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Chikungunya - Essais th?rapeutiques / m?dicaments

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  • #16
    Chikungunya - Essais th?rapeutiques / m?dicaments

    SANTÉ: UN NOUVEAU REMÈDE POUR SOULAGER LE CHIKUNGUNYA
    Par Jane L. O’Neil (L'Express.mu)
    20 septembre 2006

    Les autorités finalisent un document sur la meilleure façon de soulager le chik. Elles préconisent l’utilisation de la chloroquine, autrefois prescrite contre la malaria.


    Les douleurs articulaires peuvent être soulagées par des
    médicaments dérivés du paracétamol, note le Dr Bholah.


    En attendant un médicament curatif pour venir à bout du chikungunya, les autorités se préparent à affronter l’été. Le ministère de la Santé met actuellement la touche finale à un protocole très élaboré. Ce protocole, qui devrait être prêt cette semaine, tient en ligne de compte les expériences souvent malheureuses de l’été dernier liées à la prise des médicaments, pour soulager cette maladie. Et nouveauté, il prévoit l’utilisation de l’hydroxy-chloroquine, un médicament prescrit autrefois contre la malaria.

    Le Dr Farouk Bholah, qui préside le comité mis en place pour l’élaboration de ce document, soutient qu’il est “ primordial” qu’un protocole soit bien établi pour éviter tout abus. Le médecin de l’hôpital SSRN, spécialiste en médecine interne, ne transige pas sur la sécurité, “d’autant que l’on sait les effets très néfastes que peuvent avoir certains médicaments surtout les anti-inflammatoires et la cortisones sur certains patients”.

    Par contre, l’hydroxy-chloroquine, qui a été très peu utilisé durant l’été dernier, serait, selon Farouk Bholah, assez efficace pour soulager les inflammations des articulations, qui est un des symptômes les plus communs – et les plus douloureux – du chikungunya. D’ailleurs, des essais cliniques sont en cours sur un médicament à base de chloroquine, un composant de la nivaquine, qui pourrait être le traitement curatif contre le chikungunya. La nivaquine a été aussi utilisée contre la malaria.

    Sur ce chapitre, le ministre de la Santé, Satish Faugoo va du reste prendre contact avec les autorités françaises pour connaître les détails des ces essais: “S’il est établi dans quelques mois que ce médicament peut guérir le chikungunya, nous n’allons pas hésiter, pour nous en approvisionner.” Seuls 75 patients ont fait l’objet de ces tests et le ministre de la Santé français, Xavier Betrand, souhaite que les tests soient effectués sur un plus grand nombre de personnes avant de se prononcer sur son efficacité.

    Consignes strictes
    Ainsi, puisque la nivaquine ne représente encore qu’un espoir, le recours à des traitements symptomatiques demeure incontournable. Le Dr Farouk Bholah explique que les deux symptômes principaux – une forte fièvre et des douleurs articulaires – peuvent être soulagés, “s’ils de nature modérée, par tous les médicaments dérivés du paracétamol. Ils sont efficaces pour ceux qui ont eu la chance de n’avoir pas avoir contracté la forme sévère de la maladie.”

    Mais un bon nombre de malades souffrent le martyre lorsqu’ils ont des inflammations des articulations. C’est là d’ailleurs qu’interviennent les anti-inflammatoires. L’été dernier, la prise de ces médicaments avait provoqué des complications dans plusieurs cas. Elle avait même été soupçonnée d’avoir été fatale dans quelques cas.

    “La danger, c’est quand les médecins prescrivent ces médicaments sans chercher à connaître au préalable l’histoire médicale du patient. L’été dernier, c’est ce qui s’est passé et ceux qui étaient à risque ont subi des complications”, explique le médecin. Un patient souffrant d’ulcère ou autre problème gastrique ne doit en aucun cas être traité aux anti-inflammatoires, note ainsi le protocole. “Le risque d’un saignement de l’estomac est trop grand. Il et vrai que certains médecins peuvent prescrire des médicaments pour protéger l’estomac, mais le risque existe toujours”, dit le Dr Farouk Bholah.

