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Russie: situation ?conomique et impacts

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  • Russie: situation ?conomique et impacts

    Russie: le gouvernement s'inqui?te d'une mont?e de la contestation

    MOSCOU - Le minist?re russe de l'Int?rieur a mis en garde mercredi contre une mont?e de la contestation en Russie en raison de la crise ?conomique et financi?re.

    "La situation actuelle peut ?tre aggrav?e par un m?contentement croissant de la population active en raison de salaires non pay?s, de menaces de licenciement et de mesures impopulaires prises dans le cadre de programmes anticrise", a d?clar? le vice-ministre de l'Int?rieur Mikha?l Soukhodolski cit? par l'agence Ria Novosti.

    "Les immigrants ill?gaux constituent aussi une source particuli?re d'inqui?tude de m?me que les travailleurs ?trangers l?gaux dup?s par leurs employeurs", a-t-il ajout? dans une allusion aux immigr?s licenci?s sans ?tre pay?s.

    Le vice-ministre a ainsi indiqu? que la criminalit? avait augment? de 8% sur les onze premiers mois de 2008 par rapport ? l'ann?e pr?c?dente et que 90% de ces crimes avaient ?t? "commis par des citoyens de pays de la Communaut? des Etats ind?pendants" (CEI, ex-URSS moins les Etats baltes et la G?orgie).

    La Russie accueille un nombre tr?s important de ces immigr?s qui travaillent notamment sur les chantiers russes, un secteur d?sormais en crise. Ils sont les premiers frapp?s par la vague de licenciements parfois sauvages li?e ? la crise.

    M. Soukhodolski a soulign? s'attendre ? une hausse "du nombre d'?l?ments marginaux (dans la soci?t?) n'ayant pas les moyens d'assurer leur subsistance".

    La Russie est s?v?rement touch?e par la crise ?conomique mondiale, qui a provoqu? notamment une chute des prix des hydrocarbures, principale ressource en devises pour le pays.

    Les autorit?s ont reconnu mercredi que, pour la premi?re fois depuis dix ans, le budget du pays pour 2009 serait d?ficitaire.

    (?AFP / 24 d?cembre 2008 11h35)


  • #2
    Re: Russie: situation ?conomique et impacts

    Monde 27 d?c. 6h51

    Retour forc? au pays pour les migrants de Russie

    Par milliers, Tadjiks, Ouzbeks et Kirghiz quittent Moscou apr?s avoir perdu leur emploi.

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    <SMALL><SMALL>MOSCOU, de notre correspondante</SMALL> LORRAINE MILLOT </SMALL>
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    -->
    L?un n?est plus pay? depuis cinq mois, un autre vient d??tre licenci?, un autre a gard? son emploi mais ne touche plus qu?un quart de son salaire, un autre encore n?est plus pay? depuis trois mois? Au total, ils sont des milliers, ?chou?s ? la gare de Kazan, dans le nord de Moscou, dans l?attente d?un train qui les ram?nerait au pays.

    Depuis que la crise ?conomique frappe la Russie, la gare de Kazan, d?o? partent les trains pour le Tadjikistan, l?Ouzb?kistan et le Kirghizistan, s?est transform?e en immense sas de d?compression. Premiers licenci?s, des milliers d?immigr?s y attendent des jours, et parfois des semaines, un improbable ticket. M?me rentrer au pays est devenu une ?preuve : tous les trains sont maintenant complets jusqu?au 30 janvier. ??a fait quinze jours que je suis l?, confie Idibek, un jeune ma?on ouzbek, j?ai perdu mon travail, et j?attends qu?un ticket se lib?re. Les policiers nous tol?rent, si on leur donne un petit billet de temps en temps.?

    Employ?s pour la plupart sur les chantiers, les immigr?s en Russie avaient de toute fa?on pour tradition de rentrer chez eux l?hiver, pour les f?tes du nouvel an, quand les journ?es sont trop courtes et trop froides ? Moscou. Mais cette ann?e, avec le ralentissement ou le gel de la plupart des chantiers, le mouvement tourne ? la fuite en masse. Acc?l?r?e peut-?tre aussi par un regain d?agressions racistes, pour faire ?place aux Russes? (lire page suivante).

    Contrat. ?Sur le chantier o? je travaille, ?a fait cinq mois que les salaires ne sont plus vers?s?, raconte O?bek, un jeune Ouzbek en rade dans la gare de Kazan.Djoumakhon Touraev, Tadjik de 47 ans, raconte une histoire semblable : ?Moi, c?est depuis ao?t que mon patron ne verse plus mon salaire, qui devait ?tre de 15 000 roubles [370 euros, ndlr]. En novembre, quand nous sommes all?s nous plaindre aupr?s de la direction, elle nous a donn? quinze minutes pour ramasser nos affaires et d?camper du chantier, o? nous habitions aussi. Pendant une semaine, avec ma brigade d?une vingtaine d?hommes, nous avons dormi dans la rue. ? Comme la plupart des immigr?s en Russie, Djoumakhon n?avait pas de contrat de travail en r?gle : ?En mai, le patron nous a retenu 14 000 roubles [345 euros, ndlr], soi-disant pour nous enregistrer, mais nous n?avons jamais obtenu le moindre papier. De toute fa?on, tous les chefs mentent. Ils nous disent : "Revenez demain" ou "Si vous n??tes pas contents, vous n?avez qu?? porter plainte au tribunal".? Dans les locaux de l?associationLoi et migrations, cach?s dans un recoin du stade olympique de Moscou, les plaintes d?ouvriers flou?s par leurs patrons se sont multipli?es ces derniers mois. ?Avec la crise ?conomique, les employeurs corrects, qui paient r?guli?rement leurs ouvriers, doivent licencier. Quant ? ceux qui ont toujours pour principe de tromper leurs ouvriers, ils invoquent maintenant la crise pour ne pas payer?, r?sume Soula?mon Chokhzoda, conseiller de Loi et migrations.

    Pour autant, la plupart des Ouzbeks, Tadjiks ou Kirghiz qui fuient en masse la Russie se disent confiants d?y revenir? d?s le printemps prochain. ?Chez nous, la situation est bien pire encore, avoue Hassan, autre jeune Ouzbek en attente d?un train ? la gare de Kazan. En Ouzb?kistan, pour un mois de salaire, tu peux ? peine te payer un sac de farine. En Russie, pour un mois de salaire, tu peux rapporter un r?frig?rateur ? ta famille.? Djoumakhon, le Tadjik escroqu? de cinq mois de salaire, veut encore s?accrocher ? Moscou : ?Je ne peux pas rentrer au pays sans rien, explique-t-il. Le devoir d?un homme, c?est de rapporter de l?argent. Sans argent personne ne m?accueillerait plus chez moi.? Tandis que des centaines de milliers d?immigr?s quittent la Russie, ils sont autant ? vouloir s?y ruer, souligne Gavkhar Djouraeva, directrice de Loi et migrations : ?Crise ou pas, ils disent qu?ils sont bien oblig?s de nourrir leur famille.?

    Chance. M?me les attaques racistes ne dissuadent pas vraiment les immigr?s. ?Bien s?r, nous avons peur, avoue un jeune Ouzbek de la gare de Kazan. Mais nous n?avons pas d?autre choix que de venir travailler en Russie.? Djoumakhon, le Tadjik flou?, a aussi ?t? ross? plusieurs fois par un groupe de ?skinheads? qui montaient la garde autour de son chantier, sans que cela ne le d?courage non plus de tenter encore sa chance ? Moscou. Roustam, un autre jeune Ouzbek, relativise : ?De toute fa?on, si c?est ?crit l?, dit-il en montrant son front, c?est qu?Allah a d?cid? que nous devions mourir. ?a ne sert ? rien de vouloir fuir son destin??

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    • #3
      Re: Russie: situation ?conomique et impacts

      Russie-inflation: +13,3% en 2008 (Rosstat)

      evelyne casalegno
      01/01/2009 9:17 pm


      L'inflation en Russie s'est chiffr?e ? 0,2% au cours de la derni?re semaine de d?cembre, ? 0,7% en d?cembre et ? 13,3% depuis le d?but de l'ann?e, a annonc? mercredi le Service f?d?ral des statistiques (Rosstat).


      "Du 23 au 29 d?cembre, les prix ? la consommation ont progress? de 0,2%, portant l'inflation annuelle ? 13,3%", rappelle Rosstat.

      En d?cembre de l'ann?e derni?re, l'inflation s'?tait chiffr?e ? 1,1% et, entre janvier et d?cembre 2007, ? 11,9%.

