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R?PUBLIQUE DE MAURICE - Chikungunya: effets sur la soci?t?

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  • R?PUBLIQUE DE MAURICE - Chikungunya: effets sur la soci?t?

    ?LE MAURICE: UNE LOI POUR PUNIR LA N?GLIGENCE FACE AU "CHIK"
    Par Jane L. O'neill (L'Express)
    27 septembre 2006

    Port Louis -- Responsabiliser le public est un des moyens employ?s par les autorit?s pour lutter contre le chikungunya. Les amendements qui seront apport?s au Public Health Act s'inscrivent dans cette perspective. Ils pr?voient une contravention directe verbalisant les habitants n?gligents.

    Le ministre de la Sant?, Satish Faugoo, ?voque ? nouveau cette mesure, actuellement peaufin?e au parquet. Il pr?voit de la pr?senter ? l'Assembl?e nationale ? la rentr?e parlementaire, en novembre. Il a annonc? l'imminence de cette loi, ? Triolet, lors de l'ouverture d'un atelier de travail, destin? aux Community Health Leaders.

    La loi actuelle pr?voit d?j? des peines ? l'encontre de ceux qui ne nettoient pas leur cour, et risquent de mettre en danger la sant? publique. Elles seront d?sormais plus s?v?res. Il ne sera plus question d'un simple avertissement pour inciter ? nettoyer : la personne dont la cour permet la prolif?ration des moustiques devra payer une amende sur le champ.

    L'atelier de travail d'hier est le premier d'une s?rie de 46. Ils auront lieu ? travers l'?le pour sensibiliser quelque 1 500 Community Health Leaders. ? leur tour, ils devront ?duquer la population aux mesures pour pr?venir le chikungunya. Des directeurs de ressources humaines, des health and safety managers d'entreprises et des enseignants seront ?galement conscientis?s.

    Cette mobilisation, insiste le ministre de la Sant?, est n?cessaire, de l'avis de tous les experts ?trangers venus aider le pays ? ?radiquer cette maladie. "Toutes les mesures ne serviront ? rien sans une responsabilisation de la population. Comme certaines autres maladies, le chikungunya peut ?tre pr?venu. Il nous faut faire des efforts."

    La Regional Public Health Superintendent, Amita Pathack, a fait un expos? sur les d?fis auxquels le pays est confront? ? cause de cette maladie. Elle a fait partie d'une d?l?gation qui a suivi une formation ? la R?union sur le sujet.

    D'autres th?mes, tels que la transmission, le contr?le du vecteur, les moyens pour changer le comportement individuel, ont ?t? abord?s lors de cet atelier de travail.

    Le m?me exercice sera fait ? Flacq, Mah?bourg, Pointe-aux-Sables, Quatre-Bornes et Port-Louis, en octobre. Ce premier lancement a eu le soutien du groupe h?telier Na?ade Resorts. Satish Faugoo a d'ailleurs rappel? l'impact n?gatif de cette maladie sur l'industrie touristique.

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  • #2
    R?PUBLIQUE DE MAURICE - Chikungunya: effets sur la soci?t?

    ?LE MAURICE: CHIKUNGUNYA - CONTR?LE SUR LES ANTI-MOUSTIQUES
    Par Bernard Saminaden (L'Express.mu)
    2 octobre 2006

    Ils ont utilis? des cr?mes ou lotions r?pulsives contre les moustiques tous les jours l'?t? dernier, mais certains ont quand m?me attrap? le chikungunya. Ces produits inefficaces sont toujours en vente dans le commerce.

    Dans ce contexte, le minist?re de la Sant? compte tr?s bient?t apporter un ?clairage sur l'utilisation des produits contre le vecteur du chikungunya et les dangers que cela repr?sente. Mais aucun produit ne sera proscrit sauf s'il repr?sente un danger r?el.

    Le minist?re de la Sant? prend tr?s au s?rieux l'utilisation de ces r?pulsifs contre les moustiques ? la suite d'informations en provenance de la R?union. Les autorit?s tiendront compte de l'efficacit? et du risque d'effets secondaires sur certains types de malades des produits qui seront distribu?s.

    En effet, les journaux fran?ais qui ont enqu?t? ? la R?union, il y a quelques semaines, ?crivent que le minist?re de la Sant? fran?ais a pr?f?r?, cette ann?e, ne pas envoyer dans ce d?partement un certain nombre de lotions et cr?mes anti-moustique. Mais il n'a pas donn? de raison officielle. Mais de nombreux m?decins ont not? que ces produits ont ?t? inefficaces et ont m?me provoqu? des probl?mes cutan?s et autres effets secondaires chez de nombreux malades, dont des enfants. Une liste de ces produits est circul?e l?-bas.