    Les anti-inflammatoires sont aussi néfastes à ceux qui souffrent d’insuffisance cardiaque car ils contribuent à retenir le sel et l’eau dans le corps et ainsi, provoquer une autre défaillance cardiaque. La prise de ces médicaments est tout aussi déconseillée par le protocole chez les patients souffrant d’insuffisance rénale et d’hépatite. De même que pour les femmes enceintes qui entament leur dernier trimestre. Les anti-inflammatoires chez l’enfant comportent évidemment les mêmes risques. Mais fait rassurant: il a été observé que l’enfant surmontent le chikungunya bien plus vite que l’adulte et ne connaissent pas les étapes les plus douloureuses.

    Le protocole fait aussi état des consignes strictes à l’intention des médecins du public et du privé contre la prise de la cortisone. “Il est strictement interdit de prescrire la cortisone pendant la période infectieuse. Ce n’est après un examen rigoureux et vraiment qu’en cas de grande nécessité, qu’il est possible d’avoir recours au cortisone”, insiste le médecin. Ce dernier ajoute que le diabète d’un malade peut être “ débalancé ” par la prise de la cortisone. Il va est de même pour un hypertendu. Et pour le médecin, il s’agit de prévenir ce genre de situation.

    Le protocole prévient aussi contre la prise de plusieurs médicaments à la fois. “ Le médecin donne une injection. Par la suite, il prescrit aussi des suppositoires, dans des cas extrêmes et d’autres médicaments pour soulager la douleur. Il faut des doses raisonnable au cas contraire des complications seront inévitables.”

    Le ministre de la Santé, Satish Faugoo, qui rencontre la presse demain sur le sujet, compte du reste demander à la population de redoubler de vigilance. Car le médicament insistera-t-il, n’est qu’au stade d’essai clinique… Et puisqu’il vaut mieux prévenir que guérir…

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    • #17
      Chikungunya - Essais th?rapeutiques / m?dicaments

      CHIKUNGUNYA: BIENT?T UN VACCIN CURATIF!
      20 septembre 2006 (Portage Emploi)

      Un m?dicament contre le chikungunya pourrait ?tre disponible ? en toute fin d?ann?e ou au d?but de l?ann?e 2007 ? selon le ministre fran?ais de la Sant?, Xavier Bertrand. Les premiers essais chez 75 malades sont favorables, mais ils doivent ?tre poursuivis chez au moins 250 patients pour d?terminer l?efficacit? clinique.

      Le ministre de la Sant? Xavier Bertrand ?a fait preuve d'optimisme? avec l'annonce lundi de la sortie d'un m?dicament contre le chikungunya pour ?la fin de l'ann?e ou le d?but de l'ann?e prochaine?, a affirm? vendredi dernier le Pr Xavier de Lamballerie, virologue marseillais et coordinateur des essais cliniques ? base de chloroquine en vue du d?veloppement d'un m?dicament contre le chikungunya.

      En attendant, l'?t? austral approche ? grand pas et le nombre de cas de chikungunya ne fl?chit pas ? La R?union, avec dix cas d?nombr?s pour la semaine du 4 au 10 septembre, soit un de plus que la semaine pr?c?dente.

      En attendant un m?dicament curatif pour venir ? bout du chikungunya, les autorit?s mauriciennes pr?parent un protocole, qui devrait ?tre pr?t cette semaine, qui pr?voit l'utilisation de l'hydroxy-chloroquine, un m?dicament prescrit autrefois contre la malaria.

      Depuis le d?but de l'?pid?mie en mars 2005, 266 000 R?unionnais auraient ?t? touch?s par le chikungunya, selon la Cire, et 248 certificats de d?c?s mentionnant le chikungunya ont ?t? comptabilis?s par la Drass (Direction r?gionale des affaires sanitaires et sociales).

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      • #18
        Chikungunya - Essais th?rapeutiques / m?dicaments

        CHIKUNGUNYA: LES S?QUELLES DU TRAITEMENT ? LA NIVAQUINE
        Par Jane L. O?Neil (L'Express.mu)
        13 octobre 2006

        Attention aux effets secondaires! L?utilisation de l?hydroxy-chloroquine, la chloroquine, plus connu comme la Nivaquine, dans le protocole de traitement du chikungunya, exige une surveillance m?dicale rigoureuse. C?est l?avis m?me de l?auteur du protocole, le Dr Farouk Bholah. Un traitement prolong? peut, entre autres, mener ? des troubles de vue importants.

        Pr?conis? dans un premier temps pour traiter dans la phase aigu? de la maladie, ce m?dicament sera davantage utilis? durant la phase chronique, apr?s la p?riode infectieuse.