      En 2008, le gouvernement misait sur une inflation inf?rieure ? 11,8%.
      source : Ria Novosti

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      • #4
        Re: Russie: situation ?conomique et impacts

        Les d&#233;valuations &#224; r&#233;p&#233;tition placent la Russie en situation d&#233;licate

        LE MONDE ECONOMIE | 12.01.09 | 12h48

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        MOSCOU CORRESPONDANTE

        Tir&#233;e pendant huit ans par les exportations de brut, l'&#233;conomie russe est d&#233;sormais en panne. Avec un baril &#224; moins de 50 dollars (30 dollars pour le brut russe "Urals"), le budget 2009, calcul&#233; sur une moyenne de 70 dollars (51 euros) le baril, sera d&#233;ficitaire pour la premi&#232;re fois depuis 2000. En d&#233;cembre, l'activit&#233; &#233;conomique du pays a &#233;t&#233; n&#233;gative (- 1,1 &#37 en rythme annualis&#233;, l&#224; encore une premi&#232;re depuis 1999. En 2008, son march&#233; financier a chut&#233; de 78 %, tandis que sa monnaie, le rouble, a perdu 17 % de sa valeur face au "panier" (55 % de dollars, 45 % d'euros) qui lui sert de r&#233;f&#233;rence.

        Sur le m&#234;me sujet


        Les faits La dette des Etats, une nouvelle bulle financi&#232;re
        Entretien "Si la crise perdure, les pays &#233;mergents peineront &#224; se financer"
        Zoom Une hausse des taux longs co&#251;terait cher aux entreprises
        Questions-r&#233;ponses Emissions
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        La r&#233;cente r&#233;&#233;valuation de l'euro par rapport au dollar, cet automne, a &#233;t&#233; &#233;galement particuli&#232;rement d&#233;favorable &#224; la Russie, o&#249; les exportations (essentiellement de mati&#232;res premi&#232;res) se font en dollars, tandis que les importations (de biens de consommation pour la plupart venus d'Europe) sont pay&#233;es en euros.

        En d&#233;pit des interventions de la Banque centrale, qui a d&#233;pens&#233; 161 milliards de dollars pour soutenir le rouble entre octobre et novembre 2008, la monnaie russe s'est affaiblie. Craignant d'&#233;puiser trop rapidement ses r&#233;serves, la Banque centrale a renonc&#233; &#224; soutenir la devise, proc&#233;dant &#224; onze reprises &#224; une mini-d&#233;valuation. A chaque fois, le rouble a vu sa marge de fluctuation par rapport au "panier" &#233;largie de 1 %.

        Ces mini-d&#233;valuations orchestr&#233;es par la Banque centrale de fa&#231;on graduelle visent &#224; &#233;viter tout mouvement de panique au sein de la population. Lors d'une intervention t&#233;l&#233;vis&#233;e, le premier ministre Vladimir Poutine avait promis que la monnaie ne conna&#238;trait pas de "mouvements brusques". Le pr&#233;sident Dmitri Medvedev a n&#233;anmoins donn&#233; un signal contradictoire, fin d&#233;cembre, en se pronon&#231;ant pour un rouble "plus flexible que par le pass&#233;, pour ne pas cr&#233;er de probl&#232;mes &#233;conomiques".

        Cette strat&#233;gie de petits pas ne fait pas l'unanimit&#233;. "Il faut peser le pour et le contre entre ce qui appara&#238;t comme la n&#233;cessit&#233; &#233;vidente d'une d&#233;valuation et les risques politiques engendr&#233;s par le fait d'&#233;viter une d&#233;claration suffisamment claire de la part du premier ministre", affirmait r&#233;cemment l'analyste principal de OuralSib Bank, partisan d'une d&#233;valuation unique. Soucieux de savoir jusqu'o&#249; ira cette vague de mini-d&#233;valuations, les march&#233;s restent dans l'attente, et les investissements se contractent.

        Un attentisme partag&#233; par la population. Pour les Russes, le souvenir de la crise d'ao&#251;t 1998, qui avait vu la devise nationale perdre 65 % de sa valeur en un mois, est encore dans les esprits. Si aucun mouvement de panique n'a &#233;t&#233; rapport&#233;, certaines r&#233;actions indiquent n&#233;anmoins que la population suit de pr&#232;s l'&#233;volution de la devise nationale.

        Peu apr&#232;s les premi&#232;res d&#233;valuations de cet automne, des &#233;piceries de Kourgan, une r&#233;gion recul&#233;e de l'Oural, ont &#233;t&#233; litt&#233;ralement prises d'assaut par des clients soucieux de se procurer des biens essentiels - huile, eau, farine - avant un &#233;ventuel effondrement du rouble. A travers le pays, certains bureaux de change ont &#233;galement r&#233;agi fortement : fin d&#233;cembre, on rapportait quelques cas, notamment &#224; Ekaterinbourg, o&#249; l'euro s'&#233;changeait contre 48 roubles, un taux nettement sup&#233;rieur au cours officiel de 40 roubles ! A Moscou comme ailleurs, certaines banques, submerg&#233;es par une forte demande de dollars et d'euros, ont connu en d&#233;cembre des p&#233;nuries temporaires de devises.

