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Duba?: situation ?conomique et impacts

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    <TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 border=0><TBODY><TR><TD>La chute spectaculaire de Duba?

    </BOUCLE_TT>publi? le mercredi 4 mars 2009

    </TD></TR></TBODY></TABLE><!-- END #mainnews --><!-- START Alors que le monde musulman est install? dans un d?clin toujours plus profond au cours de la derni?re d?cennie, embourb? dans l’extr?misme politique, la maladie religieuse, le manque de pertinence ?conomique, les armes de destruction massive (ADM), l’anarchie, la dictature et les guerres civiles, Duba? s’est distingu? comme une heureuse anomalie.


    &#171; Burj Al Arab &#187; (La tour des Arabes ) affirme ?tre le seul h?tel 7 ?toiles dans le monde.
    Sous la direction du Cheikh Mohammed bin Rashid Al-Maktoum, Duba? (un des 7 Etats des Emirats arabes unis) a invit? les gens du monde entier ? venir &#171; faire de l’argent &#187; et ils l’ont fait. Environ 83 pour cent de sa population de 1,4 millions, sont ?trangers. L’?mirat a intelligemment exploit? le boom de l’?nergie autour de lui et il a eu l’ambition non seulement de mondialiser mais de devenir un chef de file de cette mondialisation. Duba? est devenu c?l?bre pour la seule piste de ski dans le d?sert tropical, le seul h?tel 7 ?toiles, et le b?timent le plus haut du monde, le tout fait avec un tour nouveau. (La publicit? pour les gratte-ciel, par exemple, les pr?sente comme &#171; un exemple sans pr?c?dent de coop?ration internationale &#187; et &#171; un phare de progr?s pour le monde entier. &#187
    Mais si Duba? a sembl? ?tre une exception ? la trajectoire musulmane g?n?rale, ce ne fut que temporaire.
    Dans trois ar?nes distinctes – ?conomie, culture et sports – les tr?s r?cents d?veloppements montrent combien le mini-Etat avait de choses en commun avec le reste du monde musulman appauvri.
    ECONOMIE

    Duba? fut l’?cume de la vague du d?but des ann?es 2000, le plus pur exemple d’une ?conomie ? bulles , fond?e sur la hausse des prix et le boost?risme , un syst?me de Ponzi (arnaque) entre les nations. D?j? en 2006, l’?crivain financier Youssef Ibrahim diss?quait son ?conomie trompe l’œil :
    Les ?normes recettes p?troli?res qui ont ?t? vers?es en deux ans n’ont nulle part o? aller, sinon de plus en plus dans la sp?culation immobili?re. C’est un grand commerce pour les promoteurs et leurs fournisseurs occidentaux et asiatiques aussi bien que pour les propri?taires – les cheikhs, rois, ?mirs et leurs amis hommes d’affaires importants qui poss?dent les d?serts sur lesquels les projets, tels des mirages, sont en cours de construction.
    La formule, de leur point de vue, est tr?s simple : vendre les terres d?sertiques ? des investisseurs at a premium (? prime). Ensuite doubler les profits par le financement de la construction d’?les artificielles , de lacs, de centres commerciaux ? air-conditionn? et de belles promesses en l’air comme la plus grande piste de ski dans le d?sert, un jurassic park complet avec des dinosaures m?caniques sortis tout droit du film et des millions de logements. Ensuite se barrer et les laisser manger le g?teau.
    La tour de Duba? est le plus haut b?timent du monde. Mais sera-t-elle habit?e ?
    La direction de Duba?, note Ibrahim, a investi ses profits &#171; depuis la vente des fantasmes de Disneyland dans le d?sert, ? des actifs durables ? l’ext?rieur du Golfe, telles que les installations portuaires et des h?tels. &#187;
    Lorsque la musique s’est arr?t?e, l’automne dernier, avec une r?cession dans le monde entier et le prix du p?trole chutant de plus des deux tiers, nul n’a ?t? touch? plus durement que la machine ? r?ve de Duba?. Tout comme elle s’?tait ?lev?e avec panache, elle coulait maintenant avec brio. Un exemple, comme l’a indiqu? Robert F.Worth dans le New Yok Times :
    Avec l’?conomie de Duba? en chute libre, les journaux ont rapport? que plus de 3000 voitures se trouvaient abandonn?es partout dans le parc de stationnement, ? l’a?roport de Duba?, laiss?es par la fuite des ?trangers surendett?s ( qui peuvent en fait ?tre emprisonn?s s’ils ne payaient pas leurs factures.) Certains ont dit avoir crev? le plafond de leur carte de cr?dit et des notes d’excuses ont ?t? fix?es avec du ruban adh?sif sur le pare-brise.
    Ce syndrome de la voiture unique abandonn?e r?sulte en partie des r?gles strictes de l’?mirat concernant le travail. Comme Worth l’explique &#171; les ch?meurs perdent ici leur visa de travail et ils ont alors un mois pour quitter le pays . Cela a pour effet de r?duire les d?penses, de cr?er des logements vacants et de faire baisser le prix de l’immobilier, dans une spirale descendante qui a laiss? des parties de Duba? – salu?e comme la superpuissance ?conomique du Moyen-Orient – ressemblant ? une ville fant?me.
    Les signes de la nouvelle p?nurie abondent :
    Le prix de l’immobilier, qui ont augment? de fa?on spectaculaire durant les six ann?es de boom de Duba?, ont chut? de 30 pour cent ou plus au cours des deux ou trois derniers mois dans certaines parties de la ville. …de m?me beaucoup de voitures de luxe sont ? vendre, parfois vendues 40 pour cent de moins que le prix demand? il y a deux mois disent les concessionnaires de voitures automobiles. Les routes de Duba?, g?n?ralement surcharg?es de trafic ? cette ?poque de l’ann?e, sont maintenant pour la plupart d?gag?es.
    Les expatri?s sont maintenant en baisse dans le pays, explique Worth, certains voient cela &#171; comme si c’?tait une anarque (un jeu de con) depuis le d?but. &#187;
    Il y a toutes les raisons de penser que la descente ?conomique vient tout juste de commencer et a un long chemin ? parcourir. Comme il arrive en ce cas, les ?trangers fuient. Christopher, sp?cialiste des Emirats arabes unis ? l’universit? de Durham, note que &#171; Quand Duba? ?tait riche et prosp?re, tout le monde souhaitait ?tre son ami. Maintenant qu’il n’a plus d’argent en poche, personne ne d?sire plus ?tre copain avec lui. &#187;
    CULTURE

    Quand il s’agit d’extravagance culturelle, Duba? c?de la premi?re place ? son voisin, Ab? Dhab?, qui au d?but de 2007, a annonc? le district culturel de &#171; Saadiyat Island &#187;, incluant les satellites des mus?es Guggenheim (co?t 400 millions de dollars am?ricains) et du Louvre (1, 3milliard de dollars), plus de deux douzaines d’autres mus?es, centres d’arts de la sc?ne et pavillons.
    Pourtant, Duba? a des ambitions, et si les unes sont plus modestes , c’est la premi?re compagnie a?rienne des Emirats et il y a le festival international de la litt?rature, ouvrant le 26 f?vrier, utilis? comme devant ?tre son retour litt?raire.
    Un message de bienvenue du directeur du Festival, Isobel Abulhoul, explique :
    EAIFL (Le Festival International de Litt?rature des Emirats Arabes) est le premier vrai festival litt?raire du Moyen-Orient c?l?brant le monde des livres dans toute son infinie vari?t?, avec plus de 50 manifestations mettant en vedette des auteurs dont les livres couvrent tous les registres depuis les plus beaux succ?s de la fiction litt?raire contemporaine, jusqu’aux titres ayant pour inspiration les styles de vie, en passant par le monde magique des enfants, les ?crits de science-fiction et de fantaisie. Nous vous invitons ? partager et ? profiter de leur compagnie dans une ambiance d?contract?e de festival, rendue encore plus riche par notre &#171; frange &#187; dynamique qui met en valeur les talents divers et merveilleux de notre ville tr?s sp?ciale : Duba?.
    Auteur britannique G?raldine Bedell fut ray?e des invit?s de Duba? en raison de son roman &#171; The Gulf between is &#187; ( le Golfe parmi nous)qui parle d’un cheikh homosexuel.
    Le Festival se vante d’avoir des auteurs venus de vingt pays, y compris de grands noms comme Frank Mc Court et Louis de Berni?res.
    Tant mieux, mais la EAIFL frappa un coup avant m?me l’ouverture et qui menace d’?clipser la manifestation elle-m?me.
    &#171; Le monde des livres dans toute son infinie vari?t? &#187; ! Or le Festival a interdit l’auteur britannique G?raldine Bedell ? cause du Cheikh Rashid, l’un des personnages dans son roman &#171; the Gulf Between Us &#187; (Penguin) qui est un homosexuel arabe avec un ami anglais. Pour aggraver les choses, l’action se situe dans le contexte de la guerre du Koweit.
    Comme Abulhoul l’a ?crit ? Bedell en la rayant des invitations : &#171; Je ne veux pas oublier notre f?te pour le lancement d’un livre controvers?. Si nous proc?dions au lancement du livre et avec les journalistes qui le liraient, alors vous pouvez imaginer les retomb?es politiques qui s’ensuivraient. Quant ? la guerre du Koweit, cela pourrait ?tre un champ de mines pour nous. &#187;
    Bedell a r?pondu que son roman ?tait incroyablement tendre envers le Golfe. &#171; Je me sens tr?s chaleureuse ? son ?gard, sauf quand arrivent des choses comme cela. Il remet en question toute la notion de savoir si les Emirats et d’autres Etats du Golfe d?sirent vraiment faire partie du monde culturel contemporain…Vous ne pouvez pas interdire les livres et attendre que votre festival litt?raire soit pris au s?rieux. &#187;
    En effet le plus grand nom de la manifestation de Duba?, l’auteure canadienne Margaret Atwood, a boud? en signe de protestation contre l’exclusion de Bedell ( &#171; Je ne peux pas faire partie du festival cette ann?e &#187, acceptant finalement d’appara?tre sur vid?o dans un d?bat sur la censure, mise en sc?ne par le PEN International dans le cadre du festival.
    SPORTS

