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LA R?UNION - Impact ?conomique du chikungunya

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  • #16
    LA R?UNION - Impact ?conomique du chikungunya

    SOCI?T?: L'A380... UN JOUR, PEUT-?TRE
    26 septembre 2006 (Clicanoo, le Journal de l'?le de la R?union)

    L?accueil de l?A380 sur les pistes de Gillot fait partie des projets ? moyen terme de la commission a?roport de la chambre de commerce et d?industrie, concessionnaire de l?infrastructure. Mais ? cause de la baisse du trafic engendr?e par le chikungunya au premier semestre 2006, de nombreux investissements doivent ?tre report?s. Ceux qui r?vent de voir se poser le dernier Airbus sur notre ?le devront patienter.



    A?roport de Gillot, 6h30, le 25 septembre 2015. Un Airbus A380 de la compagnie Air France se pose sur la piste. Ses 800 passagers descendent et se dirigent vers la douane. La routine. Ce sc?nario verra sans doute le jour, mais ? une date inconnue pour l?instant. C?est du moins la volont? de la Chambre de commerce et d?industrie de la R?union (CCIR), concessionnaire de l?infrastructure, qui ne manque pas de projets pour moderniser l?a?roport de Gillot. Le plan de programmation g?n?rale 1990-2010 arrive d?j? en fin de parcours et un nouveau plan 2006-2026 est en cours de pr?paration par un cabinet de conseil, Egis A?roports, qui rendra ses travaux en juillet 2007. Des ambitions dont la concr?tisation sera toutefois retard?e ? cause des cons?quences au long cours de l??pid?mie de chikungunya qui a s?vi au premier trimestre 2006 et de son impact tr?s n?faste sur l??conomie locale. Ainsi, Gillot a accueilli 20 % de passagers en moins entre le 1er janvier et le 30 juin 2006 que sur la m?me p?riode de l?ann?e pr?c?dente.

    ?Nous pr?voyons une perte de recettes de 4 millions d?euros sur l?ann?e 2006?, pr?cise Bernard Lallemand, pr?sident de la commission A?roport de la CCIR. Ainsi, l?extension Est de l?a?rogare, qui ?tait pr?vue pour fin 2006, ? d? ?tre report?e ? plus tard, dans quelques mois voire plusieurs ann?es, alors m?me que l?entreprise charg?e d?effectuer les travaux avait d?j? ?t? retenue. Le co?t de l?op?ration avait ?t? chiffr? ? 2,5 millions d?euros. Elle permettra d?ouvrir sept bornes d?enregistrement suppl?mentaires. En revanche, l?am?nagement de l?acc?s de l?a?roport va bien d?buter en 2007, comme pr?vu initialement. Le nouveau d?p?t de carbur?acteur demeure, lui aussi, planifi? pour 2008. Sa capacit?, de 300 m3 aujourd?hui, sera tripl?e. Ce qui ?l?vera la dur?e de stockage de 5 ? 15 jours environ.

    8,5 millions d'euros en 2007
    Le co?t de ces op?rations ne sera chiffr? que dans les prochains jours, mais la CCIR sait d?j? que 8,5 millions d?euros d?investissements sont pr?vus pour 2007. Une partie de cette somme servira ? r?aliser des am?nagements n?cessaires ? l?accueil du 777, sur la demande d?Air France. Son nouvel avion mesurera 10 m?tres de plus que le 747 avec un nombre de roues inf?rieur, ce qui implique une masse au cm2 extr?mement forte ? l?atterrissage, et donc une n?cessaire adaptation des pistes et des raquettes.

    ?La compagnie souhaitait que les travaux soient achev?s en 2006, mais ils ne le seront que l?an prochain?, pr?cise Bernard Lallemand. Quitte ? agrandir les raquettes, autant le faire une fois pour toutes et les ?largir suffisamment pour qu?elles puissent accueillir, un jour, l?A380. ?Nous n?avons encore re?u aucune demande des compagnies a?riennes pour permettre l?accueil de l?A380, rapporte le pr?sident de commission de la CCIR. Mais il faut anticiper, notamment dans le cas o? l?Etat nous demanderait de devenir un a?roport de d?routement. Et puis nous sommes la France dans l?oc?an Indien, ajoute-t-il. La R?union ne peut pas rester ? c?t? du projet de l?A380.

    Par cons?quent, d?s que nous devons effectuer des travaux, nous prenons en compte cette dimension. Concernant les raquettes, nous allons rajouter 15 m?tres de large de chaque c?t?, soit une augmentation de 10% de la superficie actuelle?. Jusqu?? pr?sent, aucune date n?est pr?vue pour le d?but de ces travaux et leur co?t ne devrait ?tre connu que dans les prochains jours. Il en est de m?me pour ceux ? r?aliser sur les deux pistes. Mais ce n?est pas tout. L?infrastructure devra suivre enti?rement si l?A380 vient ? se poser sur notre ?le. Bernard Lallemand ?num?re la cha?ne d?am?nagements ? r?aliser.

    Gourmand en am?nagements
    ?Dans la perspective d?accueillir l?A380, nous devrons aussi prolonger un taxiway, am?nager un parking, construire une passerelle ? deux niveaux (ndlr: l?A380 comporte deux ?tages de si?ges passagers), doubler la capacit? du hall d?accueil des passagers, de 1 200 personnes aujourd?hui?.

    ? cela, s?ajoute le projet de doublement de la capacit? du parking. Avec 800 places aujourd?hui, il subit d?j? un ph?nom?ne de saturation pendant un mois par an en cumul?. Autant de travaux dont le co?t avait ?t? estim? ? 30 millions d?euros en 1998. Autant dire que s?ils voient le jour dans les ann?es ? venir, le montant de la facture aura sans nul doute sensiblement grimp?. La concession de la chambre de commerce et d?industrie devait s?achever en 2009. Mais ? cause des pertes financi?res li?es au chikungunya, l??tat a propos? de prolonger la concession, sur la p?riode 2009-2015, afin d?y voir plus clair sur les projets ? venir.

    ?On sait d?j? qu?? l??ch?ance initialement pr?vue, la situation sera d?sastreuse?, d?clare Bernard Lallemand. Dans le dossier qu?elle a soumis ? l?Etat, la chambre de commerce a ?mis deux hypoth?ses. L?une, optimiste, pr?voit que la perte des 200 000 passagers sur le premier semestre 2006 sera r?percut?e dans les deux ann?es ? venir et qu?ensuite le trafic reprendra sa croissance. L?autre, plus pessimiste, envisage une dur?e de rattrapage beaucoup plus longue. Ces orientations seront corrig?es tous les ans, en fonction du sc?nario r?el. Les derniers grands travaux entrepris ? Gillot, pour un montant de 125 millions d?euros, ont consist? en une nouvelle piste en 1997 et deux nouveaux a?rogares en 2002. Esp?rons que les prochains, malgr? le contexte ?conomique, ne tarderont pas trop. Et que l?atterrissage d?un A380 sur notre ?le rel?ve de l?anticipation, et non du fantasme.

