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sdf et pand?mie

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  • sdf et pand?mie

    Les services aux itinérants face à une éventuelle pandémie.

    La préparation à une éventuelle pandémie d'influenza n'est pas une mince affaire. La planète entière affronte un virus hautement pathogène qui circule actuellement parmi la volaille et les oiseaux sauvages en Asie, en Afrique et en Europe. Ce même virus de la grippe aviaire a passé la barrière des espèces en infectant d'autres espèces animales (par exemple les chats et les porcs) et même les humains. Le fameux H5N1 a infecté 272 personnes depuis 2003 et tué 166 d'entre elles. Les experts craignent qu'en mutant ou en se recombinant avec une autre souche, le virus devienne plus facilement transmissible entre humains et déclenche une pandémie qui ferait des millions de morts dans le monde surtout dans les pays pauvres.

    En fait, les pauvres seront les plus touchés ici et ailleurs. Face à la maladie, ils partent désavantagés. Parce qu'ils seront plus touchés, ils deviendront des vecteurs de transmission et seront considérés comme tels. Ils seront vus avec méfiance et peut-être même avec hostilité.

    Au cours du mois de novembre 2006, une rencontre avec un fonctionnaire et le grand silence médiatique sur le risque d'une pandémie m'a incité à investiguer la question. Étant responsable d'un organisme qui vient en aide à des personnes itinérantes, je sais pertinemment que cette population est particulièrement vulnérable aux maladies infectieuses. J'ai senti la nécessité de m'informer sur la situation dans le monde, le niveau de risque, sur les mesures prévention, sur les plans d'action de nos gouvernements québécois et canadiens. Et il ne m'a pas fallu beaucoup de temps pour saisir qu'il est impérieux d'ouvrir la discussion sur la dispensation des services aux personnes itinérantes dès maintenant en prévision d'une pandémie.

    Pour bien comprendre les difficultés qui s'annoncent il faut savoir ce que préconisent nos deux paliers de gouvernements en matière prévention, de soins et de préparation pour les organisations.

    La stratégie de prévention préconisée

    Les Canadiens sont appelés à se préparer dès maintenant en adoptant l'étiquette respiration, en se lavant les mains, en constituant une réserve d'urgence leur permettant de survivre 72 heures et en se tenant informés. (Voir www.influenza.gc.ca.) Le moins qu'on puisse dire c'est que la stratégie de prévention préconisée me laisse sur mon appétit. La stratégie n'est pas adaptée aux itinérants. Les organismes en itinérance devront déployer énormément d'énergie pour peu de résultats au niveau du changement des comportements relatifs à l'hygiène. Pour ce qui est de la constitution de réserves pour 72 heures, il faut oublier ça pour les itinérants. Ces précautions incomberont par défaut aux organismes en itinérance comme la question de relayer l'information d'ailleurs.


    Une stratégie basée sur l'auto-soin à domicile

    "La stratégie générale fera donc appel à la capacité des gens de se soigner par eux-mêmes, avec l'aide des familles, des amis, des groupes locaux et des ressources de la collectivité, sans oublier le soutien du réseau de la santé et des services sociaux et de ses partenaires. Dans ce contexte, le premier lieu de soins sera le domicile, ce qui contribuera à réduire la propagation de la maladie ainsi que la pression exercée sur le réseau" (Ministère de la Santé et des Services sociaux. Plan québécois de lutte à une pandémie d'influenza - Mission santé, 9 mars 2006, p. 63. Disponible sur le site http://www.pandemiequebec.ca/fr/cons...ectoriels.aspx ) Je ne sais pas quoi dire autrement que la dispensation des soins aux itinérants retomberont inévitablement dans la cour des organismes communautaires. La voie est toute tracée dans le plan.

    Voici la réaction d'une québécoise à ce plan qui ne me semble pas particulièrement démunie. Elle travaille en communication et est devenue un modérateur sénior (sous le pseudonyme de Lyro) sur un site internet (www.flutrackers.com) consacré à la grippe aviaire. "Ce qui m'a poussée à m'enrôler dans le FluTrackers, c'est quand j'ai lu dans le Plan d'urgence qu'on allait nous poster une "trousse d'urgence" à domicile (c'est-à-dire, une belle brochure qui explique comment se laver les mains et compter sur nos "aidants naturels" pour nous soigner). J'ai compris qu'en cas de pandémie, nous serions laissés à nous-mêmes, nous serions seuls et totalement démunis." Cette réflexion m'a beaucoup trottée dans la tête.

    Comment se préparer adéquatement?

    Les organismes en itinérance seront-ils en mesure d'assumer la continuité de leurs services réguliers si une pandémie se déclare? Je ne crois pas. Prenez par exemple le cas des soupes populaires et des refuges. Ceux-ci pourront-ils opérés ou si des restrictions seront-elles décrétées pour des raisons de santé publique? (Plan Québécois p. 55)

    Comment entend-t-on assurer la cohésion des services selon les phases d'alerte dans un secteur précis comme celui des services aux itinérants? Quels sont les services essentiels qu'il faut absolument préserver?

