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Piraterie: les armateurs menacent de d?tourner le trafic mondial - difficult?s pour le canal de Suez

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  • Piraterie: les armateurs menacent de d?tourner le trafic mondial - difficult?s pour le canal de Suez

    <TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 width=770 border=0><TBODY><TR><TD class=surTitreUne colSpan=2>Canal de Suez</TD></TR><TR><TD class=titreUne colSpan=2>Les tarifs pourraient ne pas augmenter</TD></TR><TR><TD class=dateHeure colSpan=2> Publi? le : 02.01.2009 | 10h27</TD></TR></TBODY></TABLE>

    Les tarifs du canal de Suez pourraient ne pas augmenter en raison de la crise mondiale et des actes de piraterie, indique un responsable de l'Autorit? du canal.

    <TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 align=center border=0><TBODY><TR><TD></TD></TR><TR><TD class=legende>Les tarifs du canal de Suez pourraient ne pas augmenter en raison de la crise mondiale et des actes de piraterie. (Photo : lh5.ggpht.com)</TD></TR></TBODY></TABLE>

    ?Tous les indicateurs mondiaux actuels (...) rendent plus probable que l'administration se dirige vers une baisse des tarifs de passage cette ann?e ou au moins les laisse inchang?s?, a d?clar? le responsable de l'Autorit? ? la presse. Il s'agit, entre autres, du ?recul des prix du transport maritime dans le monde, du ralentissement de l'?conomie mondiale, du fait que certaines compagnies de transport maritime ?vitent de passer par le canal en raison de la piraterie et du gel de la construction sur des chantiers navals en raison d'un manque de liquidit?s", a-t-il fait remarqu?.

    Cette voie strat?gique du commerce maritime mondial est emprunt?e annuellement par quelque 18.000 navires, dont le trafic permet chaque matin d'injecter 15 millions de dollars dans les caisses de l'Etat ?gyptien, soit plus de 5 milliards de dollars pr?vus en 2008, et 3,3% du PNB.


  • #2
    Pour visualiser le Canal de Suez par rapport aux lieux des attaques de pirates.

    Pour visualiser le Canal de Suez par rapport aux lieux des attaques de pirates.

    Canal de Suez:

    http://maps.google.fr/maps?sourceid=...=1&sa=N&tab=wl



    BBC, News, BBC News, news online, world, uk, international, foreign, british, online, service


    Carte d?taill?e des attaques (d?cembre 2007)

    The increase in the occurrences of disasters and the high numbers of victims of conflicts are urgent issues that require effective and rapid action. Satellite imagery analysis can cover large areas and provide accurate information in near real time. The ability of national and regional authorities to seamlessly collect, integrate, analyze geospatial information in a comprehensible and easy to use format is key to strengthen disaster and climate resilience, support humanitarian action and support sustainable development policies. Our mission is to promote evidence-based decision making for peace, security and resilience using geo-spatial information technologies. We provide United Nations funds, programmes and specialized agencies with satellite analysis, training and capacity development, at their request. We also support Member States with satellite imagery analysis over their respective territories, and provide training and capacity development in the use of geospatial information technologies


    Photos d'une attaque lanc?e le 25 septembre 2008 sur un cargo ukrainien.


    Le cargo ukrainien Faina a ?t? pris d'assaut le jeudi 25 septembre par trois speed-boat remplis de pirates somaliens que l'on voit ici le long de la coque du navire. Il transporte 33 chars russes T-72 et des lance-grenades pour l'arm?e kenyane.-Lemonde.fr.


    Autre vue du cargo ukrainien et des trois speed-boat qui l'ont abord?.-BBC.news.co.uk.



    Pour visualiser des vid?os sur youtube:



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    • #3
      Piraterie: les armateurs menacent de d?tourner le trafic mondial - difficult?s pour le canal de Suez

      Transport maritime : Le canal de Suez g?le ses taxes de passage
      <TABLE border=0><TBODY><TR><TD align=middle>
      Roulier dans le canal de Suez</SPAN>
      cr?dits : MER ET MARINE - VINCENT GROIZELEAU