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    • #17
      LA R?UNION - Impact ?conomique du chikungunya

      SOCI?T?: LE D?PARTEMENT PR?SENTE LA NOTE SAL?E DU CHIK
      Par Marie Payrard (Clicanoo, le Journal de l'?le de la R?union)
      26 septembre 2006

      Le Conseil g?n?ral a pr?sent? hier le bilan des op?rations men?es jusqu?ici contre l??pid?mie de chikungunya. Achat de r?pulsifs, aide ? domicile, lutte anti-vectorielle... le virus aura co?t? au bas mot 10,7 millions d?euros ? la collectivit?. En vue d?une reprise ?pid?mique, le D?partement compte bien renouveler toutes les actions et annonce ?galement le lancement d?une nouvelle campagne de communication.



      "Les actions que nous avons men?es ont ?t? sous-estim?es." Face aux vives critiques essuy?es par le Conseil g?n?ral dans sa gestion de la crise du chikungunya, Ibrahim Dindar souhaitait rappeler toutes les initiatives qui ont ?t? mises en ?uvre depuis la d?ferlante ?pid?mique.

      Et lorsque le vice-pr?sident du Conseil g?n?ral exhibe l?addition, on a fort envie de croire que le D?partement n?est pas rest? les bras crois?s - chose que la R?gion aura sans doute du mal ? revendiquer...

      Au total, ce sont pr?s de 10,7 millions d?euros qui ont ?t? d?caiss?s par la collectivit?. ?L??pid?mie nous a co?t? fort cher?, reconna?t le vice-pr?sident du Conseil g?n?ral. D?autant plus on?reux que l??tat n?a rembours? qu?une infime partie de ses d?penses. Le D?partement avoue d?ailleurs n?avoir plus espoir de revoir un jour la couleur de son argent. Sur cette addition sal?e, 5,5 millions ont servi ? doter deux associations ?uvrant dans la d?moustication et n?cessitant le recrutement de 740 contrats d?avenir (500 au Glaive et 260 au GCEIP).

      Le groupement de lutte anti-vectorielle pour l?insertion et la valorisation de l?environnement (Glaive), cr?? en ce d?but d?ann?e pour d?moustiquer le Nord et l?Est de l??le, aura co?t? aux contribuables 3,7 millions d?euros et le groupement pour la conservation de l?environnement et l?insertion professionnelle (GCEIP), qui intervient dans le Sud et l?Ouest de La R?union dans le cadre d?actions de protection de l?environnement (chantiers de nettoyage et d?moustication) et pour l?aide aux personnes ?g?es, a occasionn? 1,8 million d?euros de frais.

      50 000 r?pulsifs dans les placards

      Le volet social repr?sente l?autre moiti? de la note, soit un peu plus de 5 millions d?euros. En renfor?ant son plan d?aide ? domicile, en all?geant et en acc?l?rant la proc?dure de prescriptions d?heures d?intervention ? domicile, le Conseil g?n?ral a assur? 230 862 heures entre le 3 f?vrier et le 4 ao?t ? 2 774 personnes ?g?es atteintes du chikungunya, pour un montant de 3,6 millions d?euros.

      Un chiffre encore en-de?? des n?cessit?s sur le terrain puisque certaines associations comme l?IRCC ont du pain sur la planche dans ce domaine. Parall?lement, le D?partement a consenti un effort financier suppl?mentaire de 1,4 million afin de renforcer les moyens de l?association r?gionale d?accompagnement social territorialis? (ARAST) - en mati?re d?aide ? domicile. Pour ?tre pr?cis sur la facture, il faudrait encore compter les 60 emplois aid?s mis ? disposition de l??tat jusqu?au 31 d?cembre 2006, les 6 v?hicules de transport pr?t?s durant six mois aux autorit?s et l?achat des nombreux r?pulsifs.

      Parce que le D?partement a pour vocation de se consacrer au public le plus vuln?rable, il a en effet souhait? mettre ? disposition des personnes ?g?es, handicap?s, femmes enceintes, m?res de familles de jeunes enfants et autres personnes fragiles 278 000 kits et produits r?pulsifs (dont 175 000 ont ?t? fournis par l??tat). 50 000 r?pulsifs n?ont pas encore ?t? distribu?s et d?j? le Conseil g?n?ral a l?intention d?en acqu?rir de nouveaux et m?me de gonfler le choix de l?arsenal de protection.

      De l?utilit? d?une ?ni?me campagne
      "Nous avons tous ?t? d?bord?s par l?ampleur de l??pid?mie mais cela ne nous a pas emp?ch?s d?agir, r?sume Ibrahim Patel. Nous avons maintenant le devoir d??tre plus efficients que les mois pr?c?dents." Pas de r?el chambardement pour autant. Le D?partement d?sire reconduire toutes les actions pr?c?demment cit?es en plus du lancement d?une campagne de communication contre les moustiques. Co?t de l?op?ration: 150 000 euros.

      Quand on sait que la Drass vient de sortir de son c?t? une autre campagne de com? ? 800 000 euros et que le message diffus? est quasiment le m?me, il y a tout lieu de s?inqui?ter de la n?cessit? d?un tel engagement financier. "En mati?re de lutte contre le chikungunya, il n?y a pas de redondance, r?torque Ibrahim Patel. Nous avons une campagne plus terre ? terre et plus cibl?e que la Drass. Il y a donc compl?mentarit?."

      La nouvelle campagne du Conseil g?n?ral d?butera le 30 septembre prochain. Spots t?l? et radio, ?missions sp?ciales sant?, encarts presse, r??dition de d?pliants (sur les r?flexes de pr?vention...), affichage sur les bus, viendront en compl?mentarit? des actions de communication ? destination des publics cibles du D?partement qui se feront via les PMI, points infos sant?, clubs du troisi?me ?ge et structures d?accueil des personnes en situation de handicap. Le Conseil g?n?ral distribuera en outre 60 000 BD aux ?l?ves de CM1, CM2 et de 6e de toute l??le. Objectif : adapter le message afin que tous comprennent la n?cessit? de pr?venir l??pid?mie. S?il n?est pas d?j? trop tard...