    L'organisme dont j'assume la direction doit-il préparer un plan de continuité des services? Si oui, sur quelles données dois-je me baser pour le faire? Est-ce que le Guide de la planification de la continuité pour les entreprises canadiennes (référé sur le site du gouvernement canadien http://www.cme-mec.ca/pdf/CME_Pandemic_GuideFR.pdf) est adapté à la réalité d'un organisme communautaire?

    Doit-on stocker du matériel de protection pour nos travailleurs qui font du suivi communautaire? Doit-on plutôt prévoir un montant dans le prochain budget de l'organisme pour l'achat de matériel de protection. Ce matériel nous sera-t-il fourni par le réseau de la santé et des services sociaux? Sera-t-il gratuit?

    Comment fait-on pour planifier le remplacement du tiers de nos effectifs quand ceux-ci sont composés de sept salariés, de bénévoles, de participants à des programmes d'insertion, de stagiaires.

    Les organismes en itinérance devront-ils assumer d'autres responsabilités que celles qui leur incombent aujourd'hui? La lecture du Plan québécois laisse planer peu de doutes là-dessus.

    Pourquoi au fond je me préoccupe de la grippe aviaire?

    Je peux bien vous le dire. Je me préoccupe activement de la grippe aviaire depuis que j'ai été en contact avec un fonctionnaire qui me faisait part de ses préoccupations par rapport à une éventuelle pandémie d'influenza H5N1. Je n'y connaissais pas grand chose moi des phases d'alerte de l'Organisation Mondiale de la Santé, du plan québécois, du plan canadien, des mesures de prévention, du Tamiflu qui sera rare comme de la m…. de pape, des vaccins qu'on aura peut-être pas eu le temps de développer ou de produire en quantité suffisante, des 220 millions de poulets, oies, canards etc. asiatiques, africains et européens qui sont abattus à cause de l'épizootie, des routes migratoires, de la panique qu'il faut surtout éviter et des solidarités qu'il faudrait absolument développer si on veut s'en sortir. Je n'ai quasiment pas parlé lors de cette rencontre sauf pour avouer ma quasi ignorance. Pourtant j'avais bien vu passer la question de la grippe aviaire dans l'actualité à l'hiver 2006 sans plus. C'est bien loin tout ça. Les photos de poulets et les gros titres avaient l'air ridicules. En tout cas je n'ai tellement pas paniqué que l'information est passée tout droit. Mais cette fois-ci je ne pouvais pas y échapper. Pendant que j'écoutais ce que me disait le fonctionnaire, j'ai fait quelques liens. J'ai pensé bien sûr à la nécessité de me protéger moi et ma famille. Bon! Pas de panique mais il faudrait vraiment que je sois plus vigilante et surtout mieux informée. Et puis m'est venu LA QUESTION à savoir qui pense aux sans-abri dans tout ça? Cette question-là je sais qu'elle n'est jamais évidente et il n'en fallait pas plus pour me mobiliser.

    La communication du risque et les questions éthiques

    Si je vous raconte tout ça c'est que je crois qu'il y a un problème au niveau de la communication. Bien sûr les autorités ne veulent pas causer de panique. Mais il ne faudrait pas verser dans l'excès contraire. "Les individus ont besoin d'être informé à l'avance, car une fois qu'une pandémie s'est déclarée, ils seront limités dans leur capacité d'absorber de nouvelles informations et de réagir en conséquence. Par ailleurs, selon des études internationales en communication des risques et en prise de décision, le public est plus porté à prendre des mesures appropriées durant une crise s'il a été mis à contribution dans la prise de décision." (Rôle de la communication des risques dans la planification entourant une pandémie, Octobre 2005 dans http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/intac...ionsbk5_f.html.) "Précisément parce qu'elle met à l'épreuve le vivre ensemble, la gestion du risque relève autant du débat social que du débat scientifique. Autrement, réduire la gestion du risque à l'avis du scientifique reviendrait à lui conférer la responsabilité des décisions qui concernent l'ensemble de la société, privant de fait, les intervenants impliqués dans les décisions retenues, aussi bien que les citoyens, de leur légitimité." (Volet santé publique du Plan québécois de lutte à une pandémie d'influenza - Mission santé. Avis du comité d'éthique de santé publique, juillet 2006, p. 31. Disponible sur le site du Comité d'éthique de santé publique http://msssa4.msss.gouv.qc.ca/fr/suj...amp;Expand=1#1 )

    Ouvrir un débat

    Ouvrir le débat sur le risque d'une pandémie et sur les mesures pour y faire face dans la population serait utile et sain. Pour ma part, je souhaite intéresser mes collègues du réseau de l'itinérance sur ces questions et y associer des personnes itinérantes autant que possible. Il y a beaucoup de pain sur la planche pour relever le défi d'une préparation à une pandémie d'influenza dans ce secteur d'activité. Pour les autres, j'ai parsemé cet article de références à des sites internet qui sont conçus pour le public en général. Mon préféré est un forum www.influenzah5n1.fr et j'y interviens à l'occasion sous le pseudonyme de Muscade. Si vous voulez réagir à cet article, n'hésitez pas et écrivez-moi à l'adresse suivante : info.archipel@bellnet.ca.