        ?Nous n?avons pas toutes les preuves scientifiques, mais l?exp?rience a d?montr? qu?il a ?t? tr?s efficace pour les douleurs chroniques aux articulations, l??t? dernier. Tant et si bien que ce m?dicament n??tait plus disponible ? un moment. Mais pour diminuer toutes complications, il sera moins risqu? s?il est prescrit seulement pour la phase chronique de la maladie,? explique le Dr Farouk Bholah.

        Cependant, l??t? dernier, certains m?decins l?avaient m?me utilis? pendant la phase aigu?. En l?absence de donn?es scientifiques, il n?y a pas de proc?dure ?tablie. C?est son efficacit? qui avait dict? les prescriptions.

        Le minist?re de la Sant? en France a r?cemment fait ?tat d?essais cliniques de la Nivaquine pour trouver un traitement curatif contre le chikungunya.

        Ce m?dicament, utilis? contre la malaria, est aussi prescrit ? des patients souffrant de maladies inflammatoires des articulations. Les douleurs aux articulations, avec la fi?vre et les ?ruptions cutan?es, sont des sympt?mes importants du chikungunya.

        Insuffisance r?nale
        Le risque que ce m?dicament entra?ne surgit surtout s?il la dose n?est pas respect?e. Ou si le traitement dure plusieurs mois. ?C?est un m?dicament largement utilis? contre l?arthrite chronique mais la vigilance doit ?tre de mise dans son utilisation. La prescription peut se faire qu?? la suite d?un examen minutieux.?

        Ainsi, les sujets qui pr?sentent d?j? une insuffisance r?nale ou h?patique peuvent aggraver leur situation de mani?re importante en ayant recours ? ce m?dicament. Idem pour ceux atteints de psoriasis (maladie de la peau provoquant des plaques).

        Le Dr Bholah pr?cise que pour des patients ayant des troubles neurologiques, en particulier les ?pileptiques, il existe un danger de d?t?rioration. De m?me pour ceux souffrant de maladies mentales.

        Mais c?est surtout ses s?quelles sur la vision qui ruinent l?efficacit? de la Nivaquine. Si un patient constate des troubles de vue pendant le traitement, il doit imm?diatement le signaler ? son m?decin traitant. ?Une partie du m?dicament peut rester d?pos?e dans la r?tine. D?o? la d?t?rioration de la vue, comme possibilit?.? C?est pour cela, insiste le

        Dr Bholah, qu?il est essentiel de respecter les doses prescrites et de se soigner sur une dur?e assez limit?e. Le surdosage peut se manifester par des ?tourdissements, troubles visuels, maux de t?te, vomissements, ?ruption cutan?e. Parmi les sympt?mes graves : hypotension avec risque de collapsus cardiovasculaire, troubles enc?phaliques, arr?t respiratoire et cardiaque possible.

        En attendant la fin des essais cliniques du traitement contre le chikungunya, les m?decins ne manqueront pas de jouer jusqu?ici sur son efficacit?? pour soulager ceux que le virus ronge de douleur. Attention cependant aux abus.

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        • #19
          Chikungunya - Essais th?rapeutiques / m?dicaments

          SANT? - VACCIN ANTI-CHIK: QUI DIT VRAI?
          Par Marie Payrard (Clicanoo, le Journal de l'?le de la R?union)
          26 octobre 2006

          Actuellement, des tests sont r?alis?s en m?tropole afin de mettre aux normes sanitaires un candidat vaccin contre le chikungunya d?j? exp?riment? aux ?tats-Unis. Sauf accident, ? l?issue de cette phase de requalification, des essais devraient d?marrer en janvier prochain pour tester son efficacit? sur des R?unionnais volontaires. Le probl?me, c?est que tous ces efforts risquent d??tre vains puisque le laboratoire pharmaceutique qui devait - selon le minist?re de la Sant? - d?velopper ce vaccin ? grande ?chelle, nie tout engagement en ce sens. Un nouveau mensonge d??tat?


          Il faudra au minimum deux mois aux organismes
          de recherche scientifique pour calculer la fiabilit?
          du vaccin avant de le pr?parer sous forme injectable
          et de l?envoyer ? La R?union. (photos d?archives)


          Le chikungunya, c?est l?hydre de La R?union. Impossible ? abattre, le virus a d?ploy? ses tentacules sur notre ?le et chaque tentative pour le r?exp?dier loin de nos fronti?res est un v?u pieux. L??pid?mie n?ayant de cesse de progresser, tous les espoirs sont tourn?s vers la recherche. Mais la recherche, c?est de l?observation, de l?analyse... bref beaucoup de temps. Chose que les R?unionnais n?ont pas.

