<TABLE class=minithumb-auteurs cellSpacing=0 sizcache="0" nodeIndex="1"><TBODY sizcache="0" nodeIndex="1"><TR sizcache="0" nodeIndex="1"><TD vAlign=center sizcache="0" nodeIndex="2">Mich?le Ouimet
La Presse
</TD></TR></TBODY></TABLE>
Publi? le 27 janvier 2012 ? 05h00 | Mis ? jour ? 08h57
Les sans-abri, peut-on les sortir de l'itin?rance?
Le 6 janvier, un policier a abattu un sans-abri au m?tro Bonaventure. Cette histoire a soulev? plusieurs questions sur la police, mais le sort des sans-abri est rest? dans l'ombre. La Presse s'est pos? trois questions: peut-on sortir un sans-abri de la rue? Faut-il reconstruire les grands asiles? Police et sans-abri, un cul-de-sac? Nos journalistes ont cherch? des r?ponses dans les rues de Montr?al, ? l'h?pital Louis-H. Lafontaine et ? Edmonton.
...
Vingt mille sans-abri ? Montr?al, vraiment?
?La vraie r?ponse, c'est qu'on ne le sait pas, dit le psychiatre Olivier Farmer, sp?cialiste des probl?mes d'itin?rance au CHUM. Le dernier recensement remonte ? 1998. Les chiffres sont bas?s sur le taux d'occupation des refuges. Il y aurait 30 000 sans-abri au Qu?bec, 20 000 ? Montr?al. Parmi eux, le tiers souffrent de probl?mes de sant? mentale majeurs - schizophr?nie, bipolarit? -, et 80% ont des probl?mes de drogue ou d'alcool.?
La rue a chang? au fil des ans. Elle est devenue plus dure, plus violente. Les drogues plus d?vastatrices - crack, coke, crystal meth - exacerbent les probl?mes de sant? mentale.
?On est loin du clochard des ann?es 80 qui volait un d?panneur pour se payer une grosse bi?re, explique Francine C?t?, responsable de l'?quipe itin?rance au CSSS Jeanne-Mance. Aujourd'hui, il y a plus de criminalit? dans le milieu. Certains consomment pour ne plus entendre des voix, d'autres vendent leurs m?dicaments pour s'acheter de la drogue.?
Est-ce possible de retirer un sans-abri de la rue?
?Oui?, r?pond Francine C?t?, mais il faut investir du temps et des ressources. Et ?tre patient, tr?s patient.
?Le lien que nous tissons avec les sans-abri est fragile, ils se m?fient de nous?, pr?cise Mme C?t?.
Tous les sp?cialistes s'entendent sur ce point: du temps, beaucoup de temps, et des ressources, beaucoup de ressources. Certains sont optimistes, comme le RAPSIM, un regroupement d'organismes qui d?fend les sans-abri, d'autres pessimistes, comme Sonia C?t?, directrice du programme f?d?ral Chez soi...
Article complet:
La Presse
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Publi? le 27 janvier 2012 ? 05h00 | Mis ? jour ? 08h57
Les sans-abri, peut-on les sortir de l'itin?rance?
Le 6 janvier, un policier a abattu un sans-abri au m?tro Bonaventure. Cette histoire a soulev? plusieurs questions sur la police, mais le sort des sans-abri est rest? dans l'ombre. La Presse s'est pos? trois questions: peut-on sortir un sans-abri de la rue? Faut-il reconstruire les grands asiles? Police et sans-abri, un cul-de-sac? Nos journalistes ont cherch? des r?ponses dans les rues de Montr?al, ? l'h?pital Louis-H. Lafontaine et ? Edmonton.
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Vingt mille sans-abri ? Montr?al, vraiment?
?La vraie r?ponse, c'est qu'on ne le sait pas, dit le psychiatre Olivier Farmer, sp?cialiste des probl?mes d'itin?rance au CHUM. Le dernier recensement remonte ? 1998. Les chiffres sont bas?s sur le taux d'occupation des refuges. Il y aurait 30 000 sans-abri au Qu?bec, 20 000 ? Montr?al. Parmi eux, le tiers souffrent de probl?mes de sant? mentale majeurs - schizophr?nie, bipolarit? -, et 80% ont des probl?mes de drogue ou d'alcool.?
La rue a chang? au fil des ans. Elle est devenue plus dure, plus violente. Les drogues plus d?vastatrices - crack, coke, crystal meth - exacerbent les probl?mes de sant? mentale.
?On est loin du clochard des ann?es 80 qui volait un d?panneur pour se payer une grosse bi?re, explique Francine C?t?, responsable de l'?quipe itin?rance au CSSS Jeanne-Mance. Aujourd'hui, il y a plus de criminalit? dans le milieu. Certains consomment pour ne plus entendre des voix, d'autres vendent leurs m?dicaments pour s'acheter de la drogue.?
Est-ce possible de retirer un sans-abri de la rue?
?Oui?, r?pond Francine C?t?, mais il faut investir du temps et des ressources. Et ?tre patient, tr?s patient.
?Le lien que nous tissons avec les sans-abri est fragile, ils se m?fient de nous?, pr?cise Mme C?t?.
Tous les sp?cialistes s'entendent sur ce point: du temps, beaucoup de temps, et des ressources, beaucoup de ressources. Certains sont optimistes, comme le RAPSIM, un regroupement d'organismes qui d?fend les sans-abri, d'autres pessimistes, comme Sonia C?t?, directrice du programme f?d?ral Chez soi...
Article complet: