Les incertitudes de l'élection italienne secouent les marchés
Le Monde.fr avec AFP et Reuters| <TIME itemprop="datePublished" datetime="2013-02-26T09:24:35+01:00">26.02.2013 à 09h24</TIME>• Mis à jour le<TIME itemprop="dateModified" datetime="2013-02-26T14:49:24+01:00">26.02.2013 à 14h49</TIME>
<FIGURE class=illustration_haut><FIGCAPTION style="DISPLAY: none" data-caption="Les places boursières et la monnaie unique décrochaient, mardi matin, les marchés montrant leur inquiétude face à une Italie considérée comme ingouvernable. | REUTERS/LISI NIESNER">Les places boursières et la monnaie unique décrochaient, mardi matin, les marchés montrant leur inquiétude face à une Italie considérée comme ingouvernable. | REUTERS/LISI NIESNER</FIGCAPTION></FIGURE>
Les Bourses évoluent en nette baisse, mardi 26 février, sous la menace d'une Italie ingouvernable. A la mi-journée, l'indice phare de Milan chute ainsi de 4,5 %, suivi par le Dax de Francfort, qui perd 1,85 %, et le CAC parisien, qui recule de 2,5 %, Madrid flirtant avec une baisse de près de 3 %. Ces mêmes Bourses avaient déjà reculé, lundi, avec les résultats anticipés venus de l'autre côté des Alpes.
<!-- atome snippet --><IFRAME height=300 marginHeight=0 src="http://content.boursier.com/pub/partners/Blanc/LeMonde/extranet/widgets/value-focus-small.asp?c=FR0003500008&i=FR&n=1&s=420" frameBorder=0 width=420 marginWidth=0 onerror="continue"></IFRAME>
Un recul symptomatique du malaise des marchés face aux résultats des élections. La gauche a remporté la Chambre des députés, mais semble avoir échoué au Sénat, plongeant la troisième économie de la zone euro dans une impasse politique. Seul véritable vainqueur du scrutin, Beppe Grillo et son Mouvement 5 Etoiles (M5S) a su séduire en surfant sur le rejet de la classe politique, la colère contre l'austérité et la défiance à l'égard de l'Europe.
Même incidence sur le marché des changes : l'euro continue de reculer encore un peu, prolongeant sa chute de la veille et cabotant autour de 1,30 euro. En revanche, les valeurs perçues comme "sûres" connaissent les faveurs des investisseurs : or (le métal précieux a connu sa plus forte hausse en séance depuis un mois), dollar et bons du Trésor américain caracolent en tête.
Les places européennes n'étaient pas les seules concernées, note le courtier Aurel BGC. "Les élections en Italie ont été au cœur des mouvements des indices boursiers hier. Comme leurs homologues européens, les indices américains ont baissé au fur et à mesure des sondages et des premiers résultats. Ils terminent en nette baisse (...) et ils enregistrent leur plus forte correction sur une journée depuis le début de l'année. Il faut remonter à novembre dernier pour observer une baisse aussi forte des indices américains sur une journée", écrivent ses analystes en début de séance.
LES BANQUES EN PREMIÈRE LIGNE
Les valeurs financières ont été les plus sanctionnées, réagissant essentiellement à la crainte d'un retour du "risque européen" : BNP Paribas perdait 5,54 %, Crédit Agricole 5,40 % et Société Générale 5,08 %. En Italie, la baisse était sévère avec des banques en repli de 7 à 8 % dont Mediobanca et Intesa Sanpaolo .
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Le Monde.fr avec AFP et Reuters| <TIME itemprop="datePublished" datetime="2013-02-26T09:24:35+01:00">26.02.2013 à 09h24</TIME>• Mis à jour le<TIME itemprop="dateModified" datetime="2013-02-26T14:49:24+01:00">26.02.2013 à 14h49</TIME>
<FIGURE class=illustration_haut><FIGCAPTION style="DISPLAY: none" data-caption="Les places boursières et la monnaie unique décrochaient, mardi matin, les marchés montrant leur inquiétude face à une Italie considérée comme ingouvernable. | REUTERS/LISI NIESNER">Les places boursières et la monnaie unique décrochaient, mardi matin, les marchés montrant leur inquiétude face à une Italie considérée comme ingouvernable. | REUTERS/LISI NIESNER</FIGCAPTION></FIGURE>
Les Bourses évoluent en nette baisse, mardi 26 février, sous la menace d'une Italie ingouvernable. A la mi-journée, l'indice phare de Milan chute ainsi de 4,5 %, suivi par le Dax de Francfort, qui perd 1,85 %, et le CAC parisien, qui recule de 2,5 %, Madrid flirtant avec une baisse de près de 3 %. Ces mêmes Bourses avaient déjà reculé, lundi, avec les résultats anticipés venus de l'autre côté des Alpes.
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Un recul symptomatique du malaise des marchés face aux résultats des élections. La gauche a remporté la Chambre des députés, mais semble avoir échoué au Sénat, plongeant la troisième économie de la zone euro dans une impasse politique. Seul véritable vainqueur du scrutin, Beppe Grillo et son Mouvement 5 Etoiles (M5S) a su séduire en surfant sur le rejet de la classe politique, la colère contre l'austérité et la défiance à l'égard de l'Europe.
Même incidence sur le marché des changes : l'euro continue de reculer encore un peu, prolongeant sa chute de la veille et cabotant autour de 1,30 euro. En revanche, les valeurs perçues comme "sûres" connaissent les faveurs des investisseurs : or (le métal précieux a connu sa plus forte hausse en séance depuis un mois), dollar et bons du Trésor américain caracolent en tête.
Les places européennes n'étaient pas les seules concernées, note le courtier Aurel BGC. "Les élections en Italie ont été au cœur des mouvements des indices boursiers hier. Comme leurs homologues européens, les indices américains ont baissé au fur et à mesure des sondages et des premiers résultats. Ils terminent en nette baisse (...) et ils enregistrent leur plus forte correction sur une journée depuis le début de l'année. Il faut remonter à novembre dernier pour observer une baisse aussi forte des indices américains sur une journée", écrivent ses analystes en début de séance.
LES BANQUES EN PREMIÈRE LIGNE
Les valeurs financières ont été les plus sanctionnées, réagissant essentiellement à la crainte d'un retour du "risque européen" : BNP Paribas perdait 5,54 %, Crédit Agricole 5,40 % et Société Générale 5,08 %. En Italie, la baisse était sévère avec des banques en repli de 7 à 8 % dont Mediobanca et Intesa Sanpaolo .
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