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      • #18
        LA R?UNION - Impact ?conomique du chikungunya

        COMMISSION PERMANENTE DU CONSEIL R?GIONAL
        Aides en faveur de la formation et poursuite de la lutte contre le chikungunya

        3 octobre 2006 (T?moignages)

        R?unis le 5 et 12 septembre 2006 sous la pr?sidence du Premier vice-pr?sident, Camille Sudre, les ?lus de la Commission Permanente ont approuv? des aides financi?res dans les secteurs de la formation. Ils ont ?galement reconduit les contrats des jeunes R?unionnais engag?s dans la lutte contre le chikungunya, au titre du dispositif ?emploi verts?.

        Soutien au CFAA de Saint-Joseph

        LES ?lus de la Commission Permanente ont approuv? l?attribution compl?mentaire de 13.977,17 euros, pour couvrir le d?ficit de l?exercice 2005 du CFAA de Saint-Joseph, celui-ci ?tant autoris? ? basculer les cr?dits non utilis?s sur les postes d?h?bergement et de restauration, soit 14.556,75 euros sur le poste formation.

        Les ?lus ont ?galement vot? pour l?attribution d?une subvention de 696.556 euros au CFAA, au titre de l?exercice 2006. Ils sont par ailleurs favorables ? ce que l?ann?e 2006 soit retenue comme ann?e de r?f?rence pour le calcul des subventions ult?rieures. Celles-ci sont d?sormais calcul?es sur la base de l?effectif inscrit au 31/12/06 et du montant de subvention attribu? en 2006 par apprenti revaloris? comme pour les lyc?es. Ce co?t par apprenti sera contractualis? dans la convention quinquennale ? renouveler prochainement.

        ?dition d?une th?se

        Dans le cadre de sa politique de soutien en mati?re de recherche tant ? l?universit? qu?aux ?tudiants r?unionnais, la R?gion a mis en ?uvre un dispositif d?allocations r?gionales de formation doctorale, avec le partenariat du Fonds Social Europ?en (FSE), dans l?objectif de d?velopper et d?acc?l?rer des travaux sur des th?matiques d?int?r?t r?gional. La Commission permanente a ainsi valid? l?attribution d?une aide de 3.000 euros ? l??dition d?une th?se en sciences de l??ducation, r?dig?e par Dolize Sidambarompoulle, ancienne ?tudiante r?unionnaise. La th?se s?intitule ?Instruments et P?dagogies de l?alternance en travail social?.

        Soutien ? l??cole de Gestion et de Commerce
        Les ?lus de la Commission permanente ont d?cid? d?octroyer une aide de 247.500 euros (soit 30%) sur un montant global estim? de 825.000 euros ? l?EGC (?cole de Gestion et de Commerce) de La R?union pour le programme de formation men? par la structure. La formation dure 3 ans. ? chaque promotion, 50 stagiaires au maximum sont inscrits. Les ?tudiants ont 500 heures en entreprise ? effectuer, y compris ? l??tranger. C?est ainsi que des ?l?ves de 3?me ann?e pourront suivre leur formation ? Portsmouth (Grande Bretagne), ?tablissement partenaire du r?seau, et, dans quelques temps, pourront fr?quenter l?Universit? de Stellenbosch (Afrique du Sud), ou celle de Curtin (? Perth, en Australie). Ces partenariats doivent permettre le d?veloppement de cursus partag?s et l?obtention de doubles dipl?mes ou de dipl?mes compl?mentaires.

        Soutien ? l??cole des Beaux-Arts

        Pour le d?veloppement de l??cole des Beaux-Arts de La R?union, qui appartient au r?seau des 57 ?coles sup?rieures d?art agr?es par le Minist?re de la Culture et de la communication, les ?lus ont vers? une subvention de 284.399 euros, sur ses fonds propres. Le montant global des formations est de plus d?un million d?euros, le financement europ?en s??levant ? 70% du total). L??cole accueille un nombre croissant de jeunes (75 ?tudiants pour l?ann?e scolaire 98/99 pour 111 ?tudiants pour la rentr?e 2005/2006). Ces jeunes pr?parent le dipl?me national d?arts plastiques, ou le dipl?me national sup?rieur d?expression plastique (DNSEP, qui a connu ? La R?union un taux de r?ussite de 100%). En outre, depuis 1984, a ?t? mise en place une plate-forme doctorale en sciences et arts, qui correspond ? un dipl?me d??tat Bac+5, autour des questions du paysage (naturel, virtuel, humain, urbain, technique, technologique, artistique...).

        Renouvellement des contrats ?emplois verts? impliqu?s
        dans la lutte contre le chikungunya

        Pour faire face ? l??pid?mie de chikungunya, la R?gion a d?cid? de red?ployer le programme ?emplois verts? et de l?orienter provisoirement sur la lutte contre les moustiques. C?est dans ce cadre que les ?lus ont r?parti les 1.177 contrats dont la R?gion disposait en 961 CAE/CAV, 111 contrats CEC et 105 postes d?encadrants. Cela repr?sente une d?pense de 4,6 millions d?euros, montant qui prend en compte les renouvellements des chantiers, la prime de 300 euros pour les agents intervenant sur la lutte anti-vectorielle, le rattrapage des salaires CAE et la subvention exceptionnelle ? l?ADPM. ? noter qu?une partie des cr?dits a ?t? r?affect?e ? ce dispositif de lutte anti-vectorielle afin de circonscrire au maximum les risques d?une nouvelle ?pid?mie de chikungunya.

        Certains de ces contrats arrivant ? ?ch?ance en septembre, octobre et novembre, la R?gion a d?cid? de proc?der ? leur renouvellement. Cela repr?sente un effectif de 335 personnes (291 contrats CAE/CAV, 17 contrats CEC, 27 postes d?encadrement) intervenant sur 27 chantiers dans toute l??le. Cela repr?sente un montant de 1.14 million d?euros. En outre, conform?ment aux orientations qu?elle a prises, la R?gion a d?cid? de ne pas donner suite aux demandes d?ouverture de nouveaux chantiers. Les ?lus de la Commission permanente ont d?ailleurs rappel? la position qu?ils avaient adopt?e en janvier 2006, celle-ci permettait l?affectation des ?emplois verts?, ? titre provisoire et exceptionnel, aux travaux engag?s dans le cadre des op?rations ?lutte contre le chikungunya?.