    *****

    Une version de cet article a été publié à Québec dans La Quête, mars 2007, pp.10-12 sous le titre "Mais qu'adviendra-t-il des démunis?"
    La Quête est un magazine vendu mensuellement sur la rue depuis treize ans par des camelots issus du réseau de l'itinérance à Québec.
    Last edited by Diane Morin; May 5, 2008, 08:07 AM.

  • #2
    Re: sdf et pand?mie

    Je vous pr?sente dans ce post une enqu?te de laquelle je vais tirer des donn?es qui illustreront les difficult?s que pose la client?le sans domicile fixe (ou fr?quentant les ressources pour sdf) pour la planification de la lutte ? une ?ventuelle pand?mie d'influenza. L'enqu?te en question a ?t? pr?c?d?e d'un d?nombrement qui n'a pas ?t? publi? comme tel par les chercheurs mais qui a tout m?me ?t? rendu public. Voici les chiffres du d?nombrement.

    "Le 24 novembre 1998, Sant? Qu?bec rendait publics les faits saillants du recensement des sans-abri de Montr?al et Qu?bec pour l'ann?e 1996 dans les locaux de la Direction de sant? publique ? Beauport en banlieue de Qu?bec.. L'?v?nement a fait la manchette des m?dias et pour cause. En effet, 3589 personnes sans domicile fixe au cours des 12 derniers mois ont ?t? recens?s ? Qu?bec comparativement ? 12666 ? Montr?al. Le nombre total de personnes fr?quentant les centres d'h?bergement, les centres de jour et les soupes populaires a ?t? calcul? de fa?on ? ?limer les doublons, Certaines de ces personnes sont sans-abri, d'autres l'ont ?t? ou sont ? risque. ? Montr?al, le nombre de personnes fr?quentant les centres d'h?bergement, les centres de jours de jour et les soupes populaires s'?l?ve ? 28214 et constitue 2,8% de la population de la ville Montr?al. ? Qu?bec, la client?le du r?seau de l'itin?rance est de 11295, ou 6,8% de la population de Qu?bec soit trois fois plus toute proportion gard?e qu'? Montr?al."

    "L'itin?rance ? Qu?bec", Article publi? dans Canadian Housing/Habitation canadienne, Vol. 15, no. 3 (hiver 1999), pp. 17-19


    Enqu?te aupr?s de la client?le des ressources pour personnes itin?rantes des r?gions de Montr?al-Centre et de Qu?bec, 1998-1999

    Cette enqu?te fait suite ? l'op?ration de d?nombrement de la client?le des ressouces pour personnes itin?rantes r?alis?e en 1996-1997 dans les deux plus importantes r?gions urbaines du Qu?bec, soit Montr?al-Centre et la Communaut?-Urbaine-de-Qu?bec. La population vis?e dans l'enqu?te demeure la m?me, c'est-?-dire celle qui fr?quente les centres d'h?bergement, les soupes populaires et les centres de jour desservant les personnes itin?rantes. Au total, 757 personnes ont ?t? interview?es au cours d'une p?riode qui s'est ?chelonn?e du 4 d?cembre 1998 au 31 ao?t 1999. Les r?sultats de cette enqu?te feront l'objet de plusieurs publications. Dans celle-ci, la m?thodologie de l'enqu?te est pr?sent?e de mani?re d?taill?e. Vient ensuite une description de la client?le selon certaines caract?ristiques d?mographiques, sociales, culturelles et ?conomiques. Enfin, la client?le est d?crite selon trois th?matiques sanitaires, soit la sant? physique, la sant? buccodentaire et la sant? mentale; sont abord?s l'?tat de sant? et l'utilisation des services. Les r?sultats sont pr?sent?s pour l'ensemble de la client?le des deux r?gions et pour chacune d'entre elles. Ils permettent ?galement de dresser un portrait de cette population selon le statut domiciliaire, le sexe et l'?ge.

    * ISBN : 2-551-20491-7
    * P?riodicit? : --
    * Nombre de pages : 142
    * Prix : 25,95 $ plus taxes, si applicables
    * Date de parution : 2001-03-09

    L’Institut vise à être la principale source d’information statistique objective et fiable concernant le Québec.


