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Epid?mie de syndrome h?molytique et ur?mique p?diatrique ? Escherichia coli O26 en France m?tropolitaine en lien avec la consommation de reblochon

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  • Epid?mie de syndrome h?molytique et ur?mique p?diatrique ? Escherichia coli O26 en France m?tropolitaine en lien avec la consommation de reblochon

    01 | 06 | 2018
    Epid?mie de syndrome h?molytique et ur?mique p?diatrique ? Escherichia coli O26 en France m?tropolitaine en lien avec la consommation de reblochon : point au 31 mai 2018


    Entre les mois de f?vrier et mai 2018, plusieurs enfants atteints de syndrome h?molytique et ur?mique (SHU), infect?s par une bact?rie Escherichia coli (E. coli) O26 ayant les m?mes caract?ristiques, ont ?t? identifi?s par le Centre national de r?f?rence E. coli et son laboratoire associ? (Institut Pasteur, Paris, et Laboratoire de microbiologie de l?h?pital Robert Debr?, Paris). Les investigations men?es par Sant? publique France ont confirm? un lien ?pid?miologique entre ces cas et la consommation de reblochons au lait cru produits sur le site de Cruseilles (Haute-Savoie) de l?entreprise Chabert.
    Point de situation ?pid?miologique au 31 mai

    Au 31 mai 2018, 14 enfants ?g?s de un ? cinq ans sont inclus dans l?investigation de cette ?pid?mie :
    • 6 enfants atteints de SHU ont ?t? infect?s par une m?me souche d?E. coli 026, pour lesquels la consommation de reblochon incrimin? est document?e. Ces six enfants sont domicili?s dans plusieurs r?gions de France m?tropolitaine (Centre?Val de Loire, PACA, Ile-de-France, Auvergne-Rh?ne-Alpes, Pays-de-la-Loire) ;
    • pour 8 autres enfants, des investigations sont en cours. Parmi eux, deux ont pr?sent? des signes de gastroent?rite et six ont pr?sent? un SHU. Un des enfants atteints de SHU est d?c?d? ; l?investigation autour de ce cas est en cours. A ce jour, on ne peut ni ?carter ni affirmer que ces cas de SHU soient li?s ? la consommation de reblochon : souche non isol?e et caract?ris?e, ou consommation de reblochon incrimin? pas encore document?e.
    Les investigations en cours ont deux volets : un volet ?pid?miologique d?une part, qui consiste ? interroger les parents sur la consommation alimentaire de leurs enfants et, le cas ?ch?ant, ? tracer l?origine des reblochons consomm?s. Un volet microbiologique d?autre part, qui vise par des analyses ? identifier la souche ayant infect? l?enfant, et ? d?terminer si elle pr?sente des caract?ristiques similaires ? celles de la souche ?pid?mique. Ces investigations sont un processus long et complexe, et dans certains cas la souche ? l?origine de l?infection ne peut pas ?tre mise en ?vidence.
    Figure -Distribution des cas d?infection ? E. coli O26 (souche ?pid?mique) et des cas en cours d?investigation, par date de d?but de signes, France f?vrier-mai 2018
    La surveillance du syndrome h?molytique et ur?mique p?diatrique en France

    Le SHU est une maladie peu fr?quente en France : entre 100 et 160 cas sont signal?s dans le cadre du syst?me de surveillance chaque ann?e. C?est une maladie grave puisqu?elle est la principale cause d?insuffisance r?nale aigue chez l?enfant ?g? de 1 mois ? 3 ans. Dans la litt?rature internationale, le taux de d?c?s varie entre 3 et 5% (1% selon les donn?es de surveillance fran?aises). Cette maladie est le plus souvent caus?e par une bact?rie appartenant ? la famille des Escherichia coli, dont certaines souches sont plus virulentes et produisent des toxines appel?es ? shigatoxines ?.
    La contamination se produit :
    • par ingestion d?aliments contamin?s consomm?s crus ou peu cuits : lait ou produits laitiers non pasteuris?s, viande de b?uf insuffisamment cuite (en particulier hach?e), l?gumes crus contamin?s, eau de boisson contamin?e ;
    • en portant ses mains souill?es ? la bouche apr?s avoir touch? des animaux porteurs de la bact?rie ou leur environnement contamin? ;
    • par contact avec une personne malade qui excr?te la bact?rie dans ses selles.
    En France, la surveillance du syndrome h?molytique et ur?mique et des infections ? Escherichia coli producteurs de shigatoxines repose sur plusieurs syst?mes de surveillance qui permettent d?identifier la grande majorit? des cas :
    • la surveillance du SHU chez l?enfant de moins de 15 ans : depuis 1996, un r?seau de services de n?phrologie p?diatrique volontaires notifient les cas ? Sant? publique France ;
    • le Centre National de R?f?rence pour les E. coli ;
    • la d?claration obligatoire des toxi-infections alimentaires collectives.
    Chaque ann?e, Sant? publique France produit un bilan de la surveillance du SHU chez l?enfant de moins de 15 ans. En 2017, 164 cas de SHU p?diatrique ont ?t? notifi?s ? Sant? publique France et aucune ?pid?mie n?a ?t? identifi?e.
    Plus d?informations :




    "Safety and security don't just happen, they are the result of collective consensus and public investment. We owe our children, the most vulnerable citizens in our society, a life free of violence and fear."
    -Nelson Mandela

  • #2
    Reblochon : la bact?rie incrimin?e n?a pas encore ?t? d?tect?e

    >Soci?t?|Le Parisien avec AFP| 04 juin 2018, 20h39 |0

    Les autorit?s sanitaires cherchent notamment ? d?terminer si le d?c?s suspect vendredi d?un enfant a ?t? caus? par le reblochon soup?onn? d??tre contamin? par la bact?rie.

    Le syndicat interprofessionnel du reblochon est formel : la bact?rie Escherichia Coli O26, qui a rendu malade des enfants ayant consomm? du reblochon, n?a ?t? retrouv?e ? ce jour ni dans le fromage accus? de l?avoir v?hicul?e, ni dans le lait ayant servi ? sa fabrication.

    ? ?a ne veut pas dire qu?il n?y en a pas ?, a toutefois pr?cis? l?un des responsables Bruno Mathieu ? propos de la pr?sence de cette bact?rie, car les laboratoires sont dot?s de ? m?thodes analytiques qui ne sont pas normalis?es ? au niveau europ?en et peu sensible.

    Parmi les 14 enfants concern?s par l?enqu?te de Sant? publique France, six ont ?t? infect?s par une m?me souche de la bact?rie, et on sait avec certitude qu?ils ont consomm? du reblochon incrimin?.
    ...
    Les autorités sanitaires cherchent notamment à déterminer si le décès suspect vendredi d’un enfant a été causé par le reblochon soupçonné d’

    "Safety and security don't just happen, they are the result of collective consensus and public investment. We owe our children, the most vulnerable citizens in our society, a life free of violence and fear."
    -Nelson Mandela

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