry en Guin?e. Elle retourne ? Kinshasa en mars 2011, o? elle exerce comme m?decin dans plusieurs formations de la ville. En 2014, elle rejoint le Programme national des urgences et actions humanitaires du minist?re de la Sant?, o? elle exerce comme urgentiste. A ce titre, le Dr Judith a pris part ? des nombreuses actions humanitaires pour les populations de la RDC et dans plusieurs pays voisins. Elle fut recrut?e dans la prise en charge m?dicale des refoul?s de Brazzaville en 2014. Elle fut ?galement impliqu?e dans l’?valuation sanitaire sur la Trypanosomiase humaine africaine dans la province de l’Equateur
      • - Son corps a ?t? rapatri? ? Kinshasa ? la fin de cette c?r?monie. La d?pouille mortelle de l’illustre disparue est arriv?e mercredi ? l’H?pital provincial g?n?ral de r?f?rence de Goma en provenance de Butembo.
      ...
      SURVEILLANCE AUX POINTS D’ENTR?E
      • - D?but de construction des dispositifs de screening de Point de contr?le (PoC) Biakato Mine dans la zone de sant? de Mandina en Ituri ;
      • - Une ?quipe conjointe compos?e du Programme national de l’Hygi?ne aux fronti?res (PNHF), de l’Organisation internationale de migration (OIM) et Police des Nations-Unies (UNPOL) est descendue ? Komanda en Ituri pour ?valuer la situation s?curitaire des PoC strat?giques ;
      • - Par ailleurs, une autre mission conjointe a ?t? organis?e par la PNHF en collaboration avec l’OIM et OCHA sur l’axe Mbau-Mandina-MANGINA-Mandumbi et Biakato pour faire un ?tat des lieux de ces PoC ;
      • - Quelques agents des services commis ? la surveillance aux PoE/PoC ont ?t? brief?s afin de solliciter leur implication dans les activit?s de PoE/PoC (SC BUNIA).
      ...

      https://us3.campaign-archive.com/?u=...&id=145de3018d
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      • RDC : un animateur radio impliqu? dans la lutte contre l'Ebola assassin?

        Depuis septembre, plusieurs radios de Mambasa ont d?cid? d'interrompre la diffusion des ?missions sur la lutte contre la maladie ? virus Ebola en raison de l'hostilit? d'une frange importante de la population, affirme l'Observatoire de la libert? de la presse en Afrique.

        Agence France-Presse
        Publi? hier ? 14 h 56

        Un animateur de radio locale, impliqu? dans la lutte contre la maladie ? virus Ebola, a ?t? assassin? dans le nord-est de la R?publique d?mocratique du Congo, ? la veille de l'introduction par les autorit?s d'un nouveau vaccin contre l'?pid?mie dans des zones o? le virus ne s'est pas signal?.

        Vers 19 h samedi, des bandits non encore identifi?s ont fait incursion chez un agent de la riposte contre Ebola ? Lwemba, ils l'ont tu?, bless? sa femme et incendi? sa maison, a d?clar? ? l'AFP le g?n?ral Robert Yav, commandant des Forces arm?es congolaises ? Mambasa, dans la province de l'Ituri (Nord-Est).

        Le professeur Steve Ahuka, coordonnateur national de la riposte contre l'Ebola a ?galement confirm? qu'un agent communautaire impliqu? dans la lutte ? Lwemba a ?t? tu?.

        La victime, Papy Mumbere Mahamba (35 ans), animait une ?mission au sujet d'Ebola sur la radio communautaire de Lwemba. En RDC, les radios locales restent l'un des meilleurs moyens d'informer les populations.

        Notre coll?gue Papy Mumbere Mahamba a ?t? assassin? ? son domicile par des inconnus munis d'armes blanches [...] Il revenait de la radio o? il animait une ?mission sur la lutte contre Ebola, a d?clar? ? l'AFP Jacques Kamwina, un journaliste de la radio Lwemba.
        ...

        Un animateur de radio locale, impliqué dans la lutte contre la maladie à virus Ebola, a été assassiné dans le nord-est de la République démocratique du Congo, à la veille de l'introduction par les autorités d'un nouveau vaccin contre l'épidémie dans des zones où le virus ne s'est pas signalé.
        "Safety and security don't just happen, they are the result of collective consensus and public investment. We owe our children, the most vulnerable citizens in our society, a life free of violence and fear."
        -Nelson Mandela

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        • Le Gouvernement de la RDC et les Nations Unies condamnent le meurtre d’un agent de sant? de la riposte ? la Maladie ? virus Ebola en R?publique D?mocratique du Congo

          Goma, 03 novembre 2019 - Le Secr?tariat technique du Comit? multisectoriel de la riposte ? l’?pid?mie ? la Maladie ? virus Ebola, le Minist?re de la Sant? et leurs partenaires des Nations-Unies (OMS, UNICEF et UNEERO) condamnent avec la plus grande fermet? les violences qui ont eu lieu la nuit derni?re ? Lwemba, dans la province de l’Ituri, au Nord-Est de la R?publique D?mocratique du Congo.

          Ces violences ont occasionn? la mort d'un agent de sant? communautaire commis ? la riposte, laissant ?galement sa compagne dans un ?tat critique avec de multiples blessures.

          La victime ?tait ?galement un reporter ? une radio communautaire locale de Lwemba engag? dans la sensibilisation de sa communaut?, face ? cette dixi?me ?pid?mie qui touche depuis ao?t 2018 les provinces de l'Ituri, du Nord Kivu et du Sud Kivu.

          A l'heure actuelle, les motivations des assaillants n'?taient toujours pas clairement ?tablies.

          Les autorit?s ont annonc? l'ouverture d'une enqu?te pour ?lucider les circonstances de ce meurtre et son ?ventuel lien avec la riposte ? la maladie ? virus Ebola. D’ores et d?j?, deux suspects ont ?t? appr?hend?s, selon des sources polici?res.