        Chikungunya: Lors de l?assembl?e pl?ni?re du Conseil r?gional du 30 juin 2006, le groupe majoritaire a pr?sent? une motion relative ? l??pid?mie de chikungunya et les maladies ?mergentes. La Commission Permanente a ainsi ?mis un avis favorable pour le maintien de la mobilisation et d?un dispositif global et p?renne de lutte anti-vectorielle. Il convient de rappeler par ailleurs que lors de l?assembl?e pl?ni?re du 23 ao?t dernier, une motion a ?t? vot?e sur la n?cessit? d?une mise en place d?un service de prophylaxie.

        Leptospirose: Lors de l?assembl?e pl?ni?re du Conseil r?gional du 30 juin 2006, le groupe ?L?Union fait La R?union? a pr?sent? une motion relative ? la leptospirose. La Commission permanente a ainsi ?mis un avis favorable pour l?engagement d?une campagne de lutte contre les rongeurs vecteurs de la leptospirose sous la conduite et le financement de l??tat.
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        • #19
          Re: LA R?UNION - Impact ?conomique du chikungunya

          ?CONOMIE: LE TRAFIC A?RIEN RESTE TR?S MAL ORIENT?
          Par F. C. (Clicanoo, le Journal de l'?le de la R?union)
          16 octobre 2006

          En septembre, les compagnies a?riennes ont enregistr? une nouvelle baisse de leur fr?quentation. Depuis le d?but de l?ann?e, le trafic accuse une chute de 15%.


          Depuis le d?but de l?ann?e,
          le trafic accuse une baisse de 15%.


          L??loignement de la crise sanitaire ne se traduit pas encore dans les chiffres sur le plan touristique. Relativement stabilis? en juillet-ao?t, le trafic de passagers locaux (1) vient brutalement de repartir ? la baisse. En septembre, les compagnies a?riennes n?ont transport? que 90 672 personnes, soit 10 000 de moins qu?en 2005 ? la m?me p?riode.

          Depuis le d?but de l?ann?e, le trafic accuse en cumul? une baisse de 15%, cons?quence directe de l??pid?mie de chikungunya qui a secou? l??le au cours du premier semestre. A l?exception des vols au d?part ou ? destination de Madagascar, aucune liaison n?est v?ritablement ?pargn?e. Si l?on exclut les passagers en transit des calculs, la fr?quentation chute de 16,5% entre Paris et la R?union, de 16,9% entre Saint-Denis et Port-Louis et de 22% avec l?Afrique du Sud. En th?orie, cette tendance peut encore ?tre corrig?e d?ici ? la fin de l?ann?e, la haute saison d?marrant traditionnellement au dernier trimestre.

          Dans la pratique, les compagnies demeurent n?anmoins sceptiques. En d?pit des efforts publicitaires d?ploy?s pour relancer la destination, rien ne laisse pr?sager pour l?instant une reprise significative du trafic. Pas plus tard que vendredi, G?rard Eth?ve, le pr?sident du directoire d?Air Austral, reconnaissait que le mois de novembre serait "mauvais".

          Les craintes d?Air Austral, seul op?rateur a?rien ? revendiquer une augmentation du nombre de passagers transport?s ces derniers mois, sont ?videmment partag?es par les autres acteurs. Depuis le d?but de l?ann?e, Air France a perdu 18,5% de sa client?le sur la ligne Paris-R?union. Corsair affiche des r?sultats encore plus catastrophiques avec un recul de plus de 25%.

          Ensemble, ces deux compagnies ont perdu selon certaines estimations confidentielles entre 60 et 80 millions d?euros de chiffre d?affaires. ? l?instar de l?ensemble du secteur touristique, les transporteurs redoutent aujourd?hui une reprise m?me partielle de l??pid?mie. La saison a?rienne qui s?ach?ve chaque ann?e fin mars serait alors d?finitivement compromise.
          (1) Dans ces statistiques ?tablis conform?ment ? la nomenclature internationale, la Chambre de commerce et d?industrie classe les passagers en deux cat?gories. Les passagers locaux regroupent les personnes qui commencent ou terminent leur vol ? l?a?roport Roland Garros. Comptabilis?s une seule fois, les passagers en transit correspondent aux personnes effectuant une br?ve escale et qui repartent sur le m?me avion avec le m?me num?ro de vol.
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          • #20
            LA R?UNION - Impact ?conomique du chikungunya

            ?CONOMIE: LE CHIKUNGUNYA PLOMBE L'ACTIVIT? DE CORSAIR
            Par Alain Dupuis (Clicanoo, le Journal de l'?le de la R?union)
            26 octobre 2006

            ? l?issue du traditionnel comit? d?entreprise pr?vu ce matin chez Corsair ? proximit? d?Orly, se tiendra un comit? d?entreprise exceptionnel au cours duquel les repr?sentants du personnel exerceront leur droit d?alerte. Ils s?inqui?tent des cons?quences pour la compagnie de la crise du chikungunya ? La R?union. La direction de Corsair d?ment les rumeurs sur un ?ventuel plan social.



            La crise du chikungunya dans notre ?le n?en finit pas d??branler le secteur du transport a?rien. Comme toutes les compagnies qui desservent La R?union, Corsair souffre. La destination R?union repr?sente un quart du chiffre d?affaires de la compagnie. Dans les colonnes de notre confr?re La Tribune, Jean-Marc Siano, pr?sident de Nouvelles Fronti?res, reconnaissait une chute de 68% des forfaits et de 27% des vols secs ? destination de notre ?le.

            ?Pour l?ensemble de l?exercice, le chiffre d?affaires affichera une baisse par rapport au 1,25 milliard r?alis? l?an pass?. Hors impact de La R?union, l?activit? aurait n?anmoins affich? une croissance modeste, mais positive de 1%. Pour la saison hiver, le groupe reste prudent, une reprise de l??pid?mie n??tant pas ? exclure.? Ce matin se tient au si?ge de Corsair un traditionnel comit? d?entreprise. ? l?issue, il est pr?vu un comit? d?entreprise extraordinaire au cours duquel les repr?sentants du personnel exerceront leur droit d?alerte. Ils s?inqui?tent des cons?quences de la crise du chikungunya sur l??tat de sant? de la compagnie.

            La direction de la compagnie confirme ce comit? d?entreprise extraordinaire et son ordre du jour mais d?ment l?information donn?e par notre confr?re Tour Mag selon laquelle un plan social serait ? l??tude. ?Il pourrait concerner une quinzaine de pilotes, entre 70 et 80 h?tesses et stewards et vingt ? trente personnes dans les diff?rents services au sol, indique notre confr?re, soit au total entre 100 et 125 salari?s. La mesure attendrait encore l?aval du si?ge de TUI ? Hanovre. La r?duction pourrait se faire sur la base de d?parts volontaires, ? l?exception des h?tesses et stewards. ?Nous avons un demi-avion en trop?, regrette Jean Serrat, d?l?gu? au Syndicat national des pilotes de ligne et pilote chez Corsair.