    Enqu?te aupr?s de la client?le des ressources pour personnes itin?rantes des r?gions de
    Montr?al-Centre et de Qu?bec, 1998-1999 (Volume 2)

    Cette enqu?te fait suite ? l?op?ration de d?nombrement de la client?le des ressources pour personnes itin?rantes r?alis?e en 1996-1997 dans les deux plus importantes r?gions urbaines du Qu?bec, soit Montr?al-Centre et la Communaut?-Urbaine-de-Qu?bec. La population vis?e dans l?enqu?te demeure la m?me, c?est-?-dire celle qui fr?quente les centres d?h?bergement, les soupes populaires et les centres de jour desservant les personnes itin?rantes. Au total, 757 personnes ont ?t? interview?es au cours d?une p?riode qui s?est ?chelonn?e du 4 d?cembre 1998 au 31 ao?t 1999. Les r?sultats de cette enqu?te ont d?j? fait l?objet d?un premier rapport (volume 1). Dans ce deuxi?me rapport (volume 2), apr?s un bref rappel de la m?thodologie, le portrait de cette client?le se poursuit en abordant les autres dimensions couvertes par cette enqu?te : instabilit? r?sidentielle, habitudes de vie, besoins de services, vie familiale et placements avant l??ge adulte, ?v?nements stressants r?cents, soutien social, comportements criminels et traitement en toxicomanie. Les r?sultats sont pr?sent?s pour l?ensemble de la client?le des deux r?gions et pour chacune d?entre elles. Ils permettent ?galement de dresser un portrait de cette population selon le statut domiciliaire, le sexe et l??ge.

    * ISBN : 2-551-21876-4
    * P?riodicit? : --
    * Nombre de pages : 131
    * Prix : 25,95 $ plus taxes, si applicables
    * Date de parution : 2003-10-30

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    • #3
      Re: sdf et pand?mie

      La situation sanitaire de la client?le fr?quentant les ressources pour personnes itin?rantes appara?t particuli?rement pr?caire.

      La population journali?re type des ressources pour personnes itin?rantes s'estime en moins bonne sant? que la population en g?n?ral. Les indicateurs que nous avons retenus leur donnent amplement raison. Une proportion de 73 % de la client?le de ces ressources d?clare avoir au moins un probl?me chronique de sant? et 61 % affiche un probl?me confirm? par un m?decin.

      Les probl?mes aigus de sant? physique sont aussi fort usuels: plus de la moiti? (58 %) de la population ? l'?tude d?clare avoir eu de tels probl?mes au cours d'une p?riode de six mois.


      Maladies infectieuses (p. 72)

      L'ordre de grandeur de la pr?valence de l'h?patite B et C est aux environs de 100 fois sup?rieurs dans la client?le des ressources pour personnes itin?rantes comparativement ? la population en g?n?ral.

      13% de la population ? l'?tude d?clare avoir une des six maladies infectieuses: h?patite A (1%), h?patite B (4.8%), h?patite C (8.5%), autre h?patite (0.5%), tuberculose (1.3%), VIH/Sida (3.6%)

      La pr?sence de maladies infectieuses ne varie que selon le statut domiciliaire: les sdf actuels (17 %) et les personnes que ne le sont pas mais qui l'ont d?j? ?t? (15 %) sont plus nombreux que les personnes qui ne l'ont jamais ?t? (5 %) mais qui fr?quentent les ressources pour personnes itin?rantes.

      R?f?rence Pages 67-83
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      • #4
        Re: sdf et pand?mie

        Instabilit? r?sidentielle (pages 23-39)

        Seulement 42.9 % de la client?le des ressources pour personnes itin?rantes n'a eu qu'une seul adresse dans la derni?re ann?e

        7,9 % aucune adresse
        42.9 % une adresse
        40.1 % 2 ? 3 adresses
        9,2 % 4 adresses et plus

        Habitudes de vie et besoins de services (pages 47-52)

        Les 2/3 de la client?le des ressources pour personnes itin?rantes ne mange pas 3 repas par jour.

        Les sources de nourriture au cours des 7 jours pr?c?dant l'enqu?te (pour l'ensemble de la population ? l'?tude)
        March? d'alimentation 48.5 %
        Sac de provision d'un organisme communautaire 32,2 %
        Repas dans un caf? ou restaurant 45 %
        Mission ou soupe communautaire 90.8 %
        Ami ou famille 39.5 %
        Restes de restaurant ou nourriture trouv?e dans la rue 6.6 %
        Autres (foyer, h?pital, centre de d?sintoxication) 1.2 %

        Endroit habituel pour laver ses v?tements (pour l'ensemble de la population ? l'?tude)
        Appartement 29.9 %
        Laveries 40.0%
        Organismes cmmunautaires 15.9 %
        Lave pas, remplace 7.8 %
        Amis, famille 6.3 %

        Endroit habituel pour se laver (pour l'ensemble de la population ? l'?tude)
        Appartement 67.6 %
        Organismes communautaires 30.6%
        Amis, famille 8.2 %
        Autres 4.4 %

        75 % des SDF actuels se lavent dans un organisme communautaire

        Endroit habituel pour passer le temps de la journ?e (pour l'ensemble de la population ? l'?tude)
        Organismes communautaires 40.0 %
        Endroits publics int?rieurs 33.0 %
        Endroits publics ext?rieurs 53.6 %
        Logement 38,9 %
        Amis/famille/connaissances 12.2 %
        Travail/activit? 6.9 %
        Autres 1.2 %

        L’Institut vise à être la principale source d’information statistique objective et fiable concernant le Québec.