          Tout acte de violence ? l'encontre des personnes impliqu?es dans la riposte ? l'?pid?mie d'Ebola est inacceptable et compromet la capacit? des agents de sant? et des ?quipes de la riposte ? fournir une assistance aux communaut?s touch?es par les effets d?vastateurs du virus Ebola.

          Nous continuerons ? collaborer avec toutes les autorit?s comp?tentes, y compris la Police nationale congolaise (PNC), l’Agence nationale de renseignement (ANR) et les Forces arm?es de la RDC (FARDC) pour veiller ? ce que les auteurs de cet acte odieux soient traduits en justice aussi rapidement que possible.

          Le Secr?tariat technique du Comit? multisectoriel de la riposte ? l’?pid?mie ? la Maladie ? virus Ebola, le Minist?re de la Sant? et leurs partenaires des Nations-Unies pr?sentent leurs condol?ances les plus sinc?res aux familles des personnes touch?es par cette trag?die et ? la communaut? dans laquelle ces actes de violence ont eu lieu.

          Depuis le 1er janvier 2019, il a ?t? document? plus de trois cents (300) attaques contre les personnels de la sant? ayant caus? six (6) d?c?s et soixante-dix (70) bless?s, particuli?rement des agents de la sant? luttant au front contre Ebola ainsi que des patients pris en charge.

          Chaque attaque retarde la riposte ? l'?pid?mie de la maladie ? virus Ebola qui ne peut fonctionner que dans un environnement favorable, permettant aux ?quipes d'intervention d'acc?der ? la population et de leur apporter assistance.

          https://www.afro.who.int/fr/news/le-...-de-sante-de-0
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          • RDC : activit?s toujours paralys?es apr?s le meurtre d’un journaliste ? Lwemba

            Publi? le mar, 05/11/2019 - 19:20 | Modifi? le mar, 05/11/2019 - 19:20

            Toutes les structures sanitaires sont ferm?es depuis dimanche dans la localit? de Lwemba en territoire de Mambasa apr?s le meurtre d’un journaliste par des hommes arm?s ? qui r?sistent aux mesures de riposte contre Ebola ?, a indiqu? mardi 5 novembre l’Organisation de d?fense des droits de l’homme Convention pour le d?veloppement des peuples forestiers (CODEPEF). Les malades parcourent 18 kilom?tres ? pied ou sur des v?los pour se faire soigner dans la localit? voisine de Biakato. Cette ONG redoute ?galement la propagation de l’?pid?mie ? virus Ebola dans cette zone, o? les activit?s de riposte sont suspendues.

            Les activit?s ?conomiques et scolaires tournent au ralenti ? Lwemba apr?s l’attaque dimanche des hommes armes qui ont tu? le journaliste Papy Mahamba. Les cons?quences sont plus graves dans le domaine sanitaire.

            Des sources locales pr?cisent les postes de sant?, les centres de sant? et les pharmacies sont ?galement ferm?s. Tous les agents sanitaires et m?me de l’?quipe de riposte ont fui pour s’installer ? Biakato, ? 18 kilom?tres.
            ...
            Toutes les structures sanitaires sont fermées depuis dimanche dans la localité de Lwemba en territoire de Mambasa après le meurtre d’un journaliste par des hommes armés « qui résistent aux mesures de riposte contre Ebola », a indiqué mardi 5 novembre l’Organisation de défense des droits de l’homme Convention pour le développement des peuples forestiers (CODEPEF). Les malades parcourent 18 kilomètres à pied ou sur des vélos pour se faire soigner dans la localité voisine de Biakato.

            "Safety and security don't just happen, they are the result of collective consensus and public investment. We owe our children, the most vulnerable citizens in our society, a life free of violence and fear."
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            • Beni: des motos et m?dicaments incendi?s par les Ma?-Ma? au centre de sant? Ngoyo en cit? de Mangina

              7 novembre 2019

              Les hommes pr?sum?s rebelles Ma?-Ma? ont fait incursion la soir?e de ce mercredi 06 novembre, ? Mangina, une cit? situ?e ? plus ou moins 27 Kilom?tres ? l’ouest de la ville de Beni dans le territoire portant ce m?me nom, en province du Nord-Kivu.
              ...
              ? la m?me source d’ajouter que ces bandits porteurs d’armes ? feu qui sont venus de l’agglom?ration de Mabuku, seraient ? la recherche de l’infirmier titulaire (I.T) de ce centre de sant?, et agent de la riposte contre Ebola mais qu’il n’ont pas trouv?.

              ? signaler que peu avant ce forfait, ces bandits ont menac? un autre agent de la riposte contre la maladie ? virus Ebola qu’ils ont tabass? puis rel?ch? un peu plus tard.
              ...
              Christopher Mulakirwa

              Les hommes présumés rebelles Maï-Maï ont fait incursion la soirée de ce mercredi 06 novembre, à Mangina, une cité située à plus ou moins 27 Kilomètres à
              "Safety and security don't just happen, they are the result of collective consensus and public investment. We owe our children, the most vulnerable citizens in our society, a life free of violence and fear."
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              • Ebola en RDC : l’OMS constate une fluctuation quotidienne notable des cas


                UN Photo/Martine Perret
                Une survivante d'Ebola ? Beni, dans la province du Nord-Kivu, en R?publique d?mocratique du Congo. (ao?t 2019)


                8 novembre 2019

                Quinze cas confirm?s d’Ebola ont ?t? signal?s au cours de la semaine du 30 octobre au 5 novembre dans les provinces du Nord-Kivu et d’Ituri, a indiqu? l'Organisation mondiale de la sant? (OMS).

                ? Bien que le nombre de nouveaux cas corresponde ? la moyenne hebdomadaire de 19 cas confirm?s au cours des 21 derniers jours, il y a une fluctuation quotidienne notable des cas ?, pr?cise n?anmoins l’OMS dans son dernier bulletin sanitaire dat? du jeudi 7 novembre.

                Ces signaux encourageants confirment une tendance ? la baisse observ?e au cours des trois derni?res semaines (16 octobre - 5 novembre) quand 54 cas confirm?s ont ?t? signal?s dans sept zones sanitaires actives des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

                Selon l’OMS, la majorit? des cas a ?t? signal?e dans quatre zones sanitaires, notamment ? Mandima qui a enregistr? plus du tiers avec 21 cas, mais aussi ? Mabalako (31% avec 17 cas), Beni et Mambasa, avec 6 cas pour chaque localit?.