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            • #21
              LA R?UNION - Impact ?conomique du chikungunya

              CONJONCTURE: LE CHIKUNGUNYA PLOMBE L'ACTIVIT? DE CORSAIR
              27 octobre 2006 (L'Express de Madagascar)

              ? l?issue du traditionnel comit? d?entreprise pr?vu ce matin chez Corsair ? proximit? d?Orly, se tiendra un comit? d?entreprise exceptionnel au cours duquel les repr?sentants du personnel exerceront leur droit d?alerte. Ils s?inqui?tent des cons?quences pour la compagnie de la crise du chikungunya ? La R?union. La direction de Corsair d?ment les rumeurs sur un ?ventuel plan social.

              La crise du chikungunya dans notre ?le n?en finit pas d??branler le secteur du transport a?rien. Comme toutes les compagnies qui desservent La R?union, Corsair souffre. La destination R?union repr?sente un quart du chiffre d?affaires de la compagnie.

              Dans les colonnes de notre confr?re La Tribune, Jean-Marc Siano, pr?sident de Nouvelles Fronti?res, reconnaissait une chute de 68% des forfaits et de 27% des vols secs ? destination de notre ?le. ?Pour l?ensemble de l?exercice, le chiffre d?affaires affichera une baisse par rapport au 1,25 milliard r?alis? l?an pass?. Hors impact de La R?union, l?activit? aurait n?anmoins affich? une croissance modeste, mais positive de 1%. Pour la saison hiver, le groupe reste prudent, une reprise de l??pid?mie n??tant pas ? exclure.?

              Ce matin se tient au si?ge de Corsair un traditionnel comit? d?entreprise. ? l?issue, il est pr?vu un comit? d?entreprise extraordinaire au cours duquel les repr?sentants du personnel exerceront leur droit d?alerte. Ils s?inqui?tent des cons?quences de la crise du chikungunya sur l??tat de sant? de la compagnie.

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              • #22
                LA R?UNION - Impact ?conomique du chikungunya

                RUMEURS DE PLAN SOCIAL CHEZ CORSAIR
                La r?daction (L'?cho Touristique)
                27 octobre 2006

                La compagnie serait en train d'?tudier un plan social de 100 ? 125 salari?s sur un effectif total de 1 800 personnes selon le site internet Tourmag. La direction a d?menti ce projet, mais les ?lus du comit? d'entreprise ont d?clench? un "droit d'alerte".

                Jeudi en d?but de soir?e, les ?lus du comit? d'entreprise de Corsair, en r?union suite ? la convocation d'un comit? d'entreprise extraordinaire, ont d?clench? un "droit d'alerte", li? aux difficult?s ?conomiques de la compagnie. Le droit d'alerte est une proc?dure que peut d?clencher le CE lorsqu'il a connaissance de faits de nature ? affecter la situation ?conomique de l'entreprise. Elle permet au comit? d'entreprise de faire appel ? un expert ext?rieur, aux frais de la soci?t?.

                Suite ? des difficult?s li?es ? l'?pid?mie de chikungunya ? la R?union et ? des retards de livraison de ses Boeing 747-400, la compagnie serait, selon le quotidien en ligne Tourmag, en train d'?tudier la mise en place d'un plan social qui toucherait 100 ? 125 salari?s, sur un effectif total de 1800 personnes. La direction a d?menti l'information, affirmant qu'il n'y avait "pas de mesures de restructuration de personnel" en perspective.

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                • #23
                  LA R?UNION - Impact ?conomique du chikungunya

                  CORSAIR: PLAN SOCIAL ? L'?TUDE
                  Un comit? d'entreprise exceptionnel est organis? ce jeudi

                  Par Vincent de Monicault, r?daction (Tourmag.com)
                  24 octobre 2006

                  La compagnie a?rienne ?touristique? fran?aise ne fera pas l'?conomie d'une nouvelle restructuration. Un plan social ? l'?tude pourrait concerner entre cent et cent-vingt cinq personnes.

                  Un comit? d'entreprise (CE) exceptionnel est organis? ce jeudi au si?ge de Corsair ? Rungis (94). Au programme, un plan social ?actuellement ? l'?tude?, lequel pourrait concerner une quinzaine de pilotes, entre soixante-dix et quatre-vingt PNC, et vingt ? trente personnes dans les diff?rents services au sol, soit au total entre cent et cent-vingt cinq salari?s.

                  La mesure attendrait encore l'aval du si?ge de TUI ? Hanovre. La r?duction pourrait se faire sur la base de d?parts volontaires, ? l'exception d'une partie des PNC. "Nous avons un demi-avion en trop" regrette Jean Serrat, d?l?gu? au SNPL (syndicat national des pilotes de lignes) et pilote chez Corsair.

                  De s?rieuses turbulences depuis deux ans

                  La restructuration de la compagnie touristique fran?aise pourrait passer par le retrait anticip? du dernier B747-300 de sa flotte (sa sortie ?tait jusqu'? pr?sent pr?vue pour septembre 2007). Corsair esp?re trouver son ?quilibre d'exploitation avec ses six B 747-400 ? le dernier jumbo devrait arriver prochainement - et deux A 330-200.

                  Corsair: plan social ? l'?tude
                  La compagnie traverse de s?rieuses turbulences depuis deux ans. A peine remis du retard de livraison de ses Boeing 747-400, le transporteur a d? g?rer la crise du chikungunya (l'?le de la R?union comptait l'an dernier pour le quart de son chiffre d'affaires). Avec en prime un prix du baril record d'un c?t?, une guerre des prix ponctuelle et une surcapacit? sur les Antilles fran?aises de l'autre.

                  La restructuration de la compagnie est d?j? pass?e par la fermeture du secteur B 737 en d?but d'ann?e (certaines de ses lignes ont ?t? reprises par la nouvelle low-cost marocaine Jet4You, filiale ? 40% de TUI). L'hiver sera tr?s important pour Corsair et la compagnie ? ? l'instar de Nouvelles Fronti?res ? a tout ? craindre d'une recrudescence de l'?pid?mie de chikungunya, ? m?me de dissuader nombre de touristes de venir ? Madagascar, ? la R?union... et maintenant ? Maurice.