        La Russie a connu le 1<SUP>er</SUP> janvier une hausse importante des tarifs, notamment dans les services communaux (eau, gaz, &#233;lectricit&#233 et dans les transports, tandis qu'une vague historique de licenciements est annonc&#233;e pour les semaines &#224; venir dans les entreprises. Les autorit&#233;s ont voulu s'&#233;pargner les cons&#233;quences sociales d'une chute radicale du rouble, mais elles devront probablement malgr&#233; tout y faire face.

        Marie J&#233;go (avec Alexandre Billette)


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        Comment


        • #5
          Re: Russie: situation ?conomique et impacts

          La Russie sauve le rouble, mais sombre dans la r&#233;cession

          LE MONDE | 18.02.09 | 14h56 • Mis &#224; jour le 18.02.09 | 14h56

          <!-- *********************************MAIN COLUMN*********************************--><SCRIPT language=javascript type=text/javascript> function expandBarrePartager() { if($("#barrePartager").css("display")=="none") { $("#barrePartager").fadeIn("slow"); } else { $("#barrePartager").fadeOut("slow"); } } </SCRIPT><SCRIPT type=text/javascript>if ( 'undefined' == typeof MIA) MIA = {};MIA.Partage = {toggled: false,toggleSharing:function(){if(!MIA.Partage.tog gled){document.getElementById('shareTools').style. display='block';MIA.Partage.toggled=true}else{docu ment.getElementById('shareTools').style.display='n one';MIA.Partage.toggled=false}},ouvrirPopup:funct ion(url,titre,parametres){var expression = /[^*]width=([0-9]*)[^*]/;expression.exec(parametres);var popup_width=RegExp.$1;expression=/[^*]height=([0-9]*)[^*]/;expression.exec(parametres);var popup_height=RegExp.$1;var left=(screen.width-popup_width)/2;var top=(screen.height-popup_height)/2;var params=parametres+',top='+top + ',left='+left;var win=window.open(url,titre,params)}}</SCRIPT><TABLE class=toolBox id=toolBox cellSpacing=0 cellPadding=0 border=0><TBODY><TR><TD class=articleEA vAlign=top></TD><TD class=tools></TD></TR></TBODY></TABLE>
          MOSCOU CORRESPONDANTE

          Les autorit&#233;s russes ont reconnu pour la premi&#232;re fois, mardi 17 f&#233;vrier, que leur pays &#233;tait entr&#233; en r&#233;cession. Le vice-ministre de l'&#233;conomie, Andre&#239; Klepatch, a &#233;voqu&#233; un recul de 2,2 &#37; du produit int&#233;rieur brut (PIB) de la Russie en 2009, contre 0,2 % pr&#233;vus auparavant. Cette contraction &#224; venir met fin &#224; huit ann&#233;es de croissance ininterrompue, tir&#233;e par les revenus du p&#233;trole et par la consommation. Surtout, la Russie a connu, en janvier, une chute sans pr&#233;c&#233;dent de sa production industrielle, en recul de 16 % sur un an, selon le Comit&#233; d'Etat aux statistiques.

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          Cette chute illustre l'impact de la crise sur le pays, o&#249; des centaines d'usines tournent aujourd'hui au ralenti, faute de commandes. Dans l'automobile ou la m&#233;tallurgie, des millions d'ouvriers ont ainsi vu leur semaine de travail r&#233;duite &#224; trois jours. Le taux de ch&#244;mage s'&#233;l&#232;ve &#224; 7,7 %.

          D'autres sont moins chanceux. En une semaine, d&#233;but f&#233;vrier, les agences pour l'emploi du pays ont enregistr&#233; 90 000 ch&#244;meurs suppl&#233;mentaires. Le Kremlin, qui craint plus que tout une vague de protestations sociales, cherche &#224; minimiser la situation. Dans les r&#233;gions industrielles de l'Oural (&#224; Ekaterinbourg, &#224; Tcheliabinsk, &#224; Magnitogorsk), les donn&#233;es du ch&#244;mage rel&#232;vent d'ailleurs du secret d'Etat. Rien qu'&#224; Magnitogorsk, le taux de ch&#244;mage a &#233;t&#233; multipli&#233; par cinq depuis octobre 2008.

