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Mer infest?e de pirates - modus operandi - cartes

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  • Mer infest?e de pirates - modus operandi - cartes

    Piraterie moderne

    Un article de Wikip?dia, l'encyclop?die libre.


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    <!-- start content -->
    <SMALL>Contr?le d'un boutre indien par la marine am?ricaine dans le cadre de la lutte contre la piraterie.</SMALL>


    Les d?finitions modernes de la piraterie comprennent les actions suivantes :
    <TABLE class=toc id=toc summary=Sommaire><TBODY><TR><TD>Sommaire

    [masquer]</TD></TR></TBODY></TABLE><SCRIPT type=text/javascript>//<![CDATA[ if (window.showTocToggle) { var tocShowText = "afficher"; var tocHideText = "masquer"; showTocToggle(); } //]]></SCRIPT>
    R?gions sensibles [modifier]

    Les pirates d'aujourd'hui s?vissent essentiellement dans les r?gions d'Asie du Sud et Asie du Sud-Est (en particulier dans la mer de Chine m?ridionale), le long des c?tes de l'Am?rique du Sud, du golfe d'Aden, de la mer Rouge, mais aussi celles de la Somalie, dans le golfe de Guin?e et dans la mer des Cara?bes. Selon le Bureau maritime international, plus de 4 000 actes de piraterie ont ?t? enregistr?s durant les vingt derni?res ann?es, un rapport de la RAND Corporation estime le nombres d'attaques et de de tentatives d'attaques ? 209 durant la p?riode 1994-1999 et ? 2 463 entre 2000 et fin 2006, soit une augmentation exponentielle de ces pratiques depuis le d?but du XXIe Si?cle <SUP class=reference id=cite_ref-0>[1]</SUP>
    Ils utilisent des embarcations plut?t petites et rapides, et profitent du nombre restreint de membres d'?quipage sur les navires cargos. Ils savent ?galement transformer leurs embarcations en bateaux de p?che ou de transport, afin d'?viter et de d?jouer les inspections.
    Dans la plupart des cas, les pirates ne s'int?ressent pas ? la marchandise transport?e, mais plut?t aux affaires personnelles de l'?quipage et au contenu du coffre-fort, qui peut contenir d'importantes quantit?s de monnaie destin?e ? payer le personnel et les taxes portuaires. Il arrive ?galement que les pirates se d?barrassent de l'?quipage et conduisent le navire dans un port afin de vendre la cargaison et dans de tr?s rares cas de transformer son identit? et de le revendre.
    La piraterie moderne se d?veloppe pour plusieurs raisons :
    • une incapacit? de certains pays ? g?rer la s?ret? de leurs eaux territoriales ;
    • les ?quipages des navires cargos sont peu nombreux et non arm?s (une vingtaine d'hommes sur un navire de 150 m?tres) ;
    • les navires marchands se d?placent ? des vitesses faibles (entre 20 et 40 kilom?tres par heure), sont peu man?uvrants et, charg?s, ils peuvent ?tre assez bas sur l'eau permettant ainsi un abordage ais? ;
    • les ?quipages, embarquant pour une dur?e de neuf mois en moyenne, proviennent en grande partie des pays en voie de d?veloppement (Asie - Afrique) et re?oivent la majeure partie de leur salaire en liquide ? bord.
    Par extension, on parle ?galement de piraterie lorsqu'il y a acte de braconnage, par exemple lors de p?ches interdites d'esp?ces prot?g?es (dans les zones d'exclusivit? ?conomique). Ceci concerne tout particuli?rement la l?gine, poisson tr?s recherch? localis? dans les Z.E.E. des Terres Australes.

    Les attaques [modifier]

    Les attaques se produisent g?n?ralement de nuit, entre 01h00 et 03h00, dans des zones dites ? ? risque ? (Asie du Sud-Est, d?troit de Malacca, sud de la mer Rouge, golfe d'Aden, c?tes de Somalie, golfe de Guin?e?) en haute mer ou dans des zones de mouillage.
    Seule une veille attentive ainsi qu'une r?action rapide de l'officier de quart par une man?uvre ou par le d?clenchement de l'alarme g?n?rale peuvent ?ventuellement dissuader les pirates de poursuivre leur action.
    Depuis 2006, les navires cargos poss?dent tous un syst?me ? d'alarme silencieuse ? par satellite en r?ponse au d?veloppement de la piraterie. Ce syst?me d'alarme, activ? manuellement ? bord de deux endroits gard?s secrets, n'a aucune manifestation physique sur le navire mais envoie des donn?es par communication satellitaire.
    Il existe une hi?rarchie des actes de piraterie :
    • Les petits malfrats de la mer agissent en groupes peu nombreux et leurs actions sont souvent improvis?es s'apparentant plus ? de la rapine. Un groupe d'entre eux est responsable de l'assassinat de Peter Blake dans l'estuaire de l'Amazone en 2001.
    • En haut de la hi?rarchie on trouve quelques gangs internationaux d?pendants des quelques puissantes mafias et triades asiatiques dirig?es par des puissants hommes d'affaires.
    • Un autre type de pirates est constitu? par des groupes terroristes, comme celui qui en octobre 2000 a attaqu? le b?timent USS Cole de la marine am?ricaine au mouillage dans le port y?m?nite d'Aden en faisant sauter une embarcation bourr?e d'explosifs, faisant 17 morts et 42 bless?s.