    Shahar Peer est la star de tennis isra?lienne exclue d’un tournoi ? Duba? en raison de sa nationalit?.
    Vous ne pouvez pas non plus interdire l’une des meilleures joueuses du jeu et que votre tournoi de tennis soit pris au s?rieux.
    Mais Duba? a fait cela plus t?t ce mois-ci quand il a interdit Shahar Peer, 21 ans, class? 45 ?me, parmi les joueuses de niveau mondial, avec ses 2 millions de dollars du championnat de tennis f?minin de la Barclays Duba?.
    Pourquoi ? Eh bien, elle est isra?lienne. Les organisateurs de la manifestation ont donn? leurs craintes pour la s?curit? comme raison d’exclure Peer.
    Ayant consult? Peer, l’Association f?minine de Tennis a d?cid? de poursuivre le tournoi de Duba? &#171; Elle ne d?sirait pas voir les autres joueurs l?s?s de la m?me mani?re qu’elle avait ?t? l?s?e &#187; a dit Larry Scott, chef de la direction de la WTA.
    N?anmoins l’exclusion de Peer a eu des r?percussions imm?diates pour Duba?. The Tennis Channel a annul? la couverture de l’?v?nement ; le Wall Sreet Journal Europe a retir? son parrainage. Les organisateurs de la manifestation ont eu des amendes de 300.000 dollars am?ricains (dont 44.250 iront ? Peer) ; et la star am?ricaine Andy Roddick a dit qu’il allait boycotter le championnat masculin de Duba?. Au cours de la c?r?monie de troph?e, le vainqueur du tournoi a d?concert? les h?tes en mentionnant l’exclusion de Peer.
    Non seulement Scott a ?t? bombard? de messages de fans boulevers?s(&#171; C’est ?videmment une question sensible &#187 mais il a annonc? &#171; un v?ritable effet boule de neige &#187;.
    &#171; J’ai ?t? contact? par des repr?sentants d’autres entreprises, d’?tablissements universitaires, institutions culturelles qui ne doivent investir dans les Emirats arabes unis que si leur sont donn?s les garanties que les Isra?liens pourraient participer aux activit?s &#187;.
    A la suite de l’?chec de Peer, Andy Ram, un Isra?lien qui a occup? le 11 ?me rang chez les joueurs de tennis, a obtenu une &#171; autorisation sp?ciale &#187; pour entrer ? Duba? et il va jouer cette semaine dans le championnat de tennis masculin de Barclay. Pour rester sur le calendrier de tourn?e de 2010, les organisateurs de Duba? doivent garantir un droit de participer au tournoi sans ?tre qualifi? (wild-card), Arriver ? jouer m?me si on ne parvient pas ? se qualifier et ils doivent accorder des visas de qualification pour les joueurs isra?liens huit semaines ? l’avance.
    En d’autres termes, Duba? doit accepter les r?gles internationales ou il va s’exclure lui-m?me du championnat. Ce n’est pas une mince affaire dans un mini-Etat qui est all? dans les sports de haut niveau dans une large mesure comme un moyen d’attirer le tourisme.
    L’Associated Press note qu’il accueille les tournois de golfe, les courses de chevaux des plus riches dans le monde, qu’il est le foyer de l’organisme r?gissant le monde du cricket et il est en voie de construire une cit? des sports de 4 milliards pour abriter les stades, les ?coles de sports et les nombreux terrains de golfe verdoyants. &#187;
    CONCLUSION

    A travers un m?lange grisant de vitesse et d’opulence, Duba? a tent? de sauter de difficiles d?cisions ?conomiques, religieuses et politiques.
    L’Establishment a esp?r? que de grosses constructions se substitueraient ? une bonne base. Il a esp?r? esquiver les questions difficiles et que le faste ?craserait la substance. Par exemple il s’attendait ? ce que patronner des manifestations de prestige lui permette de modifier les r?gles. Duba? dit : pas de litt?rature homosexuelle ou pas de joueurs de tennis isra?liens ? Soit ! R?gles de Duba? , le monde suit.
    Mais cela n’arrivera pas. La forte baisse des prix du p?trole a expos? la faiblesse incontournable du pays, tandis que les d?b?cles litt?raire et du tennis ont confirm? la chute.Au lieu de cela un tout autre mod?le tente aujourd’hui – ce que j’appelle la s?paration des civilisations . Incapable d’imposer leur fa?on d’?tre, les Arabes du Golfe persique sont en train de reculer dans un ghetto musulman avec sa propre ?conomie ( incluant les outils l?gaux religieux ad?quats), les biens de consommation, les medias, le transport, la restauration rapide, des comp?titions sportives, les moteurs de recherche et m?me des syst?mes de ma?trise du temps.
    Cette ligne de conduite est vou?e ? l’?chec. A un certain point, les questions au centre de la vie musulmane au cours des deux derniers si?cles – la tension entre tradition et modernit?, l’opposition de l’identit? musulmane ? des valeurs universelles, les pressions du d?veloppement ?conomique – auront ? se trouver confront?s.
    L’hucksterisme (colportage) et le parler rapide ne r?soudront pas ces probl?mes. De m?me que les vacances de Duba? prennent fin brutalement , son dur travail commence.
    -->
    <TABLE id=div10 cellSpacing=0 cellPadding=0 width=300 align=right border=0><TBODY><TR><TD><!-- START 300x250 -->
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    ? Burj Al Arab ? (La tour des Arabes ) affirme ?tre le seul h?tel 7 ?toiles dans le monde.
    Sous la direction du Cheikh Mohammed bin Rashid Al-Maktoum, Duba? (un des 7 Etats des Emirats arabes unis) a invit? les gens du monde entier ? venir ? faire de l?argent ? et ils l?ont fait. Environ 83 pour cent de sa population de 1,4 millions, sont ?trangers. L??mirat a intelligemment exploit? le boom de l??nergie autour de lui et il a eu l?ambition non seulement de mondialiser mais de devenir un chef de file de cette mondialisation. Duba? est devenu c?l?bre pour la seule piste de ski dans le d?sert tropical, le seul h?tel 7 ?toiles, et le b?timent le plus haut du monde, le tout fait avec un tour nouveau. (La publicit? pour les gratte-ciel, par exemple, les pr?sente comme ? un exemple sans pr?c?dent de coop?ration internationale ? et ? un phare de progr?s pour le monde entier. ?)

    Mais si Duba? a sembl? ?tre une exception ? la trajectoire musulmane g?n?rale, ce ne fut que temporaire.

    Dans trois ar?nes distinctes ? ?conomie, culture et sports ? les tr?s r?cents d?veloppements montrent combien le mini-Etat avait de choses en commun avec le reste du monde musulman appauvri.
    ECONOMIE

    Duba? fut l??cume de la vague du d?but des ann?es 2000, le plus pur exemple d?une ?conomie ? bulles , fond?e sur la hausse des prix et le boost?risme , un syst?me de Ponzi (arnaque) entre les nations. D?j? en 2006, l??crivain financier Youssef Ibrahim diss?quait son ?conomie trompe l??il :

    Les ?normes recettes p?troli?res qui ont ?t? vers?es en deux ans n?ont nulle part o? aller, sinon de plus en plus dans la sp?culation immobili?re. C?est un grand commerce pour les promoteurs et leurs fournisseurs occidentaux et asiatiques aussi bien que pour les propri?taires ? les cheikhs, rois, ?mirs et leurs amis hommes d?affaires importants qui poss?dent les d?serts sur lesquels les projets, tels des mirages, sont en cours de construction.

    La formule, de leur point de vue, est tr?s simple : vendre les terres d?sertiques ? des investisseurs at a premium (? prime). Ensuite doubler les profits par le financement de la construction d??les artificielles , de lacs, de centres commerciaux ? air-conditionn? et de belles promesses en l?air comme la plus grande piste de ski dans le d?sert, un jurassic park complet avec des dinosaures m?caniques sortis tout droit du film et des millions de logements. Ensuite se barrer et les laisser manger le g?teau.

    La tour de Duba? est le plus haut b?timent du monde. Mais sera-t-elle habit?e ?

    La direction de Duba?, note Ibrahim, a investi ses profits ? depuis la vente des fantasmes de Disneyland dans le d?sert, ? des actifs durables ? l?ext?rieur du Golfe, telles que les installations portuaires et des h?tels. ?
    Lorsque la musique s?est arr?t?e, l?automne dernier, avec une r?cession dans le monde entier et le prix du p?trole chutant de plus des deux tiers, nul n?a ?t? touch? plus durement que la machine ? r?ve de Duba?. Tout comme elle s??tait ?lev?e avec panache, elle coulait maintenant avec brio. Un exemple, comme l?a indiqu? Robert F.Worth dans le New Yok Times :
    Avec l??conomie de Duba? en chute libre, les journaux ont rapport? que plus de 3000 voitures se trouvaient abandonn?es partout dans le parc de stationnement, ? l?a?roport de Duba?, laiss?es par la fuite des ?trangers surendett?s ( qui peuvent en fait ?tre emprisonn?s s?ils ne payaient pas leurs factures.) Certains ont dit avoir crev? le plafond de leur carte de cr?dit et des notes d?excuses ont ?t? fix?es avec du ruban adh?sif sur le pare-brise.

    Ce syndrome de la voiture unique abandonn?e r?sulte en partie des r?gles strictes de l??mirat concernant le travail. Comme Worth l?explique ? les ch?meurs perdent ici leur visa de travail et ils ont alors un mois pour quitter le pays . Cela a pour effet de r?duire les d?penses, de cr?er des logements vacants et de faire baisser le prix de l?immobilier, dans une spirale descendante qui a laiss? des parties de Duba? ? salu?e comme la superpuissance ?conomique du Moyen-Orient ? ressemblant ? une ville fant?me.