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                  • #24
                    LA R?UNION - Consommation et l'effet "chick"

                    La R?union : la consommation et l'effet ? chik ?

                    2 novembre 2006

                    Vendeurs et acheteurs ont tir? les le?ons du chikungunya. Les premiers en s'armant contre la p?nurie d'antimoustiques, les seconds en prenant leurs pr?cautions.

                    Dans l'oc?an Indien, la saison chaude et humide d?bute. Celle qui risque de ramener le chikungunya (? la R?union, on l'appelle le ? chik ?). Les consommateurs r?unionnais, ?chaud?s, s'appr?tent ? affronter une nouvelle fois l'Aedes albopictus, le moustique qui transmet le virus.

                    Si, pour le moment, on ne compte qu'une dizaine de cas par semaine (neuf entre le 9 et le 15 octobre, contre 47.000 au pire de la crise de l'an dernier), chacun est sur le qui-vive.

                    Les 28 et 29 octobre, un week-end de mobilisation ? Kass moustik ? a sensibilis? la population. Il faut tout faire pour ?liminer l'humidit? qui favorise les g?tes larvaires. Et cette ann?e, pour la Toussaint, la coutume a ?t? modifi?e. Les tiges des fleurs que les R?unionnais, tr?s croyants, ach?tent en quantit? pour cette f?te, ont ?t? plant?es dans du sable plut?t que dans l'eau.

                    L'op?ration ? Fleurs de sable ? est symbolique de l'adaptation du consommateur r?unionnais : depuis la tr?s forte ?pid?mie de l'an pass?, il n'a pas h?sit? ? changer ses habitudes. Il a consomm? plus, mais diff?remment, pr?cautionneusement, et plus tout ? fait dans ses magasins habituels comme l'explique le num?ro sp?cial du ? Bulletin de conjoncture socio?conomique ? Ipsos portant sur le premier semestre 2006.

                    ? La fr?quentation des commerces de proximit? (sup?rettes et boutiques, boulangeries et march?s forains) a consid?rablement augment?. Au premier semestre, en moyenne jour, on est pass? de 1 % ? 3 % en sup?rette, et de 2 % ? 3 % en march? forain ?, souligne Philippe Fabing, auteur de l'enqu?te.

                    Avec les risques li?s ? la r?apparition du moustique, d?s que la temp?rature d?passera 28 degr?s, on s'appr?te ? renouer avec les m?mes r?flexes. Mais la fermeture partielle de la route du littoral depuis mars suite ? des ?boulements meurtriers p?se sans doute aussi lourdement que l'insecte sur le comportement des consommateurs. ? La circulation est devenue impossible : avec cinq heures quotidiennes de trajet, c'est la crise dans la crise ?, t?moigne Alain Antoine, avocat d'affaires ? Saint-Denis, domicili? ? Saint-Paul ? 25 kilom?tres de son bureau.

                    Dans ce d?partement fran?ais de l'oc?an Indien, la crise sanitaire due ? l'?pid?mie n'a pas caus? de d?pression dans la consommation, ni entam? le moral des m?nages. Ces derniers se sont recentr?s sur les d?penses courantes, ont investi dans les retrouvailles familiales, non sans proc?der ? des arbitrages financiers.

                    Premier constat, ils ont eu une sorte de ? fi?vre acheteuse ? : ? Les d?penses courantes et alimentaires sont sensiblement sup?rieures ? l'an dernier et ? la moyenne des trois derni?res ann?es ?, rel?ve Philippe Fabing. Cela est d'autant plus remarquable que les d?penses d'alimentation ?taient nettement ? la baisse. Dans son tableau ?conomique de la R?union 2006-2007, l'Insee rel?ve en effet que la part de ce poste dans le budget des m?nages est pass?e de 19,3 % en 1995 ? 14,09 % en 2001.

                    Le ? chik ? serait-il en train d'inverser la tendance ? ? La consommation explose et les centrales d'achats n'ont jamais gagn? autant d'argent ?, constate Olivier Bassand, le pr?sident de l'Org?co (Organisation g?n?rale des consommateurs). Un comportement classique en p?riode de crise, o? l'on sursoit aux achats lourds. ? Les R?unionnais, d'ordinaire tr?s consommateurs de biens d'?quipement - la voiture par exemple -, se recentrent sur leur quotidien ?, confirme Olivier Bassand.
                    Des objets humoristiques

                    Deuxi?me constat : moins ? frivoles ?, ils consomment diff?remment. Leur pr?occupation est d?sormais de se prot?ger. Dans le chariot type de supermarch?, ? c?t? des quelques sacs de riz de 5 kilos - les R?unionnais font leurs courses une fois par mois, ? cause des difficult?s de transport - des traditionnelles sardines Robert, saucisses fra?ches locales ou du boucan? (gros morceaux de lard) ? cuisiner en ? rougail ?, et du rhum ? charrette ?, les produits insecticides occupent une bonne place. A commencer par ceux du ? temps longtemps ? (de l'ancien temps, en cr?ole) : les tortillons verts en spirale, vendus en bo?te de dix.

                    ? Au plus fort de l'?pid?mie, on n'avait m?me plus le temps de les installer en rayon : les clients les raflaient sur les palettes ?, se souvient St?phane Sacrias, directeur marketing de Vindemia (groupe Casino, 12 supermarch?s Score et 8 hypermarch?s Jumbo). Il a m?me d?, au plus fort de l'?pid?mie, inciter les acheteurs ? se limiter ? cinq bo?tes. ? En 2006, nos volumes de vente ont quadrupl? sur les spirales antimoustiques ?.

                    Pour la saison prochaine, les dirigeants de magasins ont aussi tir? les le?ons de la crise. Ils affirment avoir pris leurs dispositions pour ?liminer tout risque de p?nurie. Ce mois-ci, ils lancent leurs premi?res promotions sur les protections contre le moustique. En plus des moustiquaires, spirales et autres diffuseurs ?lectriques ? pastilles, l'offre s'est enrichie de r?pulsifs ainsi que de bracelets, sans oublier les appareils ? ultrasons. Des produits que le consommateur r?unionnais d?couvre.

                    ? Les capacit?s des lin?aires ont explos? et on a r?implant? les rayons, en regroupant tout ? un seul endroit, poursuit St?phane Sacrias. Le budget total par famille ? Suivant sa taille, de 20 ? 40 euros par mois. ? ? Voire 50 euros ?, pr?cise Marie-Reine Alphonsine, employ?e de maison. Les R?unionnais n'h?sitent pas ? investir dans des appareils plus chers - ventilateurs ou climatiseurs - tout en proc?dant ? des arbitrages. ? On s'?change les tuyaux sur les meilleures protections. On se t?l?phone pour conna?tre les meilleures offres ?, raconte Vanessa, une m?re de famille.

