<TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 border=0><TBODY><TR><TD>La chute spectaculaire de Duba?
</BOUCLE_TT>publi? le mercredi 4 mars 2009
</TD></TR></TBODY></TABLE><!-- END #mainnews --><!-- START Alors que le monde musulman est install? dans un d?clin toujours plus profond au cours de la derni?re d?cennie, embourb? dans l’extr?misme politique, la maladie religieuse, le manque de pertinence ?conomique, les armes de destruction massive (ADM), l’anarchie, la dictature et les guerres civiles, Duba? s’est distingu? comme une heureuse anomalie.
« Burj Al Arab » (La tour des Arabes ) affirme ?tre le seul h?tel 7 ?toiles dans le monde.
Sous la direction du Cheikh Mohammed bin Rashid Al-Maktoum, Duba? (un des 7 Etats des Emirats arabes unis) a invit? les gens du monde entier ? venir « faire de l’argent » et ils l’ont fait. Environ 83 pour cent de sa population de 1,4 millions, sont ?trangers. L’?mirat a intelligemment exploit? le boom de l’?nergie autour de lui et il a eu l’ambition non seulement de mondialiser mais de devenir un chef de file de cette mondialisation. Duba? est devenu c?l?bre pour la seule piste de ski dans le d?sert tropical, le seul h?tel 7 ?toiles, et le b?timent le plus haut du monde, le tout fait avec un tour nouveau. (La publicit? pour les gratte-ciel, par exemple, les pr?sente comme « un exemple sans pr?c?dent de coop?ration internationale » et « un phare de progr?s pour le monde entier. »
Mais si Duba? a sembl? ?tre une exception ? la trajectoire musulmane g?n?rale, ce ne fut que temporaire.
Dans trois ar?nes distinctes – ?conomie, culture et sports – les tr?s r?cents d?veloppements montrent combien le mini-Etat avait de choses en commun avec le reste du monde musulman appauvri.
ECONOMIE
Duba? fut l’?cume de la vague du d?but des ann?es 2000, le plus pur exemple d’une ?conomie ? bulles , fond?e sur la hausse des prix et le boost?risme , un syst?me de Ponzi (arnaque) entre les nations. D?j? en 2006, l’?crivain financier Youssef Ibrahim diss?quait son ?conomie trompe l’œil :
Les ?normes recettes p?troli?res qui ont ?t? vers?es en deux ans n’ont nulle part o? aller, sinon de plus en plus dans la sp?culation immobili?re. C’est un grand commerce pour les promoteurs et leurs fournisseurs occidentaux et asiatiques aussi bien que pour les propri?taires – les cheikhs, rois, ?mirs et leurs amis hommes d’affaires importants qui poss?dent les d?serts sur lesquels les projets, tels des mirages, sont en cours de construction.
La formule, de leur point de vue, est tr?s simple : vendre les terres d?sertiques ? des investisseurs at a premium (? prime). Ensuite doubler les profits par le financement de la construction d’?les artificielles , de lacs, de centres commerciaux ? air-conditionn? et de belles promesses en l’air comme la plus grande piste de ski dans le d?sert, un jurassic park complet avec des dinosaures m?caniques sortis tout droit du film et des millions de logements. Ensuite se barrer et les laisser manger le g?teau.
La tour de Duba? est le plus haut b?timent du monde. Mais sera-t-elle habit?e ?
La direction de Duba?, note Ibrahim, a investi ses profits « depuis la vente des fantasmes de Disneyland dans le d?sert, ? des actifs durables ? l’ext?rieur du Golfe, telles que les installations portuaires et des h?tels. »
Lorsque la musique s’est arr?t?e, l’automne dernier, avec une r?cession dans le monde entier et le prix du p?trole chutant de plus des deux tiers, nul n’a ?t? touch? plus durement que la machine ? r?ve de Duba?. Tout comme elle s’?tait ?lev?e avec panache, elle coulait maintenant avec brio. Un exemple, comme l’a indiqu? Robert F.Worth dans le New Yok Times :
Avec l’?conomie de Duba? en chute libre, les journaux ont rapport? que plus de 3000 voitures se trouvaient abandonn?es partout dans le parc de stationnement, ? l’a?roport de Duba?, laiss?es par la fuite des ?trangers surendett?s ( qui peuvent en fait ?tre emprisonn?s s’ils ne payaient pas leurs factures.) Certains ont dit avoir crev? le plafond de leur carte de cr?dit et des notes d’excuses ont ?t? fix?es avec du ruban adh?sif sur le pare-brise.
Ce syndrome de la voiture unique abandonn?e r?sulte en partie des r?gles strictes de l’?mirat concernant le travail. Comme Worth l’explique « les ch?meurs perdent ici leur visa de travail et ils ont alors un mois pour quitter le pays . Cela a pour effet de r?duire les d?penses, de cr?er des logements vacants et de faire baisser le prix de l’immobilier, dans une spirale descendante qui a laiss? des parties de Duba? – salu?e comme la superpuissance ?conomique du Moyen-Orient – ressemblant ? une ville fant?me.
Les signes de la nouvelle p?nurie abondent :
Le prix de l’immobilier, qui ont augment? de fa?on spectaculaire durant les six ann?es de boom de Duba?, ont chut? de 30 pour cent ou plus au cours des deux ou trois derniers mois dans certaines parties de la ville. …de m?me beaucoup de voitures de luxe sont ? vendre, parfois vendues 40 pour cent de moins que le prix demand? il y a deux mois disent les concessionnaires de voitures automobiles. Les routes de Duba?, g?n?ralement surcharg?es de trafic ? cette ?poque de l’ann?e, sont maintenant pour la plupart d?gag?es.
Les expatri?s sont maintenant en baisse dans le pays, explique Worth, certains voient cela « comme si c’?tait une anarque (un jeu de con) depuis le d?but. »
Il y a toutes les raisons de penser que la descente ?conomique vient tout juste de commencer et a un long chemin ? parcourir. Comme il arrive en ce cas, les ?trangers fuient. Christopher, sp?cialiste des Emirats arabes unis ? l’universit? de Durham, note que « Quand Duba? ?tait riche et prosp?re, tout le monde souhaitait ?tre son ami. Maintenant qu’il n’a plus d’argent en poche, personne ne d?sire plus ?tre copain avec lui. »
CULTURE
Quand il s’agit d’extravagance culturelle, Duba? c?de la premi?re place ? son voisin, Ab? Dhab?, qui au d?but de 2007, a annonc? le district culturel de « Saadiyat Island », incluant les satellites des mus?es Guggenheim (co?t 400 millions de dollars am?ricains) et du Louvre (1, 3milliard de dollars), plus de deux douzaines d’autres mus?es, centres d’arts de la sc?ne et pavillons.
Pourtant, Duba? a des ambitions, et si les unes sont plus modestes , c’est la premi?re compagnie a?rienne des Emirats et il y a le festival international de la litt?rature, ouvrant le 26 f?vrier, utilis? comme devant ?tre son retour litt?raire.
Un message de bienvenue du directeur du Festival, Isobel Abulhoul, explique :
EAIFL (Le Festival International de Litt?rature des Emirats Arabes) est le premier vrai festival litt?raire du Moyen-Orient c?l?brant le monde des livres dans toute son infinie vari?t?, avec plus de 50 manifestations mettant en vedette des auteurs dont les livres couvrent tous les registres depuis les plus beaux succ?s de la fiction litt?raire contemporaine, jusqu’aux titres ayant pour inspiration les styles de vie, en passant par le monde magique des enfants, les ?crits de science-fiction et de fantaisie. Nous vous invitons ? partager et ? profiter de leur compagnie dans une ambiance d?contract?e de festival, rendue encore plus riche par notre « frange » dynamique qui met en valeur les talents divers et merveilleux de notre ville tr?s sp?ciale : Duba?.