      </TD></TR></TBODY></TABLE>
      07/01/2009


      L'autorit? du canal de Suez a annonc? le gel des taxes pour les navires empruntant le canal. Cette mesure est dict?e par le contexte ?conomique actuel, peu favorable ? l'augmentation des frais de passage. Suez doit ?galement faire face aux cons?quences de la piraterie, qui s?vit au nord de l'oc?an Indien, point de passage d'une grande partie de la flotte marchande transitant entre l'Asie et l'Europe. Or, si jusqu'ici les armateurs ?taient de mani?re g?n?rale oblig?s d'emprunter la voie la plus rapide, c'est-?-dire par le golfe d'Aden, la mer Rouge et Suez, l'?volution de la situation offre de nouvelles opportunit?s. En effet, avec l'effondrement des taux de fret et la chute du prix du p?trole, qui a ?t? divis? par trois en quelques mois, de nombreuses compagnies peuvent d?sormais opter pour un contournement de l'Afrique, via le cap de Bonne Esp?rance. De plus, la d?multiplication des actes de pirateries dans le golfe d'Aden, en 2008, a incit? les assureurs ? faire passer cette zone en risque de guerre. Le co?t suppl?mentaire, li? aux surprimes d'assurance, pourrait inciter un peu plus les armateurs et affr?teurs qui le peuvent ? ?viter le nord de l'oc?an Indien. Autant dire que pour l'autorit? du canal de Suez, le contexte pousse ? ?tre conciliant avec les clients.

      Le canal, qui constitue l'une des principales recettes de l'Egypte, g?n?re un chiffre d'affaires annuel de plus de 4 milliards de dollars.

      Actualités maritimes en continu sur la défense, marine marchande, construction navale, croisières, pêche, ports, énergie avec Mer et Marine

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      • #4
        Re: Sur la piraterie 3

        Publi? le 08/01/2009 N?1895 Le Point
        S?curit? - Le march? de la piraterie



        Christophe Labb? et Olivia Recasens

        <!-- fin titraille -->
        <!-- fin barre_outils -->
        <!-- fin bandeau_article --><!-- D?but de la balise texte de l'article -->Louer les services d'un vieux destroyer d?sarm? pour s?curiser ses bateaux contre les pirates. C'est la solution propos?e aux armateurs depuis un mois et demi par la soci?t? am?ricaine Blackwater. A bord de l'ancien navire de guerre, 25 ex-commandos arm?s jusqu'aux dents et pr?ts ? mettre ? l'eau leur Zodiac pour repousser les agresseurs. Co?t : 15 000 euros par jour. L'ann?e derni?re, rien qu'au large des c?tes somaliennes, 120 navires ont ?t? attaqu?s et 35 d'entre eux r?cup?r?s par leur propri?taire apr?s le versement d'une ran?on. Les Nations unies ont bien d?p?ch? une dizaine de navires de guerre au large du golfe d'Aden, mais cela n'a pas suffi ? s?curiser les routes maritimes. D'o? la tentation pour les armateurs de faire appel ? des priv?s. Une vingtaine de soci?t?s anglo-saxonnes jouent d?sormais des coudes sur ce nouveau march?, concurrenc?es depuis peu par les Fran?ais. Trois entreprises de protection priv?e viennent de cr?er Jedburgh International LLC, sp?cialis?e dans la lutte contre la piraterie maritime. ? On forme les ?quipages au risque d'abordage. Par exemple, comment dissuader l'assaillant ou comment r?agir s'il y a un bless? ? bord , explique David Hornus, l'un des responsables de Jedburgh. On peut aussi faire monter nos hommes ? bord. ? Comptez 4 000 euros par jour pour embarquer deux anciens commandos de marine


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        • #5
          Re: Sur la piraterie 3

          Un navire de CMA CGM attaqu? par des pillards au large du Bengladesh


          <TABLE border=0><TBODY><TR><TD align=middle>
          </SPAN>
          cr?dits : CMA CGM

          </TD></TR></TBODY></TABLE>
          09/01/2009


          Un porte-conteneurs de CMA CGM a fait l'objet, mercredi, d'une attaque de pillards, a-t-on appris aupr?s de la compagnie maritime. Au moment des faits, le bateau naviguait au large de Chittagong, au Bangladesh. Contrairement aux attaques perp?tr?es au nord de l'oc?an Indien, il ne s'agit pas, ? proprement parler, de piraterie, mais plut?t de brigandage. Dans ce cas, les assaillants n'avaient pas pour objectif de s'emparer du navire et de prendre en otage son ?quipage, mais plut?t de d?rober des marchandises. ? Ces actes sont malheureusement courants dans cette zone ?, explique-t-on chez CMA CGM. La compagnie pr?cise qu'un marin a ?t? l?g?rement bless? au cours de l'attaque, ? malencontreusement heurt? par un bout de bois lanc? sur les assaillants par un autre marin ?. Selon CMA CGM : ? Il n'y a pas eu de tirs, les pillards ne disposant d'aucune arme ? feu. L'assaut a ?t? repouss? rapidement, et tous les membres d'?quipage vont biens ?.