    Ann?es 1993 ? 2005 [modifier]
    • 2001 : 252 attaques
    • 2002 : 341 attaques
    • 2003 : 445 attaques
    • 2004 : 329 attaques
    • 2005 : 276 attaques
    Le nombre d'attaques pirates a tripl? entre 1993 et 2003. Le premier semestre 2003 a ?t? le pire semestre jamais enregistr?, avec 234 attaques pirates, 16 morts, 52 bless?s et 193 membres d'?quipage pris en otage dans le monde. 182 cas de piraterie ont ?t? recens?s par le Centre de surveillance de la piraterie du Bureau international maritime (IMB - International Maritime Bureau) pour le premier semestre 2004, dont 50 ? proximit? de l'Indon?sie, la majorit? dans le d?troit de Malacca. L'IMB note ?galement qu'en 2004, les tankers (transport de p?trole et de gaz) et les cargos transportant des mati?res premi?res sont les cibles les plus populaires avec 67 attaques sur des tankers et 52 sur les cargos.
    La piraterie a toujours utilis? les moyens technologiques les plus avanc?s disponibles : les pirates modernes ont recours aux armes ? feu ?videmment (tel que les fameux AK-47), ? la t?l?phonie mobile, aux hors-bords, etc. On suppose m?me que certains pirates ?coutent clandestinement les communications des satellites, afin d'obtenir des informations sur le mouvement des navires et de d?terminer le risque qu'ils pr?sentent en cas d'attaque.

    Ann?es 2006 ? 2008 [modifier]
    • 2006 : 239 attaques
    • 2007 : 263 attaques
      • 42 incidents ont ?t? report?s au Nig?ria dont 25 pour la seule zone de Lagos.
      • 31 incidents ont ?t? report?s en Somalie.
    Une ?tude conduite par le Bureau international maritime montre que le nombre d'attaques de piraterie dans le monde est en augmentation en 2007 (263 cas) en comparaison de l'ann?e 2006 (239 cas). Il est ?galement rapport? que le nombre d'attaques ? main arm?e est en augmentation, avec pour premi?re cons?quence une augmentation du nombre de bless?s dans les ?quipages de navire (64 bless?s en 2007 pour 17 en 2006).<SUP class=reference id=cite_ref-1>[2]</SUP> Cette ?volution en 2007 est directement li?e ? des actes ayant pris place en Somalie et au Nig?ria.
    Certaines attaques ont conduit ? l'intervention des marines militaires luttant contre ce ph?nom?ne comme ce combat au large de la Somalie en 2006 et l'acte de piraterie contre le Ponant en 2008 (voir Piraterie autour de la corne de l'Afrique); Lors de cette affaire, Jean-David Levitte, un diplomate fran?ais, a d?clar? que dans les dix derni?res ann?es, 3 200 marins avaient ?taient enlev?s par des pirates, 500 bless?s et 160 tu?s.
    Le d?troit de Malacca n'est plus class? route maritime dangereuse par le Lloyd's Register depuis fin 2006<SUP class=reference id=cite_ref-2>[3]</SUP>.

    Les protections [modifier]

    Face ? la mont?e en puissance des pirates professionnels, des soci?t?s priv?es proposent une offre de prestation de s?curit? aux armateurs.
    Le premier service de protection anti-pirates a ?t? offert d?s la fin des ann?es 1990 par la soci?t? britannique Marine Risk Management avec ? ? bord des balises satellites cach?es permettant de pister le bateau ? l'insu des pirates ? et ? un service d'intervention rapide ? permettant de ? retrouver le bateau et le r?cup?rer avec des ?quipes sp?ciales ?. Une ? capacit? ? r?cup?rer des bateaux en situation hostile d'abord par la n?gociation ? et en dernier recours par ? des m?thodes plus intensives ?.
    Au Nigeria, les plateformes p?troli?res sont sous la garde de bateaux arm?s.
    Depuis, les attentats de septembre 2001, l'Organisation maritime internationale a mis en place une norme ISPS obligeant les bateaux ? se doter de syst?mes d'alerte satellitaires et ? cr?er ? l'int?rieur du bateau des zones de refuges ferm?es, ? respecter des proc?dures de discr?tion et de veille.