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        • #5
          Re: sdf et pand?mie

          Pr?valence des troubles de l'axe 1 non li?s ? l'usage d'une substance

          Schizophr?nie 11 % (au cours de la vie) et 9,6 % (au cours d'une p?riode de 12 mois)
          Schizophr?nie et autres troubles psychotiques 13.8 % (au cours de la vie) et 12,5 % (au cours d'une p?riode de 12 mois)
          Troubles affectifs (comprenant d?pression majeure, trouble bipolaire et dysthymie) 46,7 % (au cours de la vie) et 27,8 % (au cours d'une p?riode de 12 mois)
          Ensemble des troubles mesur?s de l'axe 1 non li?s ? l'usage d'une substance: 61.0 % (au cours de la vie) et 43,3 % (au cours d'une p?riode de 12 mois)

          R?f?rence p. 110

          "Chez les clients des ressources pour personnes itin?rantes, le morbidit? sur le plan des troubles mentaux est sans contexte extr?mement ?lev?e par rapport ? ce qui est observ? dans la population en g?n?ral. /.../ Sur le cours de la vie, tr?s peu de clients ne pr?sentent aucun des troubles mesur?s. Sur une p?riode de 12 mois, on compte encore environ 70 % de la client?le journali?re pr?sentant au moins une des formes de troubles mesur?s." p. 119

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          • #6
            Re: sdf et pand?mie

            Cette info concerne le plan fran?ais. Je l'ai coll? l? ? cause de la pr?paration des service d'intervention de rue. C'est si rare que l'on en parle dans la presse. Je ne veux pas le perdre et pouvoir y r?f?rer.

            "Des dispositions sont ?galement pr?vues /.../ pour les organismes assurant des interventions de rue aupr?s des personnes en situation de pr?carit? et pour ceux assurant des fonctions d'aide ou d'accompagnement ? domicile."

            ************************************************** *******

            Sant?
            Le secteur social se pr?pare ? l'?ventualit? d'une ?pid?mie de grippe aviaire

            publi? le 10 avril 07

            Dans le cadre du plan national de pr?vention et de lutte contre une pand?mie grippale, le minist?re de la Sant? et des Solidarit?s publie un ensemble de recommandations sur la pr?paration du secteur m?dico-social et social ? une telle hypoth?se, et plus sp?cialement ? une ?pid?mie de grippe aviaire. Dans le cas d'une pand?mie de grande ampleur, ce secteur se trouverait en effet particuli?rement expos?. Le document diffus? par le minist?re de la Sant? aborde successivement les diff?rentes cat?gories d'?tablissements et de services. Dans les ?tablissements pour personnes ?g?es, par exemple, l'activit? devra ?tre maintenue, tout en sachant "qu'il existera de nombreux facteurs qui pourraient la perturber" (augmentation du nombre de malades et de d?c?s chez les r?sidents, diminution des effectifs pr?sents sur le lieu de travail, possible indisponibilit? du ou des responsables, ainsi que des professionnels ou des b?n?voles intervenant habituellement dans l'?tablissement...). Face ? ce risque, un certain nombre de recommandations d'ordre g?n?ral doivent ?tre mises en oeuvre d?s ? pr?sent, comme la vaccination contre la grippe saisonni?re (bien qu'elle "ne prot?gerait pas contre le virus pand?mique"), la sensibilisation et la formation du personnel ? la prise en compte du risque infectieux ou la g?n?ralisation des conventions avec les ?tablissements de sant?. Les recommandations portent aussi sur la mise en place d'actions sp?cifiques. Les plus importantes concernent la d?signation d'un r?f?rent grippe aviaire au sein de l'?tablissement et, surtout, l'?laboration d'un plan de continuation de l'activit? (PCA). Celui-ci "r?pond ? un double objectif : maintenir l'activit? au niveau le plus ?lev? possible, tout en prot?geant les personnels expos?s". Le PCA, qui sera activ? en p?riode de pand?mie, doit pr?voir plusieurs sc?narios : taux moyen d'absent?isme de 25% tout au long de la vague ?pid?mique (8 ? 12 semaines), taux d'absent?isme de 40% sur les deux semaines de pointe de la vague pand?mique... A partir de ces sc?narios, il doit proc?der ? une analyse des missions et ? une r?flexion sur l'organisation du travail. Tous les aspects doivent ?tre pris en compte : organisation des soins, fonction logistique, fonction communication, gestion des d?chets infectieux, gestion des corps des victimes, impact ?conomique de la pand?mie...
            Ces recommandations sont d?clin?es et adapt?es aux diff?rentes cat?gories d'?tablissement, avec toujours la d?signation d'un r?f?rent et l'?laboration d'un PCA. Des dispositions sont ?galement pr?vues, sur les m?mes principes g?n?raux, pour les organismes assurant des interventions de rue aupr?s des personnes en situation de pr?carit? et pour ceux assurant des fonctions d'aide ou d'accompagnement ? domicile.