          Et ? ce jour, force est de constater qu?aucun r?sultat n?a abouti, aussi bien au niveau des traitements curatifs que d?un vaccin, malgr? les avanc?es dans ce domaine. Tout le monde sait aujourd?hui qu?un vaccin anti-chikungunya a ?t? d?velopp? dans les ann?es 80 par l?arm?e am?ricaine. Une ?tude r?alis?e sur 73 militaires qui a donn? des r?sultats plus ou moins encourageants.

          Malgr? l?urgence de la situation, Xavier Bertrand, ministre de la Sant?, a mis trois mois avant de donner son ?feu vert? ? la reprise de ces travaux abandonn?s pour des raisons budg?taires. Il s?est rendu en ao?t aux ?tats-Unis pour faire avancer le dossier et le 6 septembre, un accord a ?t? sign? avec les Am?ricains pour que la France r?cup?re leurs travaux et la base du vaccin exp?rimental tout en n?gociant ses droits de propri?t?. Un engagement qui, selon Xavier Bertrand, a permis de faire ?gagner cinq ans pour la mise ? disposition d?un vaccin?. Car il faut en moyenne dix ann?es pour concevoir et finaliser un quelconque vaccin.

          Deux mois pour r?actualiser le vaccin
          La transmission du mat?riel biologique aux laboratoires de test de l?Institut national de la sant? et de la recherche m?dicale (Inserm) et ? l?institut Pasteur vient tout juste d??tre effectu?e. Les organismes de recherche scientifique fran?ais vont maintenant s?attacher ? v?rifier si ce vaccin est aux normes sanitaires de notre pays et le r?actualiser pour se conformer ? des exigences qui ont forc?ment ?volu? en 20 ans. Il s?agit de la phase dite de ?requalification?. Tests de PCR, s?quen?age... il faudra au minimum deux mois pour calculer la fiabilit? du vaccin, r?pondre aux imp?ratifs de l?Agence fran?aise de s?curit? sanitaire des produits de sant? (Afssaps) avant d?obtenir l?aval du Comit? d??tique et pr?parer le vaccin sous forme injectable.

          ?Avant de d?buter les ?tudes cliniques, il faut s?assurer que les crit?res d?exigence de qualit? pour un essai th?rapeutique, qui ont chang? depuis, sont remplis. ? l??poque, nous n?avions pas les m?mes pr?occupations quant aux prions, aux impuret?s...?, explique le Pr Antoine Flahaut, directeur de la cellule nationale de coordination de recherche sur le chikungunya. Si tout se passe dans des conditions optimales, les premiers essais vaccinaux devraient donc d?buter en janvier ? La R?union. Ils seront r?alis?s en double-aveugle sur 600 R?unionnais volontaires, qui bien ?videmment, n?auront pas d?j? ?t? contamin?s par le virus. ?Dans l?id?al, on aurait d? ?tre pr?t d?s aujourd?hui, avoue une collaboratrice du minist?re de la Sant? responsable du volet recherche sur le chikugunya, mais nous pr?f?rons ne pas transiger sur la s?curit? en prenant le temps n?cessaire ? la requalification.?

          Contrev?rit?s
          En janvier, si la courbe ?pid?mique suit la m?me logique qu?en 2005, il y a fort ? parier que La R?union subira une flamb?e ?pid?mique. On peut donc se demander l?int?r?t de tester un vaccin alors que la plupart des patients qui viendront consulter leur m?decin seront en pleine p?riode de vir?mie. Il aurait ?t? ?videmment plus judicieux de r?aliser ces essais juste avant le mois de janvier. ?Nous verrons bien si ?a casse la courbe ?pid?mique?, tente de rassurer un m?decin du minist?re de la Sant?. Si les r?sultats ne sont pas concluants? ?Il ne servira ? rien de se presser?, poursuit le praticien. Le vaccin fera sans doute un retour au laboratoire avant de nouveaux essais cliniques. Par contre, si les tests effectu?s dans l??le sont probants, il faudra qu?un laboratoire pharmaceutique le d?veloppe au niveau commercial.

          ?Les finances de l??tat ne sont pas sans fond?