          Le secteur le plus touch&#233; est celui de la construction. Symboles de la Russie de Poutine, les projets immobiliers pharaoniques sont abandonn&#233;s. Gazprom a renonc&#233; &#224; &#233;riger sa tour g&#233;ante (300 m&#232;tres de hauteur) &#224; Saint-P&#233;tersbourg. A Moscou, la construction du centre d'affaires Moskva City s'est ralentie. La "Tour de Russie", futur plus grand immeuble d'Europe (612 m&#232;tres de hauteur pour 118 &#233;tages), ne sera pas construite. Le trou b&#233;ant de ses fondations signe la fin du "miracle" russe.

          Qualifi&#233; de "priorit&#233; nationale" par le Kremlin, le chantier du site olympique de Sotchi, pr&#233;vu pour accueillir les jeux d'hiver de 2014, est lui aussi en question. Les soci&#233;t&#233;s priv&#233;es russes ne se bousculent pas pour r&#233;pondre aux appels d'offres.

          Comme &#224; la fin des ann&#233;es 1990, aux heures les plus noires de la transition, les arri&#233;r&#233;s de salaires, le troc, les dettes entre les firmes ont refait leur apparition. A Magnitogorsk, les employ&#233;s de la cha&#238;ne de supermarch&#233;s Klass re&#231;oivent 20 % de leur salaire sous forme de bons d'achat. Peu s'en r&#233;jouissent, car les produits Klass sont en moyenne 30 % plus cher. Les prix des voitures import&#233;es et des objets de luxe sont affich&#233;s, non en roubles, mais en "unit&#233; conventionnelle"(ouslovna&#239;a edinitsa), devise improbable, laiss&#233;e &#224; la seule appr&#233;ciation du vendeur.


          ROBINET DU CR&#201;DIT COUP&#201;


          Seule bonne nouvelle, apr&#232;s avoir perdu 35 % de sa valeur en deux mois, le rouble vient de s'appr&#233;cier de 5 % face au panier de devises (euro et dollar) qui lui sert de r&#233;f&#233;rence. Pour d&#233;fendre la monnaie nationale, la Banque centrale a inject&#233; pr&#232;s de 200 milliards de dollars (160 milliards d'euros) sur le march&#233; des changes. Elle a d&#251; alimenter le cr&#233;dit, pr&#234;tant aux banques l'&#233;quivalent en roubles de 214 milliards de dollars, rien que pour les dix derniers jours de janvier. Or, au m&#234;me moment, la devise perdait 18 % de sa valeur car, au lieu d'injecter ces liquidit&#233;s dans l'&#233;conomie, les banques se sont empress&#233;es de changer leurs roubles en dollars, nourrissant la chute de la monnaie.

          "Pour elles, c'&#233;tait l'unique fa&#231;on de gagner de l'argent", explique Vassili Solodkov, de l'Ecole sup&#233;rieure d'&#233;conomie (VECh) &#224; Moscou. Natalia Orlova, &#233;conomiste en chef &#224; la banque priv&#233;e Alfa, confirme que les banques ont utilis&#233; "pratiquement tout l'argent mis &#224; leur disposition lors des op&#233;rations de cr&#233;dit" pour parier contre le rouble et se constituer un matelas de dollars - 80 milliards, selon le ministre des finances Alexe&#239; Koudrine. La Banque centrale a alors relev&#233; ses taux d'int&#233;r&#234;ts, coupant le robinet du cr&#233;dit : la chute du rouble a &#233;t&#233; enray&#233;e et la croissance, bloqu&#233;e.

          "Alors que partout dans le monde les banques centrales abaissent leurs taux d'int&#233;r&#234;ts, facilitent l'acc&#232;s au cr&#233;dit, en Russie, c'est le contraire", d&#233;plore un petit entrepreneur de Magnitogorsk. Amer, il regrette de s'&#234;tre laiss&#233; prendre aux discours du premier ministre, Vladimir Poutine : "Il y a six mois, il nous disait que le rouble allait remplacer le dollar et voil&#224; qu'il s'est d&#233;pr&#233;ci&#233; de 30 %."

          L'agence Fitch Ratings a abaiss&#233; la note de la Russie, apr&#232;s une d&#233;cision similaire de l'agence Standard & Poor's. Il s'agit des deux premiers abaissements de note pour la Russie depuis 1998, quand le pays avait d&#233;valu&#233; le rouble et fait d&#233;faut sur 40 milliards de dollars.