            Jean-No?l Escudi? / PCA

            Aller plus loin sur le web
            Le site interminist?riel de pr?paration ? un risque de pand?mie grippale. http://www.grippeaviaire.gouv.fr
            Les fiches de recommandations pour le secteur m?dico-social (mars 2007). http://www.sante.gouv.fr/htm/dossier...hes_social.pdf
            Le dossier consacr? ? la grippe aviaire et au plan de pr?paration ? une pand?mie, sur le site du minist?re de la Sant?. http://www.sante.gouv.fr/htm/dossier...e/sommaire.htm

            R?f?rence:

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            • #7
              Re: sdf et pand?mie

              R?f?rences:

              Pour le Qu?bec: Le curateur publique et la pand?mie d'influenza (sur la fa?on dont le curateur entend prot?der les populations vuln?rables qu'il a sous sa responsabilit? dont ceux qui sont sans-abri)



              Sur la strat?gie de diffusion des mesures de prophylaxie adapt?e aux sans-abri dans le plan suisse (voir la page 6)

              Comment


              • #8
                Re: sdf et pand?mie

                Article envoy? par Anne. Merci!

                La plupart des plans de projectile de grippe n'adressent pas comment vacciner dur-?-atteignent des populations.

                Cette imperfection posera des risques sanitaires s?rieux dans l'?v?nement de la grippe de pand?mie.


                NEW YORK CITY, 15 ao?t - la plupart des plans d'immunisation de grippe aux Etats-Unis n'adressent pas comment vacciner dur-?-atteignent des populations (R?ACTEUR ? HAUTES TEMP?RATURES)--immigr?s non document?s, utilisateurs de substance, le sans-abri, ? la maison personnes ?g?es, et minorit?s--et cette omission potentiellement dangereuse peut mener les masses des personnes pour devenir malades pendant une manifestation de grippe de pand?mie ou de toute autre maladie contagieuse, selon une nouvelle ?tude par l'acad?mie de New York de la m?decine dans la question actuelle du journal de la sant? urbaine.

                ? ilatteint les populations sont importants vacciner non seulement parce qu'elles sont personnellement vuln?rables, mais parce qu'elles pourraient largement transmettre la maladie ? d'autres, ? ledit auteur de fil David Vlahov, PhD, directeur du centre de l'acad?mie pour des ?tudes ?pid?miologiques urbaines (S?LECTIONS) et vice-pr?sident a?n? pour la recherche. ? L'importance de r?aliser des taux ?lev?s d'immunisation de grippe est magnifi?e par souci au-dessus de la grippe de pand?mie. ?

                La vaccination de grippe commencera ? ?tre offerte par les quelques ?tats-Unis les fournisseurs de soins de sant? d?s le mois prochain en vue de la grippe assaisonnent, qui s'?tend habituellement de novembre par avril de tous les ans. Une attention consid?rable sera consacr?e de nouveau ? r?aliser les niveaux ?lev?s de la vaccination, puisque le vaccin est la meilleure mani?re de r?duire la chance ? un d'obtenir la grippe, selon les ?tats-Unis Centres pour la commande et l'emp?chement de maladie. Influenza is a serious disease, causing 36,000 deaths (mostly among those aged 65 years or older) and striking 10 to 20 percent of the American population each year.

                La plupart des d?partements de sant?' grippe-ont tir? l'adresse de recommandations comment atteindre les groupes ? haut risque de ce type les personnes ?g?es et avec la maladie chronique, mais donnent moins d'attention aux populations ? HAUTES TEMP?RATURES de R?ACTEUR de b?che. La grippe de pand?mie ?cartera plus rapidement si ces grands segments de la population sont laiss?s non vaccin?s, a dit Vlahov, qui avait travaill? sous les instituts des $3 millions nationaux de la concession de sant? pour concevoir un plan pour rapidement trouver et immuniser les groupes ? HAUTES TEMP?RATURES de R?ACTEUR. Les populations ? HAUTES TEMP?RATURES de R?ACTEUR aux Etats-Unis sont substantielles, y compris l'autant d'en tant que 12 millions d'immigr?s non document?s, 1.5 million d'utilisateurs de drogue d'injection, et 744.000 personnes sans foyer, note de chercheurs.

                La sant? des populations ? HAUTES TEMP?RATURES de R?ACTEUR a de larges implications pour la sant? du grand public, Vlahov dit. Quelques immigr?s non document?s, par exemple, travaillent dans le traitement de volaille, l'industrie de service de traiteur, et dans le domaine ? la maison de soins de sant?, et les individus sans foyer montent souvent sur des souterrains et des autobus, contactant un grand nombre de personnes.