    ? Maurice, ils sont disponibles. Bon nombre viennent de France. Le probl?me, c'est que certains produits n'indiquent pas la dur?e de protection contre les moustiques. C'est l? le danger, explique un pharmacien exer?ant dans le priv?. "Des produits r?pulsifs sont efficaces sur une dur?e de six heures seulement et d'autres pendant 12 heures. Des produits ne peuvent ?tre utilis?s sur des enfants de moins de deux ans et les femmes enceintes."

    Ce pharmacien fait remarquer qu'une certaine panique s'est install?e face au chikungunya et qu'"on a import? des produits anti-moustique ? la va-vite".

    D'autre part, la R?union a constat? une r?apparition du chikungunya. Une trentaine de cas ont ?t? not?s par semaine, malgr? l'utilisation de r?pulsifs.

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    • #3
      R?PUBLIQUE DE MAURICE - Chikungunya: effets sur la soci?t?

      SALUBRIT?: LES D?CHETS ENCOMBRANTS SERONT PAYANTS
      Par Jane L. O?Neill (L'Express)

      Chikungunya oblige, les autorit?s s?arment pour l??t? qui se pr?cise. Si l?accent est mis sur des campagnes de pr?vention, en insistant sur la n?cessit? de conserver un environnement propre, d?autres mesures suivent. Les amendements qui seront apport?s bient?t au Public Health Act, ? l?Assembl?e nationale, accompagnent d?autres qui sont impos?s par les municipalit?s.


      La priorit? est de conserver un environnement
      sain pour ?viter la prolif?ration de maladies.


      ? titre d?exemple et dans un d?pliant, la ville de Quatre-Bornes rappelle ? ses citadins que le nettoyage, gratuit l??t? dernier, sera d?sormais payant au co?t de Rs 300 par camion. Ce service sp?cial est offert aux habitants soit dans l?apr?s-midi, soit un jour pendant le week-end.

      ?Il y avait un tarif pour les d?chets encombrants depuis un certain temps, explique-t-on du c?t? de la ville des fleurs. Toutefois, la fois derni?re et avec le concours des autres minist?res, nous avons offert ce service sp?cial gratuit. La cl? de la pr?vention pour le chikungunya, c?est de r?duire les risques de prolif?ration. Il faut donc agir.?

      Dans la cat?gorie des d?chets encombrants, on d?nombre les pneus usag?s, troncs d?arbres, vieux r?frig?rateurs et tout autre d?bris m?tallique. La municipalit? de Quatre-Bornes souligne aussi que l?amende, en cas de non-nettoyage des terrains vagues, peut aller jusqu?? Rs 10 000.

      ? Beau-Bassin-Rose-Hill, aucun paiement n?est exig? des habitants. ?Nous envisageons de le faire pour les d?chets des magasins, pr?cise le maire, Varen Andee, mais pour les r?sidents, nous n?allons pas imposer un tarif pour l?instant.?

      Pour sa part, la ville-lumi?re impose deux tarifs pour les d?chets encombrants. ?D?pendant du volume et du nombre de camions utilis?s, les tarifs sont ? Rs 200 et Rs 400?, explique le maire de Curepipe, Christian Hurhangee. Port-Louis n?a pas cette pr?occupation en temps normal. N?ayant pas d?endroit pour disposer des d?chets m?talliques et autres, elle se contente des d?chets m?nagers. Le d?potoir de Roche-Bois ne peut disposer de tels d?bris et selon un des conseillers de la capitale, c?est le minist?re de l?Environnement qui s?en charge.

      Contraventions directes

      N?anmoins en raison du chikungunya, des dispositions sp?ciales sont prises en collaboration avec le minist?re de l?Environnement. Ce service sp?cial se fait une fois par mois et aucun paiement n?est exig? pour le ramassage de ces ordures.

      Entre-temps, le minist?re de la Sant?, peaufine ses amendements en vue de sanctionner les n?gligents qui aident ? la prolif?ration des moustiques. Attendons-nous ? la contravention directe? Actuellement, une notice est servie ? toute personne qui ne nettoie pas sa cour. Mais si elle prend les mesures qui s?imposent dans un d?lai prescrit, elle n?est pas poursuivie. Or, avec les nouvelles dispositions de la loi, tout contrevenant aura ? payer dans n?importe quel cas de figure et une fois qu?il est pris en faute. Actuellement, l?amende est de Rs 1 000 mais gare ? la hausse !