                La grande majorit? de ces cas (83%) ?taient li?s ? l’aire de sant? des mines de Biakato dans la zone de sant? de Mandima. Les 10 autres cas sont li?s aux cha?nes de transmission connues dans les aires de sant? de Binase, Katwa et Lwemba. L’?pid?mie d’Ebola en cours en RDC a fait 2191 morts


                Bien que l’incidence relativement faible des cas observ?s soit encourageante, elle doit ?tre interpr?t?e avec prudence, car la situation demeure fortement tributaire du niveau d’acc?s et de s?curit? dans les collectivit?s touch?es.

                Parall?lement ? la baisse de l’incidence des cas, l’agence onusienne a observ? ? un d?placement des points chauds des milieux urbains vers des collectivit?s plus rurales et difficiles ? joindre, dans une r?gion g?ographique plus concentr?e ?.

                Dans ce contexte, les organismes humanitaires qui sont en premi?re ligne dans ce combat, disent s’attendre ? une r?introduction dans des zones voisines pr?c?demment d?frich?es ou non touch?es, et ? une ?ventuelle diss?mination g?ographique qui devrait ?tre ?valu?e et suivie de pr?s.

                D’ailleurs, pr?s de la moiti? des cas signal?s au cours des 21 derniers jours se trouvaient ? l’ext?rieur de la zone de sant? o? ils avaient ?t? infect?s, la majorit? de ces mouvements allant ? la zone de sant? de Mandima ou en y provenant.

                Une analyse des mouvements de population faite par l’OMS montre que les d?placements ? l’int?rieur de la r?gion sont dirig?s vers l’est de Mambasa ? Komanda et vers Bunia, vers le sud entre Mambasa et Mangina, et plus au sud et au sud-est par Beni ? Butembo, et jusqu’? Kasindi et en Ouganda.

                D?clar?e le 1er ao?t 2018 ? Mangina, l’?pid?mie d’Ebola en cours en RDC a fait quelque 2191 morts. ? la date du 5 novembre, un total de 3285 cas d’Ebola ont ?t? signal?s, dont 3167 cas confirm?s et 118 probables. Sur le total des cas confirm?s et probables, plus de la moiti? ?taient des femmes avec 1 852 cas alors le tiers ?taient des enfants de moins de 18 ans (930) et 5% ?taient des agents de sant? (163). Les d?fis de l’acc?s et de l’ins?curit?


                Si la tendance ? la baisse est encourageante, l’OMS insiste ?galement sur les d?fis suppl?mentaires ? l’intervention, notamment en raison d’une ? situation s?curitaire extr?mement instable ?, comme en t?moigne le meurtre cette semaine dans l’aire de sant? de Lwemba, d’un agent de sant? communautaire et animateur de radio. Des actes de violence ? inacceptables ? contre les personnes impliqu?es dans la riposte qui compromettent la capacit? des agents de sant? ? aider les communaut?s affect?es par les effets d?vastateurs d’Ebola.

                L’autre difficult? relev?e par l’OMS concerne l’acc?s ? certaines r?gions ?loign?es, les retards dans les ?changes avec la collectivit?, entra?nant ainsi de la m?fiance et des malentendus, et la possibilit? que les cas ne soient pas signal?s ? temps. Pour l’agence onusienne, dans de tels environnements, ? les risques de r?surgence restent tr?s ?lev?s ?, de m?me que les risques de redistribution de l’?pid?mie, les cas se d?pla?ant hors des zones sensibles pour se faire soigner ou pour d’autres raisons.

                Face ? de tels d?fis, les autorit?s sanitaires congolaises misent sur meilleur contr?le des points d’entr?e et des points de contr?le qui continuent d’?tre renforc?s par des ?quipes d’intervention bas?es sur le mouvement des cas et des populations.

                Par exemple ? cette semaine, un cas a ?t? d?tect? lors d’un voyage dans un point de contr?le nouvellement ouvert, ce qui renforce l’importance d’am?liorer le contr?le le long de ces principaux passages, voies de transit et points frontaliers ?.

                Un exemple des activit?s de renforcement en cours est l’introduction depuis la semaine derni?re d’un laboratoire dans l’aire de sant? de Kasindi, pr?s de la fronti?re avec l’Ouganda. Selon l’OMS, cela facilitera l’identification rapide des cas et le lancement plus rapide des activit?s d’intervention.

                Quinze cas confirmés d’Ebola ont été signalés au cours de la semaine du 30 octobre au 5 novembre dans les provinces du Nord-Kivu et d’Ituri, a indiqué l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
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                • Ebola en RDC: une radio cesse d'?mettre par crainte de repr?sailles

                  Par RFI Publi? le 12-11-2019 Modifi? le 12-11-2019 ? 02:36

                  Une radio locale engag?e dans la lutte contre l'?pid?mie d'Ebola dans l'est de la R?publique d?mocratique du Congo a annonc? ce lundi qu'elle cessait d'?mettre par peur de repr?sailles ayant d?j? co?t? la vie ? l'un de ses journalistes.

                  La radio communautaire Lwemba, sur le territoire de Mambasa, a annonc? ce lundi qu'elle allait cesser d'?mettre. En cause : les menaces qui planent sur les journalistes engag?s dans la lutte contre la maladie Ebola. Le 2 novembre dernier, l'un des animateurs de la radio, Papy Mahamba, ?tait assassin? chez lui par un groupe assimil? ? la milice des Ma? Ma?. Son ?pouse ?tait bless?e et sa maison incendi?e par les m?mes agresseurs. Le directeur de la radio indique ?galement avoir ?chapp? ? deux tentatives d'enl?vement.
                  ...