Auteur britannique G?raldine Bedell fut ray?e des invit?s de Duba? en raison de son roman « The Gulf between is » ( le Golfe parmi nous)qui parle d’un cheikh homosexuel.
Le Festival se vante d’avoir des auteurs venus de vingt pays, y compris de grands noms comme Frank Mc Court et Louis de Berni?res.
Tant mieux, mais la EAIFL frappa un coup avant m?me l’ouverture et qui menace d’?clipser la manifestation elle-m?me.
« Le monde des livres dans toute son infinie vari?t? » ! Or le Festival a interdit l’auteur britannique G?raldine Bedell ? cause du Cheikh Rashid, l’un des personnages dans son roman « the Gulf Between Us » (Penguin) qui est un homosexuel arabe avec un ami anglais. Pour aggraver les choses, l’action se situe dans le contexte de la guerre du Koweit.
Comme Abulhoul l’a ?crit ? Bedell en la rayant des invitations : « Je ne veux pas oublier notre f?te pour le lancement d’un livre controvers?. Si nous proc?dions au lancement du livre et avec les journalistes qui le liraient, alors vous pouvez imaginer les retomb?es politiques qui s’ensuivraient. Quant ? la guerre du Koweit, cela pourrait ?tre un champ de mines pour nous. »
Bedell a r?pondu que son roman ?tait incroyablement tendre envers le Golfe. « Je me sens tr?s chaleureuse ? son ?gard, sauf quand arrivent des choses comme cela. Il remet en question toute la notion de savoir si les Emirats et d’autres Etats du Golfe d?sirent vraiment faire partie du monde culturel contemporain…Vous ne pouvez pas interdire les livres et attendre que votre festival litt?raire soit pris au s?rieux. »
En effet le plus grand nom de la manifestation de Duba?, l’auteure canadienne Margaret Atwood, a boud? en signe de protestation contre l’exclusion de Bedell ( « Je ne peux pas faire partie du festival cette ann?e », acceptant finalement d’appara?tre sur vid?o dans un d?bat sur la censure, mise en sc?ne par le PEN International dans le cadre du festival.
SPORTS
Shahar Peer est la star de tennis isra?lienne exclue d’un tournoi ? Duba? en raison de sa nationalit?.
Vous ne pouvez pas non plus interdire l’une des meilleures joueuses du jeu et que votre tournoi de tennis soit pris au s?rieux.
Mais Duba? a fait cela plus t?t ce mois-ci quand il a interdit Shahar Peer, 21 ans, class? 45 ?me, parmi les joueuses de niveau mondial, avec ses 2 millions de dollars du championnat de tennis f?minin de la Barclays Duba?.
Pourquoi ? Eh bien, elle est isra?lienne. Les organisateurs de la manifestation ont donn? leurs craintes pour la s?curit? comme raison d’exclure Peer.
Ayant consult? Peer, l’Association f?minine de Tennis a d?cid? de poursuivre le tournoi de Duba? « Elle ne d?sirait pas voir les autres joueurs l?s?s de la m?me mani?re qu’elle avait ?t? l?s?e » a dit Larry Scott, chef de la direction de la WTA.
N?anmoins l’exclusion de Peer a eu des r?percussions imm?diates pour Duba?. The Tennis Channel a annul? la couverture de l’?v?nement ; le Wall Sreet Journal Europe a retir? son parrainage. Les organisateurs de la manifestation ont eu des amendes de 300.000 dollars am?ricains (dont 44.250 iront ? Peer) ; et la star am?ricaine Andy Roddick a dit qu’il allait boycotter le championnat masculin de Duba?. Au cours de la c?r?monie de troph?e, le vainqueur du tournoi a d?concert? les h?tes en mentionnant l’exclusion de Peer.
Non seulement Scott a ?t? bombard? de messages de fans boulevers?s(« C’est ?videmment une question sensible » mais il a annonc? « un v?ritable effet boule de neige ».
« J’ai ?t? contact? par des repr?sentants d’autres entreprises, d’?tablissements universitaires, institutions culturelles qui ne doivent investir dans les Emirats arabes unis que si leur sont donn?s les garanties que les Isra?liens pourraient participer aux activit?s ».
A la suite de l’?chec de Peer, Andy Ram, un Isra?lien qui a occup? le 11 ?me rang chez les joueurs de tennis, a obtenu une « autorisation sp?ciale » pour entrer ? Duba? et il va jouer cette semaine dans le championnat de tennis masculin de Barclay. Pour rester sur le calendrier de tourn?e de 2010, les organisateurs de Duba? doivent garantir un droit de participer au tournoi sans ?tre qualifi? (wild-card), Arriver ? jouer m?me si on ne parvient pas ? se qualifier et ils doivent accorder des visas de qualification pour les joueurs isra?liens huit semaines ? l’avance.
En d’autres termes, Duba? doit accepter les r?gles internationales ou il va s’exclure lui-m?me du championnat. Ce n’est pas une mince affaire dans un mini-Etat qui est all? dans les sports de haut niveau dans une large mesure comme un moyen d’attirer le tourisme.
L’Associated Press note qu’il accueille les tournois de golfe, les courses de chevaux des plus riches dans le monde, qu’il est le foyer de l’organisme r?gissant le monde du cricket et il est en voie de construire une cit? des sports de 4 milliards pour abriter les stades, les ?coles de sports et les nombreux terrains de golfe verdoyants. »
CONCLUSION
A travers un m?lange grisant de vitesse et d’opulence, Duba? a tent? de sauter de difficiles d?cisions ?conomiques, religieuses et politiques.
L’Establishment a esp?r? que de grosses constructions se substitueraient ? une bonne base. Il a esp?r? esquiver les questions difficiles et que le faste ?craserait la substance. Par exemple il s’attendait ? ce que patronner des manifestations de prestige lui permette de modifier les r?gles. Duba? dit : pas de litt?rature homosexuelle ou pas de joueurs de tennis isra?liens ? Soit ! R?gles de Duba? , le monde suit.
Mais cela n’arrivera pas. La forte baisse des prix du p?trole a expos? la faiblesse incontournable du pays, tandis que les d?b?cles litt?raire et du tennis ont confirm? la chute.Au lieu de cela un tout autre mod?le tente aujourd’hui – ce que j’appelle la s?paration des civilisations . Incapable d’imposer leur fa?on d’?tre, les Arabes du Golfe persique sont en train de reculer dans un ghetto musulman avec sa propre ?conomie ( incluant les outils l?gaux religieux ad?quats), les biens de consommation, les medias, le transport, la restauration rapide, des comp?titions sportives, les moteurs de recherche et m?me des syst?mes de ma?trise du temps.
Cette ligne de conduite est vou?e ? l’?chec. A un certain point, les questions au centre de la vie musulmane au cours des deux derniers si?cles – la tension entre tradition et modernit?, l’opposition de l’identit? musulmane ? des valeurs universelles, les pressions du d?veloppement ?conomique – auront ? se trouver confront?s.
L’hucksterisme (colportage) et le parler rapide ne r?soudront pas ces probl?mes. De m?me que les vacances de Duba? prennent fin brutalement , son dur travail commence.