    Notes [modifier]
    1. <LI id=cite_note-0> (en) The Maritime Dimension of International Security, RAND Corporation, 2008<SMALL class=cachelinks style="COLOR: #aaaaff"> [archive]</SMALL> <LI id=cite_note-1> (en)Rapport d'analyse<SMALL class=cachelinks style="COLOR: #aaaaff"> [archive]</SMALL>
    2. Londres, donn?es du 31/10/2006<SMALL class=cachelinks style="COLOR: #aaaaff"> [archive]</SMALL>


    Voir aussi [modifier]


    Bibliographie [modifier]
    • Pirates des mers d'aujourd'hui, Jean-Michel Barrault, ?d. Gallimard, 174 pages.
    • Pirate de L?gines (Oc?an Indien austral), Jacques Nougier, ?d. l'Harmattan, 2003, 201 pages; ISBN : 2-7475-4459-1

    Liens externes [modifier]
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Piraterie_moderne

  • #2
    Mer infest?e de pirates - modus operandi - cartes

    Un article qui date de novembre dernier qui explique le modus operandi des pirates

    Les pirates mettent leur butin ? l'abri

    Mise ? jour le mardi 18 novembre 2008 ? 23 h 32

    Le superp?trolier saisi en fin de semaine par des pirates ? quelque 830 kilom?tres des c?tes du Kenya est maintenant ancr? au port somalien de Harardere, au nord-est de Mogadiscio.

    En plus de d?tenir le navire d'une capacit? de 2 millions de barils de p?trole brut, les pirates somaliens tiennent en otage les 25 membres d'?quipage, soit 19 Philippins, 2 Britanniques, 2 Polonais, 1 Croate et 1 Saoudien.

    La filiale du g?ant p?trolier saoudien Aramco qui est propri?taire du superp?trolier, Vela International Marine, a publi? un bref communiqu?, mardi, depuis son si?ge social de Duba?. Elle ne sp?cifie pas ce que demandent les pirates somaliens.

    <TABLE class=" contentImgTable imgGauche " cellSpacing=0><TBODY><TR><TD><!--test martin--> </TD></TR><TR><TD></TD></TR></TBODY></TABLE>
    Habituellement, les pirates r?clament une somme qui ne repr?sente qu'une fraction de la valeur de la cargaison d?tenue, de sorte que les entreprises qui sont victimes de ce chantage finissent le plus souvent par payer.
    Pour l'heure, Vela dit attendre ? d'?tre contact?e ? nouveau par les pirates qui contr?lent le bateau ? et sp?cifie qu'elle continue de suivre la situation de pr?s, en coordination avec les ? ambassades pertinentes ?.

    Les 25 membres d'?quipage, croit-elle, sont en s?curit?. ? Nous sommes en communication avec leur famille et travaillons de mani?re ? assurer leur retour rapide et s?curitaire ?, indique le pr?sident et chef des op?rations de la firme, Salah B. Ka'aki. Vela ajoute qu'?tant donn? ? la nature sensible ? de cette affaire et dans l'int?r?t de la s?curit? des otages, elle ne fera aucun autre commentaire ? ce sujet jusqu'? nouvel ordre.

    Pas d'intervention

    De son c?t?, l'OTAN a fait savoir par l'entremise d'un porte-parole qu'elle n'entend pas intervenir. Le Star Sirius, a d?clar? James Appathurai, ne se trouve pas dans la zone d'op?ration des b?timents de guerre de l'organisation militaire.

    Le superp?trolier, qui est le plus gros b?timent jamais d?tourn? dans la r?gion par des pirates, faisait route vers les ?tats-Unis au moment de l'attaque. Le navire et sa cargaison pourraient valoir jusqu'? 250 millions de dollars.
    Nouvel acte de piraterie

    Un navire hongkongais qui transportait des milliers de tonnes de bl? vers le port iranien de Bandar Abbas a ?t? d?tourn?, mardi, dans le golfe d'Aden. Le Delight, abord? au large des c?tes du Y?men, ferait actuellement route vers la c?te somalienne, avec ? son bord 25 membres d'?quipage.



    Une route dangereuse

    Les bandes de pirates, qui prolif?rent sur les c?tes somaliennes, font r?gner la terreur dans le golfe d'Aden et au large des c?tes de l'est de l'Afrique en d?pit de la surveillance intensive de plusieurs navires de guerre europ?ens et nord-am?ricains d?ploy?s dans la r?gion.

    En plus d'intensifier leurs attaques contre les navires marchands qui empruntent cette importante route maritime, les pirates ?tendent d?sormais leurs activit?s vers le sud, au large du Kenya.