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                  • Lutte contre Ebola : 22 000 doses de vaccins disponibles ? Goma

                    Publi? le mer, 13/11/2019 - 16:37 | Modifi? le mer, 13/11/2019 - 16:37

                    La campagne de vaccination contre la maladie ? virus Ebola avec le vaccin de la firme Johnson and Johnson sera lanc? incessamment. La nouvelle a ?t? annonc?e mardi 12 novembre ? Goma par l’?quipe de riposte ? cette maladie, pr?cisant qu’au moins vingt-deux mille doses de vaccins sont d?j? disponibles au chef-lieu du Nord-Kivu..

                    Les aires de sant? de Majengo et Kahembe sont cibl?es pour cette vaccination, selon le coordonnateur g?n?ral de la riposte ? Ebola, Steve Ahuka Mundeke.

                    ? Le lancement officiel sera sans doute fait la semaine prochaine par les autorit?s. Mais, le d?but des activit?s techniques d?butera ce jeudi 14 novembre ?, a-t-il indiqu?.
                    ...
                    La campagne de vaccination contre la maladie à virus Ebola avec le vaccin de la firme Johnson and Johnson sera lancé incessamment. La nouvelle a été annoncée mardi 12 novembre à Goma par l’équipe de riposte à cette maladie, précisant qu’au moins vingt-deux mille doses de vaccins sont déjà disponibles au chef-lieu du Nord-Kivu.. Les aires de santé de Majengo et Kahembe sont ciblées pour cette vaccination, selon le coordonnateur général de la riposte à Ebola, Steve Ahuka Mundeke. « Le lancement officiel sera sans doute fait la semaine prochaine par les autorités.

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                    • RDC : le regain de violence risque d’entraver la lutte contre Ebola (OMS)


                      Photo ONU/Martine Perret
                      Une patiente dans un centre de sant? ? Butembo, dans l'est de la RDC, se fait prendre la temp?rature dans le cadre des efforts pour ?viter la propagation d'Ebola. 22 novembre 2019
                      Sant?
                      Alors que le virus Ebola semblait marquer le pas ces derniers jours, l’Organisation mondiale de la Sant? (OMS) s’est inqui?t?e des incidents de s?curit? not?s cette semaine en R?publique d?mocratique du Congo (RDC). Des incidents qui sont attribu?s aux groupes arm?s, dans plusieurs zones incluses dans la r?ponse, notamment ? Beni, Oicha et Kyondo.

                      L’OMS entend ainsi mettre en garde sur les cons?quences d’un tel regain d’ins?curit? qui pourrait emp?cher les ?quipes de riposte de mettre un terme ? l’?pid?mie d’Ebola.

                      ? Nous voulons simplement exprimer ? quel point nous sommes alarm?s par le fait que le manque d’acc?s et de s?curit? nous emp?che maintenant de mettre un terme ? cette ?pid?mie ?, a d?clar? le Dr Michael Ryan, Directeur des programmes d’urgence de l’OMS, lors d’un point de presse ? Gen?ve.

                      ? Ces r?sultats s’expliquent principalement par la poursuite des op?rations militaires contre les groupes arm?s non ?tatiques et les attaques de repr?sailles contre la population locale ?, a indiqu? l’OMS dans son dernier bulletin dat? du jeudi 21 novembre.

                      Et pour le Dr Ryan, il s’agit ? d’une ?volution tr?s dangereuse et alarmante ? dans les efforts pour mettre fin ? l’?pid?mie d’Ebola dans l’est de la RDC ?. Sept nouveaux cas d’Ebola la semaine derni?re mais plus d’incidents s?curitaires


                      Dr Mike Ryan, qui dirige aux c?t?s du Dr. Soc? Fall la r?ponse d’Ebola de l’agence onusienne bas?e ? Gen?ve, a d?clar? qu’il n’y a eu que sept nouveaux cas la semaine derni?re.

                      ? La diminution progressive des cas est une bonne nouvelle. Mais la mauvaise nouvelle, c’est que dans certaines zones cl?s, l’?pid?mie d’Ebola est actuellement corr?l?e avec la violence qui y s?vit car l’ins?curit? emp?che de suivre les contacts des personnes malades ?, a-t-il dit aux m?dias.
                      Malheureusement, au cours des deux derni?res semaines, le nombre d’incidents de s?curit? a presque doubl? dans bon nombre des zones cl?s, y compris ? O?cha et Beni

                      Une fa?on de rappeler que le quasi-doublement des ? incidents de s?curit? ? met en p?ril les tentatives visant ? mettre fin ? la deuxi?me pire ?pid?mie d’Ebola de l’histoire apr?s la crise du virus en Afrique de l’Ouest.

                      ? Malheureusement, au cours des deux derni?res semaines, le nombre d’incidents de s?curit? a presque doubl? dans bon nombre de ces zones, y compris ? O?cha et Beni ?, a-t-il dit,

                      Bien qu’il n’y ait pas eu de rapports faisant ?tat de violence ? l’encontre des ?quipes de riposte, l’ins?curit? et les protestations connexes des communaut?s ont entra?n? la suspension des activit?s d’intervention dans certaines zones sanitaires de Beni, Butembo et Oicha.

                      Selon l’OMS, cette violence et les perturbations de la riposte menacent d’inverser les progr?s r?cents. ? Comme on l’a vu pr?c?demment au cours de cette ?closion, de telles perturbations limitent les efforts de recherche et de surveillance des contacts et entra?nent souvent une augmentation de la transmission ?, a fait valoir l’OMS.

                      Les ?v?nements r?cents en mati?re de s?curit? et la perturbation des activit?s d’intervention soulignent le fait que le risque de r?surgence demeure tr?s ?lev?, tout comme les risques de redispersion de l’?pid?mie, les cas se d?pla?ant hors des points chauds pour se faire soigner ou pour d’autres raisons.

                      Or sur le terrain, les organismes humanitaires ont fait des progr?s ces derniers mois. Mais ? si la s?curit? se d?t?riore dans la r?gion, nous pourrions nous diriger vers une tr?s mauvaise situation ?, a averti le Dr. Ryan.