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<TABLE id=div10 cellSpacing=0 cellPadding=0 width=300 align=right border=0><TBODY><TR><TD><!-- START 300x250 -->
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? Burj Al Arab ? (La tour des Arabes ) affirme ?tre le seul h?tel 7 ?toiles dans le monde.
Sous la direction du Cheikh Mohammed bin Rashid Al-Maktoum, Duba? (un des 7 Etats des Emirats arabes unis) a invit? les gens du monde entier ? venir ? faire de l?argent ? et ils l?ont fait. Environ 83 pour cent de sa population de 1,4 millions, sont ?trangers. L??mirat a intelligemment exploit? le boom de l??nergie autour de lui et il a eu l?ambition non seulement de mondialiser mais de devenir un chef de file de cette mondialisation. Duba? est devenu c?l?bre pour la seule piste de ski dans le d?sert tropical, le seul h?tel 7 ?toiles, et le b?timent le plus haut du monde, le tout fait avec un tour nouveau. (La publicit? pour les gratte-ciel, par exemple, les pr?sente comme ? un exemple sans pr?c?dent de coop?ration internationale ? et ? un phare de progr?s pour le monde entier. ?)
Mais si Duba? a sembl? ?tre une exception ? la trajectoire musulmane g?n?rale, ce ne fut que temporaire.
Dans trois ar?nes distinctes ? ?conomie, culture et sports ? les tr?s r?cents d?veloppements montrent combien le mini-Etat avait de choses en commun avec le reste du monde musulman appauvri.
ECONOMIE
Duba? fut l??cume de la vague du d?but des ann?es 2000, le plus pur exemple d?une ?conomie ? bulles , fond?e sur la hausse des prix et le boost?risme , un syst?me de Ponzi (arnaque) entre les nations. D?j? en 2006, l??crivain financier Youssef Ibrahim diss?quait son ?conomie trompe l??il :
Les ?normes recettes p?troli?res qui ont ?t? vers?es en deux ans n?ont nulle part o? aller, sinon de plus en plus dans la sp?culation immobili?re. C?est un grand commerce pour les promoteurs et leurs fournisseurs occidentaux et asiatiques aussi bien que pour les propri?taires ? les cheikhs, rois, ?mirs et leurs amis hommes d?affaires importants qui poss?dent les d?serts sur lesquels les projets, tels des mirages, sont en cours de construction.
La formule, de leur point de vue, est tr?s simple : vendre les terres d?sertiques ? des investisseurs at a premium (? prime). Ensuite doubler les profits par le financement de la construction d??les artificielles , de lacs, de centres commerciaux ? air-conditionn? et de belles promesses en l?air comme la plus grande piste de ski dans le d?sert, un jurassic park complet avec des dinosaures m?caniques sortis tout droit du film et des millions de logements. Ensuite se barrer et les laisser manger le g?teau.
La tour de Duba? est le plus haut b?timent du monde. Mais sera-t-elle habit?e ?
La direction de Duba?, note Ibrahim, a investi ses profits ? depuis la vente des fantasmes de Disneyland dans le d?sert, ? des actifs durables ? l?ext?rieur du Golfe, telles que les installations portuaires et des h?tels. ?
Lorsque la musique s?est arr?t?e, l?automne dernier, avec une r?cession dans le monde entier et le prix du p?trole chutant de plus des deux tiers, nul n?a ?t? touch? plus durement que la machine ? r?ve de Duba?. Tout comme elle s??tait ?lev?e avec panache, elle coulait maintenant avec brio. Un exemple, comme l?a indiqu? Robert F.Worth dans le New Yok Times :
Avec l??conomie de Duba? en chute libre, les journaux ont rapport? que plus de 3000 voitures se trouvaient abandonn?es partout dans le parc de stationnement, ? l?a?roport de Duba?, laiss?es par la fuite des ?trangers surendett?s ( qui peuvent en fait ?tre emprisonn?s s?ils ne payaient pas leurs factures.) Certains ont dit avoir crev? le plafond de leur carte de cr?dit et des notes d?excuses ont ?t? fix?es avec du ruban adh?sif sur le pare-brise.
Ce syndrome de la voiture unique abandonn?e r?sulte en partie des r?gles strictes de l??mirat concernant le travail. Comme Worth l?explique ? les ch?meurs perdent ici leur visa de travail et ils ont alors un mois pour quitter le pays . Cela a pour effet de r?duire les d?penses, de cr?er des logements vacants et de faire baisser le prix de l?immobilier, dans une spirale descendante qui a laiss? des parties de Duba? ? salu?e comme la superpuissance ?conomique du Moyen-Orient ? ressemblant ? une ville fant?me.
Les signes de la nouvelle p?nurie abondent :
Le prix de l?immobilier, qui ont augment? de fa?on spectaculaire durant les six ann?es de boom de Duba?, ont chut? de 30 pour cent ou plus au cours des deux ou trois derniers mois dans certaines parties de la ville. ?de m?me beaucoup de voitures de luxe sont ? vendre, parfois vendues 40 pour cent de moins que le prix demand? il y a deux mois disent les concessionnaires de voitures automobiles. Les routes de Duba?, g?n?ralement surcharg?es de trafic ? cette ?poque de l?ann?e, sont maintenant pour la plupart d?gag?es.
Les expatri?s sont maintenant en baisse dans le pays, explique Worth, certains voient cela ? comme si c??tait une anarque (un jeu de con) depuis le d?but. ?
Il y a toutes les raisons de penser que la descente ?conomique vient tout juste de commencer et a un long chemin ? parcourir. Comme il arrive en ce cas, les ?trangers fuient. Christopher, sp?cialiste des Emirats arabes unis ? l?universit? de Durham, note que ? Quand Duba? ?tait riche et prosp?re, tout le monde souhaitait ?tre son ami. Maintenant qu?il n?a plus d?argent en poche, personne ne d?sire plus ?tre copain avec lui. ?
CULTURE
Quand il s?agit d?extravagance culturelle, Duba? c?de la premi?re place ? son voisin, Ab? Dhab?, qui au d?but de 2007, a annonc? le district culturel de ? Saadiyat Island ?, incluant les satellites des mus?es Guggenheim (co?t 400 millions de dollars am?ricains) et du Louvre (1, 3milliard de dollars), plus de deux douzaines d?autres mus?es, centres d?arts de la sc?ne et pavillons.
Pourtant, Duba? a des ambitions, et si les unes sont plus modestes , c?est la premi?re compagnie a?rienne des Emirats et il y a le festival international de la litt?rature, ouvrant le 26 f?vrier, utilis? comme devant ?tre son retour litt?raire.
Un message de bienvenue du directeur du Festival, Isobel Abulhoul, explique :
EAIFL (Le Festival International de Litt?rature des Emirats Arabes) est le premier vrai festival litt?raire du Moyen-Orient c?l?brant le monde des livres dans toute son infinie vari?t?, avec plus de 50 manifestations mettant en vedette des auteurs dont les livres couvrent tous les registres depuis les plus beaux succ?s de la fiction litt?raire contemporaine, jusqu?aux titres ayant pour inspiration les styles de vie, en passant par le monde magique des enfants, les ?crits de science-fiction et de fantaisie. Nous vous invitons ? partager et ? profiter de leur compagnie dans une ambiance d?contract?e de festival, rendue encore plus riche par notre ? frange ? dynamique qui met en valeur les talents divers et merveilleux de notre ville tr?s sp?ciale : Duba?.