          Actualités maritimes en continu sur la défense, marine marchande, construction navale, croisières, pêche, ports, énergie avec Mer et Marine

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          • #6
            Re: Sur la piraterie 3

            Le canal de Suez g?le ses tarifs de passage





            Un trafic en recul de 7% sur le Canal de Suez en d?cembre dernier. (DR)

            EGYPTE. Le canal de Suez vit en ce moment un sc?nario digne des dix plaies d?Egypte. Au recul des taux de fret, du ralentissement de l'?conomie mondiale et des ?changes maritimes, la chute des cours du p?trole est venu s?ajouter ? la piraterie dans le golfe d?Aden. Cons?quence, les assureurs ont fait passer cette zone en risque de guerre.

            Le risque et ce co?t suppl?mentaire, li? aux surprimes d'assurance, pourraient inciter un peu plus les armateurs et affr?teurs ? ?viter le nord de l'Oc?an Indien, d?autant que la chute du prix du p?trole divis? par trois en quelques mois, rend plus incitateur le choix du contournement par le cap de Bonne-Esp?rance.

            L?impact se mesure d?j? sur le canal de Suez emprunt? annuellement par quelque 18 000 navires, et dont le trafic apporte l'une des principales sources de revenus de l'Etat ?gyptien avec des recettes annuelles de pr?s de 5 milliards de dollars pr?vus en 2008 (3,3% du PNB). Cette voie a enregistr? une nette baisse de son trafic en d?cembre. Un recul de l?ordre de 7% que le premier trimestre 2009 devrait confirmer.

            Autant dire que pour l'autorit? du canal de Suez, le contexte pousse ? ?tre conciliant avec les clients. Apr?s avoir envisag? une baisse de ses tarifs, elle a finalement d?cid? le gel des taxes pour les navires empruntant les 163 km du passage. La mesure sera t-elle suffisante pour arr?ter la fuite du transit des navires ?







            Mercredi 07 Janvier 2009

            Robert Villena

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            • #7
              Fret maritime plus cher pour cause de piraterie

              Fret maritime plus cher pour cause de piraterie

              10.01.2009 19:33


              Pirates somaliens ? l'abordage du porte-containers urkrainien MV Faina. [Reuters]
              Les soci?t?s maritimes r?agissent ? la piraterie au large de la Somalie en taxant davantage les containers. Selon une entreprise de transports bernoise, la plupart d'entre elles vont appliquer cette hausse imm?diatement.
              Les clients devront d?bourser 25 dollars de plus pour un container d'une taille de 20 pieds voyageant entre l'Asie et l'Europe, a indiqu? Stefan Zingg de l'entreprise de transports bernoise SJZ Transglobal SA samedi. Le surco?t grimpe ? 50 dollars pour un container de 40 pieds.

              R?percussion des co?ts sur les clients

              Le transport d'un container de Shanghai et l'Europe co?te, sans cette nouvelle taxe, respectivement quelque 800 et 1150 dollars, selon Stefan Zingg. Pour les entreprises qui transportent une grande quantit? de containers entre l'Europe et l'Asie, cette surtaxe va co?ter cher, a poursuivi le Bernois.

              Les soci?t?s maritimes veulent couvrir les frais suppl?mentaires provoqu?s par l'augmentation des attaques des pirates au large de la Somalie. Ces soci?t?s n'ont pas pr?cis?s quelles mesures concr?tes elles entendent prendre, a indiqu? Stefan Zingg.

              Cette surtaxe va vraisemblablement servir ? financer la hausse des primes d'assurance, ? l'armement ou l'engagement de service de s?curit?, toujours selon le Bernois. Les soci?t?s maritimes veulent aussi ?tre en mesure de se retourner en cas de retard, de demandes de ran?ons ou de la perte d'un bateau.

              Proposition du Conseil f?d?ral attendue

              Depuis des mois, les eaux proches de la Somalie regorgent de pirates.
              Certains pays prot?gent d?j? leurs bateaux commerciaux par leur flotte militaire. La Suisse r?fl?chit aussi ? une solution. Une proposition du Conseil f?d?ral est attendue mercredi prochain.

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              • #8
                Baisse de 8% des revenus du Canal de Suez en raison de menaces de piraterie

                Baisse de 8% des revenus du Canal de Suez en raison de menaces de piraterie

                Les revenus du Canal de Suez, dont les analystes ont pr?vu la baisse depuis l?aggravation de la crise ?conomique, ont chut? d?environ 8% en d?cembre, s??tablissant ? 391,8 millions $ contre 426,3 millions $ en d?cembre 2007.