                      De nombreux groupes rebelles sont actifs dans la r?gion. Plus de 40 civils ont ?t? tu?s au cours des deux derni?res semaines, a-t-il dit. Et ce dernier regain de violence n’est pas ?tranger aux affrontements entre l’arm?e congolaise et les milices ADF, un groupe arm? ougandais install? depuis 1995 dans l’est de la RDC.
                      Photo ONU/Martine Perret
                      Des victimes de la maladie d'Ebola ont ?t? enterr?es au cimeti?re de Kitatumba, ? Butembo, dans l'est de la R?publique d?mocratique du Congo. Plus de 100 ?quipes d'inhumation en toute s?curit? sont encore en activit?. La lutte compliqu?e contre Ebola


                      Depuis la d?claration de l’?pid?mie d’Ebola en ao?t 2018, la r?ponse a ?t? entrav?e ? plusieurs reprises par des attaques contre des agents de sant? et des cliniques d’Ebola.

                      Lorsque la violence a forc? la suspension des efforts d’intervention d’Ebola dans des r?gions comme Beni et Butembo, les responsables de la sant? ont constat? un pic dans l’?pid?mie, a dit M. Ryan.
                      Lorsque la violence avait forc? la suspension des efforts d’intervention d’Ebola dans des r?gions comme Beni et Butembo, auparavant, les responsables de la sant? ont constat? un pic dans l’?pid?mie.

                      Dans ces conditions, les ?quipes d’intervention ont souvent eu recours ? des escortes polici?res ou ? des gardiens dans les cliniques, justifiant ces ? choix difficiles ? pour des organismes humanitaires op?rant dans un environnement peu s?r.

                      De plus, l’OMS souligne que ces risques sont parfois att?nu?s par les importantes activit?s d’intervention et de pr?paration men?es en R?publique d?mocratique du Congo et dans les pays voisins, avec l’appui d’un consortium de partenaires internationaux.

                      Selon l’agence onusienne, sept nouveaux cas confirm?s d’Ebola ont ?t? signal?s la semaine derni?re (du 13 au 19 novembre) au Nord-Kivu et en Ituri. Au cours des 21 derniers jours (du 30 octobre au 19 novembre), 28 cas confirm?s ont ?t? signal?s dans quatre zones sanitaires actives des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Mais la majorit? se trouve dans trois zones sanitaires dont la moiti? ? Mabalako avec 14 cas, Beni (29%, avec 8 cas) et Mandima (5 cas). La majorit? des cas (26) sont li?s ? des cha?nes de transmission connues.

                      La plus importante des deux cha?nes actives de transmission comprend deux cas qui ont ?t? ? symptomatiques dans la communaut? pendant une longue p?riode, ce qui a entra?n? une transmission secondaire et tertiaire ?. Le virus a d?j? fait plus de 2.197 morts en RDC


                      Par ailleurs, les zones sanitaires de Mambasa et Butembo ont pass? 21 jours sans qu’aucun nouveau cas confirm? ne soit signal?.

                      Dans le m?me temps, la zone de sant? d’Oicha a signal? un nouveau cas confirm? d’Ebola apr?s pourtant plus de 30 jours sans nouveaux cas. Selon l’OMS, il s’agit d’un d?c?s communautaire et cette affaire avait des liens avec les zones sanitaires de Kalunguta, Mandima, Mabalako et Oicha. Ce motocycliste s’est rendu dans trois centres de sant? avant d’?tre identifi? comme un cas possible d’Ebola. Il a ?t? transport? dans la zone sanitaire de Beni apr?s sa mort dans la communaut?. Environ 260 personnes auraient ?t? expos?es ? lui alors qu’il ?tait tr?s contagieux. Seulement un tiers environ a ?t? jusque-l? suivi.

                      Face ? un tel risque, une ?quipe multidisciplinaire a commenc? ? ?tudier cette cha?ne de transmission.

                      ? La source d’exposition n’a pas encore ?t? identifi?e ; des ?chantillons ont ?t? envoy?s au laboratoire de la zone sanitaire de Katwa pour s?quen?age afin d’appuyer l’identification du cas source ?, a fait valoir l’OMS dans son bulletin ?pid?miologique.

                      Tous les autres cas signal?s dans les zones sanitaires de Beni et de Mabalako au cours de la semaine derni?re ont ?t? li?s ? des cha?nes de transmission connues. ? ? ce stade de l’?pid?mie, un seul cas compte ?, a dit M. Ryan, ajoutant qu’un seul cas inqui?tant suffit ? d?clencher de nouvelles cha?nes de transmission. ? ?a veut dire que le virus nous devancera ? nouveau ?.

                      D?clar?e depuis le mois d’ao?t 2018, l’?pid?mie d’Ebola a fait plus de 2.197 morts dans la partie nord de la province du Nord-Kivu et dans celle de l’Ituri. A la date du 19 novembre, 3.298 cas ont ?t? signal?s, dont 3.180 cas confirm?s et 118 probables.

                      Alors que le virus Ebola semblait marquer le pas ces derniers jours, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) s’est inquiétée des incidents de sécurité notés cette semaine en République démocratique du Congo (RDC). Des incidents qui sont attribués aux groupes armés, dans plusieurs zones incluses dans la réponse, notamment à Beni, Oicha et Kyondo.
                      "Safety and security don't just happen, they are the result of collective consensus and public investment. We owe our children, the most vulnerable citizens in our society, a life free of violence and fear."
                      -Nelson Mandela

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                      • SITUATION ?PID?MIOLOGIQUE
                        EVOLUTION DE L’?PID?MIE DANS LES PROVINCES DU NORD-KIVU ET DE L’ITURI AU 27 NOVEMBRE 2019