Auteur britannique G?raldine Bedell fut ray?e des invit?s de Duba? en raison de son roman ? The Gulf between is ? ( le Golfe parmi nous)qui parle d?un cheikh homosexuel.
Le Festival se vante d?avoir des auteurs venus de vingt pays, y compris de grands noms comme Frank Mc Court et Louis de Berni?res.
Tant mieux, mais la EAIFL frappa un coup avant m?me l?ouverture et qui menace d??clipser la manifestation elle-m?me.
? Le monde des livres dans toute son infinie vari?t? ? ! Or le Festival a interdit l?auteur britannique G?raldine Bedell ? cause du Cheikh Rashid, l?un des personnages dans son roman ? the Gulf Between Us ? (Penguin) qui est un homosexuel arabe avec un ami anglais. Pour aggraver les choses, l?action se situe dans le contexte de la guerre du Koweit.
Comme Abulhoul l?a ?crit ? Bedell en la rayant des invitations : ? Je ne veux pas oublier notre f?te pour le lancement d?un livre controvers?. Si nous proc?dions au lancement du livre et avec les journalistes qui le liraient, alors vous pouvez imaginer les retomb?es politiques qui s?ensuivraient. Quant ? la guerre du Koweit, cela pourrait ?tre un champ de mines pour nous. ?
Bedell a r?pondu que son roman ?tait incroyablement tendre envers le Golfe. ? Je me sens tr?s chaleureuse ? son ?gard, sauf quand arrivent des choses comme cela. Il remet en question toute la notion de savoir si les Emirats et d?autres Etats du Golfe d?sirent vraiment faire partie du monde culturel contemporain?Vous ne pouvez pas interdire les livres et attendre que votre festival litt?raire soit pris au s?rieux. ?
En effet le plus grand nom de la manifestation de Duba?, l?auteure canadienne Margaret Atwood, a boud? en signe de protestation contre l?exclusion de Bedell ( ? Je ne peux pas faire partie du festival cette ann?e ?), acceptant finalement d?appara?tre sur vid?o dans un d?bat sur la censure, mise en sc?ne par le PEN International dans le cadre du festival.
SPORTS
Shahar Peer est la star de tennis isra?lienne exclue d?un tournoi ? Duba? en raison de sa nationalit?.
Vous ne pouvez pas non plus interdire l?une des meilleures joueuses du jeu et que votre tournoi de tennis soit pris au s?rieux.
Mais Duba? a fait cela plus t?t ce mois-ci quand il a interdit Shahar Peer, 21 ans, class? 45 ?me, parmi les joueuses de niveau mondial, avec ses 2 millions de dollars du championnat de tennis f?minin de la Barclays Duba?.
Pourquoi ? Eh bien, elle est isra?lienne. Les organisateurs de la manifestation ont donn? leurs craintes pour la s?curit? comme raison d?exclure Peer.
Ayant consult? Peer, l?Association f?minine de Tennis a d?cid? de poursuivre le tournoi de Duba? ? Elle ne d?sirait pas voir les autres joueurs l?s?s de la m?me mani?re qu?elle avait ?t? l?s?e ? a dit Larry Scott, chef de la direction de la WTA.
N?anmoins l?exclusion de Peer a eu des r?percussions imm?diates pour Duba?. The Tennis Channel a annul? la couverture de l??v?nement ; le Wall Sreet Journal Europe a retir? son parrainage. Les organisateurs de la manifestation ont eu des amendes de 300.000 dollars am?ricains (dont 44.250 iront ? Peer) ; et la star am?ricaine Andy Roddick a dit qu?il allait boycotter le championnat masculin de Duba?. Au cours de la c?r?monie de troph?e, le vainqueur du tournoi a d?concert? les h?tes en mentionnant l?exclusion de Peer.
Non seulement Scott a ?t? bombard? de messages de fans boulevers?s(? C?est ?videmment une question sensible ?) mais il a annonc? ? un v?ritable effet boule de neige ?.
? J?ai ?t? contact? par des repr?sentants d?autres entreprises, d??tablissements universitaires, institutions culturelles qui ne doivent investir dans les Emirats arabes unis que si leur sont donn?s les garanties que les Isra?liens pourraient participer aux activit?s ?.
A la suite de l??chec de Peer, Andy Ram, un Isra?lien qui a occup? le 11 ?me rang chez les joueurs de tennis, a obtenu une ? autorisation sp?ciale ? pour entrer ? Duba? et il va jouer cette semaine dans le championnat de tennis masculin de Barclay. Pour rester sur le calendrier de tourn?e de 2010, les organisateurs de Duba? doivent garantir un droit de participer au tournoi sans ?tre qualifi? (wild-card), Arriver ? jouer m?me si on ne parvient pas ? se qualifier et ils doivent accorder des visas de qualification pour les joueurs isra?liens huit semaines ? l?avance.
En d?autres termes, Duba? doit accepter les r?gles internationales ou il va s?exclure lui-m?me du championnat. Ce n?est pas une mince affaire dans un mini-Etat qui est all? dans les sports de haut niveau dans une large mesure comme un moyen d?attirer le tourisme.
L?Associated Press note qu?il accueille les tournois de golfe, les courses de chevaux des plus riches dans le monde, qu?il est le foyer de l?organisme r?gissant le monde du cricket et il est en voie de construire une cit? des sports de 4 milliards pour abriter les stades, les ?coles de sports et les nombreux terrains de golfe verdoyants. ?
CONCLUSION
A travers un m?lange grisant de vitesse et d?opulence, Duba? a tent? de sauter de difficiles d?cisions ?conomiques, religieuses et politiques.
L?Establishment a esp?r? que de grosses constructions se substitueraient ? une bonne base. Il a esp?r? esquiver les questions difficiles et que le faste ?craserait la substance. Par exemple il s?attendait ? ce que patronner des manifestations de prestige lui permette de modifier les r?gles. Duba? dit : pas de litt?rature homosexuelle ou pas de joueurs de tennis isra?liens ? Soit ! R?gles de Duba? , le monde suit.
Mais cela n?arrivera pas. La forte baisse des prix du p?trole a expos? la faiblesse incontournable du pays, tandis que les d?b?cles litt?raire et du tennis ont confirm? la chute. Au lieu de cela un tout autre mod?le tente aujourd?hui ? ce que j?appelle la s?paration des civilisations . Incapable d?imposer leur fa?on d??tre, les Arabes du Golfe persique sont en train de reculer dans un ghetto musulman avec sa propre ?conomie ( incluant les outils l?gaux religieux ad?quats), les biens de consommation, les medias, le transport, la restauration rapide, des comp?titions sportives, les moteurs de recherche et m?me des syst?mes de ma?trise du temps.
Cette ligne de conduite est vou?e ? l??chec. A un certain point, les questions au centre de la vie musulmane au cours des deux derniers si?cles ? la tension entre tradition et modernit?, l?opposition de l?identit? musulmane ? des valeurs universelles, les pressions du d?veloppement ?conomique ? auront ? se trouver confront?s.
L?hucksterisme (colportage) et le parler rapide ne r?soudront pas ces probl?mes. De m?me que les vacances de Duba? prennent fin brutalement , son dur travail commence.