                La crise financi?re qui entrave le commerce entre l?Europe et l?Asie et les risques de piraterie au large de la c?te somalienne poussent de plus en plus de navires ? s?orienter vers le Cap de Bonne Esp?rance.
                La baisse des prix du carburant au cours des derniers mois a aussi rendu moins cher le d?tour des exp?ditions autour de l?Afrique, au lieu de passer par le canal de Suez.

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                • #9
                  Les cons?quences de la baisse du trafic du canal de Suez restent limit?es en M?diterran?e

                  Les cons?quences de la baisse du trafic du canal de Suez restent limit?es en M?diterran?e

                  Lundi 16 F?vrier 2009

                  Brigitte Challiol

                  Lu 16 fois


                  L?ann?e 2009 commence mal pour le canal de Suez qui enregistre une chute du trafic de 22% en janvier, sous l'effet de la crise ?conomique et de la piraterie dans le golfe d?Aden. Encore difficiles ? mesurer, les cons?quences pour la M?diterran?e devraient rester limit?es. Le nouveau port de Tanger, lui, va jouer ? plein son r?le de carrefour entre l?Atlantique et le bassin m?diterran?en.





                  8% du trafic mondial transitent par le canal de Suez (photo B.C.)

                  EGYPTE / MEDITERRANEE. Record ? la baisse battu pour le canal de Suez. En janvier 2009, le trafic a chut? de 22% par rapport ? janvier 2008, soit 1.313 navires au lieu de 1.690 un an plus t?t.

                  Un changement de poids alors que la voie maritime enregistrait chaque ann?e de nouveaux records de revenus qui ont atteint 5,4 mds$ (4,3mds?) en 2008, soit une nouvelle hausse de 16,7% par rapport ? 2007.

                  La faute d?abord ? la crise: en janvier, le volume moyen quotidien des marchandises en transit par le canal a chut? ? 1,845 million de tonnes contre 2,38 millions en janvier 2008, mais aussi aux al?as de la piraterie dans le golf d?Aden. L?effondrement des tarifs du fret maritime et des soutes, conjugu? ? une ?conomie non n?gligeable sur les montants des assurances, ont fini de convaincre plusieurs armateurs de d?tourner leurs navires par le cap de Bonne Esp?rance malgr? un temps de parcours suppl?mentaire d?environ sept jours.





                  De 65 ? 60 navires par mois pour CMA CGM


                  "Nous y avons pens? ? cause de la piraterie, mais aujourd?hui la d?cision est avant tout ?conomique", explique Farid Salem, le directeur g?n?ral de CMA CGM. Le 3?me armateur mondial a choisi de restructurer ainsi l?une de ses lignes maritimes, mais uniquement dans le sens Nord Europe/Extr?me Orient.

                  Dans l?autre sens, les porte-conteneurs continuent pour l?instant ? passer par la Mer Rouge et le canal car "le gain de temps reste tr?s important pour les importations". 60 navires du groupe marseillais empruntent d?sormais chaque mois le canal, contre 65 auparavant. Une diminution encore tr?s faible, mais qui pourrait ?tre accentu?e si le contexte ?conomique le justifie.

                  Il est toutefois difficile de mesurer l?impact de cette baisse de trafic du canal pour la M?diterran?e, une zone strat?gique. 30% des marchandises mondiales transport?es par voie maritime transitent de fait entre le canal de Suez et Gibraltar. Suez restera un passage oblig? pour le p?trole extrait au Moyen-Orient.




                  Carrefour incontournable


                  Une quinzaine de navires ont ?t? victimes d'actes de piraterie depuis janvier (illustration DR)

                  Dans ce contexte, le port de Tanger peut r?cup?rer les trafics en provenance du cap de Bonne Esp?rance. Situ? ? l?ouest de la zone, id?alement plac? ? la fronti?re entre Atlantique et M?diterran?e, Tanger a ?t? con?u pour ?tre le carrefour incontournable des marchandises en provenance d?Am?rique du nord et du sud et d?Asie, et ? destination du Maghreb et du sud de l?Europe.

                  N?anmoins, les porte-conteneurs, premiers clients du canal de Suez dont les tarifs n?augmentent pas cette ann?e pour la premi?re fois depuis longtemps, en retrouveront vite le chemin si les r?sultats de la lutte contre la piraterie dans le golfe d?Aden sont au rendez-vous.

                  Depuis le d?but de l?ann?e, une quinzaine d?actes de piraterie ont ?t? r?pertori?s dans la r?gion, dont quatre se sont encore termin?s par des d?tournements, malgr? la force internationale d?sormais d?ploy?e sur place. En 2008, une centaine de bateaux ont ?t? attaqu?s par des pirates dans le golfe d?Aden.