                        Jeudi, le 28 novembre 2019


                        • Depuis le d?but de l’?pid?mie, le cumul des cas est de 3.309, dont 3.191 confirm?s et 118 probables. Au total, il y a eu 2.201 d?c?s (2083 confirm?s et 118 probables) et 1077 personnes gu?ries.
                        • 443 cas suspects en cours d’investigation ;
                        • 5 nouveaux cas confirm?s, dont :
                        o 4 en Ituri ? Mandima ;
                        o 1 au Nord-Kivu ? Mabalako ;
                        • 2 nouveaux d?c?s des cas confirm?s, dont :
                        o 2 nouveaux d?c?s communautaires en Ituri ? Mandima ;
                        o Aucun d?c?s parmi les cas confirm?s dans les CTE ;
                        • Aucune personne gu?rie n’est sortie des CTE ;
                        • Aucun agent de sant? ne figure parmi les nouveaux cas confirm?s. Le cumul des cas confirm?s/probables parmi les agents de santé est de 163 (5 % de l’ensemble des cas confirm?s/probables), dont 41 d?c?s ;

                        /!\ Les donn?es pr?sent?es dans ce tableau sont susceptibles de changer ult?rieurement, apr?s investigations approfondies et apr?s redistribution des cas et d?c?s dans leurs zones de sant? respectives.
                        --------------------------------
                        LEXIQUE
                        • Un d?c?s communautaire est tout d?c?s survenu en dehors d'un Centre de Traitement #Ebola.
                        • Un cas probable est un d?c?s pour lequel il n'a pas ?t? possible d'obtenir des ?chantillons biologiques pour confirmation au laboratoire mais o? les investigations ont r?v?l? un lien ?pid?miologique avec un cas confirm? ou probable.
                        Distribution des cas de Maladie ? Virus Ebola (MVE) par zone de sant? dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu
                        au 27 novembre 2019



                        Courbe ?pid?mique
                        ACTUALIT?S
                        Trois membres de la riposte ? l’?pid?mie ? la Maladie ? virus Ebola tu?s lors d’une attaque ? Biakato en Ituri
                        • Suite ? l'attaque de la sous-coordination de la riposte ? Biakato en Ituri dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 novembre 2019, 3 membres des ?quipes de la riposte ? la Maladie ? virus Ebola dans ce secteur ont perdu la vie ;
                        • Il s’agit d’un prestataire et d’un chauffeur de la commission vaccination et d’un autre chauffeur ;
                        • Outre ces trois d?c?s, on d?nombre 7 bless?s et 6 autres personnes accusant des troubles psychologiques et d'importants d?g?ts mat?riels.
                        • Une bonne partie de ces ?quipes, venues de Biakato, a ?t? ?vacu?e en trois vague vers Goma. Aussit?t arriv?es, elles ont ?t? accueillies par une ?quipe de la coordination conduite par le Prof. Steve Ahuka, coordonnateur g?n?ral, qui par ailleurs, a visit? les bless?s avant d'aller s'enqu?rir des conditions s?curitaires et d'h?bergement des personnes ?vacu?es. Il n’a pas manqu? ? les r?conforter.
                        VACCINATION
                        • La commission vaccination est en deuil. Un prestataire et un chauffeur de son ?quipe ont ?t? tu?s la nuit du mercredi 27 novembre 2019 ? la suite des attaques intervenues ? la base de vie de Biakato en Ituri ;
                        • 2?me jour sans activit? vaccinale avec le 2e vaccin J&J suite aux troubles initi?es par les jeunes en rapport avec la situation s?curitaire ? Beni;
                        • 724 personnes ont ?t? vaccin?es, jusqu’au mardi 26 novembre 2019, avec le 2nd vaccin Ad26.ZEBOV/MVA-BN-Filo (Johnson&Johnson) dans les deux Aires de sant? de Karisimbi ? Goma ;
                        • Depuis le d?but de la vaccination le 8 ao?t 2018 avec le vaccin rVSV-ZEBOV, 255.373 personnes ont ?t? vaccin?es ;
                        • Approuv? le 22 octobre 2019 par le Comit? d’?thique de l’?cole de sant? publique de l’universit? de Kinshasa et le 23 octobre 2019 par le comit? d’?thique national, le deuxi?me vaccin, d?nomm? Ad26.ZEBOV/MVA-BN-Filo, est produit par la firme Janssen Pharmaceuticals pour la soci?t? Johnson & Johnson ;
                        • Ce nouveau vaccin vient en compl?ment du premier, le rVSV-ZEBOV, vaccin utilis? jusque-l? (depuis le 08 ao?t 2018) dans cette ?pid?mie fabriqu? par le groupe pharmaceutique Merck, apr?s approbation du Comit? d’?thique le 20 mai 2018. Il a ?t? r?cemment pr?-qualifi? pour homologation.
                        SURVEILLANCE AUX POINTS D’ENTR?E
                        • Les activit?s de contr?le sanitaire sont perturb?es dans les villes de Beni et Butembo dans la province du Nord-Kivu suite aux manifestations de la population qui d?crie les tueries des civils ;
                        • Depuis le d?but de l’?pid?mie, le cumul des voyageurs contr?l?s (prise de temp?rature) aux points de contr?le sanitaire est de 121.159.810 ;
                        • A ce jour, un total de 109 points d'entr?e (PoE) et de points de contr?le sanitaire (PoC) a ?t?́ mis en place dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri afin de prot?ger les grandes villes du pays et ?viter la propagation de l’?pid?mie dans les pays voisins.

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                        "Safety and security don't just happen, they are the result of collective consensus and public investment. We owe our children, the most vulnerable citizens in our society, a life free of violence and fear."
                        -Nelson Mandela

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                        • RDC : les violences perturbent la riposte ? Ebola et risquent de relancer la transmission du virus (OMS)


                          Banque mondiale//Vincent Tremeau
                          A Beni, en R?publique d?mocratique du Congo, des agents de sant? soignent un enfant de 15 ans qui pourrait ?tre infect? par le virus Ebola (2019)29 novembre 2019
                          Sant?
                          L’ins?curit? et les manifestations dans l’est de la R?publique d?mocratique du Congo (RDC) compromettent la lutte contre Ebola, alerte l’Organisation mondiale de la sant? (OMS) apr?s la mort de quatre membres du personnel participant ? la riposte au virus.

                          ? Au cours de la semaine derni?re, la violence, les troubles civils g?n?ralis?s et les attaques cibl?es ont gravement perturb? la riposte ? Ebola et restreint l’acc?s aux communaut?s touch?es dans plusieurs endroits ?, a indiqu? l’OMS dans son dernier bulletin ?pid?miologique dat? du jeudi 28 novembre.