</BOUCLE_TT>publi? le mercredi 4 mars 2009
</TD></TR></TBODY></TABLE><!-- END #mainnews --><!-- START Alors que le monde musulman est install? dans un d?clin toujours plus profond au cours de la derni?re d?cennie, embourb? dans l’extr?misme politique, la maladie religieuse, le manque de pertinence ?conomique, les armes de destruction massive (ADM), l’anarchie, la dictature et les guerres civiles, Duba? s’est distingu? comme une heureuse anomalie.
« Burj Al Arab » (La tour des Arabes ) affirme ?tre le seul h?tel 7 ?toiles dans le monde.
Sous la direction du Cheikh Mohammed bin Rashid Al-Maktoum, Duba? (un des 7 Etats des Emirats arabes unis) a invit? les gens du monde entier ? venir « faire de l’argent » et ils l’ont fait. Environ 83 pour cent de sa population de 1,4 millions, sont ?trangers. L’?mirat a intelligemment exploit? le boom de l’?nergie autour de lui et il a eu l’ambition non seulement de mondialiser mais de devenir un chef de file de cette mondialisation. Duba? est devenu c?l?bre pour la seule piste de ski dans le d?sert tropical, le seul h?tel 7 ?toiles, et le b?timent le plus haut du monde, le tout fait avec un tour nouveau. (La publicit? pour les gratte-ciel, par exemple, les pr?sente comme « un exemple sans pr?c?dent de coop?ration internationale » et « un phare de progr?s pour le monde entier. »
Mais si Duba? a sembl? ?tre une exception ? la trajectoire musulmane g?n?rale, ce ne fut que temporaire.
Dans trois ar?nes distinctes – ?conomie, culture et sports – les tr?s r?cents d?veloppements montrent combien le mini-Etat avait de choses en commun avec le reste du monde musulman appauvri.
ECONOMIE
Duba? fut l’?cume de la vague du d?but des ann?es 2000, le plus pur exemple d’une ?conomie ? bulles , fond?e sur la hausse des prix et le boost?risme , un syst?me de Ponzi (arnaque) entre les nations. D?j? en 2006, l’?crivain financier Youssef Ibrahim diss?quait son ?conomie trompe l’œil :
Les ?normes recettes p?troli?res qui ont ?t? vers?es en deux ans n’ont nulle part o? aller, sinon de plus en plus dans la sp?culation immobili?re. C’est un grand commerce pour les promoteurs et leurs fournisseurs occidentaux et asiatiques aussi bien que pour les propri?taires – les cheikhs, rois, ?mirs et leurs amis hommes d’affaires importants qui poss?dent les d?serts sur lesquels les projets, tels des mirages, sont en cours de construction.
La formule, de leur point de vue, est tr?s simple : vendre les terres d?sertiques ? des investisseurs at a premium (? prime). Ensuite doubler les profits par le financement de la construction d’?les artificielles , de lacs, de centres commerciaux ? air-conditionn? et de belles promesses en l’air comme la plus grande piste de ski dans le d?sert, un jurassic park complet avec des dinosaures m?caniques sortis tout droit du film et des millions de logements. Ensuite se barrer et les laisser manger le g?teau.
La tour de Duba? est le plus haut b?timent du monde. Mais sera-t-elle habit?e ?
La direction de Duba?, note Ibrahim, a investi ses profits « depuis la vente des fantasmes de Disneyland dans le d?sert, ? des actifs durables ? l’ext?rieur du Golfe, telles que les installations portuaires et des h?tels. »
Lorsque la musique s’est arr?t?e, l’automne dernier, avec une r?cession dans le monde entier et le prix du p?trole chutant de plus des deux tiers, nul n’a ?t? touch? plus durement que la machine ? r?ve de Duba?. Tout comme elle s’?tait ?lev?e avec panache, elle coulait maintenant avec brio. Un exemple, comme l’a indiqu? Robert F.Worth dans le New Yok Times :
Avec l’?conomie de Duba? en chute libre, les journaux ont rapport? que plus de 3000 voitures se trouvaient abandonn?es partout dans le parc de stationnement, ? l’a?roport de Duba?, laiss?es par la fuite des ?trangers surendett?s ( qui peuvent en fait ?tre emprisonn?s s’ils ne payaient pas leurs factures.) Certains ont dit avoir crev? le plafond de leur carte de cr?dit et des notes d’excuses ont ?t? fix?es avec du ruban adh?sif sur le pare-brise.
Ce syndrome de la voiture unique abandonn?e r?sulte en partie des r?gles strictes de l’?mirat concernant le travail. Comme Worth l’explique « les ch?meurs perdent ici leur visa de travail et ils ont alors un mois pour quitter le pays . Cela a pour effet de r?duire les d?penses, de cr?er des logements vacants et de faire baisser le prix de l’immobilier, dans une spirale descendante qui a laiss? des parties de Duba? – salu?e comme la superpuissance ?conomique du Moyen-Orient – ressemblant ? une ville fant?me.
Les signes de la nouvelle p?nurie abondent :
Le prix de l’immobilier, qui ont augment? de fa?on spectaculaire durant les six ann?es de boom de Duba?, ont chut? de 30 pour cent ou plus au cours des deux ou trois derniers mois dans certaines parties de la ville. …de m?me beaucoup de voitures de luxe sont ? vendre, parfois vendues 40 pour cent de moins que le prix demand? il y a deux mois disent les concessionnaires de voitures automobiles. Les routes de Duba?, g?n?ralement surcharg?es de trafic ? cette ?poque de l’ann?e, sont maintenant pour la plupart d?gag?es.
Les expatri?s sont maintenant en baisse dans le pays, explique Worth, certains voient cela « comme si c’?tait une anarque (un jeu de con) depuis le d?but. »
Il y a toutes les raisons de penser que la descente ?conomique vient tout juste de commencer et a un long chemin ? parcourir. Comme il arrive en ce cas, les ?trangers fuient. Christopher, sp?cialiste des Emirats arabes unis ? l’universit? de Durham, note que « Quand Duba? ?tait riche et prosp?re, tout le monde souhaitait ?tre son ami. Maintenant qu’il n’a plus d’argent en poche, personne ne d?sire plus ?tre copain avec lui. »
CULTURE
Quand il s’agit d’extravagance culturelle, Duba? c?de la premi?re place ? son voisin, Ab? Dhab?, qui au d?but de 2007, a annonc? le district culturel de « Saadiyat Island », incluant les satellites des mus?es Guggenheim (co?t 400 millions de dollars am?ricains) et du Louvre (1, 3milliard de dollars), plus de deux douzaines d’autres mus?es, centres d’arts de la sc?ne et pavillons.
Pourtant, Duba? a des ambitions, et si les unes sont plus modestes , c’est la premi?re compagnie a?rienne des Emirats et il y a le festival international de la litt?rature, ouvrant le 26 f?vrier, utilis? comme devant ?tre son retour litt?raire.
Un message de bienvenue du directeur du Festival, Isobel Abulhoul, explique :
EAIFL (Le Festival International de Litt?rature des Emirats Arabes) est le premier vrai festival litt?raire du Moyen-Orient c?l?brant le monde des livres dans toute son infinie vari?t?, avec plus de 50 manifestations mettant en vedette des auteurs dont les livres couvrent tous les registres depuis les plus beaux succ?s de la fiction litt?raire contemporaine, jusqu’aux titres ayant pour inspiration les styles de vie, en passant par le monde magique des enfants, les ?crits de science-fiction et de fantaisie. Nous vous invitons ? partager et ? profiter de leur compagnie dans une ambiance d?contract?e de festival, rendue encore plus riche par notre « frange » dynamique qui met en valeur les talents divers et merveilleux de notre ville tr?s sp?ciale : Duba?.