          Une ?tape qui pourrait ? nouveau prendre cinq ans. ?Sanofi-Pasteur s?est engag? ? d?velopper de mani?re individuelle le vaccin, assure une proche collaboratrice du ministre de la Sant?. J?ai l?engagement du directeur national.?

          Un discours qui fait sauter au plafond les responsables de ce laboratoire bas? ? Lyon. ?Nous n?avons pas du tout l?intention de d?velopper un vaccin contre le chikungunya, se porte garant Anthony Mar?chal, responsable des relations presse ? Sanofi-Pasteur. Nous apporterons juste une assistance technique ? l?Inserm et avons un r?le de conseil dans le process de fabrication du vaccin, mais c?est tout.?

          Le laboratoire d?ment donc formellement les propos du minist?re de la Sant? et n?a l?intention de s?impliquer dans la recherche du vaccin qu?? travers une aide logistique et consultative, et ce, uniquement pendant la phase de requalification. On peut comprendre sa r?ticence ? financer un vaccin qui est susceptible d?int?resser uniquement La R?union et des pays ?mergents comme l?Inde o? une ?pid?mie de chikungunya fait actuellement une h?catombe.

          Pourtant, comme l?assure un m?decin du minist?re de la Sant?, ?le vaccin contre le chikungunya ne co?tera pas cher par rapport ? celui de l?h?patite B car il ne sera pas obtenu sur culture cellulaire?. Si la plus grosse soci?t? consacr?e aux vaccins humains qui r?alise des millions d?euros de b?n?fice chaque ann?e ne s?int?resse pas au chikungunya, difficile d?imaginer qu?une autre le fera. Le vaccin d?velopp? aux ?tats-Unis avait d?j? ?t? abandonn? car le march? n??tait pas assez rentable, alors ? moins que la France sorte le gros ch?que, personne ne verra la couleur de ce vaccin.

          ?Xavier Bertrand s?est d?j? engag? ? prendre en charge les frais des essais cliniques. Les finances de l??tat ne sont pas sans fond...?, pr?cise-t-on du c?t? du minist?re de la Sant?. Il faudra juste expliquer ? la population r?unionnaise ? quoi auront servi les 9 millions d?euros investis dans la recherche sur le chikungunya si c?est au final pour qu?un vaccin reste enferm? dans un placard et se demander si la position des autorit?s sanitaires aurait ?t? la m?me si le virus avait contamin? la m?tropole...
          Rep?re
          La piste am?ricaine Depuis la Seconde guerre mondiale, l?arm?e am?ricaine ?tudie les maladies infectieuses de part le monde afin d??laborer une ?ventuelle arme biologique et/ou pour imaginer un vaccin pour ses troupes. Lorsque la Tha?lande - zone de strat?gie militaire pour les ?tats-Unis - est victime d?une ?pid?mie de chikungunya dans les ann?es 60, elle s?int?resse donc de pr?s au virus.

          De 1954 ? 1972, l?arm?e am?ricaine effectuera des recherches sur un vaccin anti-chikungunya, mais la mise en ?vidence d?effets ind?sirables graves et d?une dur?e de protection insuffisante conf?r?s par ce produit l?a fait rayer des listes vaccinales possibles. Un prototype vaccinal, bas? sur une souche virale tha?landaise att?nu?e, sera ensuite d?velopp? dans les ann?es 80 par l?Institut de recherche des maladies infectieuses de l?US army ? Fort Detrick, pr?s de Washington. Le vaccin inactiv? par le formol a donn? des r?sultats satisfaisants lorsqu?il a ?t? test? sur la souris et le singe en phase 1 de la recherche.

          Selon les r?sultats publi?s en 2000 par Robert Edelman de l?Universit? du Maryland, la phase 2 a ?t? tout aussi encourageante: ?Ce vaccin prometteur est s?r, produit des effets secondaires bien tol?r?s et une forte immunit?.? Le scientifique am?ricain se base sur une ?tude clinique en double-aveugle men?e sur 73 adultes volontaires sains, dont 59 vaccin?s. Il ressort de cet essai que 98% des personnes vaccin?es ont d?velopp? des anticorps contre le CHIK au 28e jour et 85% d?entre elles pr?sentent des anticorps encore un an apr?s la vaccination. S?il semble avoir ?t? bien tol?r?, il faut savoir que le vaccin a aussi entra?n? des arthralgies dans un nombre non n?gligeable de cas (8,5 des vaccin?s).
          Source
          Last edited by Lyro; October 26, 2006, 11:21 PM. Reason: Ajout de la photographie publi?e avec l'article.