                  Lire aussi: Le canal de Suez g?le ses tarifs de passage
                  La piraterie au large du canal de Suez pourrait peser sur les revenus de l'Egypte






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                  • #10
                    Le canal de Suez ? l'?preuve

                    Le canal de Suez ? l'?preuve

                    LE MONDE | 25.03.09 | 15h55 ? Mis ? jour le 25.03.09 | 18h47

                    Dimanche 22 mars, deux navires - un porte-conteneurs et un vraquier - ont ?t? attaqu?s dans le golfe d'Aden par des pirates somaliens qui ont ouvert le feu sur les ?quipages. Les b?timents ont r?ussi ? ?chapper ? leurs poursuivants...

                    A en croire la veille r?alis?e par le Bureau maritime international (BMI), il ne se passe pas un jour sans que les eaux qui m?nent au canal de Suez ne soient sujettes ? des tentatives d'abordage ou de d?tournement.

                    C'est l'une des raisons qui expliquent la chute de la fr?quentation de la route maritime : - 25 % entre f?vrier 2008 et f?vrier 2009. Ce n'est pas la seule. La crise laisse aussi les bateaux ? quai. L'Organisation mondiale du commerce (OMC) a pr?vu, en 2009, une chute de 9 % en volume du commerce mondial, du jamais-vu depuis la seconde guerre mondiale.

                    D?cid?e ? intensifier la lutte contre la piraterie qui oblige nombre d'armateurs ? faire transiter leurs bateaux via le cap de Bonne-Esp?rance, la communaut? internationale multiplie, depuis fin 2008, les op?rations maritimes. Et renforce aussi son arsenal juridique : depuis le 17 d?cembre 2008 (r?solution 1851 du Conseil de s?curit? de l'ONU), les navires peuvent poursuivre les pirates jusque dans les eaux territoriales somaliennes.

                    Dimanche 22 mars, deux navires - un porte-conteneurs et un vraquier - ont été attaqués dans le golfe d'Aden par des pirates somaliens qui ont ouvert le feu sur les équipages.

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                    • #11
                      La Gr?ce r?clame un sursaut europ?en contre la piraterie en mer

                      La Gr?ce r?clame un sursaut europ?en contre la piraterie en mer

                      ATHENES, 26 mars 2009 (AFP) - La Gr?ce, dont les armateurs d?tiennent la premi?re flotte commerciale au monde, a appel? jeudi l'Union Europ?enne ? durcir sa lutte anti-piraterie, apr?s la capture de deux cargos grecs au large de la Somalie. "L'UE doit jouer un r?le plus actif" dans la lutte contre la piraterie "en ?largissant les r?gles d'engagement et la zone surveill?e par la force navale europ?enne", a d?clar? le ministre grec de la marine marchande, Anastassis Papaligouras, cit? par un communiqu?. Le ministre a aussi appel? les compagnies maritimes ? informer "avec une totale exactitude et en temps voulu les services comp?tents" des mouvements des bateaux. "Les pirates ne sont pas les seuls ? avoir des armes, la communaut? internationale et la Gr?ce en ont aussi (...) et pour prot?ger le pr?sent et le futur de notre marine, nous ?puiserons toutes nos marges d'intervention", a conclu M. Papaligouras. Les r?gles d'engagement de l'armada europ?enne Atlanta, charg?e de prot?ger les bateaux au large de la Somalie, permettent d?j? de "recourir ? tous les moyens y compris ? la force" face aux pirates. Cette force, dont le navire amiral est actuellement la fr?gate grecque Psara, a annonc? jeudi la capture du chimiquier Nipayia battant pavillon panam?en, qui selon le minist?re faisait route ? vide vers le Golfe Persique, en provenance de Madagascar. Les 18 marins philippins et le capitaine russe sont en bonne sant?, et des n?gociations sont men?es par la compagnie armatrice d'int?r?t grec, Lotus Shipping, a indiqu? ? l'AFP une porte-parole du minist?re. Des pirates somaliens continuent ?galement de d?tenir le cargo Titan, battant pavillon de Saint-Vincent et arraisonn? il y ? une semaine avec 24 hommes ? bord -- dont trois officiers grecs -- dans le Golfe d'Aden. Les derni?res nouvelles de l'?quipage sont bonnes, a pr?cis? cette porte-parole.

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                      • #12
                        Piraterie : des attaques en hausse de 200 %

                        Piraterie : des attaques en hausse de 200 %

                        LE MONDE | 08.04.09 | 13h50 ? Mis ? jour le 08.04.09 | 13h50

                        Samedi 4 avril, des pirates ont captur?, au large des c?tes de Somalie, le Tanit, un voilier fran?ais de 12,5 m?tres, avec ? son bord deux couples et un enfant, qui faisait route vers l'?le de Zanzibar. Une prise de plus dans cette zone devenue l'une des plus dangereuses au monde, en d?pit du d?ploiement d'importantes forces navales. Selon les chiffres du Bureau maritime international, 130 navires y ont ?t? attaqu?s en 2008, soit une hausse de 200 % par rapport ? 2007.