    Les signes de la nouvelle p?nurie abondent :

    Le prix de l?immobilier, qui ont augment? de fa?on spectaculaire durant les six ann?es de boom de Duba?, ont chut? de 30 pour cent ou plus au cours des deux ou trois derniers mois dans certaines parties de la ville. ?de m?me beaucoup de voitures de luxe sont ? vendre, parfois vendues 40 pour cent de moins que le prix demand? il y a deux mois disent les concessionnaires de voitures automobiles. Les routes de Duba?, g?n?ralement surcharg?es de trafic ? cette ?poque de l?ann?e, sont maintenant pour la plupart d?gag?es.

    Les expatri?s sont maintenant en baisse dans le pays, explique Worth, certains voient cela ? comme si c??tait une anarque (un jeu de con) depuis le d?but. ?

    Il y a toutes les raisons de penser que la descente ?conomique vient tout juste de commencer et a un long chemin ? parcourir. Comme il arrive en ce cas, les ?trangers fuient. Christopher, sp?cialiste des Emirats arabes unis ? l?universit? de Durham, note que ? Quand Duba? ?tait riche et prosp?re, tout le monde souhaitait ?tre son ami. Maintenant qu?il n?a plus d?argent en poche, personne ne d?sire plus ?tre copain avec lui. ?
    CULTURE

    Quand il s?agit d?extravagance culturelle, Duba? c?de la premi?re place ? son voisin, Ab? Dhab?, qui au d?but de 2007, a annonc? le district culturel de ? Saadiyat Island ?, incluant les satellites des mus?es Guggenheim (co?t 400 millions de dollars am?ricains) et du Louvre (1, 3milliard de dollars), plus de deux douzaines d?autres mus?es, centres d?arts de la sc?ne et pavillons.

    Pourtant, Duba? a des ambitions, et si les unes sont plus modestes , c?est la premi?re compagnie a?rienne des Emirats et il y a le festival international de la litt?rature, ouvrant le 26 f?vrier, utilis? comme devant ?tre son retour litt?raire.

    Un message de bienvenue du directeur du Festival, Isobel Abulhoul, explique :

    EAIFL (Le Festival International de Litt?rature des Emirats Arabes) est le premier vrai festival litt?raire du Moyen-Orient c?l?brant le monde des livres dans toute son infinie vari?t?, avec plus de 50 manifestations mettant en vedette des auteurs dont les livres couvrent tous les registres depuis les plus beaux succ?s de la fiction litt?raire contemporaine, jusqu?aux titres ayant pour inspiration les styles de vie, en passant par le monde magique des enfants, les ?crits de science-fiction et de fantaisie. Nous vous invitons ? partager et ? profiter de leur compagnie dans une ambiance d?contract?e de festival, rendue encore plus riche par notre ? frange ? dynamique qui met en valeur les talents divers et merveilleux de notre ville tr?s sp?ciale : Duba?.

    Auteur britannique G?raldine Bedell fut ray?e des invit?s de Duba? en raison de son roman ? The Gulf between is ? ( le Golfe parmi nous)qui parle d?un cheikh homosexuel.

    Le Festival se vante d?avoir des auteurs venus de vingt pays, y compris de grands noms comme Frank Mc Court et Louis de Berni?res.
    Tant mieux, mais la EAIFL frappa un coup avant m?me l?ouverture et qui menace d??clipser la manifestation elle-m?me.

    ? Le monde des livres dans toute son infinie vari?t? ? ! Or le Festival a interdit l?auteur britannique G?raldine Bedell ? cause du Cheikh Rashid, l?un des personnages dans son roman ? the Gulf Between Us ? (Penguin) qui est un homosexuel arabe avec un ami anglais. Pour aggraver les choses, l?action se situe dans le contexte de la guerre du Koweit.

    Comme Abulhoul l?a ?crit ? Bedell en la rayant des invitations : ? Je ne veux pas oublier notre f?te pour le lancement d?un livre controvers?. Si nous proc?dions au lancement du livre et avec les journalistes qui le liraient, alors vous pouvez imaginer les retomb?es politiques qui s?ensuivraient. Quant ? la guerre du Koweit, cela pourrait ?tre un champ de mines pour nous. ?

    Bedell a r?pondu que son roman ?tait incroyablement tendre envers le Golfe. ? Je me sens tr?s chaleureuse ? son ?gard, sauf quand arrivent des choses comme cela. Il remet en question toute la notion de savoir si les Emirats et d?autres Etats du Golfe d?sirent vraiment faire partie du monde culturel contemporain?Vous ne pouvez pas interdire les livres et attendre que votre festival litt?raire soit pris au s?rieux. ?

    En effet le plus grand nom de la manifestation de Duba?, l?auteure canadienne Margaret Atwood, a boud? en signe de protestation contre l?exclusion de Bedell ( ? Je ne peux pas faire partie du festival cette ann?e ?), acceptant finalement d?appara?tre sur vid?o dans un d?bat sur la censure, mise en sc?ne par le PEN International dans le cadre du festival.
    SPORTS

    Shahar Peer est la star de tennis isra?lienne exclue d?un tournoi ? Duba? en raison de sa nationalit?.

    Vous ne pouvez pas non plus interdire l?une des meilleures joueuses du jeu et que votre tournoi de tennis soit pris au s?rieux.
    Mais Duba? a fait cela plus t?t ce mois-ci quand il a interdit Shahar Peer, 21 ans, class? 45 ?me, parmi les joueuses de niveau mondial, avec ses 2 millions de dollars du championnat de tennis f?minin de la Barclays Duba?.
    Pourquoi ? Eh bien, elle est isra?lienne. Les organisateurs de la manifestation ont donn? leurs craintes pour la s?curit? comme raison d?exclure Peer.

    Ayant consult? Peer, l?Association f?minine de Tennis a d?cid? de poursuivre le tournoi de Duba? ? Elle ne d?sirait pas voir les autres joueurs l?s?s de la m?me mani?re qu?elle avait ?t? l?s?e ? a dit Larry Scott, chef de la direction de la WTA.

    N?anmoins l?exclusion de Peer a eu des r?percussions imm?diates pour Duba?. The Tennis Channel a annul? la couverture de l??v?nement ; le Wall Sreet Journal Europe a retir? son parrainage. Les organisateurs de la manifestation ont eu des amendes de 300.000 dollars am?ricains (dont 44.250 iront ? Peer) ; et la star am?ricaine Andy Roddick a dit qu?il allait boycotter le championnat masculin de Duba?. Au cours de la c?r?monie de troph?e, le vainqueur du tournoi a d?concert? les h?tes en mentionnant l?exclusion de Peer.

    Non seulement Scott a ?t? bombard? de messages de fans boulevers?s(? C?est ?videmment une question sensible ?) mais il a annonc? ? un v?ritable effet boule de neige ?.

    ? J?ai ?t? contact? par des repr?sentants d?autres entreprises, d??tablissements universitaires, institutions culturelles qui ne doivent investir dans les Emirats arabes unis que si leur sont donn?s les garanties que les Isra?liens pourraient participer aux activit?s ?.

    A la suite de l??chec de Peer, Andy Ram, un Isra?lien qui a occup? le 11 ?me rang chez les joueurs de tennis, a obtenu une ? autorisation sp?ciale ? pour entrer ? Duba? et il va jouer cette semaine dans le championnat de tennis masculin de Barclay. Pour rester sur le calendrier de tourn?e de 2010, les organisateurs de Duba? doivent garantir un droit de participer au tournoi sans ?tre qualifi? (wild-card), Arriver ? jouer m?me si on ne parvient pas ? se qualifier et ils doivent accorder des visas de qualification pour les joueurs isra?liens huit semaines ? l?avance.
    En d?autres termes, Duba? doit accepter les r?gles internationales ou il va s?exclure lui-m?me du championnat. Ce n?est pas une mince affaire dans un mini-Etat qui est all? dans les sports de haut niveau dans une large mesure comme un moyen d?attirer le tourisme.

    L?Associated Press note qu?il accueille les tournois de golfe, les courses de chevaux des plus riches dans le monde, qu?il est le foyer de l?organisme r?gissant le monde du cricket et il est en voie de construire une cit? des sports de 4 milliards pour abriter les stades, les ?coles de sports et les nombreux terrains de golfe verdoyants. ?
    CONCLUSION

    A travers un m?lange grisant de vitesse et d?opulence, Duba? a tent? de sauter de difficiles d?cisions ?conomiques, religieuses et politiques.
    L?Establishment a esp?r? que de grosses constructions se substitueraient ? une bonne base. Il a esp?r? esquiver les questions difficiles et que le faste ?craserait la substance. Par exemple il s?attendait ? ce que patronner des manifestations de prestige lui permette de modifier les r?gles. Duba? dit : pas de litt?rature homosexuelle ou pas de joueurs de tennis isra?liens ? Soit ! R?gles de Duba? , le monde suit.

    Mais cela n?arrivera pas. La forte baisse des prix du p?trole a expos? la faiblesse incontournable du pays, tandis que les d?b?cles litt?raire et du tennis ont confirm? la chute. Au lieu de cela un tout autre mod?le tente aujourd?hui ? ce que j?appelle la s?paration des civilisations . Incapable d?imposer leur fa?on d??tre, les Arabes du Golfe persique sont en train de reculer dans un ghetto musulman avec sa propre ?conomie ( incluant les outils l?gaux religieux ad?quats), les biens de consommation, les medias, le transport, la restauration rapide, des comp?titions sportives, les moteurs de recherche et m?me des syst?mes de ma?trise du temps.