                    Mais si les R?unionnais consomment diff?remment, c'est aussi pour se remonter le moral. Les d?penses au restaurant ont fondu. Pas celles des retrouvailles en famille. Pendant le chik, les R?unionnais se sont retrouv?s, de fa?on moins festive mais plus r?guli?rement. ? On en avait besoin.

                    Saint-Valentin, F?te des m?res, des p?res, communions... Pendant ces rendez-vous phares, on a eu besoin d'?tre ensemble, alors on a compens? et on s'est l?ch? ?, t?moigne Jean-Raymond Mondon, pr?sident du Conseil ?conomique et social r?gional.

                    Au total, les habitants se sont offert des ? petits cadeaux ? (v?tements, cosm?tiques...) avec une prime aux nouveaux objets humoristiques comme les T-shirts ? Chik, m?me pas peur ?, ou ? J'ai surv?cu ?, qui se vendent bien selon une vendeuse de la station baln?aire de Saint-Gilles.

                    ORIANE ABOUT
                    Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. (Miguel de Cervant?s)
                    Pour moi, l'id?e de nation se dissout dans l'id?e d'humanit?. (Victor Hugo)

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                    • #25
                      LA R?UNION - Impact ?conomique du chikungunya

                      CORSAIR SUPPRIME 211 EMPLOIS
                      27 novembre 2006 (L'?cho touristique)

                      La compagnie filiale du groupe TUI, plomb?e par les effets du chikungunya vers la R?union, a rendu public un plan de restructuration qui passe par le retrait anticip? de son dernier B747-300 et par 211 suppressions de postes.

                      Apr?s plusieurs semaines de rumeurs sur un ?ventuel plan social chez Corsair, le couperet est tomb?. Lors d'un comit? d'entreprise, la direction de la compagnie filiale du groupe NF/TUI a annonc? la mise en place d'un "plan d'?conomies sur deux ans". Celui-ci s'articule autour du retrait anticip? de la flotte du dernier B747-300 et de la suppression de 211 postes.

                      Le plan social concernerait 100 personnels navigants commerciaux (h?tesses et stewards), 19 pilotes et 92 postes dans les diff?rentes directions au sol. Le groupe pr?cise qu'il souhaite favoriser les d?parts volontaires et les autres mesures de sauvegarde de l'emploi, afin de limiter les licenciements secs.

                      Corsair justifie ce plan d'?conomies par "les effets conjugu?s d'une d?gradation du march? touristique, en particulier sur l'axe R?union plomb? par le chikungunya, et d'une forte hausse du prix du p?trole".

                      Selon le site Eurocockpit.com, Corsair aurait enregistr? une chute de 27% de son trafic vers la R?union, et de 1% vers les Antilles. La compagnie a?rienne devrait accuser une perte d'exploitation de 27 millions d'euros pour l'exercice en cours, dont 22 millions exclusivement li?s aux effets du chikungunya.

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                      • #26
                        LA R?UNION - Impact ?conomique du chikungunya

                        LES CHANTIERS DU PR?FET PIERRE-HENRY MACCIONI
                        Ann?e 2007: l?ann?e historique

                        12 janvier 2007 (T?moignages)

                        En fonction depuis le 26 ao?t 2006, Pierre-Henry Maccioni conviait hier la presse pour un bilan de parcours, mais surtout pour communiquer sur les grands dossiers de l?ann?e 2007: le r??quilibrage socio-?conomique de l??le, la route des Tamarins, le tram-train, la route du Littoral, l?Observatoire des prix et des revenus, le tourisme apr?s le chikungunya, le logement, l?emploi, la d?linquance, l?illettrisme...

                        Politique

                        L?ann?e 2006 est pass?e. Ce ne sera donc s?rement pas un bilan, comme on pourrait l?entendre, que nous a dress? hier le Pr?fet de La R?union. Le repr?sentant de l?Etat pr?f?re regarder vers l?avenir de l??le, marqu? par une ann?e charg?e en dossiers, ? commencer par les ?ch?ances ?lectorales. La pr?sidentielle, suivie des l?gislatives, ne tarde plus. Les r?alisations non plus apparemment. ?L?ann?e 2006 aura ?t? l?ann?e de la programmation, soutenue par les financements de l?Etat et de l?Europe. Cette ann?e sera celle de la r?alisation ?, d?clare Pierre-Henry Maccioni, pr?cisant par la m?me la nuance entre Contrat de plan Etat-R?gion et Contrat de projet. L?Etat ne veut pas financer par saupoudrage, mais veut soutenir des projets structurants. La R?union n?en manque certes pas, et d?ailleurs, les cr?dits de l?Etat et de l?Europe ont augment?, nous certifie le Pr?fet. Le DOCUP passe de 1,6 milliard d?euros ? 1,8 milliard d?euros.

                        Quelle sera exactement la dotation gouvernementale? Le Pr?fet se veut rassurant, notant que les n?gociations avancent bien pour les 2 plus grands chantiers d??tat-R?gion: le tram-train et la route du Littoral. Pour ce dernier dossier, le Pr?fet recevait un comit? d?experts missionn? pour l??tude de faisabilit? du trac? B1. Apparemment, l?Etat s?inqui?te de la participation des R?unionnais ? ces grands projets, et en particulier ? leur formation. On conna?t d?j? l?effort consenti par la R?gion dans ce domaine, et la jeunesse ne demande qu?? travailler. ?L?ann?e 2007 sera une ann?e historique?, n?a pas cess? de d?clarer le Pr?fet. On l?esp?re tous, et sur bien des dossiers!

                        Chikungunya et tourisme

                        On n?entendra presque pas le nom de ?la saloperie? qui a pourri la vie r?unionnaise et notre ?conomie. Aucune possibilit? de baisser la garde, il faut maintenir les actions et p?renniser un service comp?tent et pertinent de prophylaxie. L?Etat en est conscient et de toute fa?on, ne peut se permettre de renier moult discours donn?s lors du ballet national des ministres. Le chikungunya est presque derri?re nous maintenant.

                        Comment rebondir? Au d?tour d?une visite, le Pr?fet prend des photos, des d?chets jet?s ?a et l? sur des sites touristiques, et ? bien y regarder, un peu partout sur notre ?le. ?Il faut d?velopper le tri s?lectif?, explique le Pr?fet.

