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Satyam: nouveau scandale financier d'un milliard de dollard (Inde)

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  • Satyam: nouveau scandale financier d'un milliard de dollard (Inde)

    Inde

    Le patron de Satyam derri?re les barreaux

    par RFI

    Article publi? le 10/01/2009 Derni?re mise ? jour le 11/01/2009 ? 00:24 TU

    Le scandale financier provoqu? par le quatri?me groupe informatique en Inde est maintenant entre les mains de la justice. Le PDG de Satyam a avou? avoir fraud? les comptes du groupe. Montant de l'escroquerie : un peu plus d'un milliard de dollar. Apr?s avoir ?t? longuement entendu samedi par le magistrat en charge du dossier, Ramalinga Raju a ?t? plac? en d?tention provisoire jusqu'au 23 janvier. Le titre Satyam a perdu vendredi 40% de sa valeur, pour tomber au niveau le plus bas depuis onze ans. Les investisseurs s'interrogent maintenant sur la survie de l'entreprise.




    Logo du groupe informatique Satyam.
    (Photo : www.satyam.com)



    Avec notre correspondant ? Bombay, Mouhssine Ennaimi

    Apr?s 18 heures de comparution, la justice indienne a d?cid? de placer le directeur de Satyam Technologies en d?tention provisoire pendant pr?s de deux semaines. Le dirigeant du quatri?me groupe informatique indien est d?sormais derri?re les barreaux pour fraude comptable et falsification de comptes pr?sum?e.

    Le plus grand scandale financier de l'Inde continue de faire la une des journaux t?l?vis?s. Et pour les autorit?s, il semble peu probable que Ramalinga Raju ait pu ainsi truquer les comptes sans la moindre complicit?.
    Le conseil d'administration de Satyam devrait nommer de nouvelles personnes ? la t?te du groupe, histoire de redonner confiance aux actionnaires flou?s et de d?finir une sortie de crise.

    L'enqu?te ne fait que commencer et il reste encore beaucoup de questions sans r?ponses. Le milliard de dollars sur lequel le dirigeant dit avoir menti a-t-il vraiment ?t? invent? ou alors d?tourn? ? Et pourquoi les soci?t?s d'audit financier n'ont-elles rien vu venir ? Satyam en sanskrit signifie ? la v?rit? ?. Un nom plut?t mal choisi pour une soci?t? dont le patron a autant menti.









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  • #2
    Re: Inde: nouveau scandale financier d'un milliard de dollard

    <SMALL>&#171; L’Inde secou&#233;e par le scandale Satyam. | Accueil</SMALL>
    <SMALL></SMALL>
    <SMALL></SMALL>
    <SMALL>10 janvier 2009 <!-- by Georges Ugeux --></SMALL>Les comptables au banc des accus&#233;s : Madoff et Satyam


    Coup sur coup deux fraudes, celles de Madoff et de Satyam, soul&#232;vent imm&#233;diatement des questions : mais o&#249; &#233;taient donc les r&#233;viseurs ?

    On se souviendra que le cas d’Enron avait fait apparaitre une proximit&#233; entre les r&#233;viseurs (Arthur Andersen) et la soci&#233;t&#233;, qui fut d&#233;nonc&#233;e comme la source d’une complaisance coupable dans le contr&#244;le des comptes. Deux facteurs &#233;taient apparus : le fait qu’Enron avait engag&#233; de nombreux cadres d’Arthur Andersen et surtout, le fait que cette firme &#233;tait engag&#233;e non seulement pour r&#233;viser les comptes, mais aussi comme consultant dans une s&#233;rie de domaines, dont la fiscalit&#233;. Ces commissions &#233;taient plus importantes pour les services que pour l’audit comptable. De la a &#234;tre moins regardant, il y a a tout le moins une tentation.