    Cette ligne de conduite est vou?e ? l??chec. A un certain point, les questions au centre de la vie musulmane au cours des deux derniers si?cles ? la tension entre tradition et modernit?, l?opposition de l?identit? musulmane ? des valeurs universelles, les pressions du d?veloppement ?conomique ? auront ? se trouver confront?s.

    L?hucksterisme (colportage) et le parler rapide ne r?soudront pas ces probl?mes. De m?me que les vacances de Duba? prennent fin brutalement , son dur travail commence.

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  • #2
    Re: Duba?: situation ?conomique et impacts

    EFFONDREMENT IMMOBILIER ? DUBAI

    Des stars perdent des millions

    <TABLE id=tablephoto cellSpacing=0 cellPadding=0 width=1 align=right border=0><TBODY><TR><TD>
    ? Keystone Press
    </TD></TR><TR><TD>Brad Pitt
    </TD></TR></TBODY></TABLE>

    WENN
    11-03-2009 | 15h00
    <!--Derni?re modification: 12h15 (A ANALYSER)
    -->
    De nombreuses c?l?brit?s telles que Brad Pitt, Michael Jackson, David et Victoria Beckham sont victimes de l'effondrement du march? immobilier ? Dubai.

    Ils ont tous investi ? Dubai et ont achet? de luxueuses demeures, notamment sur l'?le Palm Jumeirah.

    Cependant, Dubai n'?chappe pas ? la crise ?conomique mondiale, et les prix immobiliers ont plong?. Cela co?te des millions, voire des milliards aux investisseurs.

    Les propri?t?s ont perdu la moiti? de leur valeur en 5 mois, ainsi celles qui valaient 4,6 millions de dollars en octobre, ne valent plus que 2,3 millions de dollars aujourd'hui.

    Comment


    • #3
      Nouvelle bulle: spectre de faillite ? Duba?

      Surprise, la nouvelle bulle vient du Golfe

      OPINION | L'&#233;ditorial de 24 Heures.


      &#201;lisabeth Eckert, cheffe de la rubrique &#233;conomique | 26.11.2009 | 22:05


      Le bonheur, avec les bulles sp&#233;culatives, c’est que l’on ne sait jamais o&#249; elles vont &#233;clater. Depuis un mois, les plus grands experts de l’&#233;conomie, le FMI et la Banque mondiale tiraient la sonnette d’alarme: &#171;De nouveaux p&#233;rils financiers sont en train de na&#238;tre, qui seront encore bien plus graves que ceux nous avons connus.&#187; Ainsi parlait, par exemple, Nouriel Roubini face &#224; la flamb&#233;e de l’or, des devises telles que le r&#233;al br&#233;silien et le dollar australien ou, enfin, l’envol&#233;e inou&#239;e (100&#37 du cuivre ou du sucre.
      Eh bien non! En tous les cas, pas dans l’imm&#233;diat. Il aura suffi, mardi soir, qu’une sous-sous filiale de l’Etat de Duba&#239; demande un report de quelques mois des 3,5 milliards de dollars qu’elle doit &#224; ses cr&#233;anciers (notamment occidentaux) pour que la temp&#234;te se l&#232;ve &#224; nouveau.

      Elle a surgi au Moyen-Orient, sur les champs p&#233;troliers, et non en Asie ou en Am&#233;rique du Sud. Aujourd’hui, bien &#233;videmment, tous nos fameux experts se gaussent &#224; nouveau: &#171;Surprise? Quelle surprise? On savait Duba&#239; surendett&#233;e, aux prises avec de graves difficult&#233;s &#233;conomiques, li&#233;es tant &#224; la chute du cours du p&#233;trole qu’&#224; l’effondrement du tourisme.&#187;
      Dont acte. La tourmente est certes venue de l&#224; o&#249; on ne l’attendait pas. Mais l’&#233;ventuel d&#233;faut de paiement du conglom&#233;rat &#233;tatique du Golfe nous prouve – si besoin &#233;tait – que le feu couve toujours sous la braise. La crise est termin&#233;e? Attendons quelques mois encore et tout rentrera dans l’ordre? Mensonges!

      Mensonges savamment distill&#233;s par les milieux financiers, pour &#233;chapper &#224; toute tentative de r&#233;gulation digne de ce nom. En r&#233;alit&#233; – et on l’observe aujourd’hui avec une simple facture impay&#233;e de 3,5 milliards de dollars – les banques sont encore si fragiles qu’un unique d&#233;biteur insolvable pourrait les remettre dangereusement en p&#233;ril. Et notre monde avec elles.



      FRAN&#199;OIS VIDAL

      La fin d'un mirage [ 27/11/09 ]<SCRIPT language=Javascript src="http://commentaires.lesechos.fr/onglet2.php?id=020240433900"></SCRIPT> 7 commentaire(s)


      Le mirage Duba&#239; a fini par exploser. D&#233;fiant les lois de la gravit&#233; par la hauteur de ses gratte-ciel et l'immensit&#233; de son endettement, l'&#233;mirat symbole de l'exub&#233;rance immobili&#232;re dans le golfe Persique s'est donc finalement heurt&#233; au principe de r&#233;alit&#233;. Le retour sur terre s'annonce difficile pour un &#233;mirat qui voulait b&#226;tir une m&#233;galopole dans le d&#233;sert, m&#233;lange de Singapour et de Miami, pour pallier les carences d'un sous-sol beaucoup moins richement dot&#233; que celui de ses voisins.


      Mais si l'annonce-surprise de l'insolvabilit&#233; du principal promoteur de l'&#233;mirat a eu autant de retentissement, c'est parce qu'elle constitue une piq&#251;re de rappel pour toute la plan&#232;te. Au moment o&#249; investisseurs et &#233;conomistes s'interrogent sur la solidit&#233; de la reprise conjoncturelle, ce coup de semonce &#224; 80 milliards de dollars, le montant de la dette de l'Etat-cit&#233;, prouve que, si le pire de la crise est pass&#233;, toutes les poches de risques n'ont pas &#233;t&#233; purg&#233;es. Loin s'en faut. En clair, comme tout s&#233;isme de forte magnitude, il faut s'attendre &#224; ce que la crise financi&#232;re ait des r&#233;pliques au pouvoir de destruction redoutable.


      Et le message envoy&#233; de Duba&#239; a &#233;t&#233; re&#231;u cinq sur cinq par des march&#233;s orphelins de Wall Street pour cause de Thanksgiving. C&#233;dant &#224; la panique, ils ont imm&#233;diatement retrouv&#233; les r&#233;flexes qui avaient cours au plus fort de la crise. A savoir : lourde chute des indices aliment&#233;e principalement par les valeurs bancaires, soup&#231;onn&#233;es d'&#234;tre bien plus expos&#233;es au risque du jour qu'elles ne veulent bien le dire.


      Mais l'insolvabilit&#233; de l'&#233;mirat tombe aussi &#224; point nomm&#233;, si l'on ose dire, pour alimenter les inqui&#233;tudes renaissantes sur le risque souverain. Certes, les difficult&#233;s de Duba&#239; s'apparentent davantage &#224; celles d'un gros fonds immobilier ayant abus&#233; de l'effet de levier qu'&#224; celles d'un Etat classique. Certes l'&#233;mirat d'Abu Dhabi, son riche voisin, devrait finir par voler une nouvelle fois &#224; son secours. Il n'emp&#234;che, la crainte d'assister &#224; la plus grosse faillite d'un Etat depuis celle de l'Argentine en 2001 suscite un regain de m&#233;fiance. Et pas seulement &#224; l'&#233;gard des autres &#233;mirats de la r&#233;gion. D&#232;s hier, ce sont tous les pays, jug&#233;s fragiles, dont la cote avait d&#233;j&#224; baiss&#233; ces derni&#232;res semaines, qui ont &#233;t&#233; p&#233;nalis&#233;s. Plusieurs Etats de la zone euro pourraient en p&#226;tir. En particulier, ceux que les march&#233;s ont &#233;l&#233;gamment baptis&#233;s les &#171; PIGS &#187;, c'est-&#224;-dire le Portugal, l'Irlande, la Gr&#232;ce et l'Espagne (&#171; Spain &#187; en anglais). Au moment o&#249; les Etats ne cessent de solliciter les march&#233;s pour satisfaire leurs besoin de financement, c'est &#233;videmment une tr&#232;s mauvaise nouvelle.

      Comment


      • #4
        Re: Surprise, la nouvelle bulle vient du Golfe

        Duba?: du rire aux larmes


        (DR)
        jeudi 26 novembre 2009 | Publi? 19:13
        Et aussi





        Apr?s des ann?es de croissance spectaculaire, l'?mirat de Duba? a pris en plein visage la claque de la crise.

        Il y a pratiquement un an, jour pour jour, Duba? annoncait la construction de la plus haute tour du monde (1 kilom?tre) au sein d'un nouveau quartier d'affaires. Aujourd'hui, l'?mirat doit faire face ? une grave crise de liquidit?. L'annonce a ?t? un coup de tonnerre. Duba?, vitrine des Emirats-Arabes-Unis (EAU), ne peut plus payer ses cr?anciers.

        L'?conomie de Duba?

        Au pays de l'or noir, Duba? n'a ni p?trole ni gaz. A une centaine de kilom?tres, l'?mirat voisin d'Abu Dhabi en regorge (les deux ?mirats font partie d'une f?d?ration de 7 ?mirats disposant chacun d'une large autonomie, les Emirats arabes unis, EAU).

        Duba? - 30% du PIB de la f?d?ration - a donc tout mis? sur le d?veloppement du commerce maritime, de l'immobilier, des services financiers, du tourisme (compagnie a?rienne Emirates) et des loisirs, le tout dans une cit?-Etat entour?e par le d?sert. Duba? profite surtout de son positionnement g?ographique sur le Golfe persique. Dubai Port World est le quatri?me op?rateur portuaire mondial.