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          • #20
            Chikungunya - Essais th?rapeutiques / m?dicaments

            Sanofi-Pasteur c?de sous la pression du minist?re de la Sant?

            27 octobre 2006

            Dans notre ?dition d?hier, nous vous r?v?lions que le minist?re de la Sant? avait promis que le laboratoire pharmaceutique Sanofi-Pasteur s?engagerait ? d?velopper un vaccin contre le chikungunya au niveau commercial si les essais qui se d?rouleront en janvier ? La R?union ?taient concluants. Dans un m?me temps, ledit labo niait toute implication en ce sens, sous l?engagement r?p?t? d??Anthony Mar?chal, responsable des relations presse ? Sanofi-Pasteur. Suite ? la parution de cet article, de nombreuses tractations se sont d?roul?es tout au long de la journ?e d?hier entre le minist?re de la Sant? et le laboratoire pharmaceutique.

            Avant la venue du ministre de la Sant? dans notre ?le et la reprise ?ventuelle de l??pid?mie, il aurait en effet ?t? de mauvais ton qu?il ne soit pas en mesure d?arriver avec un vaccin dans sa hotte de p?re No?l. Sans renier ? aucun moment nos propos, Sanofi-Pasteur pr?cisait donc hier dans un communiqu? avoir fait volte-face et assurait sa ?volont? de collaborer avec le minist?re fran?ais de la Sant? dans le cadre du d?veloppement d?un vaccin contre le chikungunya (...) Sanofi-Pasteur est pr?t ? envisager son d?veloppement industriel?.

            Reste ? savoir quel aura ?t? l?argument d?cisif pour que le laboratoire se plie ? la volont? du ministre de la Sant?. Un indice : Sanofi-Aventis, maison m?re de Sanofi-Pasteur, a justement annonc? hier la suppression de 500 postes en France suite ? sa baisse de son chiffre d?affaires...

            Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. (Miguel de Cervant?s)
            Pour moi, l'id?e de nation se dissout dans l'id?e d'humanit?. (Victor Hugo)

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            • #21
              Chikungunya - Test de d?pistage sur le march?

              Un test de d?pistage du chikungunya sur le march?

              2 novembre 2006

              Une m?thode g?n?tique qui peut identifier la pr?sence d?un grand nombre de virus dans le sang. Le Polymerase Chain Reaction (PCR) est un processus novateur ? Maurice, mais permettra de d?celer le chikungunya. Un service qu?offre le Green Cross Medical Lab dans sa palette d?examens sanguins.

              Un diagnostic peut ?tre obtenu entre 24 et 48 heures suivant la prise de sang. Ce test de d?pistage co?te Rs 960 et la prise de sang peut ?tre effectu?e dans chacune des branches du Green Cross Medical Lab.

              Le proc?d? PCR isole et extrait, d?un ?chantillon de sang, les g?nes d?un virus. Ces g?nes sont ensuite amplifi?s pour ?tre clairement et facilement d?tectables.

              L?examen g?n?tique d?un ?chantillon de sang prend 6 heures. Pour ce faire, le PCR requiert un ?quipement particulier et il est pratiqu? dans une salle sp?cialement am?nag?e. Le Green Cross Medical Lab a ainsi investi Rs 3,2 m en termes d??quipement afin de pouvoir effectuer ces examens.

              Le PCR peut ?tre appliqu? pour l?identification de plusieurs virus. Doorgesh Gowreesunkur, directeur de Green Cross Medical Lab, et g?n?ticien m?dical, pr?cise que ?la technique PCR n?est pas limit?e au chikungunya?. Elle peut ?tre employ?e pour le d?pistage de la tuberculose, de la pneumonie et de certaines maladies sexuellement transmissibles, entre autres.

              Depuis juillet, le Green Cross Medical Lab a d?pist? 16 cas positifs de chikungunya sur 70 personnes examin?es, quatre cas de tuberculose sur 20 patients, et un cas de chlamydia (une maladie sexuellement transmisible) sur 12 prises de sang.