    <TABLE class=imgDroite cellSpacing=0><TBODY><TR><TD><SCRIPT language=javascript type=text/javascript> showMediaPlayer( "http://www.radio-canada.ca/Medianet/2008/RDI2/TelejournalSurRdi200811180800_2.asx", "Olivier Halloui, sp?cialiste de la s?curit? maritime, analyse le ph?nom?ne de la piraterie.", "http://img.src.ca/2008/10/30/240x135/AFP_081030somalie-pirates_4.jpg" );</SCRIPT>

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    faq // Mise ? jour technique




    </TD></TR></TBODY></TABLE></P>
    Pr?s de 85 bateaux ont ?t? attaqu?s cette ann?e dans l'oc?an Indien et le golfe d'Aden, soit plus du double du bilan des attaques r?pertori?es en 2007 dans ce secteur. Au 30 septembre dernier, au moins 12 b?timents d?tourn?s ?taient toujours aux mains des pirates et plus de 250 membres d'?quipages, retenus en otage contre ran?on.

    Un long d?tour

    La route qui relie la M?diterran?e et l'oc?an Indien via le canal de Suez et le d?troit d'Ormuz est devenue ? ce point dangereuse au large de la Somalie que l'armateur norv?gien Odfjell a annonc? lundi avoir renonc? ? y faire naviguer ses b?timents.

    L'armateur, qui d?tient 92 navires, a d?clar? dans un communiqu? qu'il pr?f?re emprunter d?sormais la route qui passe par le cap de Bonne-Esp?rance, ? la pointe de l'Afrique du Sud. M?me si elle est plus longue et plus co?teuse, elle permet d'assurer la s?curit? des ?quipages, des b?timents et des cargaisons. Il s'agit d'une d?viation qui repr?sente plusieurs milliers de kilom?tres.

    Deux autres grandes compagnies maritimes, dont Svitzer, le plus grand op?rateur de remorquage, ont fait savoir qu'ils voulaient ?viter le passage par Suez. Les armateurs de cargos qui transportent toutes sortes de marchandises sont eux aussi en train de r?fl?chir ? la question.

    En seulement 12 jours, ce sont 7 navires qui ont ?t? pris en otage au large de la Somalie.

    <TABLE class=" contentImgTable imgCentrer " cellSpacing=0><TBODY><TR><TD><!--test martin--> </TD></TR><TR><TD>Gouvernement fran?ais
    </TD></TR></TBODY></TABLE>
    Radio-Canada.ca avec Agence France Presse, Reuters, Associated Press et BBC

    audio-vid?o Superp?trolier d?tourn? : Les pirates sont de plus en plus audacieux. Le reportage de Sophie Langois Piraterie : Un cargo charg? de 36 000 tonnes de bl? destin?es ? l'Iran est aussi d?tourn?. Piraterie : Les causes de ce fl?au avec l'analyste Jean B?dard Le reportage de Gabriel Lomon

    <SCRIPT language=javascript type=text/javascript> oSrc.oPlusX.writeBarPartage('bottom'); </SCRIPT>

    http://www.radio-canada.ca/nouvelles...ie-mardi.shtml

    Comment


    • #3
      La lutte contre la piraterie au large des c?tes de l?Afrique

      La lutte contre la piraterie au large des c&#244;tes de l’Afrique

      Assurer la s&#233;curit&#233; de la navigation demandera une meilleure coop&#233;ration

      06-01-2009


      <!--<vte:value select="La piraterie qui s&#233;vit aux alentours des eaux somaliennes inqui&#232;te de plus en plus les grands pays du monde d&#233;pendant fortement de leur commerce ext&#233;rieur. Le Conseil de s&#233;curit&#233; des Nations unies a autoris&#233; des actions anti-piraterie sur terre comme sur mer, mais le probl&#232;me n’est pas limit&#233; &#224; la Somalie et il exigera une coop&#233;ration r&#233;gionale et internationale renforc&#233;e qui prenne en compte les questions sous-jacentes expliquant le d&#233;veloppement de ce ph&#233;nom&#232;ne" />
      -->Par Mary Kimani

      Les actes de piraterie r&#233;p&#233;t&#233;s et spectaculaires vers les c&#244;tes de Somalie ont amen&#233; le Conseil de s&#233;curit&#233; &#224; se r&#233;unir quatre fois au cours du second trimestre de 2008, dans le but d’entreprendre le contr&#244;le de la menace qui p&#232;se sur le trafic commercial dans l’une des voies maritimes les plus importantes du monde. Mais comme l’a d&#233;clar&#233;, en octobre dernier, Dumisani Kumalo, repr&#233;sentant de l’Afrique du Sud &#224; l’ONU, en Somalie la piraterie &#171;fait partie du probl&#232;me plus global de l’absence de paix et de stabilit&#233;&#187;.