                        Il y a dix ans, les capitaines de marine marchande craignaient surtout la mer de Chine ou le golfe du Bengale. L'Asie du Sud, o? transitent pr?s de 80 % du commerce mondial, reste une r?gion ? haut risque, mais la signature, en 2004, d'un "Accord de coop?ration r?gionale pour combattre la piraterie et les attaques arm?es contre les navires" a permis de mieux s?curiser le d?troit de Malacca. L'aide internationale au gouvernement indon?sien s'est traduite notamment par la fourniture de vedettes rapides par le Japon et de radars par les Etats-Unis.

                        Autre zone surveill?e de pr?s : le golfe de Guin?e, o? les imp?ratifs de protection des approvisionnements en p?trole ont conduit les Etats-Unis ? d?ployer largement leur marine, et la France ? r?fl?chir, notamment avec les autorit?s camerounaises, ? un plan de s?curit? maritime.

                        Marie-B?atrice Baudet


                        Article paru dans l'?dition du 09.04.09.

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                        • #13
                          Le casse-t?te des routes maritimes sans pirates

                          Le casse-t?te des routes maritimes sans pirates

                          17/04/2009 12:15

                          Face ? des pirates qui ?tendent consid?rablement leur rayon d'action, les navires de commerce tentent tant bien que mal de trouver une route maritime s?re, tout en ?vitant une envol?e de leurs co?ts dans un secteur d?j? durement touch? par la crise ?conomique.

                          Passer par le Golfe d'Aden, terrain de chasse pr?f?r? des pirates somaliens, ou prendre la route plus longue et n?anmoins risqu?e du Cap de Bonne Esp?rance? Pour les armateurs, le choix est entre la peste et le chol?ra. "Il y a un ?quilibre ?conomique ou commercial ? trouver", souligne Gavin Simmonds, sp?cialiste de la s?curit? ? la Chambre britannique de transport maritime.

                          Le choix se r?sume ? "transiter par le Golfe d'Aden, avec la menace aigu? des pirates, les droits de passage du canal de Suez et les surco?ts li?s aux assurances, ou suivre la route plus longue de Bonne Esp?rance, g?n?ralement emprunt?e par les petits navires vuln?rables aux attaques", dit-il. Quelle que soit l'option retenue, les navires ne sont jamais ? l'abri, soulignent les experts.

                          Depuis le d?ploiement de navires de guerre europ?ens pr?s de l'embouchure de la mer Rouge et gr?ce aux moyens suppl?mentaires acquis avec l'argent des ran?ons, les pirates s'enhardissent dans des zones de plus en plus ?loign?es du littoral en op?rant ? partir de bateaux m?res. "On observe un d?placement des actes de piraterie vers les eaux du grand large ? l'est de la Somalie", affirme Cyrus Mody, directeur du Bureau maritime international (BMI). "Les attaques entre 300 et 500 milles marins (entre 550 et 930 km, ndlr) des c?tes y sont assez fr?quentes".

                          Selon le BMI, plus de 80% des attaques dans la r?gion ont eu lieu dans le Golfe d'Aden l'an dernier et moins de 20% ? l'est de la Somalie. Mais, depuis le d?but de l'ann?e, plus du tiers des attaques ont ?t? recens?es ? l'est avec un taux de r?ussite bien plus ?lev?. "Si un navire de commerce est attaqu? dans ces eaux, il n'y a que tr?s peu de b?timents militaires pouvant lui porter secours", souligne M. Mody.

                          Peu d'armateurs ont embo?t? le pas au g?ant danois A.P. Moeller-Maersk (dont un navire, le Maersk Alabama, a r?cemment ?t? attaqu?) qui d?route depuis la fin 2008 une partie de sa flotte pour la faire transiter par Bonne Esp?rance. Le d?tour allonge de cinq ? quinze jours la dur?e du voyage et peut entra?ner un surco?t de centaines de milliers d'euros (variable en fonction d'un grand nombre de facteurs), pr?judiciable en p?riode de crise.

                          "Nous n'avons pas d?cid? de changer nos routes du fait des pirates somaliens", confie, sous le couvert de l'anonymat, un responsable de la Pakistan National Shipping Corporation. "Les risques font partie du m?tier". M?me son de cloche chez l'am?ricain United Maritime Group. "Nous n'avons pas vraiment chang? nos plans, juste sensibilis? nos ?quipages pour qu'ils redoublent de vigilance et qu'ils se tiennent ? bonne distance des c?tes", indique son responsable juridique, Gerald Baca.

