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La d?cadence ?conomique de l?Europe - De crise en crise

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    La d?cadence ?conomique de l?Europe - De crise en crise

    22 juillet 2013 | Serge Truffaut | Europe

    C?est clair comme de l?eau de roche : la crise vient de se greffer ? la crise qui s?est coll?e ? la crise qui avait produit de la crise. D?Europe, car c?est d?elle qu?il s?agit, nous est parvenu tout r?cemment un chapelet de nouvelles ? l?enseigne du funeste. Et ce, parce que depuis l??clatement survenu en 2008, les politiciens logent ? l?enseigne du service minimum.

    En trois jours, et trois jours seulement, nous avons appris que le FMI avait demand? aux banques britanniques en partie nationalis?es en 2008 de se renforcer au plus vite. Que le taux de ch?mage fr?lera bient?t les 30 % (!) en Gr?ce et en Espagne, qu?il avoisinera les 13 % en France, qu?il touchera 48 millions de personnes dans les pays membres de l?OCDE, soit 16 millions de plus qu?en 2007. Que jamais, dans l?histoire moderne, la l?pre du non-emploi n?aura touch? autant de jeunes : 60 % en Gr?ce, 55 % en Espagne, 40 % en Italie. Que les prestations d?assurance-ch?mage ont ?t? amput?es de 20 %. Que?

    Que s?il en a ?t? ainsi jusqu?? pr?sent et qu?il en sera ainsi pendant encore une quinzaine de mois, c?est tout simplement parce que la reprise ?conomique anticip?e par les organisations cens?es anticiper les soubresauts de l??conomie ne s?est pas produite. Ces instances se sont totalement fourvoy?es. Elles se sont tromp?es parce qu?elles tablaient sur davantage de dynamisme de la part, notamment, pour ne pas dire avant tout, des banques europ?ennes. Or, les concernant, nous avons appris que leur situation actuelle est plus ou moins la copie carbone de celle qui pr?valait en 2007, avec con cort?ge d?hypoth?ques ? pourries ? con?ues express?ment pour berner les faibles financi?rement causant.

    Il se trouve en effet que l?exposition des banques fran?aises dans les pays du sud est au fond le synonyme de l?abyssal : 675 milliards de dollars. Il se trouve ?galement que le carnet de commandes des compagnies se confond avec la maigreur. Que les hypoth?ques sont adoss?es ? des valeurs qui baissent, baissent, comme en font foi la chute du tiers des biens immobiliers existants en France ou encore la mise en vente de milliers de hameaux espagnols ? un prix moyen de 50 000 $. Il se trouve aussi que l?on permet, encore et toujours, aux ?tablissements financiers europ?ens de prendre des participations dans des entreprises, contrairement ? ce qui se passe de ce c?t?-ci de l?Atlantique. Il se trouve en effet qu?on assiste, toujours en Europe, ? l??mergence des banques qualifi?es de zombies parce qu?elles sont financi?rement trop faibles pour accorder des pr?ts et pas assez pour d?clarer faillite. Bref, ce qui s?est observ? au Japon pendant une d?cennie s?observe d?sormais sur le Vieux Continent.

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    C’est clair comme de l’eau de roche : la crise vient de se greffer à la crise qui s’est collée à la crise qui avait produit de la crise. D’Europe, car c’est d’elle qu’il s’agit, nous est parvenu tout récemment un chapelet de nouvelles à l’enseigne du funeste. Et ce, parce que depuis l’éclatement survenu en 2008, les politiciens logent à l’enseigne du service minimum.
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