      La piraterie n’est pas limit&#233;e aux eaux somaliennes mais existe sur d’autres voies maritimes, particuli&#232;rement l&#224; o&#249; leur contr&#244;le n’est pas suffisant comme dans le golfe de Guin&#233;e qui a connu 40 actes de piraterie entre janvier et novembre 2008.

      Encore plus loin, toujours plus audacieux

      On a constat&#233; cette ann&#233;e une augmentation spectaculaire du nombre d’attaques au large de la Somalie. Sur plus de 440 actes de piraterie qui y ont &#233;t&#233; recens&#233;s par l’Organisation maritime internationale (OMI), depuis 1984, 120 ont eu lieu dans les dix premiers mois de 2008. Les pirates somaliens op&#232;rent aussi de plus en plus loin dans l’oc&#233;an Indien &#224; partir de leurs bases dans le nord de la Somalie. Le Sirius Star, un superp&#233;trolier transportant 2 millions de barils de p&#233;trole, a &#233;t&#233; saisi &#224; 450 miles nautiques (833 kilom&#232;tres) au sud-est de Mombasa, le port du Kenya, bien plus loin au sud qu’auparavant.

      Sans gouvernement effectif, mais dot&#233;e de longues plages isol&#233;es et habit&#233;es par une population d&#233;sesp&#233;r&#233;e et habitu&#233;e &#224; la guerre, &#171;la Somalie est l’environnement parfait pour permettre &#224; la piraterie de prosp&#233;rer&#187;, explique un rapport de Chatham House, un institut de recherche britannique.

      Au Puntland, la r&#233;gion de Somalie la plus associ&#233;e &#224; la piraterie, celle-ci est consid&#233;r&#233;e comme une importante source de revenus et d’emplois pour des centaines de personnes, entre autres celles qui fournissent le carburant et &#233;quipent les bateaux pirates. Un tel nombre de gens profite du fait que les autorit&#233;s locales sont peu port&#233;es &#224; intervenir. Combattre la piraterie avec succ&#232;s est possible ; jusqu’en 2004, le d&#233;troit de Malacca, l’&#233;troit passage qui s’ouvre entre la Malaisie, l’Indon&#233;sie et Singapour, &#233;tait la r&#233;gion du monde la plus sujette &#224; la piraterie. Les patrouilles a&#233;riennes et maritimes quotidiennes et conjointes des trois pays ont &#233;ventuellement r&#233;ussi &#224; r&#233;duire le nombre d’attaques d’environ deux tiers.

      En juin, le Conseil de s&#233;curit&#233; a autoris&#233; plusieurs pays &#224; conduire des patrouilles similaires au large de la Somalie ; depuis, des navires de guerre de l’OTAN, de l’Union europ&#233;enne ainsi que de la Russie et de l’Inde, se sont relay&#233;s pour assurer la surveillance de cette zone. Le nombre d’attaques r&#233;ussies est ainsi tomb&#233; entre ao&#251;t et octobre de 53 &#224; 31&#37;. Mais la zone concern&#233;e -estim&#233;e &#224; 6,5 millions de kilom&#232;tres carr&#233;s- est trop vaste pour &#234;tre contr&#244;l&#233;e efficacement.

      Des capacit&#233;s limit&#233;es
      Les pays africains n’ont pas &#171;l’argent pour le carburant, encore moins le mat&#233;riel pour assurer une surveillance ad&#233;quate en mer et la s&#233;curit&#233; des ports&#187;, affirme Chris Trelawny, directeur de la s&#233;curit&#233; maritime &#224; l’OMI. Les pays c&#244;tiers africains auraient besoin de &#171;syst&#232;mes d’alerte pr&#233;coce et de services de renseignement efficaces, de forces de dissuasion et d’intervention cr&#233;dibles dot&#233;es d’une haute mobilit&#233; et de la capacit&#233; de mener des op&#233;rations prolong&#233;es&#187;, explique Len le Roux de l’Institut sud-africain des &#233;tudes de s&#233;curit&#233;. Des moyens &#171;qui font douloureusement d&#233;faut en Afrique&#187;. Le Nigeria, riche pays p&#233;trolier dans les eaux o&#249; la piraterie prosp&#232;re, a la meilleure marine de guerre de l’ouest de l’Afrique. Mais, en 2005, son ancien commandant d&#233;clarait aux m&#233;dias locaux que &#171;dans son &#233;tat actuel&#187; elle &#233;tait incapable de prot&#233;ger les eaux territoriales du pays, car elle &#233;tait &#171;mal &#233;quip&#233;e et sous-financ&#233;e&#187;. Les eaux au large du Cameroun et de l’Angola sont &#233;galement expos&#233;es &#224; la piraterie, face &#224; des marines encore moins bien &#233;quip&#233;es.