          La r&#233;action du premier ministre russe a &#233;t&#233; cinglante. D&#233;plorant "la d&#233;pendance totale" de la Russie vis-&#224;-vis des agences de notations internationales, M. Poutine a propos&#233; la cr&#233;ation d'agences russes "mieux &#233;quip&#233;es pour analyser les sp&#233;cificit&#233;s du march&#233; local".

          Marie J&#233;go

          Le vice-ministre de l'économie, Andreï Klepatch, a évoqué un recul de 2,2 % du produit intérieur brut (PIB) de la Russie en 2009, contre 0,2 % prévus auparavant.

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          • #6
            Re: Russie: situation ?conomique et impacts

            <TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 width="100%" border=0><TBODY><TR><TD></TD><TD>Traduction automatique

            Depuis Octobre 2008, le taux de ch?mage en Russie a augment? de 22 pour cent - Rostrud

            26.02.2009, 16.52
            26.02.2009, 16.52
            </TD><TD></TD></TR><TR class=news><TD></TD><TD style="TEXT-ALIGN: justify">

            Ekaterinbourg, F?vrier 26. ITAR-TASS Ganin Jury.

            Depuis Octobre 2008, le taux de ch?mage en Russie a augment? de 22 pour cent.

            Il a ?t? signal? dans le district ? Ekaterinbourg r?union avec les chefs des organes territoriaux du Service f?d?ral pour le travail et l'emploi / Rostrud / Head Office Yuri hertz.

            Une attention particuli?re est accord?e ? ce programme, la r?union de la stabilisation du march? du travail, qui a d?velopp? les sujets de la f?d?ration.

            Le pourcentage du budget f?d?ral dans le financement des projets r?gionaux est de 95 pour cent, le reste des fonds doit ?tre investi r?gions.

            Total de les envoyer ? 21 milliards de roubles.

            10 r?gions ont d?j? re?u par le budget f?d?ral de 2,5 milliards Selon Yuri Hertz, ses programmes MHSD envoy? 77 r?gions de Russie.

            L'acc?s au texte int?gral de ce rapport et d'autres mat?riaux, montre l'?volution des ?v?nements, par abonnement
            </TD></TR></TBODY></TABLE>

            События в России и мире. Аналитические публикации. Материалы пресс-конференций. Видео- и фоторепортажи

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            • #7
              Re: Russie: situation ?conomique et impacts

              Russie : 33 milliards d'euros pour des mesures anti-crise au budget 2009

              [ 16/03/09 - 18H13 - AFP ]<SCRIPT language=Javascript src="http://commentaires.lesechos.fr/onglet2.php?id=afp_00129961"></SCRIPT>

              Le gouvernement russe va consacrer cette ann?e 1.500 milliards de roubles (33 milliards d'euros) ? des mesures anti-crise dans le budget 2009, a annonc? lundi le Premier ministre, Vladimir Poutine.

              "Le collectif budg?taire permettra d'octroyer pr?s de 1.500 milliards de roubles pour la r?alisation de mesures anti-crise et ? l'Etat d'assurer pleinement ses obligations sociales", a d?clar? M. Poutine, cit? par les agences russes Ria Novosti et Interfax.

              Le collectif budg?taire de l'Etat f?d?ral sera examin? lors d'un conseil de ministres jeudi, a-t-il ajout?.

              Le gouvernement russe avait d?j? adopt? un plan anti-crise ? l'automne dernier. Mais, ? la suite d'un nouveau dialogue avec les r?gions, les syndicats et le patronat, des mesures suppl?mentaires ont ?t? prises, a pr?cis? M. Poutine.

              "Ainsi, il a ?t? d?cid? d'accro?tre le soutien au secteur industriel et aux couches sociales vuln?rables", a-t-il ajout?.

              Au jour d'aujourd'hui, une grande partie des mesures anti-crise est d?j? entr?e en vigueur, a relev? M. Poutine.

              A l'automne 2008, la Russie avait annonc? successivement plusieurs s?ries de mesures pour venir en aide en particulier ? son secteur bancaire, en panne de liquidit?s, mais aussi aux autres entreprises et ? son march? boursier. Des analystes ont chiffr? ce plan ? plus de 150 milliards de dollars (115 milliards d'euros).

              La Russie est touch?e de plein fouet par la crise ?conomique mondiale, notamment en raison de la chute des cours des mati?res premi?res, notamment le p?trole, principale source de devises pour le pays.

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