    Une r&#233;glementation allait rapidement &#234;tre mise en place pr&#233;voyant une agence f&#233;d&#233;rale charg&#233;e de contr&#244;ler ces firmes et fixant, parfois dans des d&#233;tails d’une minutie absurde, les r&#232;gles &#224; appliquer par la profession. Ici, comme tr&#232;s bient&#244;t dans la finance, le mod&#232;le d’autor&#233;gulation avait &#233;t&#233; remplace par un contr&#244;le gouvernemental. Les firmes qui fournissaient a la fois des activit&#233;s de consulting et d’audit durent &#234;tre scind&#233;es : c’est ainsi notamment qu’Ernst&Young a vendu son activit&#233; de conseil &#224; Cap Gemini.Le drame fut qu’une tres grande firme disparut dans cette d&#233;b&#226;cle : Arthus Andersen n’&#233;tait pas en faillite, mais les poursuites de Minist&#232;re de la Justice am&#233;ricain furent entam&#233;es d’une mani&#232;re qui for&#231;a les “partners” &#224; se saborder, tant les risques personnels qu’ils couraient &#233;taient insupportables. Son activit&#233; de conseil continue &#224; fleurir sous le nom d’Accenture.Ces mesures qui cherchaient &#224; &#233;viter des conflits d’int&#233;r&#234;t n’ont manifestement pas suffi. Dans le cas de Madoff, une petite firme dirig&#233;e par un ancien comptable de Bernie Madoff et son gendre r&#233;visait les comptes.


    Toutefois, ce qui est incompr&#233;hensible, c’est que des milliers d’investisseurs, dont des institutions financi&#232;res de premier plan, ont accepte des comptes r&#233;vis&#233;s de cette mani&#232;re pour des investissements qui se comptaient en centaines de millions, voire en milliards.Le cas de Satyam est un cas diff&#233;rent : m&#234;me si les &#171; big 4 &#187; qui dominent l’industrie ont mis en place des standards de qualit&#233; au niveau de la plan&#232;te, l’application pratique de ces r&#232;gles est souvent tr&#232;s locale. Il semble donc que Price Waterhouse Coopers ait &#233;t&#233; &#224; tout le moins n&#233;gligente dans ses contr&#244;les.

    On se perd particuli&#232;rement en conjecture sur la mani&#232;re dont ils ont v&#233;rifi&#233; les d&#233;p&#244;ts en liquide : ceux-ci doivent en effet faire l’objet de r&#233;conciliation avec les extraits de compte bancaires. A moins que ceux-ci aient &#233;t&#233; falsifies…En 2005, un hedge fund, Refco, tombait en faillite. On d&#233;couvrit qu’Il transf&#233;rait syst&#233;matiquement du cash pour $ 400 millions syst&#233;matiquement autour de la date de cl&#244;ture des comptes. Grant Thorton, qui devait se faire remarquer dans l’affaire Parmalat, n’y avait apparemment vu que du feu.Haro sur le baudet ? Certes.

    Mais ne nous y trompons pas, il est indispensable que le contexte r&#233;glementaire qui entoure la profession de reviseurs d’entreprises soit plus homog&#232;ne, plus strict, mais surtout global. Nous en sommes loin : heureusement nous disposons des normes internationales de l’IFRS. Mais m&#234;me ici, les pays de l’Union europ&#233;enne se battent pour pouvoir &#233;dicter des normes &#171; nationales &#187; leur permettant de cr&#233;er des &#171; exceptions &#187;.

    Sans parler du chœur des pleureuses qui veut organiser la suspension de r&#232;gles d’&#233;valuation pr&#233;cis&#233;ment en p&#233;riode de troubles financiers.Ce n’est certainement pas comme cela que l’on restaurera la confiance des investisseurs qui commencent &#224; se demander a quel Saint se vouer.

    Coup sur coup deux fraudes, celles de Madoff et de Satyam, soulèvent immédiatement des questions : mais où étaient donc les réviseurs ?  On se souviendra que le cas d’Enron avait fait apparaitre une proximité entre les réviseurs (Arthur Andersen) et la société, qui fut dénoncée comme la source d’une complaisance coupable dans le contrôle des comptes. … Continuer la lecture de « Les comptables au banc des accusés : Madoff et Satyam »

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    • #3
      Re: Satyam: nouveau scandale financier d'un milliard de dollard (Inde)

      Satyam : l'Inde sous le choc du plus gros scandale financier de son histoire

      [ 12/01/09 ]<SCRIPT language=Javascript src="http://commentaires.lesechos.fr/onglet2.php?id=4817388"></SCRIPT> 3 commentaires
      Les deux fondateurs et le directeur financier du num?ro quatre de l'informatique indienne, dont les comptes ?taient falsifi?s depuis des ann?es, ont ?t? arr?t?s. L'entreprise est aujourd'hui au bord de la faillite.