      N&#233;cessit&#233; d’une approche r&#233;gionale

      La communaut&#233; internationale aide, aujourd’hui, les pays d’Afrique de l’Ouest &#224; mieux assurer la s&#233;curit&#233; maritime. Les Etats-Unis et les pays europ&#233;ens collaborent avec les marines de guerre locales pour renforcer leurs moyens et organisent le contr&#244;le de ces eaux territoriales conjointement avec les pays africains.

      Ces partenariats sont en partie motiv&#233;s par l’int&#233;r&#234;t strat&#233;gique d’une r&#233;gion exportatrice de p&#233;trole, mais aussi par les inqui&#233;tudes que suscite l’utilisation r&#233;cente des eaux d’Afrique de l’Ouest par les trafiquants de coca&#239;ne et les immigrants clandestins &#224; destination de l’Europe.Les Etats-Unis et l’Europe fournissent, aujourd’hui, &#233;quipement et entra&#238;nement au Nigeria, au Ghana et au Lib&#233;ria. L’ONU, par le biais du d&#233;partement s&#233;curit&#233; de l’OMI, aide, pour sa part, 24 pays d’Afrique de l’Ouest &#224; &#233;tablir des liens entre leurs garde-c&#244;tes, Interpol, les marines de guerre voisines et les assureurs qui ont subi des pertes, afin de pouvoir mettre en commun les renseignements recueillis.

      Mais ni l’entra&#238;nement et un meilleur &#233;quipement des forces navales ni une meilleure police de la mer ne seront suffisants, a affirm&#233; un rapport du Bureau des Nations unies sur les drogues et la criminalit&#233; (UNODC) ; renforcer la &#171;l&#233;gitimit&#233; des gouvernements&#187;, &#171;lutter contre la corruption&#187; et rem&#233;dier &#224; une pauvret&#233; end&#233;mique sont essentiels si l’on veut priver les &#233;l&#233;ments criminels d’un environnement favorable aux activit&#233;s ill&#233;gales. &#171;La coop&#233;ration r&#233;gionale est essentielle&#187;, a d&#233;clar&#233;, &#224; la mi-d&#233;cembre dernier, Antonio Maria Costa, directeur g&#233;n&#233;ral de l’UNODC. La r&#233;solution, vot&#233;e en d&#233;cembre dernier, par le Conseil de s&#233;curit&#233; appelle les pays africains &#224; coop&#233;rer pour placer des policiers &#224; bord des navires de guerre op&#233;rant dans les eaux somaliennes et &#224; faire juger les pirates captur&#233;s par leurs tribunaux nationaux, une m&#233;thode qui a fait ses preuves dans les Antilles.

      N&#233;anmoins, les repr&#233;sentants africains, qui sont intervenus &#224; la r&#233;union de d&#233;cembre du Conseil de s&#233;curit&#233;, ont exprim&#233; le souci que le combat contre la piraterie ne se fasse pas aux d&#233;pens de la r&#233;solution des probl&#232;mes de paix, de s&#233;curit&#233; et de crise humanitaire qui se posent en Somalie.
      M. K.
      In Afrique Renouveau, une publication de l’ONU.

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      • #4
        Somalie: La piraterie gagne du terrain

        Somalie: La piraterie gagne du terrain

        Par Bibiane Djayou - 06/01/2009

        La marine fran?aise a remis les huit pirates intercept?s dans le golfe d?Aden aux autorit?s somaliennes


        ? huntoftheseawolves.net

        Pirate somalien ? bord d'un cargo

        Apr?s avoir d?jou? une attaque dans le golfe d'Aden, la marine fran?aise a remis huit pirates aux autorit?s somaliennes vendredi, tandis que des forces ?trang?res tenaient en ?chec d'autres actions mena?ant les voies de navigation qui relient l'Europe ? l'Asie. La recrudescence des actes de piraterie au large de la Somalie et dans le golfe d'Aden a fait de cette r?gion la plus dangereuse du monde pour les navires commerciaux. La fr?gate fran?aise qui a intercept? les pirates jeudi agissait dans le cadre de l'op?ration europ?enne anti-piraterie Atalante, plac?e sous commandement britannique et mise en place le mois dernier."La marine fran?aise nous a remis huit pirates somaliens qu'elle avait captur?s", a d?clar? ? Reuters Abdullahi Sa?d Samastar, ministre de la S?curit? du Puntland. "Nous exhortons tous les autres pays ? combattre les pirates et ? les remettre ensuite au Puntland".