Auteur britannique G?raldine Bedell fut ray?e des invit?s de Duba? en raison de son roman « The Gulf between is » ( le Golfe parmi nous)qui parle d’un cheikh homosexuel.
Le Festival se vante d’avoir des auteurs venus de vingt pays, y compris de grands noms comme Frank Mc Court et Louis de Berni?res.
Tant mieux, mais la EAIFL frappa un coup avant m?me l’ouverture et qui menace d’?clipser la manifestation elle-m?me.
« Le monde des livres dans toute son infinie vari?t? » ! Or le Festival a interdit l’auteur britannique G?raldine Bedell ? cause du Cheikh Rashid, l’un des personnages dans son roman « the Gulf Between Us » (Penguin) qui est un homosexuel arabe avec un ami anglais. Pour aggraver les choses, l’action se situe dans le contexte de la guerre du Koweit.
Comme Abulhoul l’a ?crit ? Bedell en la rayant des invitations : « Je ne veux pas oublier notre f?te pour le lancement d’un livre controvers?. Si nous proc?dions au lancement du livre et avec les journalistes qui le liraient, alors vous pouvez imaginer les retomb?es politiques qui s’ensuivraient. Quant ? la guerre du Koweit, cela pourrait ?tre un champ de mines pour nous. »
Bedell a r?pondu que son roman ?tait incroyablement tendre envers le Golfe. « Je me sens tr?s chaleureuse ? son ?gard, sauf quand arrivent des choses comme cela. Il remet en question toute la notion de savoir si les Emirats et d’autres Etats du Golfe d?sirent vraiment faire partie du monde culturel contemporain…Vous ne pouvez pas interdire les livres et attendre que votre festival litt?raire soit pris au s?rieux. »
En effet le plus grand nom de la manifestation de Duba?, l’auteure canadienne Margaret Atwood, a boud? en signe de protestation contre l’exclusion de Bedell ( « Je ne peux pas faire partie du festival cette ann?e », acceptant finalement d’appara?tre sur vid?o dans un d?bat sur la censure, mise en sc?ne par le PEN International dans le cadre du festival.
SPORTS
Shahar Peer est la star de tennis isra?lienne exclue d’un tournoi ? Duba? en raison de sa nationalit?.
Vous ne pouvez pas non plus interdire l’une des meilleures joueuses du jeu et que votre tournoi de tennis soit pris au s?rieux.
Mais Duba? a fait cela plus t?t ce mois-ci quand il a interdit Shahar Peer, 21 ans, class? 45 ?me, parmi les joueuses de niveau mondial, avec ses 2 millions de dollars du championnat de tennis f?minin de la Barclays Duba?.
Pourquoi ? Eh bien, elle est isra?lienne. Les organisateurs de la manifestation ont donn? leurs craintes pour la s?curit? comme raison d’exclure Peer.
Ayant consult? Peer, l’Association f?minine de Tennis a d?cid? de poursuivre le tournoi de Duba? « Elle ne d?sirait pas voir les autres joueurs l?s?s de la m?me mani?re qu’elle avait ?t? l?s?e » a dit Larry Scott, chef de la direction de la WTA.
N?anmoins l’exclusion de Peer a eu des r?percussions imm?diates pour Duba?. The Tennis Channel a annul? la couverture de l’?v?nement ; le Wall Sreet Journal Europe a retir? son parrainage. Les organisateurs de la manifestation ont eu des amendes de 300.000 dollars am?ricains (dont 44.250 iront ? Peer) ; et la star am?ricaine Andy Roddick a dit qu’il allait boycotter le championnat masculin de Duba?. Au cours de la c?r?monie de troph?e, le vainqueur du tournoi a d?concert? les h?tes en mentionnant l’exclusion de Peer.
Non seulement Scott a ?t? bombard? de messages de fans boulevers?s(« C’est ?videmment une question sensible » mais il a annonc? « un v?ritable effet boule de neige ».
« J’ai ?t? contact? par des repr?sentants d’autres entreprises, d’?tablissements universitaires, institutions culturelles qui ne doivent investir dans les Emirats arabes unis que si leur sont donn?s les garanties que les Isra?liens pourraient participer aux activit?s ».
A la suite de l’?chec de Peer, Andy Ram, un Isra?lien qui a occup? le 11 ?me rang chez les joueurs de tennis, a obtenu une « autorisation sp?ciale » pour entrer ? Duba? et il va jouer cette semaine dans le championnat de tennis masculin de Barclay. Pour rester sur le calendrier de tourn?e de 2010, les organisateurs de Duba? doivent garantir un droit de participer au tournoi sans ?tre qualifi? (wild-card), Arriver ? jouer m?me si on ne parvient pas ? se qualifier et ils doivent accorder des visas de qualification pour les joueurs isra?liens huit semaines ? l’avance.
En d’autres termes, Duba? doit accepter les r?gles internationales ou il va s’exclure lui-m?me du championnat. Ce n’est pas une mince affaire dans un mini-Etat qui est all? dans les sports de haut niveau dans une large mesure comme un moyen d’attirer le tourisme.
L’Associated Press note qu’il accueille les tournois de golfe, les courses de chevaux des plus riches dans le monde, qu’il est le foyer de l’organisme r?gissant le monde du cricket et il est en voie de construire une cit? des sports de 4 milliards pour abriter les stades, les ?coles de sports et les nombreux terrains de golfe verdoyants. »
CONCLUSION
A travers un m?lange grisant de vitesse et d’opulence, Duba? a tent? de sauter de difficiles d?cisions ?conomiques, religieuses et politiques.
L’Establishment a esp?r? que de grosses constructions se substitueraient ? une bonne base. Il a esp?r? esquiver les questions difficiles et que le faste ?craserait la substance. Par exemple il s’attendait ? ce que patronner des manifestations de prestige lui permette de modifier les r?gles. Duba? dit : pas de litt?rature homosexuelle ou pas de joueurs de tennis isra?liens ? Soit ! R?gles de Duba? , le monde suit.
Mais cela n’arrivera pas. La forte baisse des prix du p?trole a expos? la faiblesse incontournable du pays, tandis que les d?b?cles litt?raire et du tennis ont confirm? la chute.Au lieu de cela un tout autre mod?le tente aujourd’hui – ce que j’appelle la s?paration des civilisations . Incapable d’imposer leur fa?on d’?tre, les Arabes du Golfe persique sont en train de reculer dans un ghetto musulman avec sa propre ?conomie ( incluant les outils l?gaux religieux ad?quats), les biens de consommation, les medias, le transport, la restauration rapide, des comp?titions sportives, les moteurs de recherche et m?me des syst?mes de ma?trise du temps.
Cette ligne de conduite est vou?e ? l’?chec. A un certain point, les questions au centre de la vie musulmane au cours des deux derniers si?cles – la tension entre tradition et modernit?, l’opposition de l’identit? musulmane ? des valeurs universelles, les pressions du d?veloppement ?conomique – auront ? se trouver confront?s.
L’hucksterisme (colportage) et le parler rapide ne r?soudront pas ces probl?mes. De m?me que les vacances de Duba? prennent fin brutalement , son dur travail commence.