        <TABLE width=469><TBODY><TR><TD>
        </TD></TR><TR><TD>Les Emirats-Arabes-Unis</TD></TR></TBODY></TABLE>
        Endettement massif

        Mais l'?mirat a d? recourir massivement ? l'endettement pour financer une croissance spectaculaire. Le montant de ses dettes souveraines s'?l?ve ? 59 milliards. Duba? s'est aussi endett? aupr?s d'Abu Dhabi dont les banques ont souscrit pour 5 milliards d'obligations.

        La crise a ?branl? le mod?le de d?veloppement de Duba? en frappant tous les secteurs ?conomiques qui faisaient sa fiert?: chute du commerce maritime, effondrement du tourisme et du trafic a?rien, baisse de l'immobilier, rapatriement des capitaux ?trangers, faibles performances du fond souverain de Duba?...

        Symbole de ce coup d'arr?t: les projets immobiliers gigantesques ont d? ?tre stopp?s ou frein?s, le promoteur immobilier Nakheel a licenci? ? l'automne 15% de ses salari?s, le promoteur Meraas a gel? son projet immobilier de 95 milliards de dollars (Jumeira Gardens).
        Abu Dhabi, la prosp?re

        Heureusement, le grand fr?re, l'?mirat d'Abu Dhabi, reste tr?s prosp?re et peut le secourir. Une solidarit? fiscale existe entre les ?mirats.
        Abu Dhabi r?alise 91% de la production d'hydrocarbures et 60% du PIB de EAU. En 2008, les revenus tir?s des exportations d'hydrocarbures des EAU s'?levaient ? 110 milliards de dollars, selon le FMI, et devraient atteindre 80 milliards sur l'ann?e 2009.

        Au total, les EAU devraient pr?senter un exc?dent budg?taire de 9,3% du PIB en 2009, selon les perspectives ?conomiques du FMI quand tous les pays de l'OCDE s'orientent plut?t vers des d?ficits d'un montant inverse.
        Selon les notes de juin 2009 de Bercy sur les Emirats, "les fondamentaux demeurent solides, le stock d'?pargne devrait permettre de faire face aux besoins, la fili?re hydrocarbures est puissante, la diversification de l'?conomie est engag?e de longue date, dans des secteurs porteurs (?nergies renouvelables notamment)".

        Comme Duba?, Abu Dhabi se pr?pare ? l'apr?s-p?trole en d?veloppant son industrie, l'?ducation et le tourisme culturel (Le Louvre, le mus?e du Guggenheim, l?universit? de La Sorbonne). Avant la crise, les EAU ont ainsi connu un cycle de croissance spectaculaire. Le PIB a tripl? entre 2002 (73,5 milliards de dollars) et 2008 (268 milliards) et le revenu par habitant a doubl? sur la m?me p?riode passant de 22.000 dollars par an ? 41.900 dollars.

        Il n'en reste pas moins que la bulle de Duba? a ?clat? et cette situation rappelle le sc?nario islandais. Sauf que l'?mir de Duba?, cheikh Mohammed Ben Rachid Al-Maktoum, pourra faire appel ? Abu Dhabi.

        Thibaud Vadjoux

        Comment


        • #5
          Re: Surprise, la nouvelle bulle vient du Golfe

          26 novembre 2009 - 18H00
          - Crise financi?re - Duba? - Faillite


          La dette de Duba? s?me un vent de panique sur les Bourses

          <OBJECT class="" id=player-node-4166847 style="VISIBILITY: visible" type=application/x-shockwave-flash height=271 width=340 data=/fr/sites/all/modules/maison/aef_player/flash/player.swf name=player-node-4166847>
          Pour profiter pleinement de toutes les fonctionnalit?s de FRANCE24.COM, cliquez ici pour t?l?charger la derni?re version de Flash Player.

          </OBJECT>

          La quasi-faillite de l'?mirat de Duba?, qui a demand? un moratoire sur la dette du fleuron de son ?conomie, Duba? World, a affol? les march?s qui craignent un d?faut de paiement.

          Par FRANCE 24 avec d?p?ches (texte)

          La quasi-faillite de l'?mirat de Duba?, qui a demand? un moratoire sur la dette du fleuron de son ?conomie, Duba? World, l'?quivalent en France de la Caisse des d?p?ts, d?clenche de vives inqui?tudes sur les march?s financiers. Les places boursi?res redoutent toutes un d?faut de paiement, autrement dit que Duba? n?honore pas ses engagements vis-?-vis de ses cr?anciers.

          "Les inqui?tudes concernant Douba? ont largement contribu? ? cr?er un sentiment de panique sur les march?s, et ce justement le jour o? les march?s am?ricains sont ferm?s [? cause de Thanksgiving, ndlr]", explique Peter Dixon, ?conomiste chez Commerzbank. Sur les Bourses asiatiques et ? la Bourse de Paris, les obligations islamiques - les "soukouks" - ont recul? de 15 %.

          ?chec du gouvernement

          L'agence de notation financi?re Moody's a r?trograd? la notation de six importantes compagnies li?es au gouvernement de Duba?. "Moody's a toujours indiqu? que la mani?re avec laquelle le gouvernement traiterait les dettes de Nakheel constituerait un test crucial pour Duba?", affirme l'agence, ajoutant qu?"un r??chelonnement de la dette indiquerait que le gouvernement se pr?pare ? permettre ? une firme qui lui est li?e de ne pas honorer ses obligations.

          L'agence de notation Standard and Poor's a, quant ? elle, r?trograd? la notation de cinq compagnies, dont DP World et Emaar Properties. Elle estime que la d?cision de l'?mirat de demander un moratoire sur Duba? World "repr?sentait l'?chec du gouvernement de Duba? ? apport un soutien financier opportun" ? une compagnie de premier plan.

          <TABLE style="MARGIN-TOP: 5px; FLOAT: right; MARGIN-BOTTOM: 5px; MARGIN-LEFT: 10px; WIDTH: auto" cellSpacing=0 cellPadding=0><TBODY style="BORDER-TOP-WIDTH: 0px"><TR><TD style="PADDING-RIGHT: 0px; PADDING-LEFT: 0px; PADDING-BOTTOM: 0px; PADDING-TOP: 0px"><!-- container --><TABLE class=aef-em-container cellSpacing=0 cellPadding=0><TBODY><TR class=aef-em-title><TD>
          La fin d'un eldorado ?

          </TD></TR><TR class=aef-em-text><TD>Avec ses buildings de luxe, ses h?tels dernier cri et ses projets futuristes, Duba? incarnait, jusqu?il y a peu, la ville du nouveau mill?naire. Mais, apr?s des ann?es d?essor incomparable, le nouvel eldorado arabe est rattrap? par la crise mondiale. La richesse de Duba? ne repose pas sur l?or noir mais sur le loisir et les services : r?sultat, depuis d?but 2009, les licenciements massifs s?encha?nent, les projets annul?s ou retard?s se multiplient et les prochains mois promettent d??tre difficiles.

          </TD></TR></TBODY></TABLE><!-- container -->
          </TD></TR></TBODY></TABLE>

          La dette totale de Duba? est estim?e entre 80 milliards et 90 milliards de dollars, dont 70 milliards de dollars ? la charge des compagnies publiques. A lui seul, Duba? World accapare 59 milliards de dollars de ce montant.

          Duba? devrait r?gler 13 milliards de dollars de dettes en 2010

          Filiale de Duba? World, le g?ant de l'immobilier Nakheel - constructeur des Palm Islands, les ?les artificielles en forme de palmier devenues le symbole du d?veloppement spectaculaire de l??mirat -, est incapable de rembourser sa dette de 3,5 milliards qui arrivait ? ?ch?ance mi-d?cembre.
          "Le march? [?] s'attendait ? un r?glement de la dette de Nakheel en d?cembre 2009", explique ? l'AFP Monica Malik, ?conomiste de la banque EFG-Hermes. "Les obligations de Duba? pour 2010-2011 sont d?j? importantes", souligne-t-elle. Duba? devrait r?gler 13 milliards de dollars de dettes en 2010 et 19,5 milliards en 2011.

          http://www.france24.com/fr/20091126-...iques?autoplay=

          Comment


          • #6
            Re: Surprise, la nouvelle bulle vient du Golfe

            Traduction automatique

            Duba&#239; &#233;carte le directeur financier dans la lutte de pouvoir sur les troubles de la dette

            Par Sim&#233;on Kerr &#224; Duba&#239;

            Publi&#233;: 21 Novembre 2009 02:00 | Mise &#224; jour: 21 Novembre 2009 02:00

            <SCRIPT language=javascript type=text/javascript>function floatContent(){var paraNum = "3"paraNum = paraNum - 1;var tb = document.getElementById('floating-con');var nl = document.getElementById('floating-target');if(tb.getElementsByTagName("div").length> 0){if (nl.getElementsByTagName("p").length>= paraNum){nl.insertBefore(tb,nl.getElementsByTagNam e("p")[paraNum]);}else {if (nl.getElementsByTagName("p").length == 3){nl.insertBefore(tb,nl.getElementsByTagName("p")[2]);}else {nl.insertBefore(tb,nl.getElementsByTagName("p")[0]);}}}}</SCRIPT>Duba&#239; a supprim&#233; le gouverneur de haut niveau du Centre Financier International de Duba&#239; comme une lutte pour le pouvoir politique provoqu&#233;e par les probl&#232;mes financiers de l'&#233;mirat continue de cro&#238;tre.

            Omar bin Sulaiman, gouverneur du Centre depuis 2004, a &#233;t&#233; remplac&#233; par Ahmed Al Tayer, un ancien ministre des Finances. Il est pr&#233;sident d'Emirates NBD, plus grande banque de Duba&#239;, et un membre d'une des familles de marchands qui ont contribu&#233; &#224; b&#226;tir les fondations de l'&#233;conomie de l'&#233;mirat.