      Apr?s avoir dissous le conseil d'administration de Satyam, plac? les deux fondateurs en d?tention provisoire et arr?t? le directeur financier du groupe, le gouvernement indien a commenc? hier ? nommer un nouveau conseil d'administration, compos? pour l'instant de seulement trois membres. Une tentative d?sesp?r?e de reprendre au plus vite les choses en main apr?s ce que m?dias et analystes qualifient d?j? d'? Enron indien ?, un scandale si ?norme qu'il pourrait ?branler l'?conomie nationale dans son ensemble.


      Dans une lettre rendue publique mercredi dernier, le pr?sident et fondateur du groupe de 53.000 employ?s, B.R. Raju, a en effet avou? que lui et son fr?re, directeur g?n?ral, trafiquaient les comptes ? depuis plusieurs ann?es ?, affichant des r?serves en cash qui n'existaient pas. Concr?tement, 94 % des liquidit?s de la soci?t? de services informatiques indienne apparaissant dans les comptes en septembre ?taient ainsi totalement fictives... Mis bout ? bout, les mensonges des dirigeants repr?sentent une fraude de plus de 1 milliard d'euros, soit le plus gros scandale financier ? avoir jamais ?branl? l'Inde.


      Accus?s notamment de ? conspiration criminelle ? et de ? faux et usage de faux ?, les deux hommes sont en train d'?tre interrog?s pour tenter d'?claircir l'affaire. Comment un groupe cot? non seulement ? la Bourse de Bombay mais aussi ? New York a-t-il pu mentir si longtemps sans ?veiller le moindre soup?on ? Et ce, alors qu'il ?tait de surcro?t audit? par un cabinet aussi r?put? que Pricewaterhouse... Myst?re. Mais les analystes estiment d?j? que, bien que Raju ait affirm? que seul lui et son fr?re ?taient au courant du subterfuge, les proc?s viseront aussi l'auditeur plut?t que le groupe. Plusieurs ? class actions ? ont d?j? commenc? ? faire surface aux Etats-Unis.


      D'apr?s B.R. Raju, ni lui ni son fr?re n'ont personnellement b?n?fici? de la fraude, qui servait uniquement ? gonfler les performances, pour faire grimper le cours de l'action et ?viter toute tentative de rachat. Dans un contexte o? les leaders de l'informatique indienne enregistraient jusqu'? peu des marges allant jusqu'? 50 % par an, les deux hommes se sont efforc?s d'? effacer ? le l?ger ralentissement des derni?res ann?es. Mais ? ce qui a commenc? par un ?cart marginal entre les vrais profits et ceux refl?t?s dans les comptes a atteint des proportions ing?rables au fur et ? mesure que les op?rations de l'entreprise grandissaient ?, explique Raju dans sa lettre. Et l'?cart a ?t? ? encore accentu? par le fait que l'entreprise a d? investir davantage pour justifier la croissance des op?rations, augmentant ainsi les co?ts de mani?re significative ?.


      En d'autres termes, les fr?res Raju se sont retrouv?s pi?g?s par leur propre astuce. Le train a d?raill? lorsque Satyam a tent? de racheter deux entreprises de BTP appartenant au fils du fondateur, mi-d?cembre. Les actionnaires se sont en effet r?volt?s contre cette d?cision du conseil d'administration, for?ant son annulation. Alors que tout le monde pensait qu'il s'agissait d'une op?ration de n?potisme, ces rachats constituaient en r?alit? ? la derni?re tentative en date pour tenter de remplacer les actifs fictifs par des actifs r?els ?.


      La crise est telle que la capitalisation boursi?re de Satyam ne totalise plus que 330 millions de dollars contre 7 milliards l'?t? dernier. Consid?r? comme l'un des groupes les plus performants du pays il y a encore quelques semaines, il semble donc condamn? ? mourir. Plus grave, le scandale risque d'affecter toute l'industrie informatique indienne, de nombreux clients occidentaux ?tant d?sormais susceptibles de r?fl?chir ? deux fois avant de sous-traiter leurs op?rations en Inde. Cumul?e ? l'impact des attentats de Bombay, l'affaire Satyam pourrait m?me porter un coup dur ? l'ensemble des investissements ?trangers dans le pays.

      SATYA MADAN

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