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<TABLE id=div10 cellSpacing=0 cellPadding=0 width=300 align=right border=0><TBODY><TR><TD><!-- START 300x250 -->
<!-- END #othernews --></TD></TR></TBODY></TABLE>Alors que le monde musulman est install? dans un d?clin toujours plus profond au cours de la derni?re d?cennie, embourb? dans l?extr?misme politique, la maladie religieuse, le manque de pertinence ?conomique, les armes de destruction massive (ADM), l?anarchie, la dictature et les guerres civiles, Duba? s?est distingu? comme une heureuse anomalie.
? Burj Al Arab ? (La tour des Arabes ) affirme ?tre le seul h?tel 7 ?toiles dans le monde.
Sous la direction du Cheikh Mohammed bin Rashid Al-Maktoum, Duba? (un des 7 Etats des Emirats arabes unis) a invit? les gens du monde entier ? venir ? faire de l?argent ? et ils l?ont fait. Environ 83 pour cent de sa population de 1,4 millions, sont ?trangers. L??mirat a intelligemment exploit? le boom de l??nergie autour de lui et il a eu l?ambition non seulement de mondialiser mais de devenir un chef de file de cette mondialisation. Duba? est devenu c?l?bre pour la seule piste de ski dans le d?sert tropical, le seul h?tel 7 ?toiles, et le b?timent le plus haut du monde, le tout fait avec un tour nouveau. (La publicit? pour les gratte-ciel, par exemple, les pr?sente comme ? un exemple sans pr?c?dent de coop?ration internationale ? et ? un phare de progr?s pour le monde entier. ?)
Mais si Duba? a sembl? ?tre une exception ? la trajectoire musulmane g?n?rale, ce ne fut que temporaire.
Dans trois ar?nes distinctes ? ?conomie, culture et sports ? les tr?s r?cents d?veloppements montrent combien le mini-Etat avait de choses en commun avec le reste du monde musulman appauvri.
ECONOMIE
Duba? fut l??cume de la vague du d?but des ann?es 2000, le plus pur exemple d?une ?conomie ? bulles , fond?e sur la hausse des prix et le boost?risme , un syst?me de Ponzi (arnaque) entre les nations. D?j? en 2006, l??crivain financier Youssef Ibrahim diss?quait son ?conomie trompe l??il :
Les ?normes recettes p?troli?res qui ont ?t? vers?es en deux ans n?ont nulle part o? aller, sinon de plus en plus dans la sp?culation immobili?re. C?est un grand commerce pour les promoteurs et leurs fournisseurs occidentaux et asiatiques aussi bien que pour les propri?taires ? les cheikhs, rois, ?mirs et leurs amis hommes d?affaires importants qui poss?dent les d?serts sur lesquels les projets, tels des mirages, sont en cours de construction.
La formule, de leur point de vue, est tr?s simple : vendre les terres d?sertiques ? des investisseurs at a premium (? prime). Ensuite doubler les profits par le financement de la construction d??les artificielles , de lacs, de centres commerciaux ? air-conditionn? et de belles promesses en l?air comme la plus grande piste de ski dans le d?sert, un jurassic park complet avec des dinosaures m?caniques sortis tout droit du film et des millions de logements. Ensuite se barrer et les laisser manger le g?teau.
La tour de Duba? est le plus haut b?timent du monde. Mais sera-t-elle habit?e ?
La direction de Duba?, note Ibrahim, a investi ses profits ? depuis la vente des fantasmes de Disneyland dans le d?sert, ? des actifs durables ? l?ext?rieur du Golfe, telles que les installations portuaires et des h?tels. ?
Lorsque la musique s?est arr?t?e, l?automne dernier, avec une r?cession dans le monde entier et le prix du p?trole chutant de plus des deux tiers, nul n?a ?t? touch? plus durement que la machine ? r?ve de Duba?. Tout comme elle s??tait ?lev?e avec panache, elle coulait maintenant avec brio. Un exemple, comme l?a indiqu? Robert F.Worth dans le New Yok Times :
Avec l??conomie de Duba? en chute libre, les journaux ont rapport? que plus de 3000 voitures se trouvaient abandonn?es partout dans le parc de stationnement, ? l?a?roport de Duba?, laiss?es par la fuite des ?trangers surendett?s ( qui peuvent en fait ?tre emprisonn?s s?ils ne payaient pas leurs factures.) Certains ont dit avoir crev? le plafond de leur carte de cr?dit et des notes d?excuses ont ?t? fix?es avec du ruban adh?sif sur le pare-brise.
Ce syndrome de la voiture unique abandonn?e r?sulte en partie des r?gles strictes de l??mirat concernant le travail. Comme Worth l?explique ? les ch?meurs perdent ici leur visa de travail et ils ont alors un mois pour quitter le pays . Cela a pour effet de r?duire les d?penses, de cr?er des logements vacants et de faire baisser le prix de l?immobilier, dans une spirale descendante qui a laiss? des parties de Duba? ? salu?e comme la superpuissance ?conomique du Moyen-Orient ? ressemblant ? une ville fant?me.
Les signes de la nouvelle p?nurie abondent :
Le prix de l?immobilier, qui ont augment? de fa?on spectaculaire durant les six ann?es de boom de Duba?, ont chut? de 30 pour cent ou plus au cours des deux ou trois derniers mois dans certaines parties de la ville. ?de m?me beaucoup de voitures de luxe sont ? vendre, parfois vendues 40 pour cent de moins que le prix demand? il y a deux mois disent les concessionnaires de voitures automobiles. Les routes de Duba?, g?n?ralement surcharg?es de trafic ? cette ?poque de l?ann?e, sont maintenant pour la plupart d?gag?es.
Les expatri?s sont maintenant en baisse dans le pays, explique Worth, certains voient cela ? comme si c??tait une anarque (un jeu de con) depuis le d?but. ?
Il y a toutes les raisons de penser que la descente ?conomique vient tout juste de commencer et a un long chemin ? parcourir. Comme il arrive en ce cas, les ?trangers fuient. Christopher, sp?cialiste des Emirats arabes unis ? l?universit? de Durham, note que ? Quand Duba? ?tait riche et prosp?re, tout le monde souhaitait ?tre son ami. Maintenant qu?il n?a plus d?argent en poche, personne ne d?sire plus ?tre copain avec lui. ?
CULTURE
Quand il s?agit d?extravagance culturelle, Duba? c?de la premi?re place ? son voisin, Ab? Dhab?, qui au d?but de 2007, a annonc? le district culturel de ? Saadiyat Island ?, incluant les satellites des mus?es Guggenheim (co?t 400 millions de dollars am?ricains) et du Louvre (1, 3milliard de dollars), plus de deux douzaines d?autres mus?es, centres d?arts de la sc?ne et pavillons.
Pourtant, Duba? a des ambitions, et si les unes sont plus modestes , c?est la premi?re compagnie a?rienne des Emirats et il y a le festival international de la litt?rature, ouvrant le 26 f?vrier, utilis? comme devant ?tre son retour litt?raire.
Un message de bienvenue du directeur du Festival, Isobel Abulhoul, explique :
EAIFL (Le Festival International de Litt?rature des Emirats Arabes) est le premier vrai festival litt?raire du Moyen-Orient c?l?brant le monde des livres dans toute son infinie vari?t?, avec plus de 50 manifestations mettant en vedette des auteurs dont les livres couvrent tous les registres depuis les plus beaux succ?s de la fiction litt?raire contemporaine, jusqu?aux titres ayant pour inspiration les styles de vie, en passant par le monde magique des enfants, les ?crits de science-fiction et de fantaisie. Nous vous invitons ? partager et ? profiter de leur compagnie dans une ambiance d?contract?e de festival, rendue encore plus riche par notre ? frange ? dynamique qui met en valeur les talents divers et merveilleux de notre ville tr?s sp?ciale : Duba?.