            L'US-&#233;duqu&#233;s M. Sulaiman bin semble &#234;tre la derni&#232;re victime de la politique de l'&#233;mirat de Duba&#239; en tant que vise &#224; corriger les exc&#232;s de la croissance suraliment&#233; de 2003 &#224; 2008 qui a cr&#233;&#233; un tas de 80 milliards $ de la dette et d'un domaine r&#233;el d'&#233;clatement de bulle. La cour du souverain, la racine traditionnelle de base du pouvoir du cheikh, a assum&#233; des comp&#233;tences croissantes, notamment commande d'un 20 milliards de dollars (€ 13.4bn, &#163; 12 milliards) Fonds qui soutiendra &#224; court d'argent associ&#233; &#224; un &#201;tat aux entreprises.

            Le souverain, le jeudi &#233;galement remani&#233; le conseil d'administration de la Soci&#233;t&#233; d'investissement de Duba&#239;, une entreprise du gouvernement qui supervisent des participations du gouvernement dans les soci&#233;t&#233;s commerciales, comme compagnie a&#233;rienne Emirates.

            Le remaniement du conseil d'administration de la CIM a supprim&#233; trois de ses lieutenants: Mohammed Gergawi, chef de Duba&#239; Holding; Sultan bin Sulayem, chef de Dubai World, et Mohammed Alabbar, pr&#233;sident d'Emaar Properties, le gouvernement a li&#233; le g&#233;ant de l'immobilier.

            Ce triumvirat a contribu&#233; &#224; la transition de Duba&#239; d'un centre commercial r&#233;gional du quartier des affaires mondiales au cours des dix derni&#232;res ann&#233;es.

            Le remplacement de M. Sulaiman bin avec un fonctionnaire ancienne &#233;cole publique dans une famille de marchands &#233;tablis Duba&#239; pourrait &#234;tre un autre signal d'un retour aux sources politiques.

            &#171;Tout cela est de parler d'une image plus prudente pour les banquiers, pour montrer que Duba&#239; sera plus prudent &#224; l'avenir", dit un observateur.
            Duba&#239; tente de ren&#233;gocier des milliards de dollars de dette avec les banquiers, tout en augmentant aussi le financement n&#233;cessaire pour remplir ses autres obligations, telles que la 4 milliards $ qui vient &#224; &#233;ch&#233;ance &#224; la mi-D&#233;cembre sur une obligation islamique &#233;mis par promoteur immobilier Nakheel, propri&#233;t&#233; du gouvernement pour les d&#233;veloppeurs qui ont construit Les Iles des Palmiers de la ville.

            Une campagne anti-corruption contre des dirigeants qui ont abus&#233; de leur position de pouvoir &#224; des fins personnelles pendant le boom immobilier a r&#233;cemment intensifi&#233; la vitesse sup&#233;rieure.

            Les autorit&#233;s sont maintenant entrepris une enqu&#234;te sur la culture de bonus et le patrimoine immobilier de nombreux cadres de l'&#233;tat des soci&#233;t&#233;s li&#233;es qui ont contribu&#233; &#224; propulser Duba&#239; devant de la sc&#232;ne mondiale au cours du boom.

            Pourtant, certains observateurs locaux se grattent aussi la t&#234;te &#224; la nature arbitraire des remaniements, avec quelques cadres responsables des dettes de ballonnement et de mauvais investissements &#233;chappant apparemment repr&#233;sailles.

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            • #7
              Re: Surprise, la nouvelle bulle vient du Golfe

              <TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 width="100%" border=0><TBODY><TR><TD colSpan=3><TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 border=0><TBODY><TR><TD vAlign=top width=480><TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 align=center border=0><TBODY><TR><TD style="FONT-WEIGHT: bold; FONT-SIZE: 14px; COLOR: #e4312d; LINE-HEIGHT: 24px; TEXT-ALIGN: center" colSpan=2>La revue de presse du vendredi 27 novembre 2009</TD></TR></TBODY></TABLE></TD><TD width=4></TD><TD vAlign=top align=middle width=346></TD></TR></TBODY></TABLE><TR><TD vAlign=top width=480><TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 width="100%" border=0><TBODY><TR><TD>Le Golfe emporte toutes les bourses dans son trou

              Le spectre des faillites d'Etat resurgit avec la crise de l'Emirat de Duba?. [Reuters]


              Sur un tapis dor? durant des ann?es, Duba? souffre ? son tour de la crise financi?re et entra?ne dans sa chute le reste du monde, notamment les banques europ?ennes, souligne la presse vendredi. Les journaux reviennent aussi sur l'initiative anti-minarets et l'emploi d'?trangers en Suisse.


              Une bulle qui vient du Golfe L'image est bucolique. Elle d?crit pourtant l'inqui?tude qui s'est empar?e des march?s financiers. Les bourses europ?ennes ont mal r?agi aux mauvaises nouvelles du Golfe, rappelle Le Temps . Duba?, qui est touch? de plein fouet par la crise financi?re apr?s des ann?es d'euphorie, a demand? un d?lai pour rembourser sa dette. Les banques europ?ennes seraient expos?es ? hauteur de 13 milliards d'euros. Ces march?s financiers redoutent que les difficult?s de Duba? ne fassent ressurgir le spectre de faillites d'Etat ? l'image de la situation rencontr?e par l'Argentine. En r?alit?, estime un ?ditorial commun ? 24 heures et la Tribune de Gen?ve , on observe aujourd'hui qu'avec une simple facture impay?e les banques sont encore si fragiles qu'un unique d?biteur insolvable pourrait les remettre dangereusement en p?ril. Et notre monde avec elles.

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              </TD></TR></TBODY></TABLE></TD></TR></TBODY></TABLE>

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              • #8
                Re: Surprise, la nouvelle bulle vient du Golfe

                09h15 le neuf-quinze

                Duba?, requiem pour une bulle

                Par Daniel Schneidermann le 27/11/2009




                Pas de panique ! C'est le mot d'ordre des radios du matin, ? propos de la quasi-faillite de Duba?. Pas de panique ! Duba? n'est pas Lehmann brothers. Et la d?confiture de l'?mirat sans p?trole n'entra?nera pas "d'effet domino", comme celle de la banque am?ricaine, l'automne dernier. N'emp?che : la liste des participations d?tenues par l'?mirat (Daimler, EADS, etc) devrait faire r?fl?chir ? deux fois l'orchestre du "pas de panique". Lequel se partage d'ailleurs les antennes avec quelques solistes du "?a devait arriver". France Inter, ce matin, donnait la parole ? l'un d'entre eux. "Ca devait arriver", car on n'a jamais vu un d?veloppement br?ler ainsi les ?tapes, et se passer par exemple de la constitution d'une classe moyenne. Certes. Mais pourquoi ne pas l'avoir dit plus t?t ? Eternelle question, pos?e l'?t? dernier par Fr?d?ric Lordon, de l'exclusion des voix critiques, dans les grands concerts unanimistes.

                Apprenant au r?veil le d?vissage des bourses asiatiques provoqu? par la quasi-faillite de Duba?, on ne peut s'emp?cher de revoir les merveilleuses images, que nous montraient complaisamment les t?l?s fran?aises ces derni?res ann?es. Prodigieux concert des grues, ?le artificielle en forme de palmier, ru?e des grands chefs cuisiniers fran?ais pour ouvrir des brasseries ? choucroute au milieu des sables, crise du logement, embouteillages matinaux : les belles images, que fournissait le mirage ! Dubai ?tait devenu un des marronniers pr?f?r?s de Capital et de Zone interdite. Finalement, en concentr?, n'?tait-ce pas la m?taphore des prodiges du lib?ralisme ?

                Comme d'habitude, tous ceux qui ont ainsi film? la mini-bulle, se d?fendront en expliquant que la mini-bulle existait. Sa gonflette hypnotisante, son scintillement, ses reflets : tout cela, les cam?ras ne l'ont pas invent?. Certes. Mais il faudrait leur r?p?ter inlassablement qu'une cam?ra n'est jamais neutre. Filmer une bulle, c'est la gonfler encore. Et plus on la filme de pr?s, plus on contribue ? l'infernal processus, et ? son issue in?luctable.

                Pas de panique ! C'est le mot d'ordre des radios du matin, à propos de la quasi-faillite de Dubaï.

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                • #9
                  Re: Surprise, la nouvelle bulle vient du Golfe

                  LEAD 1 Douba?-BNP dit ne pas ?tre expos? ? la bulle immobili?re

                  jeudi 26 novembre 2009 19h26

                  <SCRIPT language=javascript> var storyKeywords = "FRANCE BNP PARIBAS (LEAD 1)"; var RTR_ArticleTitle = "LEAD 1 Douba?-BNP dit ne pas ?tre expos? ? la bulle immobili?re"; var RTR_ArticleBlurb = " PARIS, 26 novembre (Reuters) - BNP Paribas (BNPP.PA: Cotation) a d&eacute;clar&eacute; jeudi ne pas &ecirc;tre expos&eacute; &agrave; la bulle immobili&egrave;re de Douba&iuml;, apr&egrave;s la chute des valeurs bancaires europ&eacute;ennes provoqu..."; </SCRIPT><SCRIPT type=text/javascript>var showComments = false;var allowSLCall = false; </SCRIPT>

                  <SCRIPT>var csvSymbolIds = "";var quoteLink = "";</SCRIPT>PARIS, 26 novembre (Reuters) - BNP Paribas (BNPP.PA: Cotation) a d?clar? jeudi ne pas ?tre expos? ? la bulle immobili?re de Douba?, apr?s la chute des valeurs bancaires europ?ennes provoqu?e par la d?cision de l'?mirat de demander un moratoire sur la dette de deux de ses principales entreprises.