                          Selon l’agence onusienne, de telles perturbations entra?nent souvent une augmentation de la transmission du virus et une augmentation subs?quente du nombre de cas en raison ? des r?percussions sur les efforts de surveillance et de contr?le comme la recherche active des cas, la recherche des contacts et la vaccination ?.

                          Dans la nuit de mercredi ? jeudi, deux attaques visant des agents participant ? la riposte ? Ebola ont fait quatre morts et six bless?s dans l’est de la RDC. De telles attaques risquent de redonner au virus de la vigueur ? et, en cons?quence, plus de gens vont mourir ?, a pr?venu l’OMS. LIRE AUSSI | Ebola : 4 membres du personnel de sant? tu?s par des groupes arm?s dans l’est de la RDC (OMS)

                          Selon l’OMS, les violences et troubles civils ont limit? les activit?s d’intervention sanitaires ? Beni et ? Oicha depuis le 20 novembre. Dans ces conditions, environ un tiers du personnel d’intervention Ebola de l’OMS ? Beni a ?t? temporairement transf?r? ? Goma mardi dernier.

                          Les perturbations de l’intervention et le manque d’acc?s aux collectivit?s touch?es par le virus Ebola menacent d’annuler les progr?s r?cents, a alert? l’agence onusienne. ? Ebola ?tait en retrait. Il sera tragique d’?tre ? nouveau le t?moin de souffrances inutiles au sein de communaut?s qui ont d?j? tant souffert. Nous appelons tous ceux qui ont un r?le ? jouer ? mettre fin ? ce cycle de violence ?, a d?clar? jeudi le Directeur g?n?ral de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Gebreyesus.

                          Six nouveaux cas d’Ebola ont ?t? enregistr?s la semaine derni?re, contre 120 au pic de l’?pid?mie en avril dernier. Dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, la moiti? des cas confirm?s entre le 20 et le 26 novembre provenaient de la zone de sant? de Mabalako (trois cas), alors que chacune des zones sanitaires de Mandima, Oicha et Beni n’a enregistr? qu’un seul cas. Mais ces chiffres qui semblent encourageants sont remis en cause par la paralysie not?e dans les activit?s anti-Ebola ? Beni et dans sa r?gion.

                          ? ? la suite de l’ins?curit?, le volume d’alertes quotidiennes signal?es par les ?tablissements de soins de sant? et la communaut? a diminu? ? Beni ?, rel?ve l’OMS. Du samedi 23 au mardi 26 novembre, les alertes sont ainsi pass?s d’environ 400 par jour ? 120-150 par jour. Des r?ductions proportionnellement similaires du nombre d’alertes ont ?galement ?t? observ?es ? Butembo, apr?s deux jours de manifestations, selon l’agence onusienne. Les violences compromettent la surveillance des contacts de cas d'Ebola

                          Les violences dans l’est de la RDC ont ?galement eu un impact sur les activit?s de surveillance des personnes en contact avec des cas d’Ebola et de recherche de signes d’infection, en particulier ? Oicha o? seulement 15% des contacts ?taient sous surveillance en date du 26 novembre.

                          Le pourcentage moyen global de contacts sous surveillance au cours des sept derniers jours est de 86%, mais il est tomb? ? 59% lundi. Or l’OMS rappelle que cette surveillance fait partie ? des fonctions essentielles ? de la r?ponse pour r?duire le risque de propagation du virus. ? Et les fluctuations de performance ? la suite de l’ins?curit? peuvent permettre de nouvelles cha?nes de transmission ?, a mis en garde l’agence onusienne.

                          Les attaques perp?tr?es cette semaine ? Biakato et ? Mangina sont ? de loin les plus meurtri?res ? de toutes celles commises contre des ?quipes anti-Ebola depuis le d?but de l’?pid?mie, a d?clar? jeudi le Directeur des op?rations d’urgence de l’OMS, Michael Ryan, lors d’un point de presse t?l?phonique.

                          Un m?decin ?pid?miologiste camerounais de l’agence onusienne avait ?t? tu? en avril dernier ? Butembo, dans la province du Nord-Kivu. D?but novembre, un journaliste radio, qui animait des programmes anti-Ebola, avait ?t? tu? pr?s de la ville de Mambasa, dans la province de l’Ituri.

                          L’actuelle ?pid?mie d’Ebola en RDC est la plus grave, apr?s celle qui a tu? 11.000 personnes en Afrique de l’Ouest en 2014. Depuis le d?but de l’?pid?mie dans l’est du pays en ao?t 2019, le virus a tu? 2.199 personnes.

                          L’insécurité et les manifestations dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) compromettent la lutte contre Ebola, alerte l’Organisation mondiale de la santé (OMS) après la mort de quatre membres du personnel participant à la riposte au virus.
                          "Safety and security don't just happen, they are the result of collective consensus and public investment. We owe our children, the most vulnerable citizens in our society, a life free of violence and fear."
                          -Nelson Mandela

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                          • Ebola en RDC: 23 nouveaux cas en quatre jours, une nette reprise ? la hausse

                            Par L'Obs avec AFP
                            Publi? le 12 d?cembre 2019 ? 16h40

                            Kinshasa (AFP) - Vingt-trois nouveaux cas de fi?vre h?morragique Ebola ont ?t? enregistr?s en quatre jours dans l'est de la R?publique d?mocratique du Congo, pr?s de zones o? la lutte contre l'?pid?mie est "paralys?e" par l'ins?curit?, ont indiqu? jeudi les autorit?s sanitaires.

                            Il s'agit d'une nette hausse des nouveaux cas, qui ?taient tomb?s ? "10 par semaine", avait d?clar? le 22 novembre ? l'AFP le responsable congolais des ?quipes anti-Ebola Jean-Jacques Muyembe.

                            La flamb?e a ?t? r?pertori?e entre dimanche et mercredi dans les provinces voisines de l'Ituri et du Nord-Kivu.