Auteur britannique G?raldine Bedell fut ray?e des invit?s de Duba? en raison de son roman ? The Gulf between is ? ( le Golfe parmi nous)qui parle d?un cheikh homosexuel.
Le Festival se vante d?avoir des auteurs venus de vingt pays, y compris de grands noms comme Frank Mc Court et Louis de Berni?res.
Tant mieux, mais la EAIFL frappa un coup avant m?me l?ouverture et qui menace d??clipser la manifestation elle-m?me.
? Le monde des livres dans toute son infinie vari?t? ? ! Or le Festival a interdit l?auteur britannique G?raldine Bedell ? cause du Cheikh Rashid, l?un des personnages dans son roman ? the Gulf Between Us ? (Penguin) qui est un homosexuel arabe avec un ami anglais. Pour aggraver les choses, l?action se situe dans le contexte de la guerre du Koweit.
Comme Abulhoul l?a ?crit ? Bedell en la rayant des invitations : ? Je ne veux pas oublier notre f?te pour le lancement d?un livre controvers?. Si nous proc?dions au lancement du livre et avec les journalistes qui le liraient, alors vous pouvez imaginer les retomb?es politiques qui s?ensuivraient. Quant ? la guerre du Koweit, cela pourrait ?tre un champ de mines pour nous. ?
Bedell a r?pondu que son roman ?tait incroyablement tendre envers le Golfe. ? Je me sens tr?s chaleureuse ? son ?gard, sauf quand arrivent des choses comme cela. Il remet en question toute la notion de savoir si les Emirats et d?autres Etats du Golfe d?sirent vraiment faire partie du monde culturel contemporain?Vous ne pouvez pas interdire les livres et attendre que votre festival litt?raire soit pris au s?rieux. ?
En effet le plus grand nom de la manifestation de Duba?, l?auteure canadienne Margaret Atwood, a boud? en signe de protestation contre l?exclusion de Bedell ( ? Je ne peux pas faire partie du festival cette ann?e ?), acceptant finalement d?appara?tre sur vid?o dans un d?bat sur la censure, mise en sc?ne par le PEN International dans le cadre du festival.
SPORTS
Shahar Peer est la star de tennis isra?lienne exclue d?un tournoi ? Duba? en raison de sa nationalit?.
Vous ne pouvez pas non plus interdire l?une des meilleures joueuses du jeu et que votre tournoi de tennis soit pris au s?rieux.
Mais Duba? a fait cela plus t?t ce mois-ci quand il a interdit Shahar Peer, 21 ans, class? 45 ?me, parmi les joueuses de niveau mondial, avec ses 2 millions de dollars du championnat de tennis f?minin de la Barclays Duba?.
Pourquoi ? Eh bien, elle est isra?lienne. Les organisateurs de la manifestation ont donn? leurs craintes pour la s?curit? comme raison d?exclure Peer.
Ayant consult? Peer, l?Association f?minine de Tennis a d?cid? de poursuivre le tournoi de Duba? ? Elle ne d?sirait pas voir les autres joueurs l?s?s de la m?me mani?re qu?elle avait ?t? l?s?e ? a dit Larry Scott, chef de la direction de la WTA.
N?anmoins l?exclusion de Peer a eu des r?percussions imm?diates pour Duba?. The Tennis Channel a annul? la couverture de l??v?nement ; le Wall Sreet Journal Europe a retir? son parrainage. Les organisateurs de la manifestation ont eu des amendes de 300.000 dollars am?ricains (dont 44.250 iront ? Peer) ; et la star am?ricaine Andy Roddick a dit qu?il allait boycotter le championnat masculin de Duba?. Au cours de la c?r?monie de troph?e, le vainqueur du tournoi a d?concert? les h?tes en mentionnant l?exclusion de Peer.
Non seulement Scott a ?t? bombard? de messages de fans boulevers?s(? C?est ?videmment une question sensible ?) mais il a annonc? ? un v?ritable effet boule de neige ?.
? J?ai ?t? contact? par des repr?sentants d?autres entreprises, d??tablissements universitaires, institutions culturelles qui ne doivent investir dans les Emirats arabes unis que si leur sont donn?s les garanties que les Isra?liens pourraient participer aux activit?s ?.
A la suite de l??chec de Peer, Andy Ram, un Isra?lien qui a occup? le 11 ?me rang chez les joueurs de tennis, a obtenu une ? autorisation sp?ciale ? pour entrer ? Duba? et il va jouer cette semaine dans le championnat de tennis masculin de Barclay. Pour rester sur le calendrier de tourn?e de 2010, les organisateurs de Duba? doivent garantir un droit de participer au tournoi sans ?tre qualifi? (wild-card), Arriver ? jouer m?me si on ne parvient pas ? se qualifier et ils doivent accorder des visas de qualification pour les joueurs isra?liens huit semaines ? l?avance.
En d?autres termes, Duba? doit accepter les r?gles internationales ou il va s?exclure lui-m?me du championnat. Ce n?est pas une mince affaire dans un mini-Etat qui est all? dans les sports de haut niveau dans une large mesure comme un moyen d?attirer le tourisme.
L?Associated Press note qu?il accueille les tournois de golfe, les courses de chevaux des plus riches dans le monde, qu?il est le foyer de l?organisme r?gissant le monde du cricket et il est en voie de construire une cit? des sports de 4 milliards pour abriter les stades, les ?coles de sports et les nombreux terrains de golfe verdoyants. ?
CONCLUSION
A travers un m?lange grisant de vitesse et d?opulence, Duba? a tent? de sauter de difficiles d?cisions ?conomiques, religieuses et politiques.
L?Establishment a esp?r? que de grosses constructions se substitueraient ? une bonne base. Il a esp?r? esquiver les questions difficiles et que le faste ?craserait la substance. Par exemple il s?attendait ? ce que patronner des manifestations de prestige lui permette de modifier les r?gles. Duba? dit : pas de litt?rature homosexuelle ou pas de joueurs de tennis isra?liens ? Soit ! R?gles de Duba? , le monde suit.
Mais cela n?arrivera pas. La forte baisse des prix du p?trole a expos? la faiblesse incontournable du pays, tandis que les d?b?cles litt?raire et du tennis ont confirm? la chute. Au lieu de cela un tout autre mod?le tente aujourd?hui ? ce que j?appelle la s?paration des civilisations . Incapable d?imposer leur fa?on d??tre, les Arabes du Golfe persique sont en train de reculer dans un ghetto musulman avec sa propre ?conomie ( incluant les outils l?gaux religieux ad?quats), les biens de consommation, les medias, le transport, la restauration rapide, des comp?titions sportives, les moteurs de recherche et m?me des syst?mes de ma?trise du temps.
Cette ligne de conduite est vou?e ? l??chec. A un certain point, les questions au centre de la vie musulmane au cours des deux derniers si?cles ? la tension entre tradition et modernit?, l?opposition de l?identit? musulmane ? des valeurs universelles, les pressions du d?veloppement ?conomique ? auront ? se trouver confront?s.
L?hucksterisme (colportage) et le parler rapide ne r?soudront pas ces probl?mes. De m?me que les vacances de Duba? prennent fin brutalement , son dur travail commence.
Comment