                Les auteurs sugg?rent plusieurs strat?gies r?alisables pour l'assurance croissante d'immunisation parmi les populations ? HAUTES TEMP?RATURES de R?ACTEUR, y compris les vaccins de distribution dans les emplacements peu usuels, comme aiguille-?changez les programmes et sur les coins de rue qui sont des endroits familiers aux personnes ? HAUTES TEMP?RATURES de R?ACTEUR. Les S?LECTIONS de l'acad?mie dans 2004 ont d?velopp? le projet VIVA, ou les vaccins Lieu de rendez-vous-Intensifs pour des adultes, une approche de petite taille de rapide-vaccination. Projet VIVA impliqu? en vaccinant des personnes sur les trottoirs occup?s dans Harlem et en allant porte-?-porte dans des projets de logement dans le Bronx du sud. Bilingue d?passez les ouvriers de l'acad?mie travaillant avec les infirmi?res autoris?es a donn? le vaccin de grippe ? plus de 1.000 sans foyer, ? la maison des personnes ?g?es, des immigr?s, des minorit?s, et des utilisateurs de drogue d'injection dans une p?riode de dix jours pendant la saison 2005-06 de grippe.

                M?me dans les emplacements conventionnels pour des immunisations, les auteurs sugg?rent plusieurs strat?gies r?alisables pour l'assurance croissante d'immunisation parmi les populations ? HAUTES TEMP?RATURES de R?ACTEUR. Les rappels patients, sous forme d'envois ordinateur-automatis?s et de messages t?l?phoniques autodial, utilis?s pour de vieux patients ? New York hors de la ville ont eu comme cons?quence des augmentations dramatiques des taux de vaccination dans les groupes ? haut risque. En outre, plus de membres du personnel soignant devraient ?tre vaccin?s contre la grippe. Seulement environ un tiers ? un demi- de membres du personnel soignant sont actuellement immunis?s, note de chercheurs. ? Fournisseurs qui ne croient pas que le vaccin est protecteur sont moins pour les recommander aux patients, ? Vlahov dit.

                ? Les recommandations f?d?rales courantes pour l'annuaire et le vaccin de pand?mie ne donnent pas la priorit? ? la question des populations ? HAUTES TEMP?RATURES de R?ACTEUR, ? Vlahov dit. ? Ce probl?me est une question ?pid?miologique, clinique, et morale. ?

                +++++++

                L'?tude, intitul?e des ? strat?gies pour am?liorer l'immunisation de grippe ?value parmi Dur-?-Atteignent des populations, ? a ?t? bas? en partie sur rencontrer toute la journ?e l'acad?mie accueillie en septembre 2006 sur des strat?gies de lin?arisation pour vacciner les populations ? HAUTES TEMP?RATURES de R?ACTEUR et sur les r?sultats du projet VIVA. Les co-auteurs d'acad?mie de l'?tude sont Danielle C. Ompad, PhD, et Galea de Sandro, MD, DrPH. L'autre co-auteur est Micaela H. Coady, MME., du d?partement de ville de la sant? et de l'hygi?ne mentale.

                Au sujet du journal de la sant? urbaine

                le journal de la sant? urbaine est une publication pair-pass?e en revue bimensuelle de l'acad?mie de New York de la m?decine et des foyers sur les champs naissants de la sant? et de l'?pid?miologie urbaines. ?dit? depuis 1847, le journal adresse des questions de sant? telles que l'abus de substance, la grossesse d'adolescent, l'HIV, la tuberculose, et la violence des perspectives cliniques et de politique, remplissant place n?glig?e en litt?rature m?dicale et de sant?.

                Au sujet de l'acad?mie de New York de la m?decine

                fond?e en 1847, l'acad?mie de New York de la m?decine est un ?tablissement ind?pendant, ind?pendant, sans but lucratif dont la mission est d'augmenter la sant? du public. Notre recherche, ?ducation, enclenchement de la communaut?, et recherche ?vidence-bas?e de recommandation pour am?liorer de sant? des personnes vivant dans les populations de villes, particuli?rement d?savantag? et vuln?rables. L'impact de ces initiatives atteint dans des voisinages ? New York City, ? travers le pays, et autour du monde. Nous travaillons avec des organismes bas?s par communaut?, des ?tablissements d'universitaire, des soci?t?s, les m?dias, et le gouvernement pour catalyser et contribuer aux changements qui favorisent la sant?. Rendez- visitenous en ligne chez www.nyam.org.


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                Public release date: 15-Aug-2007
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                Contact: Kathryn Cervino
                kcervino@nyam.org
                212-822-7285
                New York Academy of Medicine

                Most flu shot plans do not address how to vaccinate hard-to-reach populations
                This shortcoming could pose serious health risks in event of pandemic flu
                NEW YORK CITY, August 15 ? Most flu immunization plans in the United States do not address how to vaccinate hard-to-reach populations (HTR)--undocumented immigrants, substance users, the homeless, homebound elderly, and minorities--and this potentially dangerous omission can lead masses of people to become ill during an outbreak of pandemic flu or other contagious disease, according to a new study by The New York Academy of Medicine in the current issue of the Journal of Urban Health.