        Bien que le Puntland, r?gion semi autonome, s'administre depuis quelques ann?es avec une ind?pendance relative envers le sud de la Somalie livr? au chaos, son territoire sert de base ? des pirates, qui engrangent des millions de dollars de ran?ons. Certains analystes pensent que des responsables du Puntland sont complices des attaques. Mais les autorit?s de cette r?gion pauvre et aride nient toute implication dans la piraterie et font savoir que 96 pirates sont d?sormais sous les verrous. Le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck, porte-parole de l'?tat-major des arm?es fran?aises, fait ?tat d'un accord diplomatique aux termes duquel les autorit?s somaliennes sont tenues de poursuivre et de sanctionner les pirates.


        ? www.tlfq.ulaval.ca

        La Somalie, au large de l'oc?an Indien

        Ces embarcations transportant huit Somaliens ont ?t? stopp?es et les militaires fran?ais ont d?couvert ? bord six fusils-mitrailleurs AK47, un lance-roquette RPG, des munitions, deux ?chelles d'abordage, un grappin et un GPS. Quelques jours plus t?t, La pr?sidence fran?aise a pr?cis? dans un communiqu? que les "19 pirates somaliens qui ont tent? de s'emparer des deux cargos ont ?t? intercept?s" et "seront transf?r?s aux autorit?s somaliennes".Les pirates "?taient en possession d'armes de guerre, de munitions et de mat?riels d'abordage", ajoute le communiqu?. L'op?ration, men?e par la fr?gate de lutte anti-sous-marine "Jean de Vienne", intervient trois jours apr?s une autre intervention de la marine fran?aise ayant permis de d?jouer une attaque contre un cargo panam?en. Au total, c'est la cinqui?me fois qu'un navire fran?ais intervient au large des c?tes somaliennes depuis le mois d'avril.

        Jeudi, un navire de guerre fran?ais, participant ? l'op?ration anti-piraterie europ?enne Atalante d?clench?e le 15 d?cembre, avait d?jou? une attaque de pirates somaliens pr?sum?s, contre un cargo battant pavillon du Panama. Huit suspects avaient ?t? intercept?s pour ?tre remis aux autorit?s somaliennes. Selon le minist?re de la D?fense, il s'agit des cinqui?me et sixi?me interventions militaires fran?aises ayant permis "d'intercepter des pirates ou des suspects" dans cette zone ? hauts risques. Avant les trois interventions de d?but janvier, 6 pirates avaient ?t? intercept?s le 7 avril 2008 apr?s la lib?ration des otages du voilier fran?ais Ponant. Le 2 septembre, 6 l'avaient ?t? apr?s la lib?ration des otages du Carr? d'As, autre voilier fran?ais. Le 23 octobre, 9 suspects avaient ?t? intercept?s en mer et remis aux autorit?s somaliennes du Puntland, r?gion autonome autoproclam?e du nord-est de la Somalie.

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        • #5
          Quelques cartes pour situer l'action des pirates au large

          Lundi 26 janvier 2009

          Quelques cartes pour situer l'action des pirates au large


          Vous pouvez t?l?charger ici une carte r?alis?e par l'agence satellitaire de l'Onu (UNOSAT) qui a compil? sur une carte satellite fournie par l'Agence spatiale europ?enne les diff?rentes donn?es concernant les attaques des pirates issues de plusieurs sources, principalement du Centre anti-piraterie (PRC) du Bureau maritime international, ainsi que de l'Organisation maritime internationale, de Garowe (la capitale du Puntland), ONI, SMN. Elle est int?ressante car elle permet de situer g?ographiquement l'?tendue de la zone couverte, les diff?rentes attaques de pirates, ainsi que les couloirs de navigation s?curis?s. Des ic?nes de diff?rentes couleurs permettent de distinguer les diff?rents faits : attaques r?ussies, tentatives, bateaux suspects, pirates captur?s, pirates lib?r?s, bases terrestres... On ne peut que constater l'audace comme la capacit? d'adaptation des pirates.

          A noter que les forces pr?sentes sur place (am?ricaines, russes et europ?ennes) ont chang? le corridor s?curis?, le d?pla?ant un peu plus de la cote arabe vers le large - ce qui pourrait rendre un peu plus difficile les attaques de pirates (peut-?tre...) et en cr?ant deux couloirs - est et ouest - au lieu d'un.



          par Nicolas Gros-Verheyde publi? dans : Afrique - Somalie pirates cr?er un trackback ajouter un commentaire
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          Vous pouvez télécharger ici une carte réalisée par l'agence satellitaire de l'Onu (UNOSAT) qui a compilé sur une carte satellite fournie par l'Agence spatiale européenne les différentes données concernant les attaques des pirates issues de plusieurs sources,...