      ?Il y a eu trop d?inconscience l??t? dernier, soutient-on du c?t? du minist?re de la Sant?. Il faut s?vir pour r?duire les risques de cette maladie. Nous sommes convaincus que ce sera un moyen de dissuasion.? Le State Law Office s?attelle aussi ? mettre la touche finale ? ces amendements.

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      • #4
        R?PUBLIQUE DE MAURICE - Chikungunya: effets sur la soci?t?

        ?LE MAURICE: CHIKUNGUNYA - L'URGENCE DU NETTOYAGE
        Par Vadim Lutchmun (L'Express)
        20 octobre 2006

        Port Louis -- Quelque 3 000 personnes touch?es en 2005 et 10 000 cas confirm?s en laboratoire ? ce jour, pour 2006. Le chikungunya doit ? tout prix ?tre combattu. Et ce, avant l'arriv?e des grosses pluies. Un atelier de travail d'une demi-journ?e a ainsi eu lieu, hier, ? la municipalit? de Quatre-Bornes, dans le cadre de la campagne nationale contre le virus.

        La campagne de pr?vention fait d'abord ressortir la n?cessit? de se prot?ger contre les piq?res de moustiques, notamment ? travers le nettoyage syst?matique des lieux de prolif?ration, c'est-?-dire l? o? il peut y avoir de l'eau, m?me en petite quantit?. Car, pour la ponte, le moustique n'a pas besoin d'eau imm?diatement. Durant six mois ? deux ans, les oeufs peuvent rester en ?tat, pour ne se d?velopper qu'? l'arriv?e des pluies. La larve peut se d?velopper dans le calice des fleurs d'eucalyptus qui ne fait que quelques millim?tres. C'est dire l'urgence du nettoyage de jardin ou de grands espaces verts.

        L'Institut Pasteur n'a pas encore confirm? si la transmission du virus du moustique Aedes albopictus se fait ? sa propre prog?niture lors de la ponte. Le Dr Bernard A. Gaüz?re d?clare, toutefois, qu'? la R?union, des oeufs du moustique ont ?t? d?couverts, avec le virus du chikungunya. Il s'exprimait lors du septi?me forum de pneumologie de l'oc?an Indien, au Hilton, ? Flic-en-Flac. Il pr?cise cependant que cette d?couverte devrait ?tre confirm?e en laboratoire.

        Il semblerait, en outre, qu'une deuxi?me esp?ce de moustique sur les cinq qui existent ? Maurice, a le potentiel de transmettre le chikungunya bien que ce ph?nom?ne n'ait pas encore ?t? observ?. Et l'entomologiste Bheecarry, du minist?re de l'Environnement, a fait remarquer qu'une autre esp?ce de moustique mange les larves des autres moustiques, dont ceux de l'Aedes albopictus.

        Le Dr Deelchand a, pour sa part, rappel? qu'il n'existe, contre le chikungunya, que des traitements symptomatiques. On traite donc les sympt?mes qui peuvent ?tre forte fi?vre, crampes, douleurs dans les articulations, inflammations (dont la conjonctivite), manifestations cutan?es, irritations de gorge, vomissements, coliques, mal de ventre, saignements de nez, saignements des gencives, et maux de t?te. Le virus serait, du reste, une maladie chronique dans 13 ? 14 % des cas. Ce retour, qui est un d?veloppement des s?quelles, peut durer plusieurs semaines, voire plusieurs ann?es.

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        • #5
          R?PUBLIQUE DE MAURICE - Chikungunya: effets sur la soci?t?

          ?LE MAURICE: LA HANTISE DU CHIKUNGUNYA
          1er mars 2007 (L'Express, Port Louis)

          Hassam Boodhun habite depuis sa tendre enfance en face de la station-service Plaine- Magnien. La vie de sa famille et de celles qui habitent la m?me cour que lui est devenue un enfer depuis peu ? cause des branches de chez son voisin imm?diat qui envahissent sa cour.

          Elles pourrissent et ab?ment le toit de sa maison. Sa famille et celles vivant dans la m?me cour que lui, ont ?t? s?rieusement affect?es par le chinkungunya. Il craint fort que cette maladie frappe une nouvelle fois sa famille apr?s le passage du cyclone Gamede.

          S'il y a une chose qu'il ne comprend toujours pas, c'est bien la raison pour laquelle aucun inspecteur sanitaire du conseil des districts de Grand-Port-Savanne ne lui a rendu visite malgr? ses protestations. "Nous ti bien envi compran ki fer", dit Hassam.

          Il tiendra pour responsable, dit-il, le conseil des districts, si jamais sa famille et lui sont une nouvelle fois malades.

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