                  "Nous avons dit ? nos investisseurs durant les derniers trimestres que nous ne sommes pas expos?s mat?riellement ? la bulle immobili?re de Douba?", a d?clar? un porte-parole de la banque fran?aise. L'action de BNP Paribas a termin? sur une baisse de 5,06% ? 53,85 euros en ligne avec l'indice sectoriel DJ Stoxx des banques europ?ennes (-5,04%).

                  L'?mirat de Douba? a r?clam? mercredi aux cr?anciers de r??chelonner la dette de deux de ses plus grandes entreprises, Dubai World et Nakheel, qui se compte en milliards de dollars.

                  Les deux soci?t?s vont demander un moratoire sur leur dette et un report des ?ch?abces de remboursement jusqu'au 30 mai 2010 au moins.

                  Pour plus d'information sur le r?echelonnement de la dette de Duba? World et Nakheel double cliquez sur: [ID:nGEE5AO2JL]

                  (Julien Ponthus et Matthieu Protard, ?dit? par Gilles Guillaume)
                  ((Service ?conomique. Tel 01 49 49 53 81. Reuters messaging : matthieu.protard.reuters.com@reuters.net))

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                  • #10
                    Re: Surprise, la nouvelle bulle vient du Golfe

                    actu-match | Jeudi 26 Novembre 2009
                    Les palmiers perc&#233;s de Duba&#239;


                    <!--/article-head--> Jumeirah, l'une des trois Palm Ilsands de Duba&#239; | Photo Reuters



                    Duba&#239;, qui voulait dresser une for&#234;t d'iles en forme de palmiers, est aujourd'hui au bord de la faillite. L'&#233;mirat, nagu&#232;re favori des investissements mondiaux, n'est pas en mesure d'honorer ses dettes de plusieurs milliards de dollars.

                    Cl&#233;ment Mathieu - Parismatch.com L’oasis de la finance mondiale est-elle &#224; sec? En demandant six mois de plus &#224; ses cr&#233;anciers pour s’acquitter de dettes colossales - dont la compagnie immobili&#232;re Nakheel, qui d&#233;veloppe des projets tels que l'&#238;le en forme de palmier dans le Golfe, est la principale responsable - l'&#233;mirat de Duba&#239; a d&#233;clench&#233; une temp&#234;te sur les march&#233;s financiers mondiaux. L’annonce de l’Eden, jusqu’ici florissant, des investisseurs a suscit&#233; de vives inqui&#233;tudes sur la sant&#233; financi&#232;re de la r&#233;gion, et accru la nervosit&#233; g&#233;n&#233;rale des march&#233;s.
                    En Europe, les Bourses europ&#233;ennes ont ainsi chut&#233; de plus de 3 &#37; ce jeudi. A Paris, le CAC 40 a recul&#233; de 3,4%. Les Bourses de Londres et de Francfort ont toutes deux c&#233;d&#233; 3%. L'indice paneurop&#233;en FTSEurofirst 300 a perdu 3,2 %, accusant ainsi sa plus forte baisse quotidienne depuis sept mois. Et c’est &#233;videmment, le secteur bancaire a &#233;t&#233; le plus touch&#233; par les craintes des investisseurs. DJ Stoxx, l'indice sectoriel des banques europ&#233;ennes a chut&#233; de 4,92 %. Aux Etats-Unis, les march&#233;s n’ont pas encore &#233;t&#233; touch&#233;s, seulement parce qu’ils &#233;taient ferm&#233;s ce jeudi en raison de Thanksgiving. Mais les march&#233;s am&#233;ricains devraient connaitre un lendemain de f&#234;te difficile.
                    Une cr&#233;dibilit&#233; ruin&#233;e

                    L’Eldorado du Moyen-Orient est donc bien frapp&#233; de plein fouet par la crise financi&#232;re, alors que ses autorit&#233;s pr&#233;tendaient le contraire. L'&#233;mirat a donc annonc&#233; qu'il allait demander aux cr&#233;anciers de deux de ses principales entreprises, dont Nakheel, un moratoire pour sur 60 milliards de dollars de dettes. Cette requ&#234;te est la premi&#232;re &#233;tape dans la restructuration du conglom&#233;rat Duba&#239; World, v&#233;ritable moteur financier de l'&#233;mirat qui a soutenu son expansion effr&#233;n&#233;e ces derni&#232;res ann&#233;es. Alors que tout indiquait ces derniers mois que Duba&#239; pourrait honorer ses dettes, la nouvelle a saisi les acteurs de la finance mondiale. Et les affaires de l’&#233;mirat ne devraient pas s’arranger. Car c’est &#233;videmment la d&#233;fiance qui pr&#233;vaut aujourd’hui.

                    La plupart des agences de notation financi&#232;re, comme Standard and Poor's ou Moody’s, ont r&#233;&#233;valu&#233; &#224; la baisse les grandes compagnies de Duba&#239; World, dont la plupart sont publiques. En effet, sur les 80 milliards de dollars qui constituent la dette totale de Duba&#239;, 70 milliards sont &#224; la charge d’entreprises publiques, dont notamment la compagnie d'&#233;lectricit&#233; et d'eau (Dubai Electricity and Water Authority). Avec cette annonce, la cit&#233;-Etat a perdu une tr&#232;s large partie de sa cr&#233;dibilit&#233; face aux investisseurs, d’autant plus qu’elle a annonc&#233; dans le m&#234;me temps avoir lev&#233; 5 milliards de dollars dans des banques d’Abou Dhabi. Mais le danger qui la guette n’est d&#233;j&#224; plus la ruine de sa r&#233;putation, mais bien sa ruine tout court.

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                    • #11
                      Re: Surprise, la nouvelle bulle vient du Golfe

                      Duba? ? l'abri d'une faillite gr?ce ? son "grand fr?re" Abou Dhabi

                      De Acil TABBARA (AFP) ? Il y a 6 heures

                      DUBAI ? Duba?, qui a demand? un moratoire pour le remboursement d'une partie de sa dette, devrait ?viter la faillite gr?ce au soutien de son riche voisin, l'Emirat p?trolier d'Abou Dhabi, mais il sortira durablement affaibli de l'?preuve, d'apr?s les analystes.

                      "Duba? en tant qu'Etat souverain n'est pas expos? ? une faillite, car il jouit du soutien d'Abou Dhabi", capitale de la F?d?ration des Emirats arabes unis, estime Pascal Devaux, ?conomiste de BNP Paribas sp?cialiste des risques au Moyen-Orient.

                      Les grandes places boursi?res internationales ont plong? jeudi, au lendemain de l'annonce de l'intention de Duba? --ville de la d?mesure et des projets pharaoniques-- de demander aux cr?anciers de son plus grand conglom?rat, Duba? World, de surseoir de six mois au paiement de sa dette.

                      Mais, il estime que la r?v?lation de sa fragilit? financi?re pourrait donner ? Abou Dhabi "l'occasion de reprendre la main sur les ?mirats ? la faveur de cette crise".

                      Capitale ?conomique des Emirats, Dubai fait de l'ombre ? Abou Dhabi, qui produit plus de 90% du p?trole des Emirats, alors que les r?serves d'or noir de Duba? sont quasiment ? sec.

                      C'est Abou Dhabi qui est venu ? la rescousse de l'?mirat, lequel s'est lanc? depuis quelques ann?es dans des projets pharaoniques, se retrouvant lourdement endett?. "Jamais Abou Dhabi ne laissera tomber le fils prodigue m?me s'il ne cesse d'en critiquer l'exhub?rance et les exc?s", indique ? l'AFP un sp?cialiste de la finance islamique ? Paris, sous couvert d'anonymat.

                      Mercredi, le gouvernement de Duba? a annonc? avoir lev? cinq milliards de dollars au titre de son programme de 20 milliards de dollars de bons du tr?sor lanc? en d?but d'ann?e pour faire face ? ses engagements financiers.

                      Les cinq milliards ont ?t? souscrits ? parit? par deux banques bas?es ? Abou Dhabi: la National Bank of Abu Dhabi et Al Hilal Bank, une grande banque islamique. Ces deux banques rel?vent de l'Abu Dhabi Investment Council, un organisme du gouvernement de l'?mirat d'Abou Dhabi, le plus riche des sept membres de la F?d?ration.

                      Une premi?re tranche de 10 milliards de dollars avait ?t? souscrite en f?vrier par la Banque centrale des Emirats arabes unis contr?l?e par Abou Dhabi.

                      "Abou Dhabi ne peut se permettre l'effondrement de Duba?. Il peut permettre l'affaiblissement de l'?mirat, dans le cadre de la concurrence entre eux, mais un effondrement de Duba? affecterait Abou Dhabi", souligne Ibrahim Khayat, un analyste bas? ? Duba?.

                      Il estime que Duba? "va regagner sa solvabilit? financi?re en ?change d'une solution qui le forcera ? renoncer ? une partie de ses avoirs en faveur d'Abou Dhabi". "Dubai pourra sortir de la crise d'ici deux ans, cependant le contr?le de ses ressources sera partiellement partag? avec Abou Dhabi", ajoute-t-il.

                      Le souverain de Duba?, cheikh Mohammad Ben Rached Al-Maktoum, ?galement Premier ministre des Emirats, avait assur? d?but novembre que l'?mirat allait poursuivre ses ambitieux projets de d?veloppement et qu'il honorerait ses dettes dans un proche avenir.

                      La dette totale de Duba? ?tait estim?e ? 80 mds USD en 2008, Dubai World repr?sentant ? lui seul 59 mds USD de ce montant.

                      Duba? devrait r?gler 13 mds USD de dettes en 2010 et 19,5 mds en 2011.
                      Des questions entourent cependant l'enveloppe de 5 mds d?bloqu?e par Abou Dhabi, puisque Duba? a affirm? qu'elle ne serait pas utilis?e pour soutenir Dubai World.

                      "On peut penser qu'Abou Dhabi savait ce qui allait arriver ? Duba? World", juge un autre ?conomiste sous couvert de l'anonymat, notant que la grande inconnue est de savoir jusqu'o? Abou Dhabi est pr?t ? aller pour aider son voisin.