                          L'armateur norv?gien Odfjell, qui avait choisi en novembre d'emprunter la route de Bonne Esp?rance, est m?me revenu sur sa d?cision en f?vrier. "Les conditions de s?curit? se sont sensiblement am?lior?es avec le d?ploiement de navires de guerre internationaux", explique sa porte-parole, Margrethe Gudbrandsen.

                          Si possible, les bateaux devraient se tenir ? au moins 600 milles des c?tes somaliennes, estiment les experts. "La distance est un ?l?ment-cl? m?me si les pirates affichent ces derniers temps un rayon d'action ?poustouflant", d?clare Arild Wegener, chef de la cellule s?curit? de la F?d?ration norv?gienne des armateurs. Mais, preuve que le "risque z?ro" n'existe pas: l'attaque la plus

                          audacieuse enregistr?e par le BMI s'est produite ? quelque 900 milles du littoral somalien.

                          LeVif.be, avec Belga

                          http://www.levif.be/actualite/monde/...s-pirates.html#

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                          • #14
                            La piraterie maritime en pleine expansion

                            La piraterie maritime en pleine expansion
                            Th?matique publi?e le 29.04.09

                            <table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr valign="top"> <td width="30">
                            </td> <td class="ar-txt" width="620"> es pirates sont de retour ! Depuis l'interception du "Ponant", un voilier de luxe fran?ais, au large des c?tes somaliennes le 4 avril 2008, les capitaines au long cours ont ? nouveau des sueurs froides. Alors que le d?troit de Malacca, entre l'Indon?sie et la Malaisie, est dor?navant s?curis?, c'est le golfe d'Aden, bord? par la Somalie, qui est devenu le principal th??tre de la piraterie. En 2008, 130 navires ont ?t? attaqu?s, soit une hausse de 200 % par rapport ? 2007, obligeant l'intervention des Etats. L'Union europ?enne y a envoy? une mission navale, baptis?e "Atalante", ainsi que l'OTAN. Les experts estiment toutefois que la solution militaire ne suffira pas. Le probl?me est largement politique et ?conomique : l'absence d'autorit? centrale en Somalie, en proie au chaos depuis dix-sept ans, assure une sorte d'impunit? aux clans qui se partagent les b?n?fices de la piraterie. Il faut aider la Somalie ? se reconstruire. </td> </tr></tbody></table>
                            Une revue de presse du Monde en sept articles
                            L'incertaine riposte contre le fl?au de la piraterie maritime
                            Publi? le 26.04.09
                            La communaut? internationale se sent humili?e par une poign?e de pirates ; la tentation est grande d'armer les ?quipages. Mais c'est une pente susceptible d'inciter les pirates ? ne plus faire de quartier avec les otages. Le d?fi que pose la piraterie est de ceux qui demandent du temps, et de l'argent, pour ?tre relev?s

                            Piraterie : des attaques en hausse de 200 %
                            Publi? le 09.04.09
                            Des pirates ont captur?, au large de la Somalie, le "Tanit", un voilier fran?ais avec deux couples et un enfant ? son bord, qui faisait route vers Zanzibar. Une prise de plus dans cette zone devenue l'une des plus dangereuses au monde : 130 navires y ont ?t? attaqu?s en 2008, soit une hausse de 200 % en un an.

                            Les actes de piraterie "vont s'intensifier"
                            Publi? le 21.11.08
                            Noel Choong, directeur du centre d'observation de la piraterie du Bureau maritime international, a vu passer la piraterie d'une activit? r?siduelle ? une v?ritable organisation criminelle ? grande ?chelle. Il d?plore l'absence de "volont? politique" pour endiguer le ph?nom?ne.

                            La piraterie fait exploser les primes d'assurances
                            Publi? le 17.04.09
                            Les primes ont d?cupl? en un an dans l'une des zones les plus dangereuses au monde. Le co?t de l'assurance d'un trajet via le golfe d'Aden peut co?ter jusqu'? 30 000 dollars (22 735 euros) pour une couverture maximale de 3 millions de dollars. Les assureurs proposent d?sormais des produits anti-pirates des mers.

                            Le commerce mondial face ? la piraterie
                            Publi? le 24.06.08
                            La marine marchande assure environ 90 % du commerce mondial de marchandises en volume. Environ 50 000 bateaux de commerce naviguent sur les oc?ans. Les chiffres de la piraterie sont s?rement sous-?valu?s dans la mesure o? les bateaux ne veulent pas attirer l'attention ni des autorit?s, ni des compagnies d'assurances.