              Sharon SOOKNAH
              Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. (Miguel de Cervant?s)
              Pour moi, l'id?e de nation se dissout dans l'id?e d'humanit?. (Victor Hugo)

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              • #22
                Chikungunya - Essais th?rapeutiques / m?dicaments

                LA R?UNION: LE CHIK, LE SANG, ET NOUS!
                ...Pour la fabrication d?un s?rum anti-chik

                Par St?phanie Longeras (Bellaciao, d'apr?s T?moignages)
                30 janvier 2007

                Depuis le 15 octobre 2005, et l?obtention de l?agr?ment du Minist?re de la Sant?, l??tablissement Fran?ais du Sang de La R?union r?alise des pr?l?vements de plasma sur des donneurs ayant ?t? atteints par le chikungunya. C?est ? partir de ce plasma qu?un s?rum anti-chik pourra ?tre fabriqu? et utilis? pour les femmes enceintes en fin de grossesse ainsi que dans le cadre d?essais cliniques.

                IL y a deux moyens de se pr?munir contre un virus. Soit par le biais d?un vaccin, dont l??laboration n?cessite plusieurs ann?es, soit avec ce fameux s?rum issu du plasma des personnes contamin?es. Alors que les recherches pour la r?alisation d?un vaccin contre le chikungunya se poursuivent, 650 donneurs ont d?j? permis ? l?EFS de collecter 300 litres de plasma.

                S?rum fabriqu? en m?tropole
                Jusqu?? d?monstration scientifique contraire, il semble que l?on ne puisse contracter le chikungunya qu?une seule fois. Une seule contamination suffit pour que le malade produise des anticorps que l?on retrouvera dans son plasma. Les 300 litres d?j? collect?s par l?EFS et pr?cieusement conserv?s au cong?lateur vont ?tre transmis, dans les prochains jours, au Laboratoire Fran?ais des Fractionnements et des Bio Technologies, industrie pharmaceutique implant?e ? la p?riph?rie de Paris. ?Il va traiter les ?chantillons et fabriquer du s?rum anti-chik qui reviendra ? La R?union pour ?tre utilis? dans le cadre d?essais cliniques?, explique Patrice Rasongl?s, directeur de l?EFS. Ce dernier pr?cise ?galement que ?le s?rum peut ?tre utilis? ? titre pr?ventif chez les femmes en fin de grossesse pour ?viter les risques de transmission du virus de la m?re ? l?enfant.? La crise ?pid?mique a en effet d?montr? que lorsque la future m?re est atteinte par le virus la derni?re semaine avant son accouchement (et plus encore la veille), il y a de fortes probabilit?s pour que le nouveau-n? soit ?galement atteint, avec des risques d?enc?phalites prononc?s.

                Collecter 1000 litres de plasma
                M?me si l??pid?mie est pour l?heure silencieuse, ce s?rum anti-chik n?en demeure pas moins d?une grande importance pour les futures m?res et leurs nourrissons ainsi que pour la recherche. Pour parvenir ? son objectif de 1.000 litres de plasma, l?EFS invite donc les donneurs ? se manifester. Cet appel concerne toutes les personnes ?g?es de 18 ? 65 ans ayant d?j? contract? le chikungunya, sans d?lai requis par rapport ? la date de la contamination, et de pr?f?rence d?j? inscrite comme donneur. En effet, Patrice Rasongl?s pr?cise que ? ce n?est pas un pr?l?vement ordinaire. Il n?est pas plus p?nible mais plus long, entre une demi-heure et 40 minutes car on ne pr?l?ve que le plasma pas les globules. Comme c?est plus long, on se limite aux personnes d?j? donneurs, moins impressionnables et qui pourront supporter une aiguille pendant ce temps dans leur bras. ? Il faut ?galement que le donneur soit gu?ri, qu?il ne soit pas en rechute ou souffre de douleurs articulaires. ? noter qu?un m?me donneur peut offrir son plasma tous les 15 jours.

                En attendant des jours meilleurs, l?EFS poursuit donc les pr?l?vements de plasma, mais aussi de plaquettes trait?es gr?ce au principe de l?intercepte qui permet d??liminer le virus. Une technologie des plus novatrices qui interpelle les chercheurs jusqu?en Californie. ?Vu les technologies mises en oeuvre ici, nous sommes l??tablissement de transfusion le plus pointu au monde, sachant que la transfusion sanguine fran?aise est d?j? la plus perfectionn?e au monde.? Un autre atout local emprunt d?excellence qu?il convient de souligner.

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