                            Dix nouveaux cas ont ?t? enregistr?s dans la seule journ?e de mardi au Nord-Kivu, ? Mabalako. Six autres avaient ?t? notifi?s lundi, dont "trois tradipraticiens" (m?decins traditionnels), selon le Comit? multisectoriel de la riposte ? l'?pid?mie (CMRE).

                            Mercredi, trois cas ont ?t? notifi?s dans le Nord-Kivu, dont un dans une localit? -Biena- qui n'avait connu aucune notification depuis "85 jours".

                            L'activit? de la riposte anti-Ebola est "paralys?e" dans trois zones de sant? (Beni, Biakato, Mangina) pour "des raisons s?curitaires", ajoute le CMRE.
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                            "Safety and security don't just happen, they are the result of collective consensus and public investment. We owe our children, the most vulnerable citizens in our society, a life free of violence and fear."
                            -Nelson Mandela

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                            • Ebola en RDC : hausse substantielle de nouveaux cas en pr?s d’une semaine, selon l’OMS


                              Photo ONU/Martine Perret
                              Le personnel d'un centre de traitement d'Ebola ? Butembo, dans l'est de la RDC, d?sinfectent leurs bottes et nettoient leurs v?tements.
                              13 d?cembre 2019
                              Sant?

                              Vingt-sept nouveaux cas de fi?vre h?morragique Ebola ont ?t? enregistr?s en cinq jours dans l’est de la R?publique d?mocratique du Congo (RDC), pr?s de zones o? la lutte contre l’?pid?mie est ? paralys?e ? par l’ins?curit? et les troubles civils.

                              Ces 27 nouveaux cas, confirm?s cette semaine, ont ?t? r?pertori?s entre le 4 et le 10 d?cembre dans quatre zones sanitaires situ?s dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

                              ? Il s’agit d’une augmentation substantielle du nombre de cas signal?s, comparativement ? la moyenne de sept cas confirm?s au cours des trois semaines pr?c?dentes ?, a pr?cis? l’OMS dans son dernier bulletin ?pid?miologique publi?e jeudi 12 d?cembre. Tous ces cas sont li?s ? trois cha?nes de transmission. Sur ces 27 nouveaux cas, les deux tiers (20) ?taient des contacts enregistr?s, dont 10 faisaient l’objet d’un suivi r?gulier.

                              L’?pineuse ?quation de la r?infection et de la rechute


                              Une personne transport?e depuis l’aire de sant? de Lwemba est d?c?d?e. Son corps a ?t? intercept? par le personnel d’intervention ? un point de contr?le. Un enterrement s?r et digne a ?t? effectu?. Selon l’OMS, tous les autres cas ont ?t? dirig?s vers un centre de traitement Ebola. Plus largement, la majorit? de ces nouveaux cas sont li?s ? une seule cha?ne de transmission, dans laquelle une personne ?tait une source potentielle d’infection pour 17 personnes. Il s’agit de la deuxi?me documentation de la maladie chez cette personne au cours d’une p?riode de six mois. Une enqu?te est en cours pour comprendre les circonstances entourant cette affaire.

                              Parmi les possibilit?s ?tudi?es figurent la r?infection et la rechute. La r?infection signifierait qu’une personne qui s’est r?tablie de la maladie est infect?e par le virus d’une autre personne. Mais aucun cas de ce type n’a ?t? document? ? ce jour. De rares cas de rechute ont ?t? document?s, dans lesquels une personne qui s’est r?tablie d’Ebola pr?sente ? nouveau des sympt?mes de la maladie.

                              Au cours de la semaine ?coul?e, six nouveaux cas ont ?t? recens?s parmi les agents de sant?, dont cinq ?taient des praticiens traditionnels, ce qui porte ? 169 le nombre total d’agents de sant? infect?s dans cette flamb?e, soit 5% de tous les cas signal?s. ? Ebola ?tait en retrait. Ces attaques vont redonner de la vigueur ? l’?pid?mie, et par cons?quent plus de gens vont mourir ?, avait d’ailleurs mis en garde le Directeur g?n?ral de l’OMS, docteur Tedros Adhanom Gebreyesus, apr?s les attaques ? Biakato et ? Mangina contre du personnel de la riposte ? Ebola fin novembre.

                              2.210 personnes sont mortes d’Ebola


                              Au cours des 21 derniers jours (du 20 novembre au 10 d?cembre), 42 cas confirm?s ont ?t? signal?s dans dans quatre zones sanitaires actives voisines des provinces du Nord-Kivu et d’Ituri. Il s’agit de Mabalako (60 %, avec 25 cas), Mandima (huit cas), Beni (sept cas) et Oicha (deux cas). Selon l’OMS, la majorit? des cas (40) sont li?s ? des cha?nes de transmission connues. La zone de sant? de Mambasa a r?cemment enregistr? 42 jours sans nouveaux cas confirm?s.

                              Autre bonne nouvelle, dans les zones sanitaires de Beni et de Mabalako, le pourcentage moyen global de contacts sous surveillance au cours des sept derniers jours est revenu aux niveaux observ?s avant les incidents de s?curit? des derni?res semaines. Le volume des alertes et la proportion d’alertes ayant fait l’objet d’une enqu?te dans les 24 heures ont connu des am?liorations similaires.

                              Au total, 2.210 personnes sont mortes de l’?pid?mie Ebola depuis la d?claration de l’?pid?mie le 1er ao?t 2018. A la date du mercredi 10 d?cembre, l’OMS fait ?tat de 3.340 cas d’Ebola ont ?t? signal?s, dont 3.222 cas confirm?s et 118 cas probables.

                              Vingt-sept nouveaux cas de fièvre hémorragique Ebola ont été enregistrés en cinq jours dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), près de zones où la lutte contre l’épidémie est « paralysée » par l’insécurité et les troubles civils.
                              "Safety and security don't just happen, they are the result of collective consensus and public investment. We owe our children, the most vulnerable citizens in our society, a life free of violence and fear."
                              -Nelson Mandela

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                                US - CDC Health Advisory: Guidance for Using Rapid Diagnostic Tests for Ebola in the United States - December 16, 2019

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