                        Encore faudrait-il d?velopper l??ducation d?une population qui semble, ou pr?f?re oublier le fl?au qui l?a meurtrie. Il est vrai que demeure un probl?me de propret? des sites. Mais pourquoi s??tonner, quand on conna?t le sort m?nag? aux ?emplois verts??

                        ? entendre le Pr?fet dans ses sous-entendus, c?est bien une question d?information et de formation citoyenne qui doit pr?valoir - propos qui rejoignent ceux de Graziella Leveneur, qu?elle tenait dans nos colonnes r?cemment.

                        Le Pr?fet passe en revue tous les dossiers, dont celui du tourisme local. Certes, il se d?gage d?un rapport d?ODIT France (Soci?t? sp?cialis?e dans l?expertise, les ?tudes et analyses, et le conseil aupr?s des acteurs publics et priv?s du tourisme en France et ? l?international) que la fili?re n?est pas parfaitement organis?e.

                        Selon le Pr?fet, s?rement doit-on envisager une r?organisation fondamentale du tourisme r?unionnais et sortir d?une ??conomie de cueillette?. Mais d?abord, pourquoi ne pas ?r?organiser? ?galement les formalit?s pour l?attribution compensatoire. Prendre en compte la situation marginale de quelques entreprises prises en d?faut de cotisations sociales, c?est peut-?tre ?carter celles qui n?avaient plus les moyens de s?acquitter de quoi que ce soit. Quand n?cessit? fait loi, il faudrait que cette crise sanitaire et sociale passe au-dessus des pi?ces justificatives comptables pour prendre en consid?ration l?humain. A-t-on chiffr? le nombre de nouveaux ch?meurs apr?s la crise du chikungunya? Encore faut-il appr?hender l?impact sur tous les corps de m?tiers.

                        Observatoire des prix et des revenus
                        ?Ce dossier suit son cours?, d?clare Pierre-Henry Maccioni ? propos de l?Observatoire des prix et des revenus. Il annonce m?me que la Direction g?n?rale de l?INSEE participera ? la cr?ation de l?Observatoire des prix et des revenus. ? quand le d?cret d?application? C?est l? surtout la question qui int?ressent nombre d?associations et de R?unionnais. Le 15 d?cembre dernier, dans un courrier, la Pr?fet pr?cisait que ?les services comp?tents, notamment l?Institut national de la statistique et des ?tudes ?conomiques, ont ?t? saisis pour d?finir l?organisation g?n?rale de cet observatoire. Ses missions ne couvriront pas la seule question du co?t de la vie, mais seront ?tendues ? la probl?matique du pouvoir d?achat des Fran?ais d?Outre-mer?. L?INSEE R?union d?ment. Le Pr?fet pr?cise que c?est ? Paris, ? la Direction g?n?rale de l?INSEE, que seront dessin?s les contours dudit observatoire. Dont acte. Rappelons que le ministre d?Outre-mer a promis ce d?cret avant la fin de cette l?gislature, c?est-?-dire avant la fin du d?bat parlementaire qui doit s?achever fin f?vrier.

                        Logement social et emploi

                        L??tat ne m?nagerait pas ses efforts pour assainir la situation r?unionnaise, mais le Pr?fet reconna?t honn?tement l??tat insatisfaisant de l?avanc?e du dossier. Il avance le chiffre de 5.000 logements sociaux construits l?ann?e derni?re. Les bailleurs sociaux ne sont pas si s?rs de ce chiffre, mais appr?cient que le Pr?fet admette le retard en mati?re de logement. Mais, les m?mes probl?mes sont toujours avanc?s pour justifier ce retard: la raret? et la chert? du foncier, et l?incapacit? du BTP local ? r?pondre aux appels d?offres. Certes, l?Etat tend la main sur ce dossier dont il a la charge. D?ailleurs, des logements devraient voir le jour, au Port, sur 30 hectares, propri?t? de l??tat. Certes, l??tat travaille avec les bailleurs sociaux sur la r?novation du parc locatif vieillissant. Encore faudrait-il avancer de mani?re constante.

                        Les chiffres sont pourtant formels. 9.000 logements doivent ?tre construits par an. Force est de constater le retard sur ce dossier. Pierre-Henry Maccioni propose de ?densifier et verticaliser le logement social?. Peut-?tre, en accompagnement de ces projets, devrait-on envisager des mesures plus circonstanci?es pour les maires r?calcitrants qui refusent de s?acquitter du quota de construction de logements sociaux ! A quand un rappel ? l?ordre ? tous ces maires qui pr?f?rent payer (et faire payer par leurs habitants) l?amende, plut?t que de construire des logements sociaux?

                        Pour ce qui est de l?emploi, le Pr?fet entend favoriser les emplois marchands, surtout dans l??conomie de services. Tourner la page des ?emplois aid?s? et regarder l??conomie marchande, n?est-ce pas se d?charger sur les soci?t?s, alors que l?urgence nous contraint ? une politique volontariste de l??tat? Les chiffres seraient ? la baisse, alors que nous sortons ? peine de la crise du chikungunya. L??le de La R?union est certainement un d?partement dynamique nonobstant un ch?mage de ?27,8%?. Sans envisager le plein emploi, quelles solutions concr?tes seront apport?es au lourd probl?me de l?emploi ? La R?union? Peut-?tre devra-t-on entendre les ?promesses? des candidats! Pour l?heure, tr?s p?dagogiquement, le Pr?fet s?inqui?te de l?illettrisme r?unionnais, qui serait un pan du ch?mage r?unionnais. Attention, des ch?meurs dipl?m?s sont sans emploi. Oui, il importe de travailler main dans la main contre l?illettrisme.

                        Beaucoup de chantiers, mais o? sont les priorit?s?

                        D?linquance et violence
                        Le Ministre de l?int?rieur Nicolas Sarkozy vient de communiquer hier sur son bilan de 5 ans et en r?v?lant les chiffres de la d?linquance. Le Pr?fet de La R?union, quant ? lui, a livr? quelques chiffres g?n?raux de la d?linquance sur notre ?le : une baisse de 10% de la d?linquance g?n?rale, mais une progression pr?occupante de 4,76% de la violence faite aux personnes. Ce dernier chiffre s?explique surtout par des drames intrafamiliaux. La violence faite aux femmes r?unionnaises garde malheureusement le cap des 15%, contre 10% dans l?Hexagone. Et, force est de constater que l?on ne reste encore que sur le terrain de la constatation. A quand les mesures pour faire reculer ces chiffres?

                        La violence n?est pas une fatalit?.

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