                            Face ? la piraterie, la mobilisation internationale montre ses limites
                            Publi? le 19.11.08
                            Malgr? la pr?sence des forces navales de l'OTAN et de l'UE, d?p?ch?es dans le golfe d'Aden, les groupes arm?s d'origine somalienne ont multipli? les actions spectaculaires.

                            Menace pirate sur le d?troit de Malacca
                            Publi? le 07.08.05
                            Chaque ann?e, plus de 50 000 navires se succ?dent, ? intervalles de quatre minutes, le long du d?troit de Malacca, entre Indon?sie et Malaisie. Pr?s de la moiti? du commerce mondial transite par cette voie navigable, consid?r?e comme la plus dangereuse au monde en 2005.


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                            • #15
                              Assurance maritime : Vers une adaptation ? de nouveaux risques

                              Assurance maritime : Vers une adaptation ? de nouveaux risques

                              Publi? le 16 juillet, 2010
                              par Thierry Gouby


                              C?est dans les colonnes du quotidien Les Echos, que Christian Kupiec, le directeur maritime et transport de RSA France, a donn? un ?clairage sur les nouveaux risques du secteur maritime. Assureurs et armateurs doivent prendre en compte de nouveaux dangers comme la piraterie ou la croissance trop rapide des transports de conteneurs. Le dirigeant donne d?ailleurs des conseils pratiques pour prendre en compte ces risques jusqu?alors ignor?s, dans un rapport qu?il publie avec WWF.

                              Interrog? dans les colonnes du journal Les Echos, Christian Kupiec d?clare qu? ? il est temps de repenser les risques ? pour l?assurance maritime. En effet, le responsable du secteur marin chez RSA (leader mondial de l?assurance maritime) publie un rapport avec WWF (World Wildlife Fund) sur les risques ?mergents, notamment pour les entreprises qui travaillent gr?ce ? la mer (transport maritime, fret, aquaculture et p?che).

                              Le dirigeant explique que la mondialisation et les nombreuses ?volutions ?conomiques, technologiques ou encore ?cologiques, provoquent l?apparition de nouveaux risques. Les r?percussions de ces dangers peuvent avoir des cons?quences (physiques ou financi?res) aux quatre coins du monde, ? cause notamment de l?interconnexion qu?il existe ? pr?sent entre les pays. Il faut donc que chaque acteur (assureurs et armateurs) prenne en compte ces risques appel?s ? risques syst?miques ? dans leur strat?gie de fonctionnement afin d?en limiter les impacts.

                              Depuis quelques ann?es, les risques comme la piraterie ont fait leur apparition. Christian Kupiec affirme qu?aujourd?hui, il est difficile de r?gler ce probl?me. Il d?clare que certains assureurs proposent malgr? tout des primes contre ce danger, mais ces derni?res sont extr?mement co?teuses car chaque bateau paye pour l?aller et le retour dans la zone dangereuse. De nombreux armateurs voyagent alors sans assurance et le dirigeant de RSA d?ajouter ? Les assureurs pour leur part, arbitrent cette question, peu ou pou, comme s?il s?agissait de faire de la pr?vention en cas de sinistre. Ils comparent le co?t du versement d?une ran?on ? celui de l?immobilisation du navire auquel on ajoute le co?t de la perte de la cargaison? ?

                              Christian Kupiec met aussi le doigt sur un autre risque, celui de l?augmentation des trafics conteneuris?s. La tr?s grande capacit? de transport des navires et l?inadaptabilit? de certains ports au d?chargement, entra?ne de nombreux probl?mes (collisions entre navires, stockages sauvages, etc?). Il pr?conise donc une meilleure identification des conteneurs pour une plus grande s?curit? de stockage et de transport; il faut savoir que chaque ann?e 10.000 ? boites ? sont perdues.

                              Toujours dans le quotidien Les Echos, Le directeur maritime et transport de RSA France, revient enfin sur le march? de l?assurance maritime. Il affirme que pour les assurances ?corps? (les navires), ?facult?s? (les marchandises transport?es) et celles qui couvrent les professionnels du transport pour des dommages caus?s aux marchandises confi?es par des tiers, le chiffre d?affaires a atteint 22,103Mds de dollars en 2008, contre 19,648Mds de dollars en 2006. La crise a beaucoup affect? les armateurs compar? aux assureurs qui ont enregistr? moins de sinistres (beaucoup de bateaux sont rest?s au port). Christian Kupiec conclut en affirmant que ? actuellement le march? est domin? par l?Europe (13,558Mds de dollars en 2008), loin devant l?Asie et le Pacifique (4,845Mds de dollars).

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