                ?Hard-to-reach populations are important to vaccinate not only because they?re personally vulnerable, but because they could be widely transmitting disease to others,? said lead author David Vlahov, PhD, Director of the Academy?s Center for Urban Epidemiologic Studies (CUES) and Senior Vice President for Research. ?The importance of achieving high flu immunization rates is magnified by concern over pandemic influenza.?

                Influenza vaccination will begin to be offered by some U.S. healthcare providers as early as next month in preparation for flu season, which usually extends from November through April of each year. Considerable attention will be devoted once again to achieving high levels of vaccination, since the vaccine is the best way to reduce one?s chance of getting the flu, according to the U.S. Centers for Disease Control and Prevention. Influenza is a serious disease, causing 36,000 deaths (mostly among those aged 65 years or older) and striking 10 to 20 percent of the American population each year.

                Most health departments? flu-shot recommendations address how to reach high-risk groups such as the elderly and those with chronic disease, but give less attention to covering HTR populations. Pandemic flu will spread faster if these large segments of the population are left unvaccinated, said Vlahov, who has been working under a $3 million National Institutes of Health grant to devise a plan for quickly finding and immunizing HTR groups. HTR populations in the United States are substantial, including as many as 12 million undocumented immigrants, 1.5 million injection drug users, and 744,000 homeless people, researchers note.

                The health of HTR populations has broad implications for the health of the general public, Vlahov said. Some undocumented immigrants, for example, work in poultry processing, the food service industry, and in the home healthcare field, and homeless individuals often ride on subways and buses, coming in contact with large numbers of people.

                The authors suggest several achievable strategies for increasing immunization coverage among HTR populations, including distributing vaccines in unconventional sites, such as needle-exchange programs and on street corners that are familiar locations to HTR people. The Academy?s CUES in 2004 developed Project VIVA, or Venue-Intensive Vaccines for Adults, a small-scale rapid-vaccination approach. Project VIVA involved vaccinating people on busy sidewalks in Harlem and by going door-to-door in housing projects in the South Bronx. Bilingual outreach workers from the Academy working with licensed nurses gave the flu vaccine to over 1,000 homeless, homebound elderly, immigrants, minorities, and injection drug users in a 10-day period during the 2005-06 flu season.

                Even within conventional sites for immunizations, the authors suggest several achievable strategies for increasing immunization coverage among HTR populations. Patient reminders, in the form of computer-automated mailings and autodial telephone messages, used for elderly patients in upstate New York have resulted in dramatic increases in vaccination rates in high-risk groups. In addition, more healthcare workers should be vaccinated against the flu. Only about one-third to one-half of healthcare workers are currently immunized, researchers note. ?Providers who do not believe the vaccine is protective are less likely to recommend it to patients,? Vlahov said.

                ?The current federal recommendations for annual and pandemic vaccine do not prioritize the issue of HTR populations,? Vlahov said. ?This problem is an epidemiologic, clinical, and ethical issue.?


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                The study, entitled ?Strategies for Improving Influenza Immunization Rates among Hard-to-Reach Populations,? was based in part on a day-long meeting the Academy hosted in September 2006 on optimizing strategies to vaccinate HTR populations and on the findings of Project VIVA. Academy co-authors of the study are Danielle C. Ompad, PhD, and Sandro Galea, MD, DrPH. The other co-author is Micaela H. Coady, MS, of the city Department of Health and Mental Hygiene.

                About the Journal of Urban Health

                The Journal of Urban Health is a bimonthly peer-reviewed publication of The New York Academy of Medicine and focuses on the emerging fields of urban health and epidemiology. Published since 1847, the Journal addresses health issues such as substance abuse, teenage pregnancy, HIV, tuberculosis, and violence from both clinical and policy perspectives, filling a neglected niche in medical and health literature.

                About The New York Academy of Medicine

                Founded in 1847, The New York Academy of Medicine is an independent, non-partisan, non-profit institution whose mission is to enhance the health of the public. Our research, education, community engagement, and evidence-based advocacy seek to improve the health of people living in cities, especially disadvantaged and vulnerable populations. The impact of these initiatives reaches into neighborhoods in New York City, across the country, and around the world. We work with community based organizations, academic institutions, corporations, the media, and government to catalyze and contribute to changes that promote health. Visit us online at www.nyam.org.

                Most flu immunization plans in the United States do not address how to vaccinate hard-to-reach populations -- undocumented immigrants, substance users, the homeless, homebound elderly, and minorities -- and this potentially dangerous omission can lead masses of people to become ill during an outbreak of pandemic flu or other contagious disease, according to a new study by the New York Academy of Medicine in the current issue of the Journal of Urban Health.


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