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                      • #12
                        Re: Surprise, la nouvelle bulle vient du Golfe

                        Publi? le 27/11/2009 ? 15:42 Reuters
                        Wall Street chute ? l'ouverture, plomb? par Duba?




                        <!-- fin titraille --><!-- D?but photo horizontale -->
                        Wall Street affiche de lourdes pertes ? l'ouverture vendredi, les investisseurs redoutant un d?faut sur la dette de Duba?. Quelques minutes apr?s l'ouverture, le Dow Jones, c?dait 2,02%, le S&P 500 reculait de 2,21 % tandis que le Nasdaq accusait une baisse de 2,72%. /Photo d'archives/REUTERS/Brendan McDermid

                        <!-- fin barre_outils --><!-- pub 190x60 DIVERS --><SCRIPT language=JavaScript>document.write('<scr'+'ipt type="text/JavaScript" src="http://ad.fr.doubleclick.net/adj/ts.lepoint.fr/'+rub+';tile='+(tile=tile+1)+';sz=190x60;ord=' + ord + '?"><\/script>');</SCRIPT><SCRIPT src="http://ad.fr.doubleclick.net/adj/ts.lepoint.fr/economie;tile=2;sz=190x60;ord=6752110250887620?" type=text/JavaScript></SCRIPT>

                        <!-- fin bandeau_article --><!-- D?but de la balise texte de l'article -->Wall Street affiche de lourdes pertes ? l'ouverture vendredi, les investisseurs redoutant un d?faut sur la dette de Duba?.
                        Quelques minutes apr?s l'ouverture, le Dow Jones, c?dait 2,02% ? 10.251,96 points. Le S&P 500 reculait de son c?t? de 2,21 % ? 1.086,05 points tandis que le Nasdaq accusait une baisse de 2,72% ? 2.116,84 points.

                        Les valeurs financi?res figurent parmi les plus attaqu?es. Ainsi, Bank of America, Citigroup, et JPMorgan Chase & Co reculaient-elles dans une fourchette comprise entre -1,83% et -3,6%, tandis que l'indice sectoriel, SPDR Financial ETF c?dait 2,11%.

                        Duba? a pourtant tent? de calmer les craintes autour d'un d?faut de paiement sur sa dette jeudi apr?s avoir ?branl? la confiance des investisseurs ? la suite de l'annonce faite mercredi par l'?mirat qu'il allait demander un moratoire sur les cr?ances de deux de ses entreprises phares.

                        "Cela en dit long sur le potentiel de crainte g?n?ralis?e et les dommages caus?s par la crise du cr?dit", note Peter Kenny, directeur g?n?ral de Knight Equity Markets.

                        Version fran?aise Alexandre Boksenbaum-Granier

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                        • #13
                          Re: Surprise, la nouvelle bulle vient du Golfe

                          27/11/09 15:17
                          Les cours du p?trole chutent lourdement

                          Les prix du p?trole chutent vendredi ? l?ouverture des ?changes ? New York, le baril l?chant 4,81 dollars ? 73,15 dollars, soit son niveau de juin dernier.


                          Le march? des mati?res premi?res est particuli?rement volatil en cette fin de semaine. La demande faite par Duba? World, la principale holding de l??mirat, de retarder l??ch?ance de sa dette d?une valeur de 59 milliards de dollars attise les craintes d?une faillite de l??mirat.

                          Les prix du p?trole chutent ce vendredi ? l?ouverture des ?changes ? New York, le baril l?chant 4,81 dollars ? 73,15 dollars, les op?rateurs s?inqui?tant des cons?quences des difficult?s financi?res de l??mirat de Duba? sur la reprise ?conomique.

                          Cette annonce faite par Duba? a jet? un froid sur l?ensemble de la finance, les march?s actions chutant lourdement jeudi (-3,36% sur l?indice europ?en EuroStoxx50) sur la totalit? des places mondiales (-3,22 pour le Nikkei ce vendredi). Dans le m?me temps, le dollar remontait de plus de 1% face ? l?euro ? 1,4867, les investisseurs marquant une soudaine aversion au risque.

                          La baisse du dollar fait grimper le prix du baril et inversement


                          Il se trouve que le dollar et le p?trole, qui est cot? en devise am?ricaine, entretiennent une corr?lation inverse. Une hausse du dollar fait ainsi chuter le prix du baril et des autres mati?res premi?res, ce qui est le cas actuellement.

                          La mont?e du prix de l?or noir enregistr?e ces derni?res semaines ?tait aussi bas?e sur un sentiment g?n?ral positif partag? par les investisseurs sur les march?s financiers. Les craintes apparues avec les probl?mes p?cuniaires de Duba? entra?nent logiquement une perte soudaine de l?attrait du p?trole.

                          ?Le p?trole brut est toujours en prise avec des fondamentaux baissiers, en d?pit des statistiques hebdomadaires sur les stocks publi?es aux Etats-Unis?, explique Darin Newsom, un analyste de Telvent DTN sur Market Watch. Les donn?es publi?es mercredi faisaient ?tat d?une augmentation des stocks de p?trole plus importante qu?attendue.

                          L?once d?or ?tait ?galement touch?e par ce repli du march? des mati?res premi?res, reculant de 3% ? 1.157,40 dollars ? 10h30.

                          G.Puech (lefigaro.fr)

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                          • #14
                            Re: Nouvelle bulle: spectre de faillite ? Duba?

                            Les march?s am?ricains effray?s par Duba?

                            27 novembre 2009 | 10h01
                            Mise ? jour: 27 novembre 2009 | 10h23

                            <!-- Lecture de la nouvelle --><!-- COMPLETE TEXTE -->Argent

                            Les march?s am?ricains ont ?t? frapp?s de plein fouet par les probl?mes financiers de Duba? ce matin, perdant environ 2% dans les premi?res minutes de transactions.

                            <!-- debut-photo-d --><!-- MAIN IMAGE -->

                            <!-- fin-photo-d -->
                            ? 9h51, l?indice Dow Jones perdait 1,71% ou 178 points ? 10 285 points pendant que le S&P 500 ?largi chutait de 2,1% ou 23 points ? 1087 points.
                            Le Nasdaq perdait aussi du poids, s?all?geant de 2% ou 45 points ? 2130 points.

                            Les march?s am?ricains ?taient ferm?s hier, ce qui accentue le recul de ce matin.

                            Les investisseurs sont pr?occup?s par les probl?mes financiers de la principale soci?t? d'investissement du gouvernement de l'?mirat de Duba?, qui a annonc? plus t?t cette semaine qu'elle risquait le d?faut de paiement.

                            ? Toronto, en d?pit du recul du prix du baril du p?trole, l?indice S&P 500 enregistrait des gains, peu apr?s 10h00. La hausse ?tait minime toutefois, soit de 0,2% ou 28 points ? 11 464 points.

                            Jeudi, le march? canadien avait c?d? 200,1 points pour terminer la s?ance ? 11 436,8 points.

                            L?indice de la Bourse de croissance TSX, qui compte une forte concentration de soci?t?s de mati?res premi?res, perdait 1,5% ou 22 points ? 1396 points.

                            En Europe, en apr?s-midi, vendredi, les principales places boursi?res ne semblaient pas ?tre ?branl?es outre mesure, affichant de l?g?res hausses.
                            T?t vendredi matin, le dollar canadien s'?changeait ? 93,33 cents US, en baisse de 0,97 cent par rapport ? la cl?ture de jeudi.

                            Les march?s ? travers le monde s'inqui?tent de l'annonce du gouvernement de Duba? ? l'effet qu'il restructurerait Dubai World, qui a d?velopp? une s?rie de projets immobiliers extravagants et dont la dette est estim?e aux environs de 60G$ US.

                            La soci?t? a en outre pri? ses cr?diteurs de lui laisser au moins jusqu'au mois de mai pour rembourser sa dette.
                            Avec La Presse Canadienne

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                            • #15
                              Re: Nouvelle bulle: spectre de faillite ? Duba?

                              ?tats et territoires [modifier]
                              Les E.A.U sont divis?s en 7 ?mirats et s??tendent sur une c?te de plus de 400km, divis?e en 3 r?gions. L??mirat de Duba? s??tend le long du Golfe Persique sur 72km et occupe 5% de la superficie totale du pays, soit environ 3,885km?. L??mirat de Sharjah s??tend sur 16km sur la c?te et sur 80km ? l?int?rieur des terres. Les ?mirats du nord Fujairah, Ajman, Ras Al Khaimah, et Umm al-Quwain ont une superficie totale de 3,881km? et occupent 5% de la superficie totale du pays.

                              Carte des Emirats Arabes Unis



                              D?mographie [modifier]

                              Article d?taill? : D?mographie des ?mirats arabes unis.
                              Les ?mirats arabes unis comptaient 2 563 212 habitants en 2006 mais 73,9 % de cette population n'?tait pas ?mirati. La moiti? de la population des ?mirats est originaire du sous-continent Indien (Pakistan, Inde, Maldives, etc) le reste provenant des autres pays arabes, d'Iran et d'Asie du Sud-Est (Malaisie, Indon?sie, etc). Selon d'autres estimations (fin 2006), la population des ?mirats arabes unis s'?l?ve ? 5,6 millions d'habitants dont 84 % d'immigr?s<SUP class=reference id=cite_ref-9>[10]</SUP>.

                              En 2007, on recensait pr?s de 700 000 travailleurs immigr?s ? Duba?<SUP class=reference id=cite_ref-10>[11]</SUP>.
                              L'arabe est la langue officielle du pays mais, pour des raisons ?conomiques et commerciales, l'anglais occupe une place importante, notamment dans le monde des affaires et du tourisme. L'hind?, l'ourdou, le farsi sont aussi tr?s parl?s du fait de la population immigr?e.

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