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          • #6
            Mer infest?e de pirates - cartes

            Le golfe d?Aden, nouvel ?picentre de la piraterie mondiale

            LEMONDE.FR | 08.04.09 | 17h59





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            • #7
              Mer infest?e de pirates - carte

              Article datant de septembre 2008 faisant mention d'une mission canadienne

              Mer infest?e de pirates

              Mise ? jour le jeudi 18 septembre 2008 ? 9 h 21
              <SCRIPT language=javascript type=text/javascript> oSrc.oPlusX.writeBarPartage('top'); </SCRIPT>


              <TABLE class=" contentImgTable imgCentrer " cellSpacing=0><TBODY><TR><TD><!--test martin--> </TD></TR><TR><TD>Photo: AFP/Simon Maina
              La fr?gate canadienne Ville de Qu?bec escorte un cargo dans le golfe d'Aden.

              </TD></TR></TBODY></TABLE>
              Les attaques de navire par des pirates au large de la Corne de l'Afrique se multiplient ? un rythme alarmant. Mercredi et jeudi, deux autres cargos ont ?t? attaqu?s et leurs ?quipages, captur?s par des pirates, au large de la Somalie.

              La plus r?cente attaque a eu lieu jeudi, ? l'aube, contre un navire marchand grec, le Centauri, qui faisait route vers le Kenya avec 25 marins philippins ? son bord. Le b?timent et son ?quipage ?taient toujours sous l'emprise des pirates jeudi, en milieu de matin?e, selon le gouvernement grec, qui ajoute que l'?quipage se porte bien.

              Mercredi, c'?tait au tour du Great Creation, un cargo immatricul? ? Hong Kong, d'?tre la proie des pirates. Les autorit?s sont toujours sans nouvelles des 25 membres de l'?quipage compos? de 24 Chinois et d'un commandant sri-lankais.

              Flibustiers des temps modernes

              Apr?s avoir captur? le b?timent et l'?quipage, les pirates auraient mis le cap vers la ville d'Eyl, dans le nord de la Somalie, reconnue comme un des principaux repaires des pirates somaliens, selon le porte-parole kenyan d'un programme d'assistance aux marins, Andrew Mwangura.

              <TABLE class=" contentImgTable imgGauche " cellSpacing=0><TBODY><TR><TD><!--test martin--> </TD></TR><TR><TD>Photo: La Presse Canadienne /Corps des marines des ?tats-Unis, Cpl. Kevin McCall
              Un bateau suspect? de piraterie photographi? par l'arm?e am?ricaine dans le golfe d'Aden.

              </TD></TR></TBODY></TABLE>
              Ces bandes arm?es qui s?ment la terreur depuis plusieurs ann?es sur les mers de la r?gion se moquent des navires de guerre de la communaut? internationale qui tentent de les coincer.

              Se d?pla?ant ? bord de petites embarcations tr?s rapides, les bandes de pirates pillent autant des navires marchands que des bateaux de plaisance ou de p?che, et cela, sur une grande ?tendue de territoire.

              Selon un officier de la fr?gate canadienne Ville de Qu?bec, qui escorte un cargo d'aide humanitaire qui fait route vers Mogadiscio, les pirates ont attaqu? le Centauri bien plus au sud que lors de leurs derni?res actions dans le golfe d'Aden.

              Bien renseign?es et aguerries aux techniques de la piraterie, ces bandes de pilleurs des mers ?vitent facilement les patrouilles navales internationales d?ploy?es dans le golfe d'Aden pour lutter contre le terrorisme. Plusieurs pays r?clament maintenant que cette force internationale, ? laquelle participe le Canada, soit plut?t lanc?e contre les bandes de pirates.

              Certains pays, comme la France et l'Espagne, ont d?cid? d'agir. Apr?s la lib?ration, mardi, par des commandos fran?ais, de deux de leurs compatriotes retenus en otage sur leur yacht par des pirates, le gouvernement espagnol a annonc? jeudi l'envoi, ? Djibouti, de 90 militaires et d'un avion de d?tection avanc?e P-3 Orion. Ils joindront leurs efforts ? une force europ?enne antipiraterie active dans la r?gion de la Corne de l'Afrique.

              <TABLE class=" contentImgTable imgGauche " cellSpacing=0><TBODY><TR><TD><!--test martin--> </TD></TR><TR><TD>Gouvernement fran?ais
              </TD></TR></TBODY></TABLE>
              Radio-Canada.ca avec Agence France Presse et Reuters

              audio-vid?o

              Alors que deux autres navires sont attaqués au large de la Somalie par des bandes de pirates, l'Espagne annonce l'envoi de troupes et d'un avion de détection dans la région.

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